29 septembre 2025

TROMELIN OP2 2025 Iles Eparses 4 septembre 2025 Madagascar négociation 2025

TROMELIN OP2 2025 Iles Eparses 4 septembre 2025




La deuxième réunion de la commission mixte franco-malgache chargée de surmonter le différend qui oppose Paris et Antananarivo depuis 50 ans au sujet des îles Éparses s'est tenue lundi 30 juin 2025 à Paris. Le rendez-vous n'a pu que montrer encore une fois le litige qui perdure entre les deux parties.


Madagascar continue de demander à la France la restitution des Îles Eparses et refuse tout système de cogestion avec l'Hexagone tant que Paris ne reconnaît pas la souveraineté malgache sur ces micro-territoires inhabités du canal du Mozambique : tel est le bilan de la deuxième réunion de la commission mixte franco-malgache qui s’est tenue lundi 30 juin à Paris pour tenter de surmonter le différend territorial qui oppose les deux pays depuis 50 ans. En clair : à part constater le litige qui perdure entre les deux parties, le rendez-vous n'a pas permis d'avancée notable. À ce stade du reste, aucun communiqué commun n'a encore été publié depuis la fin de la réunion, tandis que la France n'a, quant à elle, toujours pas commenté les demandes formulées par Madagascar. 



La délégation malgache venue dans la capitale française était pourtant arrivée avec une liste de revendications bien précises. En plus de la restitution des îles Éparses, celle-ci a effectivement demandé la suspension de toute décision unilatérale de la France sur ces territoires tant qu’une solution concertée n'a pas été trouvée.

Outre une indemnisation des dommages et pertes économiques subis pour les années pendant lesquelles Antananarivo n’a pas pu y exercer sa souveraineté - aucun montant n’a été communiqué - et la possibilité pour les pêcheurs malgaches d’exploiter les ressources halieutiques dans les eaux qui les bordent, la délégation malgache a aussi réclamé la possibilité pour ses chercheurs de pouvoir participer aux travaux scientifiques qui concernent les îles Éparses et de pouvoir accéder aux données disponibles à leur sujet.


Autant de requêtes qui restent donc pour l'heure dans l'attente d'une réponse, ce qui n'a cependant pas empêché Madagascar d'annoncer d'ores et déjà un troisième cycle de négociations sur le Grande Île, à une date indéterminée. Face à ce processus, l’analyste politique Serge Zafimahova explique toutefois que les autorités malgaches ont d'autres leviers juridiques à leur disposition pour tenter d’obtenir la restitution des Îles Éparses. « Il y a plusieurs possibilités », affirme ainsi ce dernier, qui précise que Madagascar « peut saisir la Cour internationale de justice (CIJ) » - comme l'avait fait l'île Maurice pour obtenir du Royaume-Uni la restitution des îles Chagos - ou porter l'affaire « devant le Comité spécial de la décolonisation auprès des Nations unies », avant d'ajouter pencher, personnellement, pour « aller au contentieux si on ne veut pas en être au même point dans 50 ans ».




https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250702-%C3%AEles-%C3%A9parses-pas-d-avanc%C3%A9e-%C3%A0-la-deuxi%C3%A8me-r%C3%A9union-de-la-commission-mixte-franco-malgache


28 septembre 2025

Vendée Globe Terres Australes Salon philatélique d'automne timbre course au large 2024 Kerguelen

 Vendée Globe 


A l’occasion du salon philatélique d’automne qui a eu lieu du 7 au 9 novembre 2024, les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ont émis un timbre spécial dans le cadre de son partenariat avec le Vendée Globe, qui fête sa 10e édition. Un pli m'est arrivé il y a quelques jours (26-9-2025)...


Engagées autour de valeurs communes à celles portées par le Vendée Globe, notamment en matière de protection des milieux marins et de solidarité maritime, les Terres australes et antarctiques françaises s’associent avec enthousiasme au Vendée Globe 2024 !

Plus de 250 ans après la découverte des archipels Crozet et Kerguelen par les navigateurs Marc-Joseph Marion du Fresne et Yves-Joseph Kerguelen de Trémarec, les mers australes, situées entre les 40èmes rugissants et les 50èmes hurlants, restent un espace d’exploration et de navigation exceptionnel et exigeant pour les marins.

Le passage des coureurs du Vendée Globe au large de ces districts des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) constitue ainsi une étape majeure de leur parcours, connue sous le nom de « porte des glaces ».

Etape périlleuse pour les skippers, les moyens logistiques déployés par les TAAF sur ces territoires ont permis de porter assistance aux participants de la course. En effet, le Marion Dufresne a été mobilisé à deux reprises pour des opérations de sauvetage de skippers du Vendée Globe. 



En 2008, Bernard Stamm est contraint d’abandonner la course après s’être échoué dans le Golfe du Morbihan à Kerguelen suite à une avarie. Il sera rapatrié à La Réunion par le Marion Dufresne. 


En 2016, le Marion Dufresne est de nouveau mobilisé pour porter secours à Kito de Pavant, qui connait une avarie majeure sur sa quille après avoir heurté un objet non identifié au nord de l’archipel Crozet.


27 septembre 2025

Patrouilleur L'Astrolabe Kerguelen TAAF 10 juillet 2025 Timbre hydravion Bougainville Pierre-André Cousin

Patrouilleur L'Astrolabe Kerguelen TAAF 10 juillet 2025 Timbre hydravion Bougainville Pierre-André Cousin

TàD Port-aux-Français Kerguelen 10-7-2025 T.A.A.F.
A quelques jours du décès de Pierre-André Cousin (15-9-2025) , ça me fait tout drôle de recevoir deux plis de L'Astrolabe en date du 10 juillet 2025 à Port-aux-Français Kerguelen et affranchis d'un timbre Hydravion du Bougainville dessinés par lui. Des plis restés en instance à bord.



En voisin, nous nous étions rencontrés pour parler de cette mission de 1939 et du Bougainville.







Pierre-André Cousin © JM Bergougniou


kerguelen-hydravion-bougainville-1939.html

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/cooperation-franco-sud-africaine-lastrolabe

26 septembre 2025

Remorqueur Phocéen Mission Goliath Shamrock 1915

Remorqueur Phocéen Mission Goliath 1915 Dardanelles


Ordre concernant la mission du corps expéditionnaire d'Orient.



M. le général d'Amade, commandant en chef le corps expéditionnaire d'Orient, a pour mission de coopérer avec les forces navales anglo-françaises et avec les troupes de débarquement anglaises : 

1 ° à l'opération de forcement du passage des Dardanelles; 

2° au maintien de la liberté de ce passage; 

3° à une action éventuelle des forces alliées sur Constantinople et le Bosphore...

Le gouverneur de Marseille assurera l'envoi du matériel et des approvisionnements par le premier bateau du service régulier spécial organisé pour le ravitaillement du corps expéditionnaire, dans les conditions ci-après : Départ de Marseille, les 13, 20 et 27 mars, les 3, 10, 17 et 24 avril; 

- de Toulon, les 13 et 27 mars, les 10 et 24 avril; - d'Alger, les 2 2 mars, 5 et 19 avril ; 

— de Bizerte, les 24 mars, 7 et 21 avril pour les dépôts de la province de Constantine et de la Tunisie.

La mission va durer de février à décembre 1915.

Durant cette période le second capitaine du remorqueur le Phocéen II  va expédier à sa femme une série de cartes postales de différentes escales.  Nous avons déjà eu l'occasion de parler  de cette mission dans un article concernant Marie-Ange Glâtre.

https://envelopmer.blogspot.com/2014/08/salonique-marie-ange-glatre-aux.html

La mission «Goliath-Shamrock» fut créée en février 1915 en vue de participer à l’expédition des Dardanelles décidée par le gouvernement anglais en janvier précédent et à laquelle la France alliée aux anglais au sein de la triple entente, était partie prenante.

L’ordre d’appareillage tombe le 28 mars 1915 .

Le Phocéen II est un navire mis à flot en 1902

Il sera retiré du service le 22/04/1919

Caractéristiques : 29 t.

Remorqueur Réquisitionné à Alger


Bizerte - Sidi Abdallah
le convoi de navires doit transporter les troupes sur le théâtre d'opération des Dardanelles. Il faut transporter et nourrir, pendant une traversée de 6 jours, 473 officiers, 17 989 hommes, 5 279 chevaux ; 1 187 voitures portant les bagages, 500 coups d'artillerie et 15 jours de vivres. 





En moins d'une semaine, 20 grands bâtiments sont prêts à embarquer les troupes et le matériel à Toulon, Oran, Philippeville, Bône et Bizerte.

 

Répartis en 6 groupes, ils se concentrent le 6 mars dans ce dernier port et à Malte.


Ces bâtiments sont les suivants : 

Les courriers et transports divers :

Abda  Annam Amiral Hamelin Armand Béhic Australien Basque Bosphore Britannia Burdigala Carthage Chaouia Charles Roux Ceylan Djemnah Djurjura Dukkala Dumbea France II France III Gange Havraise Himalaya Italie Liamone Lotus Lutetia Magellan Médie Mont-Blanc Moulouya Natal Paul Lecat Pélion Polynésien Savoie I Sainte-Hélène Timgad Yunnan 


La flotte affectée à ce service comporte également 

les navires-hôpitaux :

Asie Canada Duguay-Trouin Soudan Tchad 

Les transports de munitions :

Loiret Drôme Sainte-Marguerite 


Les navires frigorifiques :

Sergei Général Leman 


Les transports de charbon :

Algérie Bayonnaise Berthe Biarritz Breton Constance Jeanne Marie Provincia Saint-Simon Socoa 

Les navires affectés au service de l’eau :

Chasseloup-Laubat Etang Filtre Jules Henry Gharb Shamrock Ville de Rabat 

Les navires-dépôts :

Arcturus Argenfels Aquitaine Caravellas Théodore Mante 


Les remorqueurs :

Algérienne Bois-Rosé Ferret Goliath Infatigable Jeanne Antoinette Lauren Schiaffino Paul Phocéen Sud Zazita


Groupe naval composé par décision ministérielle du 22 avril 1915, du remorqueur Goliath (1903-1940) et du navire-hôpital Shamrock (1879-1920) pour la campagne des Dardanelles en août 1915 sera dissout le 31 décembre 1915.

Dardanelles 26-11-1915- Une phrase a été censurée 

Sources

https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=44301


22 septembre 2025

RADIO-FRANCE Une histoire de radio 1975 France Inter culture radio Tour-Eiffel Radio-PTT TSF

RADIO-FRANCE a 50 ans 


C’est à la fin du XIXe (19e) siècle que commencent les premières expériences de radio.
Guglielmo Marconi, un Italien curieux et inventif a à 22 ans, le génie de rassembler différentes inventions pour fabriquer la première radio. En 1896, il crée la société Marconi, qui développe la radio sur tous les continents. 

En 1920, les premières stations de radio sont créées. Et, en France, le poste de la tour Eiffel propose les premiers programmes réguliers.


À l'approche de la deuxième guerre mondiale, conscient de la supériorité de la radiophonie allemande techniquement fort en avance et de son pouvoir de nuisance par la propagande exploitée, le président du Conseil Édouard Daladier transforme radicalement l'organisation des stations de radiodiffusion françaises constituant le secteur public et privé, afin de conserver la mainmise sur l'ensemble. 



Le 29 juillet 1939, il crée par décret l'administration de la Radiodiffusion française nationale (RN), laquelle groupe tous les services de la radiodiffusion publique sous son autorité unique et non plus sous celle du ministre des Postes, télégraphes et téléphones (PTT), comme jusqu'alors. 

Les Essarts-le-Roi : inauguration de la station d'émission Radio-Paris 

La censure est instituée le 25 août 1939, suivie d'une loi instaurant le monopole de l'État sur la radiodiffusion promulguée en 1940. On compte jusqu'alors, quelques antennes publiques comme Radio PTT, Radio Tour Eiffel, Radio Alger ou encore Le Poste colonial.


À sa création, la Radiodiffusion nationale est placée sous l'autorité du président du Conseil et est rattachée au commissariat général à l'Information lequel en contrôle l'information. Le 1er avril 1940, la RN est rattachée au ministère de l'Information venant d'être créé par décret puis, le 8 avril, à la présidence du Conseil et le 17 juin, au ministère de l'Intérieur, à nouveau à la présidence du Conseil le 19 juin sous l'autorité d'un haut-commissaire à la Propagande (Jean Prouvost du 19 au 23 juin), à la vice-présidence du Conseil le 18 juillet, à la présidence du Conseil le 13 décembre, au ministère des Affaires étrangères le 4 janvier 1941 et enfin à nouveau à la vice-présidence du Conseil le 10 février. 

On écoute la radio en fammille - février 1941 -BnF


La loi-règlement du 7 novembre 1942 place la Radiodiffusion nationale sous l'autorité d'un Conseil supérieur de quatre membres et d'un administrateur général. 




Le 27 juin 1964, la RTF est remplacée par Office de radiodiffusion-télévision française et projette la création d'une trentaine de stations régionales en métropole et en Outremer. On note en 1971, la création de la station FIP, dont la programmation originale et inédite, marque une ceraine innovation.

Le timbre à date reprend le logo de la Maison de la Radio et de la Musique, il représente la grande couronne et la tour de « la Maison de la Radio »




La société nationale de radiodiffusion Radio France naît le 1er janvier 1975, date effective d’application de la loi no 74-696 du 7 août 1974, qui supprime l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) et crée sept organismes autonomes : Radio France, pour la radiodiffusion ; TF1, Antenne 2 et FR3, pour la télévision ; la TDF, la SFP et l’INA, trois sociétés publiques.


 Cependant, le monopole d’État est maintenu et chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre. Cette nouvelle Société nationale de radiodiffusion est chargée par la réforme de gérer et développer les chaînes de radio publiques de l'ex-Office, à l'exception des centres régionaux et ultra-marins de radio qui sont confiés à la société nationale de programme FR3. Son activité commence réellement le 6 janvier 1975.




La loi no 82-652 du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle supprime le monopole d'État et recrée par le décret no 82-792 du 17 septembre 1982[10] la société nationale de radiodiffusion Radio France qui est maintenant placée sous la tutelle de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle qui établit le cahier des charges, veille aux règles de concurrence et nomme le président. 


Par la même loi, FR3 cesse d'être l'opérateur des 29 centres radiophoniques régionaux qui sont transférés à Radio France le 1er janvier 1983, à l'exception des 9 stations ultra-marines qui échoient à la nouvelle Société de radiodiffusion et de télévision française pour l'Outre-mer (RFO) qui vient d'être créée à cet effet. De même, Radio France internationale gagne en autonomie en devenant une filiale de Radio France.





Sources
La Poste
Radio-France
BnF Gallica

Un grand merci à Marcel D. pour cet envoi


19 septembre 2025

La Roche sur Yon Napoléon-Vendée Bourbon-Vendée

Napoléon-Vendée  Bourbon-Vendée

Changer 8 fois de nom n'est pas banal. La Roche-sur-Yon a connu ces événements en loins de 70 ans.

Le 25 mai 1804, Napoléon Ier décide de déplacer la préfecture de la Vendée à La Roche-sur-Yon, un choix stratégique qui permet de mieux administrer le département. 
Mais la ville, alors peu développée, doit être entièrement reconstruite. Sous l’impulsion des ingénieurs Cormier et Valot, elle adopte un plan en forme de pentagone avec une organisation en damier, inspirée des idéaux de rationalité et d’ordre chers à l’Empereur. Ce schéma urbain, toujours visible aujourd’hui, lui confère une identité forte et un héritage architectural unique.





La ville est fondée par décret impérial le 25 mai 1804 et est promue à cette même date préfecture de la Vendée en remplacement de Fontenay-le-Comte.

Ville napoléonienne, elle est débaptisée et rebaptisée à huit reprises : 
La Roche-sur-Yon, 
Napoléon (sous le Premier Empire, les Cent-Jours et la Deuxième République), 
Bourbon-Vendée (sous la Restauration), 
Napoléon-Vendée (sous le Second Empire). 

Elle reprend son nom d'origine en 1870.


Nom donné à La Roche-sur-Yon , d’avril 1814 à avril 1815 sous la Restauration, puis de juin 1815 à la proclamation de la république en 1848.



Transformer un petit bourg de quelques centaines d’habitants en préfecture, destinée à abriter 15 000 personnes.



La décision est prise au lendemain de la pacification de la Vendée alors que les risques de soulèvement demeurent toujours possibles.

 D’emblée, la ville est située au carrefour de six routes rectilignes propices à l’envoi de troupes. Le plan régulier est en forme de pentagone, avec un maillage en forme de grille (ou damier) divisé en quatre quartiers organisés autour d'une grande place centrale. 



Les principaux édifices publics imposants (préfecture, hôtel de ville, théâtre, tribunaux, lycée, église Saint-Louis, etc.) sont rapidement édifiés autour de la vaste place centrale, témoignant de la puissance de l’Etat.


Les difficultés techniques rencontrées par les ingénieurs des Ponts et Chaussées chargés de l’opération seront violemment balayées par l’empereur en 1808, lorsqu’il passe par la ville, et s’emporte contre les bâtiments construits en terre.

Le développement de la ville sera lent, puisque ce ne sera qu’en 1870 que le nombre d’habitants atteint 10 000, les incertitudes politiques n’ayant pas facilité son implantation dans le paysage vendéen. 

En témoignent ses changements de noms puisqu’il faut attendre 1870 pour que La Roche-sur-Yon s’impose après huit mutations qui la virent s’appeler Napoléon (sous le Premier Empire, les Cent-jours et la Deuxième République), Bourbon-Vendée (sous la Restauration), Napoléon-Vendée (sous le Second Empire).
Ce destin doit être comparée à celui d’une autre « ville nouvelle » napoléonienne, Pontivy, dans le Morbihan. Devenue chef-lieu d’arrondissement en 1802 et rebaptisée Napoléonville, elle est transformée à partir de 1807 quand elle est dotée d’un lycée, d’une caserne, d’une prison, d’une mairie, d’une sous-préfecture, d’un tribunal et d’un théâtre.










Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...