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18 décembre 2024

Michel Barré TAAF et Marine nationale en Antarctique Barré Imbert Douguet Port-Martin

TAAF et Marine nationale Michel Barré et les autres

Les expéditions polaires doivent beaucoup à la Marine nationale. 


Charcot aurait souhaité faire l'Ecole navale mais son père lui impose d'être médecin... C'est grâce à la fortune familiale qu'il va pouvoir naviguer en s'achetant des voiliers.

À l’origine, Charcot projette de poursuivre sa découverte de l’océan Glacial Arctique. Mais depuis un congrès de géographie tenu en 1899 à Berlin, plusieurs pays coordonnent leurs moyens pour explorer l’Antarctique. Comme les autorités françaises ne se manifestent pas, Charcot propose de faire flotter le pavillon tricolore dans l’hémisphère austral. 
En 1902, il est réserviste de la Marine nationale, il a fait son service militaire dans les chasseurs alpins.



Mais un problème apparaît : la construction du Pourquoi-Pas ? a épuisé la fortune personnelle de son propriétaire qui ne dispose plus des moyens financiers suffisants pour monter une expédition scientifique. Le journal Le Matin lance alors une souscription qui déclenche une multitude de petits dons. Ajoutées à un apport du journal, une subvention de la Chambre, l’assistance de la Marine... ces modestes contributions équilibrent le budget. En remerciement, Charcot rebaptise son navire le Français.

De 1914 à 1918, durant la guerre, Charcot est d'abord mobilisé dans la Marine, avec le grade de médecin de la Marine de première classe, et affecté à l'hôpital maritime de Cherbourg. En juillet 1915, il obtient de l'Amirauté britannique le commandement d'un navire spécialement étudié et construit par les Britanniques pour la chasse aux sous-marins. En 1916, il réussit à convaincre la marine militaire française de construire à Nantes trois bateaux pièges pour la lutte anti-sous-marine, armés par des équipages vêtus comme des marins civils de la marine marchande. Commandant du premier des trois bâtiments sortis du chantier baptisé Meg, il bourlingue pendant deux ans au large des côtes bretonnes et normandes sans hélas rencontrer de sous-marin allemand. Charcot termine la guerre avec les croix de guerre britannique puis française et une citation à l'ordre de l'Armée pour ses services de guerre.
À partir de 1925, atteint par la limite d'âge, il ne peut plus commander le Pourquoi Pas ? — qui est commandé par l'officier de première classe des équipages Le Conniat.

Le Commandant Charcot

Michel Barré est né le 8 mai 1919 à PARIS XVIe  -  Il décédera le 21 octobre 2005 à Neuilly sur Seine

Il entre à l'école navale Entré en 1938

Il est enseigne de vaisseau de 2ème classe, le 15 janvier 1940 et enseigne de vaisseau de 1ère classe, le 15 juin 1941

Lieutenant de vaisseau, le 4 octobre 1946


Il y a près de 50 ans déjà! Novembre 1948, le navire polaire Commandant Charcot, armé par la Marine Nationale sous les ordres du capitaine de frégate Douguet appareillait pour le premier retour de la France en Terre Adélie. Il avait à son bord une expédition dirigée par AndréFrank Liotard qui allait passer un an pour la première fois sur cette terre glacée dont on ignorait alors totalement les conditions hivernales. Ces deux noms, à peine connus aujourd'hui sont pourtant ceux des deux véritables pionniers français de l'Antarctique après l'explorateur Charcot.

 


J'ai eu la chance d'être un des officiers de marine de l'état-major du commandant Douguet pendant deux ans, puis d'être le successeur de Liotard en 1951 et je voudrais, à l'occasion de la réédition de ce livre, rappeler brièvement la genèse de cette aventure. L'idée d'origine appartenait à trois jeunes camarades: Vallette, Pommier et Martin qui, rentrant en 1946 d'une exploration dans les montagnes du Spitzberg, eurent l'idée de monter une expédition en Terre Adélie, découverte par Dumont d'Urville cent ans plus tôt et abandonnée depuis. Manquant des moyens et relations nécessaires, ils firent appel à l'aide de Paul-Emile Victor, dont la notoriété était déjà grande en raison de son passé polaire au Groenland.

C'est grâce à son intervention, qui conduisit à la création des « Expéditions Polaires Françaises-Missions Paul-Émile Victor », que put être montée la série de trois expéditions qui s'étendit de 1948 à 1952, et auxquelles il ne participa pas. 

C'est seulement en été 1955-1956 qu'il vint en Terre Adélie pour la première fois, avec Bertrand Imbert (Ingénieur hydrographe il suit les cours de l'Ecole navale sur l'Amiens) , responsable des expéditions de l'Année géophysique. Victor ne devait d'ailleurs jamais hiverner dans l'Antarctique, mais y venir chaque été, et son action devait permettre d'assurer année après année la présence française en Terre Adélie jusqu'à nos jours. Dans son livre Ceux de Port Martin, Yves Vallette, qui fut le second de Liotard, disparu aujourd'hui, a raconté plus en détail l'origine de cette histoire et a fait le récit de l'hivernage 1950, qui fut le premier. 



Le présent livre raconte l'hivernage suivant, celui de mon équipe en 1951. Ces deux expéditions et la dernière de la série, celle de 1952, dirigée par Mario Marret, connurent des conditions d'existence qui n'ont plus grand-chose à voir avec celles d'aujourd'hui. Comme me le disait un de nos lointains successeurs: « Vos expéditions étaient beaucoup plus proches de celles de Scott, Amundsen ou Byrd que des nôtres ». - Pas de communications avec l'extérieur autrement que par radio, sur ondes courtes avec les fréquentes coupures provoquées par les orages magnétiques et pratiquement toujours en morse au manipulateur. - Aucune possibilité d'assistance extérieure pendant neuf mois; pas de brise-glaces, de porte-hélicoptères à portée; pas de terrain d'atterrissage. - Aucune localisation possible des raids d'exploration, avec chiens ou véhicules à chenilles, pendant des absences de plusieurs semaines. Pas d'appui aérien, pas de parachutages, pas de secours possibles.



— Baraquements en bois sommairement chauffés par un unique poêle à charbon; lavabos, W.-C... n'en parlons pas! Évidemment la vie était plutôt rude et nous avons connu des aventures dont certaines ont peu de chances de se reproduire : Raids des weasels perdus sur glace de mer pourrie, fouillant l'obscurité de l'hiver du pinceau de leurs phares; raids des chiens et des traîneaux sur les sastrugis du plateau et les ponts de neige des crevasses; opérations chirurgicales graves sur la table de baraque... sans parler des camarades égarés dans le blizzard, ou tombés de la falaise, des gelures, des intoxications à l'oxyde de carbone, etc. 


Ces aventures sont restées pour mes seize camarades et moi un souvenirtoujours présent dans nos mémoires. Elles ont soudé une équipe qui s'est ponctuellement retrouvée chaque année depuis notre retour avec la même joie. Cinq nous ont déjà quittés, tous les autres seront là, en septembre prochain, pour la quarante-deuxième fois. Depuislors, les expéditions, montées par les Expéditions Polaires, puis par l'Institut Polaire se sont succédé ponc- tuellement, sous l'égide des T.A.A.F. (Territoires Australs et Antarctiques Français). Développant les moyens scientifiques et les installations matérielles, nos successeurs connaissent un confort et une efficacité dans leurs études dont nous ne pouvions bénéficier. Cela ne doit pas finalement faire disparaître le sentiment proche de la fascination que l'Antarctique exerce sur tous ceux qui ont le bonheur de l'approcher.



Blizzard : Terre Adélie 1951 / Michel Barré

BnF Gallica

Ecole navale 

TAAF


04 mars 2023

L'hydravion du Bougainville Kerguelen TAAF timbre Douguet février 1939 aéronautique navale

L'hydravion du Bougainville 

février 1939


La philatélie des TAAF vient d'émettre un timbre sous le pinceau de Pierre André Cousin intitulé l'hydravion du Bougainville. En février 1939 l'aviso explore Kerguelen.
Ce timbre touche les thèmes de l'aéronautique navale, les navires et avisos et bien entendu les TAAF.

L'hydravion un Potez 452


 Henry Potez n'a que peu d'expérience dans les hydravions, il se rapproche dans un premier temps de François Villierspuis d'un de ses concurrents en rachetant en 1932 les Chantiers aéromaritimes de la Seine (CAMS).



La Marine  commande dix exemplaires de POTEZ 452 en 1935, et six de plus en 1936. Construit dans l’usine CAMS de Sartrouville, le premier Potez 452 de série prend l’air sur la Seine le 20 décembre 1935. La transformation des pilotes fut assurée depuis le cuirassé Lorraine (Potez 452 no 2), les appareils de la première série connaissant quelques problèmes dus à l’inexpérience de Potez. En particulier une partie des tôles de la coque sous l’action de l’eau de mer les panneaux sont rapidement rongés par un phénomène d'électrolyse et il fallut les remplacer rapidement.






L'Ouest-Eclair 29 janvier 1939

L'Ouest-Eclair 1 février 1939

L'Ouest-Eclair 4 février 1939

Le journal L'Ouest éclair dans son édition du 4 février 1939 signale que l'aviso colonial BOUGAINVILLE est arrivé à Port-Christmas (îles Kerguélen) le 2 février



L'Ouest-Eclair 5 février 1939




L'Ouest-Eclair 8 février 1939

puis dans la baie des Swains le 6 février











L'Ouest-Eclair 9 février 1939


L'Ouest-Eclair 21 février 1939


L'Ouest-Eclair 24 février 1939


Puis à l'île d'Amsterdam le 23 février


L'Ouest-Eclair 26 février 1939





L'Ouest-Eclair 14 juin 1939








Une conférence sur la croisière du « Bougainville » dans les mers australes

Paris, 22 juin. La deuxième manifestation inscrite au programme parisien de la semaine de la Marine, consistait en une conférence sur la croisière du Bougainville dans les mers australes. Elle s'est déroulée ce soir dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, en présence de M. Campinchi, ministre de la Marine de guerre, et d'une assistance considérable où figuraient de nombreux officiers supérieurs de la marine et de l'armée de terre, ainsi que des personnalités civiles. On reconnaissait notamment l'amiral Durand Viel et M. Moran, doyen de la Faculté des Sciences.

A l'arrivée du Ministre, les honneurs furent rendus par des fusiliers-marins hallebardiers cependant que la Musique des Equipages de la Flotte exécutait La Marseillaise.

Dans une brève allocution, l'amiral Durand-Viel présenta les deux conférenciers, le lieutenant de vaisseau Douguet et le professeur Joannel, du Muséum. Ce dernier exposa devant un auditoire vivement intéressé, avec projections à l'appui, les études passionnantes auxquelles il avait eu le loisir de se livrer pendant le vayage du Bougainville dans les mers du Sud.

SPID DAMAN V SPID A 422 LIBAN FINUL

SPID DAMAN V SPID A 422 Principalement basée à Dayr Kifa, la FCR est la force de réserve de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban ...