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18 août 2022

BSAM Rhône Mission Grand Nord Atlantique nord Halifax Canada 2022 juillet Août

BSAM Rhône  Mission Grand Nord


Le "Rhône" de la Marine Nationale française est arrivé dimanche pour faire escale et se joindre aux navires de la FLTCANANT et aux alliés dans le cadre de l’Opération NANOOK, l’opération nordique annuelle des Forces armées canadiennes qui réunit le Canada, le Danemark, la France et les États-Unis.

 

FLTCANANT Flotte Canadienne de l'Atlantique

NANOOK  L’opération NANOOK se déroule chaque année d’un bout à l’autre du Yukon, des Territoires-du-Nord-Ouest, du Nunavut et du Labrador. Elle comprend jusqu’à 4 déploiements par année. L’Op NANOOK est la principale opération des Forces armées canadiennes dans le Nord et comprend une série d’activités exhaustives conçues pour exercer la défense du Canada et protéger nos régions septentrionales.



Parti de Brest le 11 juillet 2022 pour une mission de longue durée en environnement polaire, le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a accosté à Saint-Pierre-et-Miquelon le 19 juillet après 8 jours de traversée de l’Atlantique Nord.


Les 2 000 nautiques parcourus ont permis l’aguerrissement et l’entraînement de l’équipage B confronté à des conditions météorologiques peu clémentes, avec une visibilité extérieure souvent nulle. Le Rhône a ensuite rallié Halifax le 25 juillet, au Canada, pour y conduire une relève d’équipage - une première à l’étranger, pour un BSAM brestois.

Durant 3 jours, chaque marin a travaillé de pair avec son homologue de l’équipage A, arrivé au Canada par l’avion C130J de l’escadron de transport franco-allemand, afin de transmettre les consignes et les responsabilités spécifiques à chaque poste. Cette relève permet à la mission d'être conduite sans interruption.

L’équipage A du Rhône poursuit désormais le déploiement en mer du Labrador et en baie de Baffin en prenant part à l’exercice NANOOK, grand exercice annuel de la marine canadienne, réunissant des unités des garde-côtes américains et des marines danoise et française. Cet exercice permet de développer la capacité des armées à opérer dans un environnement difficile, tout en renforçant leur coopération avec les alliés canadiens, américains et danois, au cœur d’une région aux enjeux géopolitiques croissants, sur fond de compétition in
ternationale et de réchauffement climatique.



https://ca.ambafrance.org/Escale-du-Rhone-de-la-Marine-Nationale-au-Canada

26 décembre 2021

BSAM RHÔNE Equipage A Noël 2021 - Voeux 2022 Section Bretagne Marcophilie Navale

BSAM RHÔNE  Equipage A Noël 2021 - Voeux 2022

Section Bretagne 

Cette année c'est le BSAM Rhône qui sert de support aux voeux de la section Bretagne. Merci et Bonne Année à eux.

BSAM Rhône On ne peut que regretter l'anonymat
du Timbre à date de La Poste LA POSTE 22-12-21

un manchot Empereur et son petit, pointe l'une de ses ailes vers une étoile , des empreintes, un arbre dénudé et un sapin avec une boule de Noël, un cristal de neige et des étoiles.

Les fêtes de fin d’années sont l’occasion rêvée pour se reconnecter aux choses simples et envoyer une jolie carte de vœux ou quelques mots aux personnes qui nous sont chères pour leur souhaiter amour et bonheur... Un pouvoir magique et émotionnel qui fera plaisir à vos proches. Quoi de plus chaleureux que d’envoyer son courrier habillé avec de jolies illustrations ? (© La Poste). On les pensait obsolètes, mais les cartes de vœux ont toujours la cote. Rien de tel qu’un petit mot gentil écrit de la main pour faire plaisir à ses amis, ou sa famille...."C’est sympa d’ouvrir une belle enveloppe, c’est comme si on recevait un nouveau cadeau, à découvrir".

https://www.youtube.com/watch?v=nVRma2ACkYo

Merci à Claude et à toute la section BRETAGNE

20 octobre 2021

du BSL RHÔNE au BSAM RHÔNE des bâtiments de soutien

Du BSL RHÔNE au BSAM RHÔNE


Mis sur cale le 23 février 1962, le Rhône, a été lancé le 8 décembre 1962 et admis au service actif le 12 octobre 1964. C'est le deuxième d'une série de cinq bâtiments initialement destinés au soutien logistique d'une force navale, et désignés à l'origine « Bâtiment de Soutien Logistique » (BSL). L'appelation est devenue « Bâtiment de Soutien Mobile » (BSM) en 1985.

Initialement conçu en version « soutien de sous-marin », le Rhône était prévu pour accompagner un groupe de sous-marins. A cet effet :

  • il disposait d'ateliers de réparation pour la mécanique, l'électricité et l'électronique,
  • il était équipé pour le stockage, la manutention et la maintenance des torpilles en permettant d'assurer l'approvisionnement aux sous-marins rentrant de mission. Ses installations lui permettaient, en effet, d'embarquer de 44 à 60 torpilles selon les modèles. z


La grue située à cet effet sur la plage avant du bâtiment comme sur le Rhin pouvait lever 2 tonnes à 15 mètres ou 5 tonnes à 9 mètres et sa rotation était possible sur 360 degrés. Elle permettait également de procéder au remplacement d'un périscope ou d'un engin hissable de sous-marin par un des rechanges dont disposait le Rhône dans un stockage spécial.

  • il permettait, en outre, le logement des équipages de deux sous-marins. Aussi les locaux-vie et les installations sanitaires et hospitalières étaient-ils particulièrement développés pour un bâtiment de ce tonnage.

La dernière cérémonie des couleurs a eu lieu le 4 avril 1997. Le Rhône a été désarmé le 12 mai 1997.


Les BSAM

La classe Loire ou bâtiments de soutien et d’assistance métropolitains (BSAM), nommés bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) jusqu’en janvier 2019, est une classe de bâtiments sans artillerie de la marine nationale française, développée et produite par Kership, coentreprise créée en 2013 par Piriou (55%) et DCNS (45%).


L’équipage « B » du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a conduit, du 23 août au 30 septembre 2021, une mission au nord du cercle polaire arctique pour développer et entretenir son savoir-faire en matière de navigation en hautes latitudes, tout en approfondissant la connaissance de la zone polaire.

Au cours de sa mission, le Rhône a parcouru plus de 6 000 nautiques et a navigué en zone glaciaire environ 3 semaines, en océan Arctique puis en mer de Barents, pour atteindre le 21 septembre dernier la ville de Tromso en Norvège.

Cette mission l'a amené dans des latitudes très élevées et rarement atteintes par les navires de la Marine nationale : le point le plus nord a été atteint à la latitude 82°27 N. L’équipage a ainsi développé ses savoir-faire et compétences à naviguer en eaux glacielles et en zone polaire. L’objectif était d’aguerrir les marins à évoluer dans des zones où les conditions d'environnement sont particulièrement hostiles et exigeantes.

L’équipage a eu la possibilité de tester la fiabilité de ses systèmes de navigation en hautes latitudes, d’effectuer une navigation précise entre les icebergs et fragments de banquise, et d’apprécier la géographie de ces zones polaires en étudiant la dérive des glaces.

Attachée au principe de liberté de circulation en haute mer dans le respect du droit maritime international, la France réaffirme, à travers ce déploiement, le caractère hauturier de sa marine, présente en tout temps, sur toutes les mers du globe.

Siégeant comme observateur au Conseil de l'Arctique, la France développe les initiatives civiles comme militaires lui permettant d'entretenir une connaissance de terrain de l'espace maritime arctique, dans lequel se nouent d'importants enjeux environnementaux, économiques et géopolitiques. La présence du Rhône en fait partie, tout comme la croisière inaugurale du brise-glace Commandant Charcot de la compagnie du Ponant, qui vient d'atteindre pour la première fois le pôle nord géographique et à bord duquel deux officiers de marine étaient présents comme observateurs.

06 septembre 2021

BSAM Rhône Islande Reykjavic mission Grand Nord 2021

BSAM Rhône Islande Reykjavic mission Grand Nord 2021



La France est un acteur historique de l’Arctique, ses premières expéditions remontent au XVIe siècle et elle a le statut d’observateur au conseil de l’Arctique depuis 2000. Elle assure sa présence dans la zone dans le cadre de la recherche scientifique mais aussi en y déployant des sous-marins nucléaires d’attaque, des frégates furtives multimissions ou de lutte anti-sous-marine… Tout ce dispositif est-il bien nécessaire ?

En effet, la France déploie des unités de tout premier rang dans l’Arctique atlantique. En septembre 2018, le BSAM Rhône de la Marine nationale a ainsi traversé le passage du Nord-Est de part en part. C’est le premier navire militaire non-russe à l’avoir fait. En mars 2020, quand la crise sanitaire de la Covid-19 a éclaté, le pays était censé faire croiser le porte-avions Charles-de-Gaulle à la lisière de l’Arctique atlantique dans le cadre d’un exercice avec les Norvégiens et les Américains. Il ne faut pas oublier non plus l’armée de terre, qui organise chaque année au Groenland l’opération Uppick, dont le but est de former des commandos à se mouvoir et évoluer dans des conditions polaires. 

Reykjavik ISLAND  31.8.2021

Ou encore les exercices sous l’égide de l’Otan. Cette dimension militaire est l’un des quatre piliers de la présence française en Arctique, avec la recherche scientifique (aspect le plus développé, avec plus de 400 chercheurs polaires), la diplomatie et le développement industriel. A travers ces opérations militaires, la France est en train de se forger une connaissance maritime, aérienne et terrestre de l’Arctique absolument nécessaire. Tout d’abord parce que notre pays – à l’instar de nombreux autres – anticipe le développement économique de cette région, qui implique déjà pléthore d’entreprises françaises comme Total (un des acteurs du mégaprojet gazier Yamal LNG, dans la péninsule de Yamal, en Russie), Vinci, Schlumberger, Technip ou encore Orange Business Services, qui participe à la sécurisation du passage du Nord-Est avec des solutions de connectivité et de positionnement en temps réel. Et l’armée française accompagne le développement de ces entreprises dans la zone – elle sécurise les intérêts tricolores, comme elle le fait ailleurs dans le monde. D’autre part, cette connaissance de la zone permet à la France d’être en mesure de prendre des décisions en toute autonomie : pour pouvoir justifier des prises de position, encore faut-il connaître l’Arctique par soi-même, sans dépendre des données d’autres Etats. Il est donc important de faire croiser différents types de bateaux en Arctique : des navires de surface, océanographiques, mais aussi des navires de lutte anti-sous-marine.

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