13 septembre 2023

Les Oubliés de Saint-Paul carte postale annuelle

Les Oubliés de Saint-Paul carte postale annuelle 2023


Chaque année l'association les Oubliés de Saint-Paul édite une carte postale pour financer l'association. Ces cartes sont vendues lors des manifestations où l'association est présente notamment le festival Livre et Mer de Concarneau ou lors des projections des films sur les Oubliés (Jean-François Pahun, Robert Genoud).


Carte postée le 28 août 2023 de l'île d'Amsterdam Terres Australes dont dépend l'île Saint-Paul.

Cette année elle a été réalisée par Ramine de Brest.
Elle évoque Concarneau, l'île Saint-Paul et les pêcheurs délaissés sur l'île. Louise est présente avec Paule dans ses bras.


Formé à l'ethnologie maritime et après une formation à l’École Nationale des Art-Déco Il exerce à Brest depuis 1991. Par ses recherches et ses voyages il met en valeur les activités du monde maritime à travers son art. Il réalise des peintures sur carte marines anciennes, des sculptures en matériaux recyclés, et édite des livres. Il est actif en France et à l’international pour des projets personnels et des collaborations avec les institutions publiques et privées

 


La carte porte au verso les empreintes des cachet du commandant du Marion Dufresne, de l'administratrice supérieure, préfet des TAAF, du médecin du bord,
Cette carte est en vente à  5.00 euros au profit de l'Ass. les Oubliés de Saint-Paul (timbre TAAF compris). 

Munie de votre adresse, elle voyagera par nos soins vers les Terres Australes pour revenir dans votre boîte à lettre après quelques mois... 

Où la trouver ? 

A Concarneau au salon Livre et Mer en novembre,  

Chez la présidente Dominique Virlouvet

27 rue des castors 29140 Rosporden

à  la boutique les Quat'sardines,

17 Av. du Dr Pierre Nicolas, 29900 Concarneau , 

et à  l'adresse de la trésorière

Maryvonne TATEOSSIAN - 

38 Rue A. Daudet - VALENCE. 

MERCI de soutenir par ce biais les actions de l'association.

Pour ceux qui souhaitent acquérir des cartes vierges, elles sonst vendue au prix de 3€ l'unité. Il convient d'ajouter plus les frais d'envoi (1,50€).


11 septembre 2023

Jules Isaac agrégé d'histoire - manuel Malet Isaac Rennes

 Jules Isaac agrégé d'histoire - manuel Malet Isaac Rennes


Professeur agrégé d’histoire, auteur des fameux manuels scolaires, les Malet-Isaac, inspecteur général de l’Instruction publique, Jules Isaac plaça toute sa vie au service de la formation de la jeunesse, de la recherche de la vérité, de la paix et de la réconciliation.
Issu d’une famille israélite d’Alsace-Lorraine, il naquit à Rennes en 1877, au hasard de la carrière d’un père militaire. Élevé dans le culte de la patrie et de la République, il était « français jusqu’à la moelle des os ».



Compagnon de Charles Péguy, engagé pour défendre le capitaine Dreyfus au nom de la justice, il combattit dans les tranchées et, à l’issue de la guerre, il oeuvra pour la réconciliation franco-allemande.

Chassé de l’enseignement par le régime de Vichy, il devint un paria. Il réorienta alors ses travaux vers la recherche des racines de l’antisémitisme.


Arbeit Macht Frei Auschwitz photo JM Bergougniou

Malgré la disparition de son épouse Laure et de sa fille Juliette dans l’enfer d’Auschwitz, il trouva le courage d’ouvrir un dialogue avec le monde chrétien fondé sur la connaissance historique de la naissance du christianisme en rappelant la judéité de Jésus et en démontrant l’inanité des accusations portées depuis des siècles contre les juifs. Il publia son grand livre Jésus et Israël en 1948, en même temps qu’il fondait l’Amitié judéo-chrétienne de France.

Sortie du timbre Jules ISAAC - 1877 - 1963  Le 4 septembre 2023, La Poste émet un timbre à l’effigie de Jules ISAAC, co-auteur d’un célèbre manuel d’histoire et fondateur de l’Amitié judéo-chrétienne de France, à l’occasion des 60 ans de sa disparition. A cette occasion, une présentation est organisée :  Vendredi 1er septembre à 9h30 Dans les salons de l’Hôtel de Ville de Rennes  En présence de :  Gaëlle Rougier, Adjointe à la Maire de Rennes, déléguée à l’Education,  Sophie Fontaine, Déléguée territoriale du Groupe La Poste en Ille-et-Vilaine,  Jean-Dominique Durand, Président de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France,  Philippe Chérel, Inspecteur pédagogique régional Histoire-Géographie, Référent académique Mémoire et Citoyenneté,  Alain Landeau, Inspecteur de l’Education nationale de la circonscription Rennes-est,  Didier Andrivon, Président de l’Amicale Rennaise Philatélique.    Cette présentation sera suivie de l’ouverture de la vente 1er jour au Jeu de Paume, 12 rue Saint Louis (Salle Pélican). 



Abel Bonnard, ministre de l’éducation nationale sous Pétain, écrivait pas, dans l’hebdomadaire Gringoire, en novembre 1942, qu’« il n’était pas admissible que l’histoire de France soit enseignée aux jeunes Français par un Isaac » 



Pour des générations d’élèves du secondaire le « Malet-Isaac » a été la bible de ­l’enseignement de l’histoire. Présentée comme un monument pédagogique élaboré par un duo inspiré, la série de manuels scolaires signée Albert Malet et Jules Isaac n’a pourtant rien d’une création commune.

D’abord parce que les deux auteurs crédités de cet exceptionnel succès ne sont pas vraiment de la même génération – l’un est né en mai 1864, l’autre en novembre 1877 – mais surtout parce qu’ils ont fort peu travaillé ensemble. 


Quand la Grande Guerre éclate, tous deux partent au front, Malet s’engageant malgré son âge avancé. Il tombe au combat en Artois en septembre 1915. Isaac, blessé à Verdun, ­réchappe du carnage. Et se pense légitime pour reprendre la charge de Malet chez Hachette.

Désormais l’histoire s’enseigne en continu de la sixième à la terminale. Le découpage de ­Malet ne convient plus. Tout est à reprendre, et c’est une totale refonte qu’engage Isaac. Toutefois, il n’en est crédité qu’en partie, le nom de Malet restant en vue, sur les contrats comme sur les couvertures alors que la formule du ­manuel qui va triompher pendant plus de ­quarante ans est l’œuvre du seul Jules Isaac. ­Hachette avance un souci de continuité qui masque mal celui de ne pas afficher un nom si « biblique », pour ne pas dire juif, quand le succès de la série se joue aussi dans les écoles catholiques.

Et toujours une large place à l’illustration, dont les légendes gagnent en efficacité. Le Malet-Isaac défend clairement un idéal « républicain, laïque, de centre gauche ». A lire le manuel, on voit qu’il évite le patriotisme exacerbé qui conduit au nationalisme agressif puisque Isaac y ­dénonce « les effets déformants de l’optique nationale ». Peut-on rêver catéchisme plus ­pacifiste quand on écrit l’Histoire sans la moindre référence à Dieu et qu’on proclame : « La vérité historique n’a pas de patrie, ne porte pas d’écharpe tricolore » ?


https://www.lecarredencre.fr/timbre/jules-isaac-1877-1963/

https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/07/14/pourquoi-le-malet-isaac-ne-fut-redige-que-par-isaac_5331378_3232.html

03 septembre 2023

Partenariat de l'escouade avec Ordre de Malte 16 au 19 juin 2023 Forbin Chevalier Paul

 Partenariat de l'escouade avec Ordre de Malte 16 au 19 juin 2023 Forbin Chevalier Paul


Les frégates de défense aérienne de la marine nationale française Chevalier Paul et Forbin se sont retrouvées en escale à La Valette à l’occasion de la décoration de leurs commandants respectifs par l’ordre de Malte.

Le chevalier Paul fut décoré par l’ordre de Malte en 1637 après qu’il eut œuvré à la défense des côtes maltaises et grecques. Ses nombreux faits d’armes autour de l’archipel maltais et sur le pourtour méditerranéen lui vaudront le baptême de l’une des deux frégates de classe Horizon en son nom.

Claude de Forbin, chevalier officier de marine, se distingua par les nombreuses campagnes militaires qu’il mena notamment en Méditerranée.

La décoration hautement symbolique des deux Commandants, Nicolas Molitor et Antony Branchereau, en présence de Madame l’ambassadrice de France à Malte Agnès Von der Mühll, par le président de l’ordre de Malte a été suivie d’une réception avec les responsables politiques, militaires et diplomatiques à Malte.

L’occasion était exceptionnelle, dans la mesure où les deux navires jumeaux issus de la classe Horizon ont pu pour la première fois se retrouver, amarrés côte à côte au port de La Valette.

La médecine de guerre d'urgence fut éprouvée à Malte, dès le XVIème siècle, par les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.

Le bailli de la Sengle imagina de transformer des tentes en hôpital pour les opérations d'urgence et en infirmerie pour les pansements des blessures légères.

La secousse avait duré quelques secondes. Augusta en Sicile s'était écroulée sur ses habitants. Les villages voisins, eux aussi, étaient en ruines. La terre a toujours tremblé dans cette région. Cette fois-ci, en janvier 1693, la solidarité joua très vite. Le grand maître de l'ordre de Malte dépêcha aussitôt cinq galères bourrées de vivres. Parvenus sur place, les chevaliers accompagnés de médecins venus de la Sacrée infirmerie de Malte se précipitèrent, déblayant les ruines, sauvant, soignant les victimes, s'occupant des survivants. Dès leur installation à Malte en 1530, les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalemétaient appelés les chevaliers de Malte. 

Depuis le royaume latin d'Orient où ils avaient établi les premiers dispensaires dès le XIIème siècle, jusqu'à Malte où ils avaient bâti les hôpitaux les plus modernes de l'Occident, en passant par Rhodes où ils avaient construit en 1478 la célèbre «grande infirmerie», ils n'avaient jamais abandonné leur vocation première, celle de soigner les malades quelles que fussent leurs origines. On sait que les Hospitaliers aménagèrent, en 1523, la caraque Santa Maria, qui fut ainsi le premier bâtiment destiné à transporter malades et blessés, comme ils mirent en place, bien plus tard, en 1877, le premier «train-hôpital». 

En 1550, durant la guerre contre le corsaire ottoman Dragut, le bailli de la Sengle, qui deviendra grand maître en 1553, installa une infirmerie de campagne, sous des tentes, pour y accueillir malades et blessés. Les chevaliers veillaient sur eux à tourde rôle. La même mesure sera prise, encore dans l'urgence, lors du grand siège de 1565 où déferlèrent sur l'île la flotte et les troupes de Soliman le Magnifique qui durent se retirer vaincues après quatre mois d'assauts. À bord des galères, une cabine, le tolar, était réservée aux malades. Elle était parfumée au romarinquatre fois par jour et aspergée de vinaigre, l'antiseptique en usage à l'époque. Chaque galère embarquait un chirurgien, un chirurgien-assistant et deux chirurgiens-barbiers. «Le chirurgien surveillait la cuisine, l'eau de boisson qu'il additionnait de vinaigre quand elle était douteuse, la maturité des fruits achetés au hasard des escales, la propreté des draps des malades et de leurs vêtements qui ne devaientplus être utilisés par les bien portants. Il recevait des quantités limitées de pansements et il avait à en contrôler l'emploi» rapporte Prosper Jardin dans son essai Les chevaliers de Malte, une perpétuelle croisade (Perrin, 1974). Durs au combat, âpres dans la guerre de course, les chevaliers de Malte, on l'oublie souvent, étaient toujours prêts à se détourner vers les lieux d'une catastrophe pour donner les premiers soins d'urgence. En 1783, Messine fut touchée à son tour par un tremblement de terre. Pas un mur qui ne fût demeuré debout. La population errait sans but, choquée. De l'autre côté du détroit, Reggio avait aussi été rasée. Aucune autorité sur place. Le manque de vivres allait provoquer la famine, le manque de soins, des épidémies. À sept heuresle soir, la nouvelle de la catastrophe parvint à Malte. Le grand-maître, Emmanuel de Rohan-Polduc, réagit aussitôt. Il fit alerter la Marine, mobiliser les chevaliers. Quatre galères furent affrétées. La main-d'œuvre de l'arsenal et la population maltaise chargèrent toute la nuit les vaisseaux : 12 000 planches pour bâtir des baraques, vingt caisses de médicaments d'urgence, des produits alimentaires, 25 000 écus pour parer au plus pressé. Quarante chevaliers se portèrent volontaires. Parmi eux, Jean de La Fay, un caractère, Louis de Boisgelin de Kerdu qui écrira plus tard une Histoire de l'Ordre (1805-1809) et le bailli de Loras. À dix heures, le lendemain, tous prirent la mer. L'équipe demeura sur place trois semaines, fouillant, bâtissant, soignant les blessés - les plus gravement atteints étaient évacués vers les hôpitaux de Malte - recueillant les rescapés, enterrant les morts. Fort de son expérience, l'ordre de Malte qui avait été contraint par Bonaparte, en juin 1798, à abandonner l'île de Malte, poursuivit son œuvre hospitalière durant le XIXèmc siècle, en fondant des hôpitaux notamment en Angleterre, à Rome, à Naples (1859) et en Palestine, mais aussi en créant des services sanitaires chargés d'apporter une assistance médicale aux blessés de guerre

https://mt.ambafrance.org/Rencontre-entre-les-deux-fregates-Chevalier-St-Paul-et-Forbin


Les chevaliers de Malte, des hommes de fer et de foi, Editions Gallimard, collection Découvertes,

Bertrand Gallimard Flavigny

Cols bleus n° 2453 du 12/9/1998

29 août 2023

Phare de Bel-Air La Réunion Sainte-Suzanne la Réunion naufrage Adour

Phare de Bel-Air

La Réunion Sainte-Suzanne naufrage de l'Adour




Le Phare de Bel Air à Sainte-Suzanne est le premier et dernier de l'île. Il a été construit en 1845 et mesure environ 20 m. Il est situé 40 m au dessus de la mer. Il a longtemps servi de repère aux marins cherchant à gagner la rade de Saint-Denis. Le phare fonctionnait manuellement, il y avait un gardien présent toutes les nuits.
 
il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques en 2012  après avoir été inscrit le 16 juin 1997,

Naufrage de l'Adour Le Figaro Mardi 6 février 1913






L’architecte du phare se nomme Eugène Diomat. Construit en 1845, le phare de Bel-Air est le premier et dernier phare de La Réunion. Mesurant 20,25 mètres de haut, il a été conçu pour éviter les naufrages sur les côtes dangereuses de l’île et a longtemps servi de repère aux marins cherchant à gagner la rade de Saint-Denis. Jean Baillif, dernier gardien du phare, a exercé jusqu’en 1984, quand a été installée l’automatisation des feux.
Peint en rouge et blanc, Il abrite aujourd'hui l'office de tourisme

 L’ancien logement de fonction, avec chambre du personnel et salle des machines, est devenu un lieu d’expositions et de visites.

Depuis 1985, le phare est automatisé, il est fermé au public, mais propose de temps een temps des expositions.

Le phare est construit pointe de Bel Air à Sainte-Suzanne, sur un promontoire naturel situé face aux récifs de la Marianne et du Cousin, seuls écueils notables de la côte nord de l'île. L'ouvrage est constitué de la tour du phare flanquant, au nord, le bâtiment de service de plan quadrangulaire. Une cuisine est construite en bordure du terrain, à l'ouest. Le terrain est fermé par un muret de clôture, à l'est et à l'ouest. L'ensemble des constructions est en maçonnerie de moellons enduits ; soubassement, chaînes d'angle, astragale et chemin de ronde sont en pierre de taille. 

Le bâtiment de service est couvert en béton armé ; la cuisine en tôle ondulée ; la lanterne du phare en tôles plates. La tour du phare est construite en forme de colonne tronconique, d'ordre toscan, avec astragale et tailloir dodécagonal servant de chemin de ronde. L'accès à la lanterne se fait par un escalier hélicoïdal autrefois en bois, aujourd'hui métallique. 


La lanterne actuellement en place est une ancienne lanterne à huile et à pétrole qui a été électrifiée. Le bâtiment de service a été agrandi par l'ajout de deux pièces à l'est. Dans la cour, où d'anciens bâtiments annexes accolés au bâtiment de service ont été démolis, s'élève l'ancienne cuisine. Le phare de Bel Air est le seul ouvrage de ce type subsistant à La Réunion.


28 août 2023

SNA Casabianca Toulon Cherbourg retrait du service actif 21 août 2023 sous-marin

SNA Casabianca Toulon Cherbourg retrait du service actif 21 août 2023


LE 22 décembre prochain (1984), le troisième sous-marin nucléaire d'attaque français du type Rubis, le SNA Casabianca, sera lancé à Cherbourg. Depuis février 1983, le Rubis et le Saphir ont été admis au service actif et remplissent des missions opérationnelles ordonnées par les commandants en chef en Méditerranée ou dans l'Atlantique. Ce nouveau roi des mers — le « capital ship » selon nos voisins anglo-saxons — participe en France d'un «programme majeur » de construction.


Sa discrétion, assurée par la propulsion nucléaire — grâce à laquelle il n'a pas à venir respirer et à « souffler » près de la surface — alliée à son endurance et à sa mobilité, donne au SNA le don d'ubiquité, atout majeur dans le jeu tactique, voire stratégique. 

Il peut être partout à la fois et cette discrétion interdit de lever l'ambiguïté sur sa présence éventuelle. L'exemple récent du conflit des Malouines montre qu'il peut, par la menace qu'il représente, obliger une flotte entière à rester au mouillage


Le programme militaire est établi en 1974 et les spécifications d'ensemble le sont au début de 1977.
Le premier sous-marin de la série est mis sur cale en 1976. Dix ans de gestation auront été nécessaires. Ce sera le Rubis qui sera admis au service actif en février 1983. Aujourd'hui, après quelques variations dans sa quantité, mais selon la volonté gouvernementale, la série devrait normalement comporter huit sous-marins dont le dernier serait admis au service actif en 1994.


Pour être en mesure de construire un nombre significatif de bâtiments, compte tenu du coût, il a été prévu de «nucléariser» un sous-marin de moyen tonnage en conservant pour les armes et les équipements des solutions éprouvées et simples. En voici les caractéristiques : déplacement en plongée : 2700 t — longueur : 72 m — diamètre coque résistante : 7,6 m — vitesse 25 nd — immersion :>300 m — autonomie (vivres) : 45 jours + 15 — équipage : 66 hommes dont 8 officiers — armement : 14 armes (torpilles filoguidées, missiles SM 39, mines) —



équipements : détection sous-marine (DUUA 2 — DSUV 22), télémètre acoustique DUUX 5, détecteur de radar à compression d'impulsions, périscope à visée infrarouge.


Le S.N.A. est essentiellement un sous-marin anti-navire de surface. Armé à deux équipages, qui prennent tour à tour la charge du bâtiment, le S.N.A. a un rythme d'activité tel (dix semaines de disponibilité, cinq semaines d'entretien) que l'on peut envisager de le faire naviguer jusqu'à 240 jours environ par an.




L'arrivée du sous-marin nucléaire d'attaque dans les forces modifie les conditions d'emploi du sous-marin... au point même que l'on peut dire qu'« une force sous-marine sans S.N.A. appartient au passé ». Grâce à la vitesse, les déploiements et redéploiements sont rapides, les investigations sur zone sont facilitées, les domaines d'action sont plus vastes. On chasse maintenant avec un « chien courant », conservant parce qu'ils existent et sont encore tout à fait utiles, les derniers « chiens d'arrêt ».



La discrétion autorise ce type de bâtiment à aller où les forces aéronavales ne peuvent se manifester. A titre d'exemple, à partir de Toulon, le Rubis peut accomplir une patrouille de trente jours en Méditerranée, trente jours au large de Dakar, onze jours au Cap.





Les cérémonies du souvenir du 60e anniversaire du soulèvement de la Corse et du débarquement du 1er bataillon de choc se sont déroulées en présence du secrétaire d'État aux Anciens Combattants, M. Hamlaoui Mekachera. La frégate furtive Courbet et la musique des équipages de la flotte étaient présentes à Ajaccio pour les commémorations. Dans le
cadre de ces cérémonies, une délégation de l'amicale nationale des anciens du bataillon de choc était conduite par le général Glavany.

Des anciens sous-mariniers du Casabianca, MM. Cardot, Gicquel et Thiriot, avaient également fait le déplacement. Le cortège s'est ensuite dirigé vers lemonument de la Résistance et la stèle du commandant L'Herminier pour y déposer une gerbe.
 Les cérémonies de la libération du premier département français se sont déroulées sous la présidence de Mme Alliot-Marie, ministre de la Défense, et de M. Hamlaoui Mekachera, secrétaire d'État aux Anciens Combattants, en présence du député-maire de Bastia, M. Zuccarelli. 






Cols bleus n° 1828 du 8 décembre 1984

Cols bleus n° 2684 du 13 décembre 2003

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11 août 2023

Brest 2e dépôt des équipages Marine nationale

Brest 2e dépôt des équipages




Dans chaque région maritime existait une caserne, appelée dépôt des équipages, qui accueillait les marins débarqués de leur unité pour une raison ou une autre, ou en instance d’embarquement. Les dépôts des équipages étaient numérotés selon leur région maritime d’implantation : 1er dépôt à Cherbourg, 2e dépôt à Brest, 3e dépôt à Lorient, 4e dépôt à Rochefort et 5e dépôt à Toulon 



A Paris c’est la caserne de la Pépinière qui, sans en avoir l’appellation officielle, jouait le rôle de dépôt pour les personnels en transit par la capitale. Parfois, ces casernes, qui en général étaient d’imposants bâtiments, à l’architecture caractéristique du 19e siècle, abritaient aussi un centre de formation maritime, c’était le cas au dépôt de Brest. Le séjour des marins en ces lieux pouvait varier de quelques jours à quelques semaines, aussi de nombreux services et loisirs étaient mis à leur disposition.

Le dépôt des équipages hébergeait également une prison où les marins indisciplinés, débarqués de leur bâtiment pour l’occasion, y effectuaient leur peine sous la surveillance de leurs congénères. 
A Brest, le 2e dépôt était situé à l’origine dans le quartier de Recouvrance, il dominait les bassins de Pontaniou. Par la suite il a émigré dans le fond de la Penfeld auprès du parc des expositions.

Sources


10 août 2023

FLF SURCOUF mission Agenor 2023 EMASOH Golfe détroit Ormuz mai août

FLF SURCOUF Agenor 2023 mai août 2023

En 2019, dans un contexte d'intensification des tensions régionales, de nombreux incidents maritimes et non maritimes se sont produits dans le golfe et le détroit d'Ormuz. Cette instabilité croissante est facteur de risques pour la liberté de navigation et la sécurité des navires et équipages européens et étrangers dans la région. 

Particulièrement attachées au respect du droit international et à la liberté de circulation, la France et l’Europe sont directement concernées par la situation dans le Golfe en raison des nombreux intérêts humains, économiques et sécuritaires qui les lient à cette région.

EMASOH est une mission de surveillance maritime, qui vise à stabiliser la zone et à participer à la préservation de la liberté de navigation dans le golfe Arabo-Persique et le détroit d’Ormuz, tout en protégeant les intérêts économiques européens et internationaux.

EMASOH est une mission multinationale mise en œuvre à l’initiative de la France, dans un esprit de désescalade des tensions dans le golfe Arabo-Persique et, plus particulièrement, dans le détroit d’Ormuz. S’appuyant sur les Forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis (FFEAU), et les relations privilégiées entretenues avec le pays hôte, la France a permis la montée en puissance d’EMASOH dans un délai restreint lors de son lancement, en parfaite coordination avec les EAU.




Cette mission a conduit le Surcouf du golfe arabo-persique aux confins du golfe du Bengale. En patrouillant dans toute la largeur de la zone de responsabilité permanente d’ALINDIEN, l’équipage a relevé le défi stratégique posé par l’extension géographique du théâtre. Dix jours seulement après le passage du canal de Suez, alors qu’elle opérait en soutien direct de l’opération ATALANTA, la frégate FLF Surcouf a saisi sur opportunité plus de 2 tonnes de drogue.

Du 29 mai au 18 juin, la frégate a patrouillé dans le détroit d’Ormuz en soutien direct de l’opération AGENOR, volet militaire de la mission European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz (EMASoH (European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz). Dans cette région  aux tensions croissantes, la frégate a franchi 7 fois le détroit afin d'accompagner 9 navires de commerce. Aux côtés de la Frégate multi-missions italienne ITS Rizzo, le Surcouf a concouru à la sécurité du trafic maritime sous mandat européen.

Du 7 au 8 juin, la FLF Surcouf a participé à la première édition d’un exercice trilatéral entre les forces armées indiennes, émiriennes et françaises dans le golfe d’Oman. La série d’entraînements et d’échanges a réuni la frégate indienne Tarkash, un Super Puma des Émirats Arabes Unis, le Surcouf et deux Rafales de l’escadron de chasse 1/7 Provence, basé sur la base aérienne 104.

Dû au passage du le cyclone Pibarjoy et une mer d’Arabie agitée par la mousson, le Surcouf qui se dirigeait vers le golfe du Bengale, a fait face à des conditions de navigation délicates. Plusieurs escales ont été réalisées pour reconnaître ou mettre à jour la capacité de certains ports à accueillir des unités françaises en opération.

Ces escales ont aussi permis de renforcer ou renouveler les partenariats avec les marines de cette zone. Les marins du Surcouf ont notamment fait escale à Vishakhapatnam en Inde, à Chittagong au Bengladesh, et Malé aux Maldives. Après un mouillage du 13 au 16 juillet aux Maldives, le Surcouf a pris la direction de Port Safaga en Égypte, pour une dernière escale avant le retour à quai à Toulon le 3 août 2023. Le déploiement de la FLF Surcouf en océan Indien a été dense en activités opérationnelles et de coopération. Il a contribué à préserver la sécurité maritime, à renforcer les relations militaires bilatérales avec les partenaires de la zone tout en développant l’interopérabilité.

Source : EMA

Source : Marine nationale

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...