Voeux Marcophilie Navale Bretagne
Merci à la section de Brest, à Claude, à Mithé, à Daniel, Romu et à tous ceux qui travaillent au fil de l'année pour la Marcophilie navale. Bonne année 2025 à tous.
Merci à la section de Brest, à Claude, à Mithé, à Daniel, Romu et à tous ceux qui travaillent au fil de l'année pour la Marcophilie navale. Bonne année 2025 à tous.
Aviso le Goéland Dakar Sénégal
le Goéland stationnaire de Dakar est présent sur nombre de cartes postales sénégalaises dont certaines d'Edmond Fortier. C'est un aviso à roue construit au chantier Claparède de Saint-Denis.
A la confluence du canal de Saint-Denis et de la Seine, le site témoigne de l’évolution de l'industrie navale francilienne qui durant plus d’un siècle produisit du matériel pour la Marine nationale et les chemins de fer français.Employant une nombreuse main d’œuvre, entre 500 et 800 personnes, le chantier dionysien se spécialise dans la fabrication des pièces de forges et de la chaudronnerie, des machines et chaudières marines, des locomotives et des affûts.
La présence du bassin, qui forme une enclave de près de 300 mètres le long de la rive gauche de la Seine, constitue l’élément structurant de cette organisation. Relié à la ligne de chemin de fer du nord par un raccordement privé, le quai est aménagé pour l’appontement des navires et le fret ferroviaire. Sur toute sa longueur s’étirait l’atelier central (disparu), halle de montage des machines dans laquelle pénètrait directement une voie ferrée. Les autres ateliers des modèles, des moules, de chaudronnerie, d’ajustage ainsi que les magasins (également disparus) sont disposés perpendiculairement à la voie d’eau. Seul le bâtiment de bureaux sera construit en alignement sur le quai de Seine.
La construction du Goéland (Coque en fer) débute en 1881 et il sera mis à flot en 1883. Sa machine développe 480cv et lui permet une vitesse de 10 noeuds.
Combat les indigènes en Sénégambie (LV HIART est blessé)
1887 Revient à Lorient en Août et repart au Sénégal en Septembre
1907 Quitte Dakar pour une tentative de sauvetage du JEAN BART échoué sur les côtes sahariennes.
1912 Vendu à Dakar
1913-1914 Allège à Dakar
On veut admettre quelques torpilleurs, encore que le séjour de Dakar soit bien peu propice à ces petites unités, en regard des services qu’elles pourraient rendre en cas d’hostilités.DAKAR
La Dépêche coloniale, 21 janvier 1911
Les expéditions polaires doivent beaucoup à la Marine nationale.
Charcot aurait souhaité faire l'Ecole navale mais son père lui impose d'être médecin... C'est grâce à la fortune familiale qu'il va pouvoir naviguer en s'achetant des voiliers.

Michel Barré est né le 8 mai 1919 à PARIS XVIe - Il décédera le 21 octobre 2005 à Neuilly sur Seine
Il entre à l'école navale Entré en 1938
Il est enseigne de vaisseau de 2ème classe, le 15 janvier 1940 et enseigne de vaisseau de 1ère classe, le 15 juin 1941
Lieutenant de vaisseau, le 4 octobre 1946
Il y a près de 50 ans déjà! Novembre 1948, le navire polaire Commandant Charcot, armé par la Marine Nationale sous les ordres du capitaine de frégate Douguet appareillait pour le premier retour de la France en Terre Adélie. Il avait à son bord une expédition dirigée par AndréFrank Liotard qui allait passer un an pour la première fois sur cette terre glacée dont on ignorait alors totalement les conditions hivernales. Ces deux noms, à peine connus aujourd'hui sont pourtant ceux des deux véritables pionniers français de l'Antarctique après l'explorateur Charcot.
J'ai eu la chance d'être un des officiers de marine de l'état-major du commandant Douguet pendant deux ans, puis d'être le successeur de Liotard en 1951 et je voudrais, à l'occasion de la réédition de ce livre, rappeler brièvement la genèse de cette aventure. L'idée d'origine appartenait à trois jeunes camarades: Vallette, Pommier et Martin qui, rentrant en 1946 d'une exploration dans les montagnes du Spitzberg, eurent l'idée de monter une expédition en Terre Adélie, découverte par Dumont d'Urville cent ans plus tôt et abandonnée depuis. Manquant des moyens et relations nécessaires, ils firent appel à l'aide de Paul-Emile Victor, dont la notoriété était déjà grande en raison de son passé polaire au Groenland.
C'est grâce à son intervention, qui conduisit à la création des « Expéditions Polaires Françaises-Missions Paul-Émile Victor », que put être montée la série de trois expéditions qui s'étendit de 1948 à 1952, et auxquelles il ne participa pas.
C'est seulement en été 1955-1956 qu'il vint en Terre Adélie pour la première fois, avec Bertrand Imbert (Ingénieur hydrographe il suit les cours de l'Ecole navale sur l'Amiens) , responsable des expéditions de l'Année géophysique. Victor ne devait d'ailleurs jamais hiverner dans l'Antarctique, mais y venir chaque été, et son action devait permettre d'assurer année après année la présence française en Terre Adélie jusqu'à nos jours. Dans son livre Ceux de Port Martin, Yves Vallette, qui fut le second de Liotard, disparu aujourd'hui, a raconté plus en détail l'origine de cette histoire et a fait le récit de l'hivernage 1950, qui fut le premier.Le présent livre raconte l'hivernage suivant, celui de mon équipe en 1951. Ces deux expéditions et la dernière de la série, celle de 1952, dirigée par Mario Marret, connurent des conditions d'existence qui n'ont plus grand-chose à voir avec celles d'aujourd'hui. Comme me le disait un de nos lointains successeurs: « Vos expéditions étaient beaucoup plus proches de celles de Scott, Amundsen ou Byrd que des nôtres ». - Pas de communications avec l'extérieur autrement que par radio, sur ondes courtes avec les fréquentes coupures provoquées par les orages magnétiques et pratiquement toujours en morse au manipulateur. - Aucune possibilité d'assistance extérieure pendant neuf mois; pas de brise-glaces, de porte-hélicoptères à portée; pas de terrain d'atterrissage. - Aucune localisation possible des raids d'exploration, avec chiens ou véhicules à chenilles, pendant des absences de plusieurs semaines. Pas d'appui aérien, pas de parachutages, pas de secours possibles.
— Baraquements en bois sommairement chauffés par un unique poêle à charbon; lavabos, W.-C... n'en parlons pas! Évidemment la vie était plutôt rude et nous avons connu des aventures dont certaines ont peu de chances de se reproduire : Raids des weasels perdus sur glace de mer pourrie, fouillant l'obscurité de l'hiver du pinceau de leurs phares; raids des chiens et des traîneaux sur les sastrugis du plateau et les ponts de neige des crevasses; opérations chirurgicales graves sur la table de baraque... sans parler des camarades égarés dans le blizzard, ou tombés de la falaise, des gelures, des intoxications à l'oxyde de carbone, etc.
Ces aventures sont restées pour mes seize camarades et moi un souvenirtoujours présent dans nos mémoires. Elles ont soudé une équipe qui s'est ponctuellement retrouvée chaque année depuis notre retour avec la même joie. Cinq nous ont déjà quittés, tous les autres seront là, en septembre prochain, pour la quarante-deuxième fois. Depuislors, les expéditions, montées par les Expéditions Polaires, puis par l'Institut Polaire se sont succédé ponc- tuellement, sous l'égide des T.A.A.F. (Territoires Australs et Antarctiques Français). Développant les moyens scientifiques et les installations matérielles, nos successeurs connaissent un confort et une efficacité dans leurs études dont nous ne pouvions bénéficier. Cela ne doit pas finalement faire disparaître le sentiment proche de la fascination que l'Antarctique exerce sur tous ceux qui ont le bonheur de l'approcher.
Blizzard : Terre Adélie 1951 / Michel Barré
BnF Gallica
Ecole navale
TAAF
La devise du BSAM Rhône est "Virtue duce, comite fortuna", ce qui signifie « avec la fortune comme compagne et le courage pour guide » !
Or je viens de recevoir deux plis de l'équipage A du BSAM Rhône avec un nouveau cachet et la devise "Flecto Nec Frango". Nouvelle devise du bâtiment? Non juste la devise de l'équipage A... "Je me plie et ne casse pas".
Le 21 novembre 2024, l’équipage B a pris la charge du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône et monte peu à peu en puissance à travers les exercices à la mer, afin d’être paré à sa mission de soutien aux forces.
Le Rhône B a ainsi participé pleinement aux activités du groupe de plongeurs démineurs en mouillant un ensemble de mines d’exercice dans une zone proche des côtes, montrant les capacités du bâtiment à naviguer dans un environnement contraint.
La polyvalence du BSAM et de son équipage a ensuite été mise au profit de la Force de l’aéronautique navale par sa participation à un exercice au large, de cible menée par deux Atlantique 2 de la base d’aéronautique navale de Lann Bihoué ainsi que deux Rafale Marine de Landivisiau.Grâce à son concours, un tir sur cible flottante d’un missile AM39 a pu être effectué depuis un des Atlantique 2. Une réussite pour la Marine nationale, qui témoigne de l’employabilité et des capacités opérationnelles du BSAM Rhône. La récupération des débris a donné lieu à un exercice de secours à naufragés mené avec succès, dans des conditions météorologiques peu favorables, signe des capacités et de la résilience de l’équipage.
Merci à Claude B.
Sources
Marine Nationale
Cette année marque le 60e anniversaire de la mission Jeanne d’Arc. « Elle a une mission de formation pour les officiers élèves », précise le vice-amiral Laurent Hemmer, amiral commandant l’École navale.
Le groupe Jeanne d’Arc comprend plus de 800 militaires dont pratiquement 640 marins ainsi que 150 soldats de l’armée de Terre. Parmi eux, 162 officiers élèves dont 22 femmes de l’École navale et des marines étrangères partenaires
« Expérience initiatique »
Les officiers élèves ont embarqué pour une mission de cinq mois. « Cela leur apprend à partir loin, longtemps et en équipage », poursuit l’amiral. Cette « expérience initiatique » leur permettra d’entamer leur carrière d’officier plus sereinement.
Le porte-hélicoptères a ainsi mené plusieurs opérations. « Nous avons saisi 894 kg de cocaïne au Cap Vert, ce qui renforce la lutte contre le trafic en haute mer. Nous avons également secouru 243 ressortissants français et ayants droit d’Haïti. Ce qui a mobilisé 300 troupes de l’armée de Terre », explique Adrien Schaar, commandant du PHA Tonnerre. Haïti étant en proie aux exactions de gang, les ressortissants ont passé trois à six jours à bord.
Le PHA Tonnerre aura fait 10 escales, 3 passages de cap, détroits et canaux. Il aura également transporté 16 hélicoptères et 40 véhicules blindés de l’armée de Terre. Le porte hélico a parcouru 26 000 miles, soit le tour de la planète. « Et nous en avons fait la moitié sans remettre le plein », sourit le commandant
Sources
Coïncidence ou événements parfaitement synchronisés? Quand le kiosque du SNA Tourville est passé devant les jardins de la Tour Royale, ce mercredi matin, les autorités civiles et militaires étaient justement en train d’y commémorer la fête de l’arme sous-marine. Devant le monument national dédié aux submersibles de l’armée française, la foule a pu constater, entre les jets des canons à eau célébrant cette arrivée, que la relève des bateaux noirs était assurée.
Sources
https://www.varmatin.com/marine/un-nouveau-sous-marin-nucleaire-arrive-a-toulon-959290
https://x.com/MarineNationale/status/1861850478906089803
Toulon va ainsi reste le port d'attache du Tourville jusqu'à son admission en service actif courant 2025. Le sous-marin rejoint ainsi les 4 autres submersibles de l'Escadrille des sous-marins nucléaires d'attaque français : 3 "Barracuda" (Suffren, Duguay-Trouin et Tourville) et 2 "Rubis" (Améthyste et Perle). Essentiels dans l'armée française, ces sous-marins d'attaque sont des navires de combat mais comptent aussi une large part dans la stratégie nationale de dissuasion.
Marine nationale
La mission JEANNE D’ARC 2024 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret, réaliste et de qualité aux officiers-élèves embarqués.
La mission Jeanne d'Arc c'est 5 mois de formation, 350 heures de cours, 800 travaux pratiques réalisés dans 3 domaines de lutte (lutte anti-aérienne, lutte sous la mer et lutte anti-navire) et plus de 10 500 heures de quart cumulées en passerelle, au central opérations ou aux machines.

La mission Jeanne d’Arc, déploiement opérationnel de longue durée autour du monde, permet à la France d’assurer sa présence dans son domaine maritime ultramarin et dans des zones d’intérêt stratégique majeur. Elle offre aussi un cadre de formation concret, réaliste et de qualité aux officiers-élèves embarqués. Récit du dernier déploiement en date par une jeune officier embarquée à bord du Tonnerre. Deux mois d’aventure humaine et professionnelle.
J’embarque pour la première fois à bord d’un porte-hélicoptères amphibie où je m’apprête à servir en tant que conseiller communication du commandant du groupe Jeanne d’Arc 2024. Au programme : formation des officiers-élèves, opérations et coopération avec les marines partenaires (Brésil, Argentine, Chili, Pérou, Colombie et États-Unis).6 mars
Peu après notre escale au Cap-Vert, nous recevons l’information qu’un voilier suspecté de transporter de la drogue va croiser notre route. Toutes les communications sont coupées et l’équipage est sur le qui-vive. La réussite de la mission en dépend. Après plus de sept heures d’opération, le résultat s’affiche sous nos yeux: 895 kg de cocaïne saisis, qui, grâce à notre intervention, ne finiront pas sur les réseaux de distribution à terre. Malgré des conditions dégradées, je ne perds pas ma motivation car TF1 veut le sujet pour son prochain journal télévisé : une belle récompense !
La traversée de l’Atlantique se poursuit et je découvre un peu plus chaque jour l’esprit d’équipage. Nous nous dirigeons à présent vers la Guyane, notre prochaine escale. Les officiers-élèves sont attendus pour effectuer une manœuvre tactique d’infanterie et d’aguerrissement (MTIA) sur plusieurs jours. La presse locale est invitée et je dois encore résoudre quelques détails techniques… rapidement car nous sommes censés arriver demain. à 22 heures, tout est chamboulé. Le commandant annonce à la diffusion générale : « à la suite de l’évolution de la situation en Haïti, le groupe Jeanne d’Arc est dérouté pour conduire une opération d’aide au départ volontaire des ressortissants français résidant sur ce territoire ». Un sentiment d’excitation mêlé à de l’appréhension me submerge. Il faut se reconfigurer intégralement.
Déjà trois jours que nous sommes en baie d’Haïti pour accueillir à bord des bâtiments du task group, les ressortissants français souhaitant quitter le territoire haïtien. Je parviens à envoyer des photos et des vidéos, ainsi que quelques brèves et compte-rendus, informations nécessaires pour témoigner de nos actions. Les nuits sont courtes pour tout l’équipage. 72 heures plus tard, la fin de l’opération est annoncée.
Nous revenons à quai en Martinique. Le rythme ne nous permet pas d’en être pleinement conscients, mais nous venons de prendre part à une opération unique qui donne sens à notre engagement militaire. Au moment du départ, nous souhaitons bon courage aux ressortissants dont certaines histoires m’ont touchée : comme ce couple devenu grands-parents dans la nuit ou cette dame âgée qui a décidé de quitter Haïti en voyant une de nos photos lors d’un reportage à la télévision, qui montrait le personnel médical présent à bord.
Sandra, une franco-haïtienne, m’a laissé un message particulièrement émouvant sur mon carnet de bord : « Il y a des circonstances dans la vie qui sont fortes, mais il y a des rencontres qui sont encore plus fortes car elles soulagent la tristesse des premières. Merci d’avoir été là, merci pour ton humanité ! ».
Lors de ces moments difficiles, j’ai vu la bienveillance de l’équipage. Quelques semaines après mon retour je réalise combien la détermination, l’empathie ou la résilience ont participé à la réussite des missions, de surcroît dans le contexte géopolitique actuel.
Avant le retour du groupe Jeanne d’Arc à Toulon, les officiers-élèves (OE) ont pris le contrôle du Task Group pour mener l’exercice Etendard, plus communément appelé la « Guerre OE ». L’objectif : confronter les midships à leurs futures responsabilités dans un contexte de guerre de haute intensité dans le cadre d’un exercice de synthèse finale.de la SAPMER et du CAP-HORN En 1947, trois Réunionnais, Jean Chatel, Georges Michel et Raymond Latour, créent la Société Anonyme de Pêche Ma...