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30 avril 2022

Iles Glorieuses Iles Eparses TAAF 6-4-2022 DLEM Détachement Légion Etrangère Mayotte

Iles Glorieuses Iles Eparses TAAF  6-4-2022

Cette petite île du canal de Mozambique est habitée à l’année par un détachement de 15 militaires de la Légion Etrangère relevés tous les 45 jours. Des groupes électrogènes fournissent l’électricité servant notamment à la conservation de la nourriture de la base, à la production d’eau douce par osmoseur ainsi qu’aux transmissions.



Dans le cadre des missions de protection, le DLEM est en charge de :

  1. Assurer dans le domaine militaire la souveraineté de la France dans le département de Mayotte et sur l’archipel des Glorieuses
  2. le DLEM conduit des missions de préparation opérationnelles (MPO) qui permettent de s’entraîner tout en acquérant la connaissance du département ;
  3. il arme également un détachement pour assurer une présence militaire permanente sur l’archipel des Glorieuses.
  4. Participer aux missions de sécurité ou de service public sur le sol nationalil participe à la sécurisation du territoire dans le cadre de l’opération Sentinelle ;
  5. en appui des forces de sécurité intérieure, il contribue à la protection des frontières.


Les TAAF entretiennent des liens privilégiés avec les FAZSOI, qui assurent notamment une présence militaire permanente dans le district des îles Éparses (hors Tromelin), ainsi que la quasi-totalité de la logistique maritime et aérienne inhérente à cette présence et aux activités des TAAF dans ces îles.

Au titre de l’Action de l’état en mer, les FAZSOI remplissent également, dans les eaux sous juridiction française des TAAF des missions de surveillance et de souveraineté.

un montage bizarre du timbre à date







Une nouvelle mission aux Glorieuses est en cours de préparation par le CBNM et les TAAF. Ce sera la 9ème du CBNM sur cet attol et la 42ème dans les îles Eparses !

Cette expédition est prévue du 26 avril au 31 mai 2022 (soit une durée de 36 jours). Elle sera assurée par 3 membres du CBNM (Jean HIVERT [responsable de l'antenne 'îles Eparses'], Marine HOAREAU et Emilie VALLEZ [au titre d'écovolontaires] avec l'appui ponctuel de l'agent de l'environnement des TAAF. Dominique OUDIN (directeur du CBNM) devrait également être de la partie le temps d'une relève. Les transports par avions militaires et la logistique seront assurés par les FAZSOI et le DLEM.

20 février 2022

Le Malin aux Glorieuses TAAF

Deux enveloppes arrivées des iles Glorieuses TAAF en date du 27-1-2022.

Ces enveloppes portent encore le cachet du commandant qui a quitté le Malin depuis plus de 8 mois...

et le cachet de mission célébrant le dixième anniversaire de son arrivée à la Réunion...

Il serait temps de renouveler les cachets, la date de péremption est dépassée...



Originaire du Cameroun, le sergent Victor, âgé de 33 ans a rejoint les rangs de la Légion étrangère en 2005. Alors étudiant à Paris en maintenance des systèmes mécaniques automatisés et âgé de 19 ans, il s’engage au 1er régiment étranger de génie (1er REG). Projeté en Guyane en 2006 puis à Djibouti en 2007 en tant que sapeur, il se forme dès 2008 à la spécialité d’auxiliaire sanitaire.

Muté en 2009 au 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI) à Kourou, il occupe pendant trois ans la fonction d’auxiliaire sanitaire en compagnie. « Je m’engageais pour être fantassin, c’est une dynamique que l’on veut donner à notre vie. Les métiers de la santé ne sont pas du tout des métiers qui apparaissent lorsque l’on s’engage ». Au 3e REI, en 2010 « c’est l’infirmier major qui m’a repéré, et qui m’a dit que je serais bien infirmier. Je me suis dit, pourquoi pas, sans plus. On a continué à me souffler l’idée, puis j’ai dit oui ».

Après avoir obtenu sa FG1 puis présenté le concours de personnel paramédical des armées, qu’il a obtenu du premier coup, il entre en 2015 à l’école. La formation d’une durée de trois ans, lui permet de faire des stages dans le civil




En 2018, après l’obtention de son diplôme d’infirmier, il est affecté à Saint-Christol, au 2erégiment étranger de génie (2e REG), un régiment de montagne. Particularité à la Légion étrangère, les infirmiers ne sortent pas avec un grade d’infirmiers en soins généraux (ISG1G), mais sergents, comme leurs camarades légionnaires. Projeté pour la première fois en tant qu’infirmier, au détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM), il arrive sur l’île de Grande Glorieuse le 24 janvier 2020, pour une durée prévue de 55 jours en totale autonomie avec 14 autres personnels sur une île de la zone sud de l’océan Indien. « Le matin, je m’occupe de la distribution de l’eau dans les circuits, puis je remplis les cuves de l’ancien camp et je brasse la bâche qui va servir le lendemain. Je fais également les tests de chlore. Je m’occupe de la gestion des toilettes sèches, du bac à graisse de la cuisine, des urinoirs, des gouttières, de la fosse septique, des bacs de décantation des eaux usées, de l’entretien des cuves. Certaines de ces tâches sont quotidiennes, d’autres périodiques ». Quand on lui demande s’il s’attendait à effecteur ces tâches en tant qu’infirmier, il répond simplement « je l’ai découvert ici, c’est une sacrée expérience. Je le fais sans dégoût, il faut le faire. J’aime à penser que si l’infirmier a été amené à le faire, cela doit être pour les bonnes raisons ».
Seul personnel médical du détachement, le sergent Victor effectue chaque soir les soins pour les personnels en ayant besoin. « Ce sont souvent des infections cutanées ». Il précise « ils peuvent me voir tout le temps et ils peuvent me réveiller à tout moment, ils le savent ». Selon lui, « par rapport à ce que l’on rencontre comme pathologies ici, il n’y a pas nécessairement besoin de médecin ». Toutefois, en cas de doute ou de problème plus important « il y a la visioconférence avec le médecin, on peut tout dire dessus, et nous sommes ses yeux et ses oreilles. Mais je n’en m’en suis encore jamais servi, sauf pour les tests au début ».

Quant à son expérience en terres australes et antarctiques françaises (TAAF), il considère que c’est « une expérience unique. L’île est magnifique, c’est une chance d’être venu, c’est extra ». Et pour la famille, « c’est deux mois, bien sûr qu’elle me manque. Mais ils sont prévenus ! L’avantage c’est qu’on a le droit à un mail par jour. Ça permet de garder un certain contact ».


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