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02 décembre 2022

Chasseur Dewoitine D1 porte-avions Béarn constructions aéronautiques Toulouse Emile aéronautique navale

 Chasseur Dewoitine D1


La Poste émet un timbre et une mini-feuille de la série Poste-aérienne illustrés par un chasseur Dewoitine D1.


En novembre 1923, la Marine nationale passe commande de 44 exemplaires et le gouvernement garantit une série de 150 D.1ter. Le premier D.1 de série fit son premier vol le 18 janvier 1925. Une trentaine furent destinés à être utilisés sur le porte-avions Béarn. Rencontrant un certain succès à l'export, 44 furent commandés par la Serbie et plus d'une centaine d'exemplaires furent construits sous licence par Ansaldo  sous le nom d’Ansaldo AC.2.

Plus de 230 exemplaires auront été fabriqués au total.



 Le chasseur monoplace monoplan Dewoitine D1 est le premier avion créé par Émile Dewoitine (1892-1979) dans sa jeune Société anonyme des avions Dewoitine (SAD) installée à Toulouse en 1920. Formé chez Louis Breguet, Blériot et Latécoère, Émile Dewoitine a dans l’idée la fabrication d’un avion de chasse moderne pour l’aéronautique française. Lancé sur ses fonds propres, le « Dewoitine 1 » voit le jour en octobre 1922. Le premier vol a lieu le 18 novembre 1922. 



L'Ouest-Eclair 11-11-1937



La fabrication est alors engagée, inscrite dans le programme national C1 (chasseur monoplace) proposé par le Service technique de l’aéronautique. Le Dewoitine D1 à une longueur de 7,50 m, une envergure de 11,50 m et une hauteur de 2,75 m. Son poids à vide est de 820 kg. Il est équipé d’un moteur V8 Hispano-Suiza de 300 ch, lui donnant une vitesse maximale de 247 km/h et une autonomie de 400 kilomètres. Il est armé de deux mitrailleuses Vickers de calibre 7,7 mm synchronisées.




En 1923, l’Aéronautique navale française passe commande. Une trentaine de Dewoitine D1 sont mis en service sur le porte-avions Béarn, comme chasseurs embarqués. Initialement, les appareils portent l’insigne de l’aviation d’escadre – la mouette sur la tortue. Afin de distinguer les différentes escadrilles du Béarn – chasse, bombardement et reconnaissance –, l’hippocampe ailé est choisi pour la chasse, devenant l’insigne officiel de la 7C1. 


Le succès du Dewoitine D1 se construit surtout à l’international. Porté par le chef pilote d’essai Marcel Doret, l’appareil fait sensation en Europe. Il est vendu en Yougoslavie (Serbie), en Suisse et en Italie – qui le construit localement sous licence. 230 exemplaires du Dewoitine D1 seront fabriqués en France et en Italie, ouvrant la voie et le succès des appareils Dewoitine. 
© La Poste – Laurent Albaret - 

Durant la guerre d'Espagne


L'Ouest-Eclair 05-08-1936

L'Ouest-Eclair 05-08-1936


Il est dû à l'ingénieur Émile Dewoitine. 

Né le 26 septembre 1892 à Crépy en Laonnois, il fait ses études à Reims avant d'entrer à l'école Breguet à Paris. Son service militaire se déroule à l'école Blériot d'Etampes et il passe la guerre dans la construction aéronautique où, appuyé par G. Latécoère, il participe, pour cette firme, à la production d'un millier d'avions de combat entre 1917 et novembre 1918. Après la guerre, en 1920, il crée sa propre entreprise et sort en 1922 son premier avion de chasse : le Di, monoplan à ailes hautes au fuselage entièrement métallique qui sera construit à 234 exemplaires dont 29 pour la France et les autres pour l'exportation. 

L'Ouest-Eclair 01-01-1937



Cet appareil est fabriqué sous licence en Italie par Ansaldo et il faut remarquer que c'est à cette firme que la Marine Nationale française achètera 30 exemplaires du Di ter .




07 septembre 2022

Tahiti Détachement 35F Pirae hélicoptère Dauphin miss Tahiti marraine dauphin flottille aéronavale aéro

Tahiti Détachement 35F Pirae


En 2015, c’est Hinarere Taputu, Miss Tahiti 2015, qui a eu l’honneur de baptiser le deuxième hélicoptère Dauphin en présence de plusieurs hauts responsables civils et militaires et de l’ensemble du détachement de la Flottille 35F.


l'enveloppe est affranchie avec un timbre Miss Tahiti Ruth Manéa 100 cfp
TàD Piraé Ile de Tahiti 29-08-2022




  • La coordination interministérielle d’emploi des 2 hélicoptères Dauphin de la Marine Nationale

Réparties sur 3 emprises principales, les FAPF s’appuient sur trois composantes :

-  terrestre constituée du régiment d’infanterie de marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P),

-  maritime articulée autour de six bâtiments de différents types (de la frégate au patrouilleur),

-  aéronautique comprenant des unités de l’armée de l’air et de l’espace et de l’aéronautique navale de la marine nationale, dont la flottille 35F. 


Le GAM Faa’a coordonne l’action des moyens militaires des différentes armées pour la réussite des missions aériennes des forces armées en Polynésie française.

Deux hélicoptères Dauphin de la Marine Nationale font l’objet d’une convention interministérielle entre les ministères des Armées, de l’Intérieur et de l’Outre-mer.

Ce protocole interministériel d’emploi permet de disposer d’une réponse opérationnelle 24h/24 compatible avec l’urgence des situations et la géographie de la Polynésie française.

Le Haut-commissaire de la République en Polynésie-française, en sa qualité de délégué du Gouvernement, est l’autorité de coordination interministérielle d’emploi des appareils Dauphin. 


A ce titre, il autorise régulièrement l’utilisation des hélicoptères de la Flotille 35F pour des missions de service public qui ne relèvent pas des besoins de la Défense nationale.

Le commandant supérieur interarmées (COMSUP), assure pour sa part le contrôle opérationnel des appareils et s’assure de la conformité de la mission autorisée par le Haut-commissaire avec les conditions d’emploi de l’hélicoptère avant d’ordonner sa mise en œuvre.

  • Des missions diverses assurées notamment par les hélicoptères adaptés aux spécificités du territoire :

- Mission des armées relevant de l’autorité militaire ;

- Mission de l’action de l’État en mer (AEM), dont le sauvetage en mer ;

- Missions de concours aux forces de sécurité intérieure et notamment la gendarmerie (lutte contre les stupéfiants, entraînements opérationnels/formation, interventions d’urgence sur des situations complexes) ;

- Missions de sécurité civile (défense contre les incendies, secours aux personnes, lutte contre les inondations, gestion de crise en cas d’évènement exceptionnel) ;

- Missions au profit d’autres administrations, dont les missions d’évacuations sanitaires au profit de la Polynésie-française (EVASAN).


En 2021, 123 missions ont été réalisées par le Dauphin et 133 personnes ont été secourues, dont :

- 17 missions de secours maritime

- 78 évacuations sanitaires

- 28 missions de sécurité civile, dont 5 feux de forêts.

En 2022, 30 missions ont été réalisées et 28 personnes secourues.

  • La flottille 35 F partenaire des opérations des services de l’Etat

Le détachement de la 35F, basé à Tahiti et intégré au sein des FAPF, est composé de 22 personnes qui permettent la tenue d’une alerte à 1h de jour/2 h de nuit, 24/24 et 365 jours par an :

La flottille 35F à Tahiti dispose de trois équipages opérationnels de 6 marins et de personnels au sol pour assurer l’alerte.

Les 2 hélicoptères Dauphin N3+ de la Marine Nationale sont adaptés aux missions locales :

-  Autonomie maximum : 3 heures

-  Rayon d’action : 170 Nm

-  Distance franchissable : 340 Nm

-  Altitude de croisière max : 10 000 ft

-  Vitesse de croisière : 135 kt

-  Emport max : 7 passagers

Toutes les îles de Polynésie française sont accessibles, de jour comme de nuit, avec des ravitaillements qui peuvent être nécessaires pour accomplir la mission.

https://www.avionslegendaires.net/2015/05/actu/miss-tahiti-baptise-un-dauphin-n3-de-la-flottille-35f/#:~:text=C'est%20Hinarere%20Taputu%2C%20Miss,le%20fuselage%20du%20Dauphin%20N3%2B.

Marine nationale 


09 août 2022

Fleet Post Office New-York FPO Aéro Casablanca

Fleet Post Office New-York FPO 


Flamme New-York Times Square Station 27-06-1945
TàD Postes Navales 10-07-1945

C'est un courrier  au départ de New-York le 27 juin 1945 qui va nous, permettre d'évoquer le FPO le "Fleet Post Office"
Posté au bureau de Times square station, la lettre adressée à Maurice, matelot mécanicien de l'aéro à la base Transit Aéro Navale de Casablanca va d'abord passer par  C/O Fleet Post Office New-York.


Le courrier a été ouvert et recollé avec une bande de censure Examinated by 5914

Fleet Post Office

Le "Fleet Post Office" bureau de poste de la flotte à New-york  a été initialement installé en tant qu'activité navale au 80 Varick Street, New York, le 1er juillet 1943. 

Avant cette date, le courrier adressé au personnel naval servant à l'étranger et à la mer était traité par des facteurs de la Marine à l'"annexe Morgan" du nouveau Bureau de poste général de New-York.


Le bâtiment siège d'une ancienne entreprise "laissait beaucoup à désirer" et était inadapté à un usage de bureau de poste. dans son utilisation comme espace de bureau et comme bureau de poste. Le lieutenant Newton va entamer une série de rénovations et d'agrandissements.

Une organisation "Marine" est mise en place.

Les premiers services à occuper les quartiers du 80  Varick St. sont le bureau des archives de la flotte de l'Atlantique, la section de la poste aérienne et le laboratoire et la section V-Mail. 

De plus en plus de personnels de la Navy sont expédiés pour mener les campagnes en Méditerranée et pour constituer des forces dans les préparatifs de l'invasion de la «forteresse Europe», le volume de courrier traité par le bureau de poste de la flotte augmente sans cesse. Il faut accélérer le traitement  du courrier,il faut embaucher du personnel.


L'arrivée massive des forces sur le théâtre européen devenaient de plus en plus grandes et l'augmentation du courrier font que le 80 Varick St. qui au départ semblait tout à fait adéquat s'est retrouvé saturé. 

 Anticipant une avalanche de colis pour la 'Ruée de Noël', un espace est acquis Quai 51, North River, et la Section des Colis Postaux est déplacée à cet endroit en septembre 1944.

En avril 1945, le lieutenant Comdr. Newton est détaché de ses fonctions au bureau de poste de la flotte et envoyé dans le Pacifique pour faire partie de l'état-major de la flotte du commandant de la force de service du Pacifique. 

Il est remplacé par le lieutenant WJ Hegarty. 

Peu de temps après la fin de la guerre en Europe, il y a une baisse constante du volume de courrier passant par le bureau de poste de la flotte de New York. 
Cette diminution se constate par un transfert du personnel vers la côte ouest.
L'effondrement du Japon en août 1945 entraîne une nouvelle diminution des opérations du bureau de poste de la flotte.


Peu de temps après, il est envisagé le retour au bureau de poste général. Au cours du mois de décembre 1945, le transfert des opérations de plusieurs sections s'effectue. 

La première classe et la poste aérienne , le «pain et le beurre» du département des postes des États-Unis, sont également restées le principal article du département du courrier de la marine.

Consolidé à l'origine en une seule section, ce département a fait ses débuts à l'annexe de la rue Morgan avec un effectif de six hommes et un maître de première classe. 


Leur volume moyen de courrier s'élevait à douze sacs de première classe et à deux sacs de courrier aérien par jour. Mais au fur et à mesure que la marine s'étoffait, la première classe et la section du courrier aérien augmentaient également.


Lors de l'établissement de nouveaux quartiers au 80, Varick St., le volume du courrier de la Marine a atteint de telles proportions qu'il est nécessaire de séparer la section en deux parties et d'ajouter jusqu'à 297 personnes au personnel complémentaire. 
Le volume de First Class atteint un sommet quotidien de 634 sacs, soit 793 750 lettres, et les Air Mails atteignent un sommet quotidien de 449 sacs ou 673 500 documents.




Pendant la guerre, quelque vingt-deux mille (22 000) unités de la marine américaine - des bateaux de croisière aux porte-avions - ont été déplacées dans le monde entier de Canarsie à Constantinople, de Malaisie à Mourmansk et vice-versa. 
Les bureaux de poste de la flotte devaient savoir non seulement où se trouvaient les unités à un moment donné, mais où elles seraient à une date future nébuleuse à laquelle le courrier pourrait leur être livré.
 

Comme le mitrailleur ou le torpilleur qui "dirige" sa cible en tirant devant l'objet en mouvement, la section de localisation devait "diriger" les navires, tirant le courrier au prochain poste d'appel. Pendant les jours SECRET, des informations sur le déploiement de chaque force opérationnelle, flotte et flottille étaient disponibles dans la cage à singes du Locator; et, à l'aide d'un jeu de « nombres » modifié,

Petit à petit, avec les victoires, les localisateurs ont été autorisés à divulguer l'emplacement de la plupart des unités de la marine ; et cette section sera conservée en tant que fonction permanente en temps de paix du bureau de poste de la flotte d'après-guerre, pour fournir des instructions d'acheminement au système de poste du gouvernement, avec le devoir supplémentaire d'informer les filles de Brooklyn où envoyer des télégrammes urgents à leurs garçons en bleu.

02 février 2022

Enseigne de vaisseau Jacoubet CORYMBE 160 Sénégal Côte d'ivoire ATL 2 aéronautique navale Aéro

Enseigne de Vaisseau Jacoubet Corymbe 160 Golfe de Guinée


Parti de Brest le 3 décembre, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau (EV) Jacoubet a accosté à Dakar, au Sénégal, le samedi 11 décembre. Après une patrouille en Atlantique, le bâtiment a débuté le 160ème mandat de l’opération CORYMBE dans le golfe de Guinée.


Le PHM EV Jacoubet et son équipage ont débuté leur transit par le franchissement du golfe de Gascogne, avant de rejoindre Dakar pour une courte escale logistique. Avec le soutien de la station navale des Éléments français au Sénégal (EFS), l’aviso a pu ravitailler en vivres et carburants.


Parti de Dakar le 13 décembre, le PHM EV Jacoubet a participé à un exercice de lutte contre les trafics illicites avec l’avion de patrouille Falcon 50M, basé à Dakar. Les marins ont élaboré et joué un scénario de détection et de relocalisation d’un navire suspect, joué par l’EV Jacoubet, pour mener une enquête de pavillon et identifier le pays d’origine du navire. L’équipe de visite du patrouilleur s’est ensuite entraînée aux méthodes de visite d’un navire.

Les 15 et 16 décembre, l’EV Jacoubet a participé à l’exercice franco-sénégalais XARITOO, à dominante amphibie, qui a rassemblé plusieurs moyens maritimes, terrestres et aériens, dont trois patrouilleurs de la marine sénégalaise, une équipe de commandos sénégalais, renforcée d’une unité de l’armée de terre française, et le Falcon 50 M.

Après une phase de débarquement des unités au sol, sécurisée par les trois patrouilleurs sénégalais, les bâtiments de surface se sont rejoints au large pour s’entraîner à lutter contre les menaces asymétriques, appuyés par le Falcon 50M. Que ce soit dans le domaine amphibie ou dans le domaine naval, les unités sénégalaises ont démontré une excellente interopérabilité avec les unités françaises. Les armées françaises, par les EFS et la Marine nationale, coopèrent en permanence avec les armées sénégalaises, démontrant leur crédibilité et leur fiabilité pour continuer à soutenir nos partenaires dans la sécurisation maritime du golfe de Guinée.En opération CORYMBE dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau (EV) Jacoubet a fait escale en Côte d’Ivoire du 21 au 24 décembre 2021, puis a débuté une patrouille CHANNA de surveillance et de dissuasion en zone de piraterie, en coopération avec ses partenaires africains.


Dans un premier temps, le Jacoubet a été rejoint par un hélicoptère Fennec des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) pour mener un exercice de lutte anti-aérienne. L’hélicoptère a ainsi simulé des attaques par aéronef pour tester les réactions de l’équipage.

Après cet entraînement, le Jacoubet a débuté sa patrouille CHANNA. Dans une zone à fort risque de piraterie, le PHM s’est porté à la rencontre d’un cargo battant pavillon camerounais. Ce bâtiment avait subi en 2020 une attaque de pirates ayant conduit à l’enlèvement de cinq marins dont le capitaine. A portée de vue du cargo, le Jacoubet a initié le contact radio pour l’informer de sa présence. L’équipage en a profité pour rappeler les recommandations comme le rôle du MDAT-GoG, Centre de report volontaire pour le golfe de Guinée, qui doit être joint en cas d’attaque. Le capitaine du cargo a remercié le Jacoubet pour cette prise de contact et sa présence.


 Du 8 au 24 janvier 2022, un équipage de la Flottille 23F a été déployé sur la base aérienne de Libreville au Gabon et engagé dans l’opération CORYMBE afin d’intensifier la lutte contre la piraterie. Il s’agit d’une première depuis 2008 pour l’Atlantique 2 (ATL 2).

Acteur majeur de la lutte contre l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée, la France a déployé pendant 17 jours un avion de patrouille maritime ATL 2 de la Marine nationale afin de renforcer sa présence dans la région.

Les capacités de détection de l'avion, complétées par de nombreux moyens de traitement embarqués, font de l’ATL 2 un atout indéniable dans la lutte contre la piraterie. Sa plus-value réside dans sa capacité à patrouiller loin, longtemps et sur une vaste zone, grâce à sa très grande autonomie.

Au cours de leur mission de lutte contre la piraterie, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau Jacoubet, également présent dans le cadre du 160ème mandat de l’opération CORYMBE, et l’ATL 2 ont étroitement coopéré avec les marines riveraines et danoise, permettant d’augmenter considérablement la zone de surveillance. Cette double présence française a également permis de rassurer les différents navires transitant dans la zone.

Au bilan, les marins du ciel embarqués à bord de l’ATL 2 ont observé plus d’une centaine de navires ou embarcation représentant un intérêt tactique et ont volé durant près de 40 heures au cours de 7 vols opérationnels.

Le déploiement d’un moyen supplémentaire de patrouille maritime traduit la volonté de la France de lutter contre l’insécurité et la piraterie dans le golfe de Guinée. Ce déploiement permet à la France d’entretenir son appréciation autonome de situation, tout en la partageant avec ses alliés européens et africains, au bénéfice de la sécurité maritime.

Sources 
Marine nationale

03 octobre 2021

BAN Lann-Bihoué 75 ans Aéronautique navale marcophilie navale Aéro anniversaire Morbihan 2021 enveloppe

Lann-Bihoué 75 ans Aéronautique navale

Un peu d'histoire 
1917-1920 / Création du centre aéromaritime de Lorient (CAML) mettant en œuvre des hydravions et des ballons captifs.

1940-1945 / Occupation et utilisation du site par les Allemands.

1938 / Début de l’aviation à terre à Lann-Bihoué.

1940-1945 / Occupation et utilisation du site par les Allemands.

1946 / La Marine récupère le terrain, Lann-Bihoué devient une base d’aéronautique navale.

Lann-Bihoué  Photo JM Bergougniou
Lann-Bihoué, située sur la commune de Ploemeur, Quéven et Guidel, est durant la seconde guerre mondiale à l'intérieur de la poche de Lorient.
Ce n'est que le 10 mai 1945 que les alliés rentrent sur les ruines de la base (Kerlin Bastard) et pénètrent dans la base sous-marine de Keroman après la reddition de la poche de Lorient, ils trouvent des installations en état de marche, et deux sous-marins de type IX.B ; l'un d'eux deviendra le Blaison.
Puis c'est l'armée de l'air qui brievement en prend possession et la rebaptisera BA 131 le 1er juin 1945.
Ensuite de nombreux prisonniers allemands y seront gardés par l'Armée de Terre.
Les travaux maritimes, pour remettre en ordre le port de Lorient, tentent de s'y installer et le 3 octobre le L.V. Septans arrive pour organiser les travaux.
La B.A.N. Lann-Bihoué voit le jour le 1er avril 1946 sous les ordres du CF Septans.

ATL 2  photo JM Bergougniou
Photo JM En septembre 2021 le CV Jean-Christophe Turret, commandant de la base de Lann-Bihoué souhaite marqué cet anniversaire et sollicite la section aéronautique navale de la Marcophilie navale pour la réalisation d'un souvenir philatélique le 24 septembre 2021. 

Le timbre représente le blason de la base aéronavale, un timbre humide utilisé depuis avril 2021 et tamponné sur toutes les enveloppes quittant la base.
Le timbre à date (bureau de 56 Plomeur) représente 3 appareils de la base ; un E2-C Hawkeye, un Falcon 50 et un Atlantique 2 (ATL2). -24 septembre 2021-


Ce pli philatélique est en vente chez :

Olivier LAUDRIN
76 chemin du Grand Kervao
29200 Brest
tél : 06 37 35 09 85 au prix de 4 € (envoi compris)

01 mai 2021

Bréguet ALiZE Aéronavale aéro porte-avions Br 1050 Louis Bréguet Villacoublay

Bréguet Br 1050 ALiZE 


Le Breguet Alizé, avion embarqué de sûreté, fut construit à la suite d'une demande de la Marine nationale dans les années 50. Prévu pour être un monoplace d'attaque équipé d'un système de propulsion combinant turboréacteur et turbopropulseur, il devint un triplace avec un seul turbopropulseur plus puissant, un radar de recherche maritime repoussant le moteur dans la partie arrière du fuselage.

Construit en 75 exemplaires pour la Marine et entré en service en 1959, le Bréguet Alizé à, au fil du temps, vue ses missions évoluer. Conçu à l'origine pour l'offensive anti-sous-marine, 



l'appareil s'est consacré par la suite principalement à la détection aérienne et de surface. L'avion entra, à la fin des années 50, en service dans trois flottilles. Au 1er janvier 2000 : 7 appareils étaient encore en ligne au sein de la 6F basé à Nimes-Garons.


Un programme de modernisation en 1980 mit en oeuvre le radar Iguane, plus efficace, le système de navigation Omega Equinox, un nouveau système de communication et un équipement de guerre électronique. De récentes modifications dans les années 90 améliorèrent encore les communications et apportèrent de meilleures capacités de brouillage et d'autres améliorations lui permettant de prolonger une activité largement étendue.

Alizé - Rochefort Anaman  -
photo JM Bergougniou


Avec l'arrivée de l'E2C Hawkeye, l'Alizé a été retiré du service actif au mois de septembre 2000. La cérémonie d'adieu à l'Alizé a eu lieu à BAN Nîmes Garons le vendredi 15 septembre 2000.

Alizé - Rochefort Anaman  - photo JM Bergougniou
La cabine –triplace- de l’Alizé est conditionnée, mais non pressurisée. Le pilote est à l’avant gauche, le navigateur à l’avant droit, l’opérateur radar est juste derrière, dans le sens contraire de la marche.
Un 4ème siège pouvait être disposé totalement à l’arrière de la cabine pour un moniteur radariste par exemple.


Alizé - Rochefort Anaman  -
photo JM Bergougniou
Une des particularités de l’Alizé est qu’il pouvait décoller des Foch et Clemenceau sans les catapultes, en utilisant simplement la longueur total du pont d’envol, et ce à une masse maximale de 7 tonnes. Cette particularité à été utilisée en condition opérationnelle en 1982 au large du Liban, lorsque les catapultes du Clemenceau sont tombées en panne.

PA Foch 

PA FOCH Alizé embarqué détail

Sur sa fin de carrière, l’équipement de l’Alizé n’étant plus adapté à la lutte anti-sous-marine (en tout cas à sa détection), l’appareil était surtout utilisé en tant que guet aérien (veille anti-surface), et appareil de guerre électronique (interception, brouillage, relais…).

Alizé - Rochefort Anaman  - photo JM Bergougniou

L a Société Breguet, pour ses différentes fabrications, dispose actuellement de trois centres : Villacoublay, Biarritz et Toulouse. Villacoublay, créé pendant la Grande Guerre, est le berceau de la société. 

C’est là qu’ont été construits des milliers d’avions portant le label célèbre, notamment les Br-14, les Br-19, les Br-27, etc. Fortement endommagé par les bombardements aériens lors du dernier conflit mondial, le centre, reconstruit après la Libération avec les moyens offerts à cette époque, est loin d’avoir retrouvé son lustre d’antan. Dans le cadre d’une opération de décentralisation, ses activités ont été transférées sur

les usines de province. 
Ses effectifs ont été considérablement réduits, et Villacoublay devient une sorte d’atelier expérimental à la disposition de la Direction technique principalement, laquelle y a une partie importante de ses bureaux d’étude et s’y livre à des travaux de laboratoire, de recherches, d’avant- projets, de soufflerie... Un autre centre est situé à Biarritz et comprend l’usine d’Anglet, dans les terres, ainsi que le hall de montage général sur le terrain de Parme. Enfin le troisième groupe se trouve à Toulouse avec l’usine de Montaudran et le hall de piste de Colomiers (Blagnac).


Alizé - Rochefort Anaman  - photo JM Bergougniou
Après l'abandon de l'avion d'attaque  Bréguet  
Br960 Vulture, il fut décidé de concevoir un avion de lutte anti-sous-marine à partir de la même cellule, qui avait montré ses qualités. Le  turboréacteur arrière du Vulture fut supprimé et remplacé par un radar escamotable, tandis qu'un turbopropulseur Rolls-Royce Dart  était installé à l'avant. Le fuselage fut largement modifié, notamment pour permettre d'installer un troisième membre d'équipage, ainsi que les ailes qui reçurent des nacelles encastrées sur les bords d'attaque.

Louis Bréguet
A la fin des années 1950, les commandes du Br 765   Sahara conduisent à la construction d'une usine à proximité de l'aéroport de Biarritz-Parme. La production des Br 1050 Alizé leur succéda rapidement.

Sources 
BNF Gallica

Anaman


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