09 août 2022

MEDOR 2022 FREMM PROVENCE juin juillet 2022 V SPID 11197 Equipage B

MEDOR 2022 FREMM PROVENCE juin juillet 2022 V SPID 11197

Le pavillon tricolore flotte chaque jour en MEDOR. Croiser au large des côtes syriennes en Méditerranée orientale fait partie des missions permanentes qui incombent à l’une des quinze frégates de la marine nationale. Dans cette zone étroite et disputée où fourmillent vaisseaux européens, américains, russes, turcs, égyptiens, israéliens voire iraniens, elles se relaient, glanant des renseignements tout en y ancrant la présence française. Conflit gréco-turc, partenariat avec l’Égypte, liens historiques avec le Liban, axe Moscou-Téhéran-Damas, ressources gazières offshore, crise migratoire… Les raisons de s’y intéresser durablement ne manquent pas.



Le 17 juin 2022, la Frégate multi-missions (FREMM) Provence a participé, dans le cadre de l’OTAN, à une séquence d’entraînement en Méditerranée orientale.



Méditerranée orientale – Coopération 360° pour la FREMM Provence - © EMA

Intégrées dans le Standing NATO maritime group 2 (SNMG2), les unités française, italienne et turque se sont rejointes au large de Chypre. De la lutte antisurface au ravitaillement à la mer, ces interactions entre alliés permettent de maintenir un haut niveau de savoir-faire et d’interopérabilité. En s’entraînant aux côtés de la frégate italienne Margottini et de la frégate turque Salihreis dès son arrivée en zone d’opérations, la FREMM Provence a ainsi marqué sa pleine intégration au sein du SNMG2.


Méditerranée orientale – Coopération 360° pour la FREMM Provence - © EMA

À cette occasion, la FREMM Provence a accueilli à bord le contre-amiral Panebianco, commandant le SNMG2 afin d’échanger sur les objectifs atteints par la Provence durant cette première semaine d’opération dans la zone et, de façon plus large, sur le soutien français à la posture dissuasive et défensive de l’OTAN en Méditerranée orientale.

Nouveau TàD V SPID 11197
en remplacement du TRODAT
Equipage B



À travers le déploiement de la Provence, la France maintient un haut niveau de présence dans la région. Elle réaffirme ainsi son soutien à l’action de l’OTAN en Méditerranée orientale au service de la stabilité de la région.


Ancien cachet TRODAT  V SPID 11197
Déployée en Méditerranée orientale, la Frégate multi-missions (FREMM) Provence a participé le 23 juin un exercice de combat naval aux côtés d’une frégate turque et des membres du Standing NATO Maritime Group n°2 (SNMG2) de l’OTAN. Le lendemain, le Provence a mené, au large de la Crète, une mission de coopération en haute mer avec d’autres bâtiments du SNMG2.

Après avoir appareillé le 22 juin d’Aksaz, en Turquie, la frégate FREMM Provence a participé le 23 juin à un exercice de combat naval aux côtés de la frégate turque et des membres du SNMG2 de l’OTAN. Le Provence a également mené avec la frégate turque Gokova un exercice de lutte anti sous-marine afin d’escorter un bâtiment et assurer sa sécurité. Afin de maximiser le réalisme de l’exercice, un sous-marin turc était intégré au dispositif. Le champ d’entraînement a ensuite évolué vers la défense anti-aérienne. Enfin, plusieurs entraînements à la manœuvre en groupe constitué se sont succédés, associés à des manœuvres aviation de l’hélicoptère de la frégate turque Salihreis.


Sources 




Conflits - revue géopolitique 

Fleet Post Office New-York FPO Aéro Casablanca

Fleet Post Office New-York FPO 


Flamme New-York Times Square Station 27-06-1945
TàD Postes Navales 10-07-1945

C'est un courrier  au départ de New-York le 27 juin 1945 qui va nous, permettre d'évoquer le FPO le "Fleet Post Office"
Posté au bureau de Times square station, la lettre adressée à Maurice, matelot mécanicien de l'aéro à la base Transit Aéro Navale de Casablanca va d'abord passer par  C/O Fleet Post Office New-York.


Le courrier a été ouvert et recollé avec une bande de censure Examinated by 5914

Fleet Post Office

Le "Fleet Post Office" bureau de poste de la flotte à New-york  a été initialement installé en tant qu'activité navale au 80 Varick Street, New York, le 1er juillet 1943. 

Avant cette date, le courrier adressé au personnel naval servant à l'étranger et à la mer était traité par des facteurs de la Marine à l'"annexe Morgan" du nouveau Bureau de poste général de New-York.


Le bâtiment siège d'une ancienne entreprise "laissait beaucoup à désirer" et était inadapté à un usage de bureau de poste. dans son utilisation comme espace de bureau et comme bureau de poste. Le lieutenant Newton va entamer une série de rénovations et d'agrandissements.

Une organisation "Marine" est mise en place.

Les premiers services à occuper les quartiers du 80  Varick St. sont le bureau des archives de la flotte de l'Atlantique, la section de la poste aérienne et le laboratoire et la section V-Mail. 

De plus en plus de personnels de la Navy sont expédiés pour mener les campagnes en Méditerranée et pour constituer des forces dans les préparatifs de l'invasion de la «forteresse Europe», le volume de courrier traité par le bureau de poste de la flotte augmente sans cesse. Il faut accélérer le traitement  du courrier,il faut embaucher du personnel.


L'arrivée massive des forces sur le théâtre européen devenaient de plus en plus grandes et l'augmentation du courrier font que le 80 Varick St. qui au départ semblait tout à fait adéquat s'est retrouvé saturé. 

 Anticipant une avalanche de colis pour la 'Ruée de Noël', un espace est acquis Quai 51, North River, et la Section des Colis Postaux est déplacée à cet endroit en septembre 1944.

En avril 1945, le lieutenant Comdr. Newton est détaché de ses fonctions au bureau de poste de la flotte et envoyé dans le Pacifique pour faire partie de l'état-major de la flotte du commandant de la force de service du Pacifique. 

Il est remplacé par le lieutenant WJ Hegarty. 

Peu de temps après la fin de la guerre en Europe, il y a une baisse constante du volume de courrier passant par le bureau de poste de la flotte de New York. 
Cette diminution se constate par un transfert du personnel vers la côte ouest.
L'effondrement du Japon en août 1945 entraîne une nouvelle diminution des opérations du bureau de poste de la flotte.


Peu de temps après, il est envisagé le retour au bureau de poste général. Au cours du mois de décembre 1945, le transfert des opérations de plusieurs sections s'effectue. 

La première classe et la poste aérienne , le «pain et le beurre» du département des postes des États-Unis, sont également restées le principal article du département du courrier de la marine.

Consolidé à l'origine en une seule section, ce département a fait ses débuts à l'annexe de la rue Morgan avec un effectif de six hommes et un maître de première classe. 


Leur volume moyen de courrier s'élevait à douze sacs de première classe et à deux sacs de courrier aérien par jour. Mais au fur et à mesure que la marine s'étoffait, la première classe et la section du courrier aérien augmentaient également.


Lors de l'établissement de nouveaux quartiers au 80, Varick St., le volume du courrier de la Marine a atteint de telles proportions qu'il est nécessaire de séparer la section en deux parties et d'ajouter jusqu'à 297 personnes au personnel complémentaire. 
Le volume de First Class atteint un sommet quotidien de 634 sacs, soit 793 750 lettres, et les Air Mails atteignent un sommet quotidien de 449 sacs ou 673 500 documents.




Pendant la guerre, quelque vingt-deux mille (22 000) unités de la marine américaine - des bateaux de croisière aux porte-avions - ont été déplacées dans le monde entier de Canarsie à Constantinople, de Malaisie à Mourmansk et vice-versa. 
Les bureaux de poste de la flotte devaient savoir non seulement où se trouvaient les unités à un moment donné, mais où elles seraient à une date future nébuleuse à laquelle le courrier pourrait leur être livré.
 

Comme le mitrailleur ou le torpilleur qui "dirige" sa cible en tirant devant l'objet en mouvement, la section de localisation devait "diriger" les navires, tirant le courrier au prochain poste d'appel. Pendant les jours SECRET, des informations sur le déploiement de chaque force opérationnelle, flotte et flottille étaient disponibles dans la cage à singes du Locator; et, à l'aide d'un jeu de « nombres » modifié,

Petit à petit, avec les victoires, les localisateurs ont été autorisés à divulguer l'emplacement de la plupart des unités de la marine ; et cette section sera conservée en tant que fonction permanente en temps de paix du bureau de poste de la flotte d'après-guerre, pour fournir des instructions d'acheminement au système de poste du gouvernement, avec le devoir supplémentaire d'informer les filles de Brooklyn où envoyer des télégrammes urgents à leurs garçons en bleu.

08 août 2022

Canonnière Dédaigneuse Malte 26-3-1917 MEDIT. C torpillage du Yarra

Canonnière  Dédaigneuse Malte 26-3-1917 MEDIT. C

torpillage du Yarra


L'Ouest-Eclair 5-6-1917
torpillage du Yarra



Le Yarra appareille de Port-Saïd à destination de Marseille le Dimanche 27 mai 1917, à 17 h 20, avec 691 personnes à bord, dont 150 membres d’équipage. en convoi avec l’Océanien et l’Imperator-Nicolas II. 

Canonnière la Dédaigneuse



Chargement de 1900 tonnes comportant :
- 400 fûts de rhum
- 1700 sacs de sucre de La Réunion
- 7000 sacs de graphite
- 1400 paquets de peaux vertes
- 1400 balles de raphia
- 4000 caisses de conserves
- 200 caisses de vanille
- Café, corindon et divers embarqué à Tamatave.


Ces bâtiments sont protégés par le contre-torpilleur Arbalète, le dragueur-canonnière Dédaigneuse et le sloop anglais Lily. 




Le Mardi 29 mai suivant, à 18 h 40 – heure du fuseau oriental de la Méditerranée –, il est torpillé à bâbord, par 35° 40’ de latitude Nord et 25° 53’ de longitude Est – point réel –, puis coule par l’avant à 19 h 00. 



110 rescapés sont recueillis par l’Arbalète et environ 150 par la Dédaigneuse, qui les remettent le 30, à 5 h, au croiseur la Foudre, qui se trouvait alors au mouillage de Skala, près de l’Île de Milo (Grèce) ; d’autres, en nombre indéterminé, le sont par la Lily, mais également par un patrouilleur anglais arrivé sur les lieux vers 19 h 30. Au total, 653 naufragés sont accueillis à bord de la Foudre. Ceux valides sont transféré le même jour à bord du paquebot Plata par le dragueur Rateau, afin d’être redirigés vers Marseille.

Verso d'une carte postale envoyée de Malte  non datée


Dédaigneuse, type Ardent (23 unités), construite aux chantiers de la Gironde en 1916, lancée et mise en service la même année.
266 t, 60,20 x 7,20 x 2,90 m, 1200 cv, 14 noeuds,
II x 100 mm, 55 hommes.

• Administrativement considérée comme bâtiment armé en guerre :

– du 16 novembre 1916 au 15 janvier 1917 ;
– du 17 février 1917 au 3 février 1918 ;
– du 4 mai au 10 décembre 1918 ;
– du 8 septembre au 24 octobre 1919.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 737.].

mention manuscrite Canonnière Dédaigneuse Postes Navales MEDIT. C 26-3-17
Mis en service en 1916, il servira essentiellement aux patrouilles en Algérie à la fin de la 1ère Guerre Mondiale.
C'est lui qui, en 1920, assurera l'escorte du Bâtiment russe Kronstadt qui deviendra le Bâtiment Atelier Vulcain de la Royale, de Constantinople à Bizerte.
Devenu Aviso en 1924, il est affecté à la Division Navale du Levant à Beyrouth avant de devenir une Canonnière l'année suivante et de rejoindre Bizerte.
Redevenu Aviso en 1929, il participera à la Surveillance des Baléares durant la Guerre d'Espagne puis rejoindra en septembre 1939 la 3ème EA à Toulon comme Dragueur.



Mis en gardiennage d'Armistice, il sera sabordé avec la Flotte le 27 novembre 1942. Renfloué par les italiens il devient le FR56 sous leur pavillon avant d'être saisi par la Kriegsmarine et de devenir le M6020.
Il sera finalement sabordé à Marseille le 21 août 1944.


07 août 2022

Humour danss le carré par Donec Qui sont nos amis?

Donec : qui sont nos amis ?



Salut la compagnie,



Si l’on parle aux Français d’ennemis héréditaires, ils pensent immédiatement aux Anglais qui ont d’abord brûlé Jeanne D’Arc et poursuivi leur besogne en coulant notre flotte à Mers el Kébir. Pourtant rien n’est simple. Ma mère en juillet 1944 faisait les foins dans la montagne limousine, elle vit des Wellington ou des Lancaster passer au ras de la cime des arbres. Ils venaient parachuter des armes au maquis du Colonel Guingoin qui faisait face à la brigade du Général Von Jesser. Ces avions salvateurs portaient les cocardes de la Royal Air Force.

Aujourd’hui, les Allemands que nous avons connus d’une méchanceté sans borne ne ménagent plus leurs embrassades, roucoulades et tendres poignées de main mais n’hésitent jamais à tirer la couverture à eux au prétexte que leur économie nous taille des croupières (grâce à qui ?). Ne serait-t-il pas plutôt des prédateurs héréditaires ?

Pourtant il est un peuple, qui vit aujourd’hui sous le joug d’un satrape oriental avec lequel nous n’hésitons jamais à faire un bout de chemin ensemble. La villa de mon amie à Saint Jean Cap Ferrat est nichée entre celle d’un diamantaire britannique et celle d’un oligarque russe. Sa clôture étant quelque peu démantibulée, le bijoutier a imposé une participation financière conséquente pour la pose d’un mauvais grillage alors que l’oligarque à réalisé une magnifique enceinte prenant les dépenses à sa charge.

Voilà bien exprimée la générosité des habitants de cet immense pays. Déjà le 29 novembre 1942 quand les membres de l’escadrille « Normandie » débarquent de trois Lisunov (DC3 construits en Russie) sur la base d’Ivanovo, ils sont acclamés dès leurs descente d’avion. Il y a là aux ordres du commandant Jean Tulasne, Roland de la Poype, Albert Durant, Marcel Albert, Joseph Risso, Albert Littolf et bien d’autres qui vont se couvrir de gloire et nouer de solides relations affectives et amicales.

Naturellement le Colonel d’aviation Corniglion-Molinier, personnage niçois hors du commun, participe à la mise en œuvre de cette aventure héroïque.

Si les Français ferraillent aux côtés des Russes dans le ciel moscovite, en France des fils de Russes blancs organisent des réseaux à commencer par le premier d’entre eux, celui dit du « Musée de l’Homme » mis en place par Boris Vildé.

Dès 1942, la France abrite un grand nombre de citoyens soviétiques, au moins 40 000, ce sont les prisonniers que les Allemands ont envoyés aussi bien sur le mur de l’Atlantique que dans les mines du Nord et du Pas-de-Calais. Ils disposent d’un statut d’esclaves qui va les inciter à jouer les filles de l’air et partir rejoindre les Francs-Tireurs et partisans français de sensibilité communiste.


Autre source de participation des Russes à la résistance française : les incorporés de force dans la Wehrmacht. Plus de 650 000 soviétiques, des Ukrainiens, des Tatars, des Cosaques, des Arméniens, des Géorgiens sont contraints de servir les nazis. Mais les désertions se produisent à grande échelle. Ainsi c’est un bataillon entier composé d’Ukrainiens de la Waffen-division-grenadier der SS qui rejoint les maquis du Haut Doubs avec armes et bagages. Les Georgiens, les Arméniens ou les Tatars ne sont pas en reste et désertent après avoir éliminé leurs cadres allemands. Dans le Nord et l’Est de la France ce sont des groupes entiers qui sont créés composés de ressortissants Soviétiques.

Tout naturellement c’est le Parti Communiste qui encadre et organise tout ce beau monde pour franchir l’obstacle de la langue. Mais il se montre particulièrement efficace.

L’épilogue sera glorieux pour les héros de « Normandie-Niemen » et ils entreront dans la légende atteignant pour certains d’entre eux les rangs les plus élevés et prestigieux de la hiérarchie militaire. Il n’en sera pas de même pour les héros Russes de la Résistance Française qui retourneront dans la « mère-patrie ». Staline leur ayant préparé un accueil à sa façon dans les plaines glaciales de Sibérie.

Pour conclure il n’y a chez les Russes ni la fourberie des Britanniques, ni la morgue suffisante des Allemands à notre égard. Peut être sont t-il alors les amis héréditaires dont nous rêvons même si aujourd’hui un satrape oriental les conduit sur un mauvais chemin.

A bientôt pour de nouvelles aventures

Donec

Sur la peau de bouc (motifs de punitions dans la Marine Nationale) : « Demander une permission de 24 heures pour l’enterrement de sa grand-mère et être rencontré sur le Grand Pont menant une vache à l’abattoir ».

Les mots du Général : 

Le général Massu a fait des siennes, dans une interview, il a laissé entendre qu’au fond De Gaulle n’était pas loin de ressembler à un « bradeur vulgaire ». Le crime de « lèse-majesté » est si éclatant qu’il est impossible de pardonner au fidèle grognard. Son limogeage provoque sept jours d’émeutes en Algérie.

Le Général fait comparaître devant Sa personne l’auteur ahuri de cette redoutable réaction en chaîne. Massu transpire. Le Général s’avance vers lui et bonhomme :

- Alors Massu quoi de neuf ?

06 août 2022

 Un bon coup de fourchette

Je me délecte des menus de la Marine et quand le dicton devient réalité : Trop fort n'a jamais manqué!

En voici un daté du 23 juillet -mais sans précision de l'année et ni du nom de bateau- qui me met l'eau à la bouche. Il faudra mettre les bouchées doubles pour arriver à bout d'un tel programme, nos anciens n'y allaient pas avec le dos de la cuillère!

L'illustration porte une ancre et le pavillon tricolore surmontés de deux étoiles ce qui fait penser à un bâtiment portant les couleurs d'un contre-amiral.

Cette invitation à me suivre se fera à la bonne franquette... et ce menu ne fut pas à dévorer des yeux

Si jamais vous ne me suiviez pas, vous pourrez toujours aller vous faire cuire un oeuf...

Dans la Marine on n'a pas l'habitude de donner de la confiture aux cochons et un tel menu nous met l'eau à la bouche... mais aujourd'hui il ne sera qu'à dévorer des yeux! 

Ne faisons pas la fine bouche même si parfois en mer, on n'est pas dans son assiette et que l'on met les pieds dans le plat. Je vous invite à passer à table à l'appel du Midship.


"Nobles invités , Président, Monseigneur , Directeur, Mon colonel, Messieurs, le menu de ce jour …. de l'an de grâce … sera … "


A ce moment, le midship est généralement arrêté dans son élan par les membres du carré qui s'écrient "dégueulasse comme d'habitude !".


A noter également, sur les carrés de certaines frégates, jalouses peut-être que le nom de " De Grasse " soit de tous les menus, on remplace cette formule par " Le menu de ce jour… de l'an Duguay-Trouin (Tourville, Primauguet, …)"

" le tout arrosé de … chambré/glacé/tiède comme il se doit . Le saint du jour est Sainte Brigitte, la fête à souhaiter est …(bonne fête Président !). Il est exactement midi à la montre en or massif du Président (et non du Président massif). Bon appétit nobles invités, bon appétit Messieurs "



Après cela, je pense qu'un repos est bien mérité!

Brigade Franco-Allemande SPID 276 Bataillon de commandement de soutien

Brigade franco-allemande
Deutsch-Französische Brigade

 


La brigade franco-allemande ou BFA (en allemand, Deutsch-Französische Brigade) est une unité militaire interarmes binationale, française et allemande, créée le . Son état-major est situé à Müllheim dans le Land de Bade-Wurtemberg en Allemagne et elle dispose d'unités stationnées de part et d'autre du Rhin : à Donaueschingen et Stetten am kalten Markt en Allemagne, à Metz, Illkirch-Graffenstaden et Sarrebourg en France.


Le 9 mars 2022, le Bataillon de commandement et de soutien (BCS) de la Brigade franco-allemande (BFA) a signé un partenariat de classe de Défense avec le collège de Wintzenheim, au sud de Colmar, dans le Haut-Rhin. Environ 30 adolescents âgés de 14 ans ont été, par la suite, accueillis le 17 mai à Müllheim, en Allemagne, où est stationnée l’unité.

Le BCS, une des unités binationales de la BFA, a organisé une journée d’immersion dans la caserne Robert Schuman pour les collégiens de Wintzenheim. Ils ont été invités à passer les épreuves d’athlétisme qui leur permettront d’obtenir la médaille allemande des sports, sous le contrôle du hauptmann (capitaine) Faber et du bureau des sports du BCS qui leur ont délivré les consignes en allemand et en français.

« C’est assez rare pour des élèves français de pouvoir obtenir la médaille des sports, surtout dans un cadre militaire. Il s’agit d’une récompense à laquelle les civils peuvent également prétendre en Allemagne ; nous leur avons donc fait cette proposition, qu’ils vont bien sûr devoir mériter, en respectant les barèmes », explique le lieutenant-colonel Jean-Baptiste Angot, chef de corps des éléments français du BCS et commandant en second du bataillon.

05 août 2022

Cherbourg Cité de la Mer Redoutable 2022 20 ans de la cité de la mer 1933 inauguration gare maritime Croiseur Lamotte Picquet

 Cherbourg Cité de la Mer Redoutable 2022 20 ans de la cité de la mer

Dès son inauguration en 1933, la presse du monde entier affuble l’édifice de tous les superlatifs. Conçue par l’architecte René Levavasseur, son style Art Déco si remarquable lui vaut même d’être saluée comme la plus belle gare maritime du monde !




En partie détruite par les Allemands en 1944, la gare est tout de même utilisée par les Alliés pour débarquer hommes et matériels, après la libération de la ville. Et puis la vie reprend ses droits: l'activité maritime renait, les venues successives du Queen Mary et du Queen Elizabeth ont très vite ravivé les grandes heures de l’épopée transatlantique avant de laisser la place, jusqu’à aujourd’hui encore, à d’autres escales plus modernes mais tout aussi prestigieuses.

Mais les rêves ne s’arrêtent encore pas là ! Classée monument historique en 1989, la Gare Maritime abrite aujourd’hui La Cité de la Mer
 
Petit flash-back dans les années 1980. 
La gare maritime, ses immenses halls, sa salle des bagages d’un autre temps, un ensemble Art-déco exceptionnel, sont menacés d’être rasés, purement et simplement. Dans le même temps, le Redoutable redoute son futur.


 Construit à l’arsenal de Cherbourg, le premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins vit, lui aussi, dans l’angoisse de la casse.

L’idée d’associer les deux fleurit un beau matin. 
Le mariage de la carpe et du lapin,



Le 29 mars 1967, Le Général de Gaulle préside le lancement du 1er sous-marin nucléaire français, 

  • 14 000 000 heures de travail,
  • 6 000 plans de construction,
  • 7 000 tonnes d’acier,
  • 6 km de soudure de coque,
  • 24 tronçons d’un poids unitaire de 200 tonnes.










Cherbourg, 30 juillet . (De notre rédaction) 
La journée du dimanche 30 juillet 1933 a bien mérité de figurer, après tant d'autres journées fameuses de son histoire, dans les annales de la ville de Cherbourg et du département de la Manche tout entier. Suivant un mot heureux de M. le Sous-Secrétaire d'Etat Appell, ce fut en effet un jour faste que celui où M. Albert Lebrun. Président de la République, entouré de plusieurs ministres et de centaines de personnalité françaises et étrangères. vient inaugurer le nouveau port transatlantique, la gare maritime monumentale et continuer ainsi la tradition des grands chefs d'Etat qui le précédèrent.

Pendant que les clairons sonnent Aux Champs » et que le piquet d'honneur fourni par la Marine présente les armes, M. Lebrun descend de son wagon, précède de M. de Fouquieres, chet du protocole, entouré du vice-amiral Durand-Viel, remplaçant M. Georges Leygues, ministre de la Marine de Guerre, empêché. M Froc ministre de la Marine marchande; M. Pierre Appell, sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics et au Tourisme; de MM. Magre et le général Braconnier, chef de ses maisons civile et militaire...




Le 30 juillet, à l’occasion de l'inauguration de la gare maritime par le Président Lebrun, a lieu à Cherbourg une revue de la 2ème Escadre. 
(Croiseur Lamotte Piquet)
En raison du temps brumeux et de l'état de la mer, le Président de la République, à bord du contre-torpilleur Vauban, doit se contenter de passer devant les navires mouillés en grande rade.



La revue navale



Le discours du Président de la République est salué par de longs applaudissements,

Le cortège quitte la salle du banquet pour se rendre en mer et assister à la revue navale, à laquelle prennent part les unités suivantes :

Contre-torpilleur Vauban. battant pavillon du Président de la République ; croiseur Lamotte-Picquet ; la 6e division légère, avec les contre-torpilleur Bison, Maillé-Brezet ; la 4e division légère, avec les contre-torpilleurs Lion, Lynx, Léopard; la 1ere division de torpilleurs Adroit, Bourrasque, Orage ; la 4e escadrille de sous-marins Poncelet, Pascal, Poincaré, Achille et la 1ere escadrille de sous-marins Méduse. Diane, Antilope, Amazone, Danaé, Eurydice, l'Espoir, Surcouf.

Le soleil éclaire la scène impressionnante de la revue navale. Une forte brise soulève en rade une légère houle.

M. Albert Lebrun reçu à bord du « Vauban » par le capitaine de frégate Shill et son état-major, monte sur la passerelle de commandement, ayant à ses côtés le contre-amiral, Le Bigot, MM. Frot, ministre de la Marine marchande ; Appel, sous-secrétaire d’Etat. 
La musique du « La Motte-Piquet, » joue la Marseillaise, les canons tirent les salves réglementaires. Tête nue, le Président de la République admire la belle tenue des marins et de leurs navires, dont les formes élégantes se découpent sur le bleu d’azur de l'Océan.

Sources

L'Express de l'Est 31 juillet 1933
L'Ouest-Eclair 31 juillet 1933
Mer et Marine



Merci au cercle philatélique et cartophile du Cotentin et à Etienne Devailly


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...