12 décembre 2020

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 Egypte Méditerranée (5)

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 Egypte Méditerranée  (5)

Ravitaillement.



L'escadrille mise à terre le 2 décembre 1914 installe ses ateliers et magasin dans les hangars mis à se disposition par la Compagnie du canal. Le centre ne possède que les ressources débarquées de la "Foudre". Un travail actif commence dès les premiers jours de décembre et le besoin de ravitaillement se fait très rapidement sentir et d'une façon intense.



- En novembre 1914, la. marine française ne possède qu'un seul centre d'aviation, le centre principal de St-Raphaël, dont le commandant est en même temps commandant de là "Foudre". Ses centres annexes sont donc administrés par la "Foudre".

- Pour utiliser les ressources locales, le commandant comptable dispose d'un fond d'avance de 2.500 francs



En principe, toutes les demandes de matériel sont adressées à un organisme central à Péris (l' E M.G. S.A.) qui fait effectuer les expéditions de Saint-Raphaël ou des usines par l'intermédiaire des préfets maritimes de Toulon et Bizerte qui sont seuls susceptibles de faire acheminer le matériel sur Port-Saïd.

En fait, le centre de Port-Saïd se trouve presque entièrement privé de ravitaillement, tant par ce fait que l'aviation maritime n'a pas eu le temps de constituer des stocks (ce que nous appelons actuellement des réserves régionales), que par le manque des moyens de transport.

Cette situation est rendue très pénible par ce fait que, dès le 18 décembre 1914, les Anglais demandent le renforcement de l'escadrille de L'Escailles. Quatre appareils sont envoyés Saint-Raphaël, ils représentent tout ce que la marine possède comme appareils disponibles, mais ils sont inutilisables. (Rapport du 11 février 1915 du Lieutenant de vaisseau de l'Escaille).


le 7 décembre 1915, le lieutenant de Saint-Quentin, attaché militaire français près du général Maxwell, demande en son nom par télégramme.".... l'envoi de nouveaux hydroplanes au " centre d'aviation de Port-Saïd qui dispose d'appareils trop " peu nombreux et assez fatigués....". Le Département, le 11 décembre 1915, donne l'ordre d'envoyer à Port-Saïd trois appareils Nieuport du centre de Brindisi, ces appareils n'arriveront qu'à la fin de février 1916 .



Le 25 décembre 1915, après la capture par les turcs de l'Enseigne de vaisseau de Saizieu et de l'officier anglais qui l'accompagnait ( Capture faite à la suite d'un atterrissage forcé de l'hydravion, consécutif à une panne de moteur), le général Maxwell insiste encore pour avoir des appareils neufs.


Au début de 1916, arrivent à Port-Saïd les premiers hydravions anglais. Le travail de l'escadrille française devenant alors moins intense, le manque de matériel se fait moins sentir.

Aucun commentaire:

Vendée Globe La porte des glaces 7 novembre 2024

Vendée Globe La porte des glaces 7 novembre 2024 Le passage des skippers du Vendée Globe au large de ces districts des Terres australes et a...