L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 (suite.)
Aviation Maritime à Cherbourg |
Idée anglaise sur l'emploi de l'aviation.
Les appareils terrestres d'Ismaila ne peuvent opérer que dans un rayon d'environ 150 kilomètres autour de leur base; ils donnent ainsi peu de renseignements utiles sur les routes probables de l'invasion turque. Il faut aller reconnaître loin sur ces routes. Le commandement se décide alors à employer des hydravions.
Port-Saïd affranchissement d'Ismaïlia |
Les hydravions, s'ils sont de dimensions suffisamment restreintes, seront embarqués sur des navires qui, par la Méditerranée ou la mer Rouge les porteront le long des deux routes d'invasion du Nord et du Sud, aux endroits d'où ils pourront reconnaître les points intéressants de ces routes. Les transports d'avions porteront ainsi à 500 ou 600 milles du canal, et dans la direction de l'ennemi, le point de départ des reconnaissances aériennes.
Carte postale expédiée par un membre de l'escadrille de Port-Saïd |
C'est de cette façon que fut employée l'escadrille française d'hydravions - on a recours à l'escadrille française, car, à cette époque les anglais n'avaient pas d'hydravions.
Carte postale expédiée par un membre de l'escadrille de Port-Saïd |
Etat de l'aviation maritime française en novembre 1914.
L'aviation maritime ne comprend en novembre 1914 qu'une seule escadrille (hydravions Nieuport) commandée par le Lieutenant de vaisseau de l'Escaille.
Les appareils Nieuport de 1914 sent des monoplans équipés avec un moteur rotatif de 80 HP. Leurs caractéristiques sont : envergure 13m,50 , longueur totale lom., poids 600 kil.rayon d'action 2h.30m. à 125 kil./heure. La charge emportée en plus des deux hommes d'équipage peut être d'environ 50 kilos.
À cette époque, les appareils ne possèdent aucun moyen d'attaque ou de défense ( bombes, mitrailleuses), aucun moyen , de signalisation (fusées, T. S. F.), aucun moyen de prendre des photographies. Il faut se limiter au point de vue offensif aux jets de fléchettes sur des troupes massées; il faut attendre la fin de la reconnaissance et le retour de le avion pour savoir ce que l'observateur a vu.
à suivre...
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