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28 août 2023

SNA Casabianca Toulon Cherbourg retrait du service actif 21 août 2023 sous-marin

SNA Casabianca Toulon Cherbourg retrait du service actif 21 août 2023


LE 22 décembre prochain (1984), le troisième sous-marin nucléaire d'attaque français du type Rubis, le SNA Casabianca, sera lancé à Cherbourg. Depuis février 1983, le Rubis et le Saphir ont été admis au service actif et remplissent des missions opérationnelles ordonnées par les commandants en chef en Méditerranée ou dans l'Atlantique. Ce nouveau roi des mers — le « capital ship » selon nos voisins anglo-saxons — participe en France d'un «programme majeur » de construction.


Sa discrétion, assurée par la propulsion nucléaire — grâce à laquelle il n'a pas à venir respirer et à « souffler » près de la surface — alliée à son endurance et à sa mobilité, donne au SNA le don d'ubiquité, atout majeur dans le jeu tactique, voire stratégique. 

Il peut être partout à la fois et cette discrétion interdit de lever l'ambiguïté sur sa présence éventuelle. L'exemple récent du conflit des Malouines montre qu'il peut, par la menace qu'il représente, obliger une flotte entière à rester au mouillage


Le programme militaire est établi en 1974 et les spécifications d'ensemble le sont au début de 1977.
Le premier sous-marin de la série est mis sur cale en 1976. Dix ans de gestation auront été nécessaires. Ce sera le Rubis qui sera admis au service actif en février 1983. Aujourd'hui, après quelques variations dans sa quantité, mais selon la volonté gouvernementale, la série devrait normalement comporter huit sous-marins dont le dernier serait admis au service actif en 1994.


Pour être en mesure de construire un nombre significatif de bâtiments, compte tenu du coût, il a été prévu de «nucléariser» un sous-marin de moyen tonnage en conservant pour les armes et les équipements des solutions éprouvées et simples. En voici les caractéristiques : déplacement en plongée : 2700 t — longueur : 72 m — diamètre coque résistante : 7,6 m — vitesse 25 nd — immersion :>300 m — autonomie (vivres) : 45 jours + 15 — équipage : 66 hommes dont 8 officiers — armement : 14 armes (torpilles filoguidées, missiles SM 39, mines) —



équipements : détection sous-marine (DUUA 2 — DSUV 22), télémètre acoustique DUUX 5, détecteur de radar à compression d'impulsions, périscope à visée infrarouge.


Le S.N.A. est essentiellement un sous-marin anti-navire de surface. Armé à deux équipages, qui prennent tour à tour la charge du bâtiment, le S.N.A. a un rythme d'activité tel (dix semaines de disponibilité, cinq semaines d'entretien) que l'on peut envisager de le faire naviguer jusqu'à 240 jours environ par an.




L'arrivée du sous-marin nucléaire d'attaque dans les forces modifie les conditions d'emploi du sous-marin... au point même que l'on peut dire qu'« une force sous-marine sans S.N.A. appartient au passé ». Grâce à la vitesse, les déploiements et redéploiements sont rapides, les investigations sur zone sont facilitées, les domaines d'action sont plus vastes. On chasse maintenant avec un « chien courant », conservant parce qu'ils existent et sont encore tout à fait utiles, les derniers « chiens d'arrêt ».



La discrétion autorise ce type de bâtiment à aller où les forces aéronavales ne peuvent se manifester. A titre d'exemple, à partir de Toulon, le Rubis peut accomplir une patrouille de trente jours en Méditerranée, trente jours au large de Dakar, onze jours au Cap.





Les cérémonies du souvenir du 60e anniversaire du soulèvement de la Corse et du débarquement du 1er bataillon de choc se sont déroulées en présence du secrétaire d'État aux Anciens Combattants, M. Hamlaoui Mekachera. La frégate furtive Courbet et la musique des équipages de la flotte étaient présentes à Ajaccio pour les commémorations. Dans le
cadre de ces cérémonies, une délégation de l'amicale nationale des anciens du bataillon de choc était conduite par le général Glavany.

Des anciens sous-mariniers du Casabianca, MM. Cardot, Gicquel et Thiriot, avaient également fait le déplacement. Le cortège s'est ensuite dirigé vers lemonument de la Résistance et la stèle du commandant L'Herminier pour y déposer une gerbe.
 Les cérémonies de la libération du premier département français se sont déroulées sous la présidence de Mme Alliot-Marie, ministre de la Défense, et de M. Hamlaoui Mekachera, secrétaire d'État aux Anciens Combattants, en présence du député-maire de Bastia, M. Zuccarelli. 






Cols bleus n° 1828 du 8 décembre 1984

Cols bleus n° 2684 du 13 décembre 2003

sous-marin-casabianca-evasion-27.html




22 janvier 2022

SNA CASABIANCA mission Clemenceau 2022 3C22

SNA CASABIANCA mission Clemenceau 2022  3C22


Le départ du Casabianca laisse présager le départ éminent du GAN vers la Méditerranée orientale si j'en crois le cachet de mission.



Lors de la mission Clemenceau 2021 le GAN pilier majeur de la force navale française, était constitué du porte-avions (PA) Charles De Gaulle, du groupe aérien embarqué (GAé) (20 Rafale marine, 2 avions E-2C –Hawkeye, 1 hélicoptère Caïman marine, 2 hélicoptères Dauphin), de la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul, de la frégate multi-missions (FREMM) Provence, d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) et du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var. Le GAN sera ponctuellement renforcé de moyens français complémentaires et sera rejoint par des bâtiments alliés : le destroyer américain USS Porter, la frégate belge Léopold 1er, la frégate grecque Kanaris et la frégate italienne Margotini.

Fin 2021, la France s'est préparée à toute éventualité de conflit aéronaval direct. Avant son départ en mission en février, le Charles-de-Gaulle a affûté ses capacités de riposte. Polaris 21, c'est le scénario de combat simulé de haute intensité en Méditerranée imaginé par la France pour prévenir tout déclassement militaire et rester dans le wagon de tête de la préparation opérationnelle.
https://www.youtube.com/watch?v=VpettcH-aEw

Appontage à Lann-Bihoué


Quatre Rafale réaliseront des exercices dans le pays de Lorient en janvier. Ils simuleront des appontages sur la base de Lann-Bihoué.

Quatre Rafale seront engagés en janvier pour des exercices à la base de Lann-Bihoué, à Lorient. (Lionel Le Saux/Le Télégramme)

L’armée a programmé de nouveaux exercices en pays de Lorient, au mois de janvier. « En prévision du futur déploiement du groupe aérien embarqué à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle, des séances d’appontages simulés sur piste sont programmées sur la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué, dans les semaines à venir », explique la direction de la base. Ces exercices mobiliseront quatre Rafale Marine de Landivisiau et se dérouleront uniquement de jour.

Sources

Le Télégramme
Blog Charles de Gaulle
Médiathèque de la Marine

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