AP SPID 266 GABON
La Poste SODEXO
La France déploie des forces armées au Gabon depuis l'indépendance de ce pays en 1960 et conformément aux accords de défense d'août 1960. Répondant aux orientations du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, les éléments français au Gabon (EFG) ont remplacé les forces françaises au Gabon (FFG) au 1er septembre 2014. Elles constituent à ce titre le second « pôle opérationnel de coopération » (POC) à vocation régionale avec Dakar.
La France dispose au Gabon d'une des quatre bases militaires permanentes pré-positionnées en Afrique (avec Dakar, Djibouti et la Côte d’Ivoire). Depuis le 1er septembre 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) sont devenues les éléments français au Gabon (EFG), traduction concrète de l’évolution du dispositif de présence française en Afrique pour répondre aux enjeux stratégiques et sécuritaires régionaux.
Avec 370 militaires déployés, les EFG constituent un des deux pôles opérationnels de coopération (POC) français sur la façade ouest-africaine, l’autre étant celui des éléments français au Sénégal (EFS). Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, la mission principale des EFG s’inscrit dans le partenariat militaire opérationnel (PMO). Les actions de coopération régionale visent plus particulièrement à accompagner les États africains dans le renforcement de leurs capacités de sécurité collective pour contribuer à la stabilité régionale.
Les EFG sont commandés par un officier général, le COMELEF (commandant les éléments français au Gabon), relevant directement du chef d’état-major des armées (CEMA). Il est, en lien avec les chefs de missions diplomatiques et les attachés de défense, le correspondant de la communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et des chefs d’état-major des armées des différents pays.
Le COMELEF a autorité pour conduire et développer ses actions de partenariat dans sa zone de responsabilité permanente (ZRP) qui englobe les 11 pays de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC).
Dispositif
Les éléments français au Gabon comprennent :
- Un échelon de commandement : En assurant la liaison avec les autres commandements intervenant dans la zone, il est en charge essentiellement du suivi de la situation, des études générales, de la coordination et de la programmation des activités, de la préparation opérationnelle, de la logistique et du soutien interarmées.
- Une unité terrestre : Le 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa), organisé en groupement de coopération opérationnelle (GCO), implanté au camp de Gaulle à Libreville, est tourné vers la coopération opérationnelle régionale, il assure également la protection des emprises des EFG et la maintenance des matériels terrestres.
- Une unité aérienne : Les éléments Air 470 (EA 470), implantés sur la base aérienne Guy Pidoux, mettent en œuvre l’hélicoptère FENNEC ainsi que l’accueil et le soutien logistique aéronautique au profit des aéronefs militaires en détachement ou de passage.
- Des directions et des services de soutien implantés dans le camp de Gaulle à Libreville :
- la direction du commissariat d'outre-mer au Gabon (DICOM Gabon) / groupement de soutien de la base des EFG (GSBEFG), auquel est intégrée la mission logistique (MISLOG), à Douala (Cameroun), en charge du transit logistique au profit des opérations extérieures de la région (BARKHANE-Présence FR en RCA) ;
- la direction locale interarmées des réseaux d’infrastructures et des systèmes d’information (DIRISI Libreville) ;
- la direction d’infrastructure de la Défense (DID) ;
- le centre médical interarmées (CMIA) ;
- le détachement du service des essences des armées (DetSEA) ;
- le poste de la protection et de la sécurité de la défense au Gabon (PPSD) ;
- le détachement prévôtal.
Je ne sais pas s'il y a un lien entre SODEXO GABON et l'Agence postale SPID mais je donne quand même cette information de 2017
C’est depuis le mois de mars 2017 que le spécialiste de la restauration sur les plateformes pétrolières au Gabon, Sodexo, fait face à de nombreuses difficultés financières. Après les rumeurs sur la fermeture de ses activités dans le pays, c’est définitivement un communiqué daté le 10 février 2018, qui a signé la cessation d’activités de l’opérateur dans le pays.Ainsi, le leader de la restauration annonce la liquidation de l’ensemble de ses biens ainsi que la fermeture définitive de la société au Gabon pour des raisons économiques. Les impayés de l’Etat qui s’élèvent à 8 milliards FCfa n’ont pas permis à la société de maintenir son activité à flot dans un contexte de crise pétrolière.Après une présence de 40 ans dans le pays, l’entreprise jusque-là présente dans les villes de Libreville, Port-Gentil et Franceville, va laisser plus de 600 employés au chômage.Les contrecoups de la crise qui secoue le secteur pétrolier couplé à un environnement économique défavorable ont eu raison de cette société.SeM
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