La Marcophilie Navale Envelopmer: PHM LV Le Hénaff 2020 dernier équipage

PHM LV Le Hénaff 2020 dernier équipage

Le désarmement du PHM LV Le Hénaff est programmé pour le 31 juillet 2020. Le dernier équipage a pris possession bâtiment avant son entrée à l'arsenal

Neptune, trident en main, va lui ouvrir les portes de l'arsenal pour une retraite bien méritée.

Les avisos -PHM- sont nés dans le début des années 1980 et il est prévu de les remplacer par de nouveaux patrouilleurs métropolitains mais pas avant 2024/2025. En 2018 les LV Lavallée et Cdt L'Herminier ont été désarmés

Il participe régulièrement à la mission Corymbe, un dispositif naval visant à assurer la présence permanente d'un bâtiment dans le Golfe de Guinée et au large des côtes d'Afrique de l'Ouest.
En 2011, l'aviso LV Le Hénaff a participé à l'opération Harmattan.
En janvier 2013, lors de l'opération

Serval, l'aviso LV Le Hénaff a escorté le BPC Dixmude qui transportait du matériel au Sénégal1.
En décembre 2013, lors de l'opération Sangaris, l'aviso LV Le Hénaff a escorté le BPC Dixmude qui transportait du matériel au Cameroun2.

C'est au tour du Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff, qui date lui aussi de 1980 et qui affichera en octobre prochain 40 années de service

LV Le Hénaff à quai Brest photo JM Bergougniou

La France souhaite moderniser sa flotte de patrouilleurs. Le ministère des Armées a lancé le 25 juin un programme pour se doter de dix nouveaux patrouilleurs océaniques. Naval Group pourrait bénéficier de ce nouveau projet..

Ce programme est inclus dans la loi de programmation militaire 2019-2025 promulguée en juillet 2018. Conformément à ce texte, les livraisons des futurs patrouilleurs devraient débuter en 2025 pour s’étendre jusqu’en 2030.

En 2030, la France disposerait ainsi de 19 patrouilleurs au total : les 10 nouveaux patrouilleurs océaniques, trois patrouilleurs Antilles-Guyane déjà en service et six patrouilleurs Outre-mer (POM) commandés en décembre 2019 à la Société calaisienne de réparation navale et mécanique (Socarenam).

POM - Ouest-France

Selon Ouest France, le coût du programme s’élèverait à 1 milliard d’euros. De même source, un premier contrat de conception doit être notifié prochainement à Naval Group. Le choix du constructeur de ces futurs patrouilleurs interviendrait ultérieurement.

“Dans un contexte marqué par l’augmentation du trafic maritime et le durcissement des menaces en mer, les patrouilleurs remplissent un spectre très large de missions : soutien à la dissuasion, présence dans les zones de souveraineté et d’intérêt, évacuation, protection, escorte et intervention dans le cadre de l’action de l’État en mer”, explique le ministère des Armées alors que la France compte dans les mers la deuxième plus grande zone économique exclusive mondiale.

PAG - La Combattante P735 - à Saint-Malo photo JM Bergougniou

A l’instar des anciens avisos du type A69 qu’ils vont remplacer, les futurs patrouilleurs océaniques français devraient être équipés d’un sonar de coque. La menace sous-marine, qui ne fait que s’accroître depuis plusieurs années, pousse en effet la Marine nationale à vouloir conserver cette capacité sur ses futurs patrouilleurs.