28 mai 2021

Mission Jeanne d'Arc 2021 PHA Tonnerre Djibouti Cam Ranh Sabang

Mission Jeanne d'Arc 2021 PHA Tonnerre Djibouti Cam Ranh Sabang 


Partis de Toulon le 18 février 2021, voilà plus de trois mois que les 146 officiers-élèves embarqués sur le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et la frégate type La Fayette (FLF) Surcouf naviguent et participent aux opérations de coopération internationale en océan Indien, en Asie et dans l’Océan Pacifique. Ces dernières sont diverses, allant des missions de souveraineté aux opérations de débarquement amphibie de grande ampleur, avec l’objectif de renforcer l’interopérabilité interarmées et interalliés dans un contexte géostratégique toujours plus complexe. En parallèle, une mission au long-court, visant à parfaire la formation des officiers élèves par une immersion de 5 mois au cœur des deux équipages. Pari réussi.

TRODAT V SPID 10909 18 mars 2021 Djibouti

Après une étape indienne, les deux navires se rendront en Indonésie, pour participer à l’exercice « Lapérouse » qui, organisé au large de Sumatra, impliquera notamment les forces américaines, indiennes et japonaises. Puis, après une escale à Sabang, ils emprunteront le détroit de Malacca pour se rendre au Vietnam, où deux étapes sont au programme : l’une à Cam Ranh, l’autre à Haiphong [dont le bombardement, en 1946, marqua la début de la guerre d’Indochine, ndlr]. Puis, ils poursuivront leur périple au Japon… Ce qui supposera de passer à proximité de Taïwan.


TRODAT V SPID 10909 8 mai 2021 Sabang

Du 3 au 8 mai, les bâtiments de la mission JEANNE D’ARC (JDA), le Porte-hélicoptères amphibie (PHA)Tonnerre et la Frégate type La Fayette (FLF)Surcouf ont pris part à l’opération AETO en mer de Chine Orientale, contribution française au dispositif international de lutte contre les contournements des sanctions établies par le Conseil de sécurité des Nations Unies à l’encontre de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) après sa violation du traité de non-prolifération des armes nucléaires.


Délégation vietnamienne 
Lancée en 2018, l’opération AETO placée sous le commandement d’ALPACI, consiste en la surveillance, en mer de Chine Orientale, des transbordements illégaux de matières sous embargo vers la RPDC. Le groupe Jeanne d’Arc était ainsi pleinement intégré à l’opération AETO. Dans ce cadre, l’hélicoptère Panther, embarqué à bord du PHA, a effectué de façon régulière des vols de surveillance maritime afin de repérer ou de relocaliser des navires pouvant se livrer à des activités de transbordement en mer. Dès lors qu’une infraction vient à être constatée, elle fait l’objet d’un compte-rendu au central opérations (CO) du PHA et peut entraîner des interrogations depuis l’hélicoptère.

TRODAT V SPID 10909 13 mai 2021 Djibouti

C’était la première escale d’un bâtiment de la Marine nationale, dans le tout nouveau port international de Cam Ranh, situé sur la côte Est vietnamienne, au carrefour des routes commerciales de la région. Ses infrastructures récentes et de grande qualité ont permis au bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, Capital ship de la mission « Jeanne d’Arc » 2016, de se ravitailler dans d’excellentes conditions.

Dans la matinée du 6 mai 2016, le BPC et la frégate vietnamienne Dinh Tien Hoang ont mené des manœuvres tactiques au sud de la ville. L’exercice consistait à exécuter des évolutions et une simulation d’homme à la mer coordonnée. Cette série de manœuvres de navigation, menée avec réactivité, tant par les marins du BPC que par leurs homologues Vietnamiens, a permis de développer un savoir-faire commun et de consolider les capacités d’interactions entre les deux Marines.

Merci à Romu 

Sources

Marine nationale 
Cols bleus 


MV THALA DAN Terre Adélie Dumont d'Urville Expédition polaire française TAAF 1974

MV THALA DAN ravitaillement à Dumont d'Urville 1974

C'est le numéro 1313 de Cols bleus (janvier 1974 qui va servir de support à l'article de ce jour sur le navire ravitailleur MV THALA DAN.


Le MV Thala Dan était un navire polaire de ravitaillement construit à Alborg en 1957. Conçu pour naviguer dans les glaces, ce cargo mixte doté de cales frigorifiques pouvait transporter une cinquantaine de passagers. Propriété de la compagnie danoise J. Lauritzen A/S , il a été régulièrement affrété conjointement par les Australian National Antartic Research Expéditions  (ANARE) et par les Expéditions Polaires Françaises (EPF) pour relever leurs bases antarctiques respectives.


NOËL ANTARCTIQUE

RARES sont les Français qui ont passé un Noël aussi peu banal que les 48 membres de l'Expédition Polaire française qui a appareillé d'Australie le 5 décembre pour la Terre Adélie. Les savants étaient assurés de passer un « Noël blanc » à leur base, Dumont d'Urville, dans l'Antarctique, à quelque 2.500 km au sud de Hobart, capitale de la Tasmanie.



Les préparatifs de l'expédition terminés, ils ont embarqué à Hobart sur le navire polaire danois « Thala Dan ».

Des 48 savants, la moitié d'entre eux resteront à la base pendant les trois mois de la période d'été. Ceux de l'équipe d'hiver y demeureront jusqu'en mars 1975.

L'hélicoptère piloté par Michel Legrand, t'apprête a 'apponter.

- Thala Dan », un vétéran des voyages dans l'Antarctique avec des expéditions australiennes et françaises, a une aire d'appontage pour hélicoptères. Un détachement de l'Armée française, avec un hélicoptère de reconnaissance, fait partie de l'expédition.

Le chef de l'équipe d'hiver est Bernard Barriquand, de Moulins. L'expédition d'été est conduite par M. Robert Guillard, de Clichy, ce dernier est un habitué des expéditions françaises dans l'Antarctique.

Hobart, port historique de 140.000 habitants, est une traditionnelle base de départ pour les expéditions.



Jules Sébastien César Dumont d'Urville (1790-1842), officier de marine et explorateur, utilisa Hobart comme base pour ses voyages d'exploration dans la région du Pacifique au début du XIX" siècle.

Il retourna à Hobart en décembre 1839, et le 1" janvier 1840, sur le vaisseau «Astrolabe., accompagné du capitaine Charles Hector Jacquinot sur « La Zélée », il navigua vers l'Antarctique où il découvrit la Terre Adélie.


Dumont d'Urville était considéré comme le plus habile des navigateurs françaisi à une époque où les grands marins étaient à la recherche de terres nouvelles dans le Pacifique et les Mers du Sud.



Le « Thala Dan », avec 48 savants à bord, a quitté Hobart au début décembre.

Reportage aimablement communiqué par l'ambassade d'Australie.










27 mai 2021

De Saint-Malo aux TAAF CAP HORN REUNION SAPMER Pierre-Pléven Saint-Malo langouste Saint-Paul

CAP HORN SAPMER REUNION




Au début des années 1970, la langouste se raréfie à Saint-Paul et Amsterdam d'autant que la concurrence est venue de métropole. La Sapmer s’adapte en attendant la reconstitution de la ressource et démarre une activité de chalutage de poissons des glaces. 

Au terme de la campagne 1974-1975, la surexploitation de la ressource est patente. Les quotas sont fortement réduits et un seul bateau, le Sapmer, est autorisé à pêcher pour le compte des trois ­armateurs. Le Folgor, qui avait été armé pour surveiller les zones contre le braconnage est vendu. Le Sapmer quitte la flotte, remplacé par le Cap Horn, un bateau plus petit.

Acheté à l'armement Le Garrec de Boulogne-sur-Mer, le CAP HORN rejoint Saint-Malo le 3 janvier 1973 pour être transformé en surgélateur. Basé à la Réunion, avec un équipage de 22 hommes, il effectue ses premières campagnes de pêche sur les côtes de Somalie en juillet 1973, puis sur la côte de Namibie et rentre à la Réunion le 8 janvier 1975 avant d'être désarmé à Saint-Malo le 27 février 1975. 
CAP HORN est racheté par la SAPMER et transformé en langoustier à Saint-Malo à partir de juillet 1975. Le 27 novembre 1975, il appareille de la Réunion pour sa première campagne à la langouste sur Saint Paul et Amsterdam. Le Cap Horn achève sa cinquième et dernière campagne en avril 1980
En mai 1980, la SAPMER décide de remplacer le Cap Horn et achète à Saint-Malo le Pierre Pleven, un ancien terre-neuvas de 78 m qu'elle rebaptise AUSTRAL tandis que le Cap Horn est vendu la même année à un armement grec.


Ils sont attribués en totalité, en 1975, au Groupement des armateurs réunionnais, constitué par Sapmer, Ciap et Armement des Mascareignes. Le Cap Horn opère pour le compte du Gar pendant cinq campagnes. 








La ressource des langoustes s'est reconstituée autour de l'île Saint-Paul, en 1980, le 
Pierre-Pléven, chalutier terre-neuva de 78 mètres, est racheté à Saint-Malo et rebaptisé Austral. Il est aménagé pour la pêche à la langouste, mais conserve ses équipements de chalutage. Il remplacera le trop petit Cap-Horn qui reste le symbole d'une époque et auquel la poste des Taaf dédiera un timbre.


26 mai 2021

BREST cercle naval fondation Robert E. Tod

BREST 

cercle naval fondation Robert E. Tod

Pour une fois c'est le verso d'une lettre  qui va servir de support à notre article . Cette lettre du 27 XI 1939 a été écrite sur une enveloppe du Cercle Navale de Brest. L'occasion de parler de la création du cercle naval.


La Base section n°5

Les Américains choisissent Brest comme l’un des ports de débarquement de leurs troupes et base logistique. La Base section n° 5, y fut établie  à la fin de l’année 1917, malgré la faiblesse des infrastructures, en grande partie pour les qualités naturelles de la rade, pouvant constituer un bon abri pour les navires.



Le cercle naval de Brest est né d'une donation de Robert Ernest Tod et de sa femme Katharine-Chew Tod.

C’est place du Château que fut créé le premier restaurant en self-service de France où étaient servis jusqu’à 3 500 repas par jour, et même 4 500 le dimanche.

L'immeuble du Cercle Naval (35 place du Château), était avant la guerre un hôtel particulier appartenant à M. Homo.

En 1917, il fut acheté par un milliardaire américain, qui servait dans la marine américaine avec le grade de commander, M. TOD. Celui-ci en fit un cercle à l'usage des officiers américains séjournant à Brest ou y passant.

À la fin des hostilités, le Commander TOD voulut donner l'immeuble aux officiers de la Marine française pour en faire un Cercle Naval.



L'affaire était délicate.

M. TOD, l'amiral Grout et feu Me Bertheau de Chazal, notaire, reconnurent qu'il était impossible de faire une donation légale au corps des officiers de Marine. Celui-ci, en effet, n'a pas la personnalité civile.

La donation fut donc faite à l’État (Ministère de la Marine) sous condition que l'immeuble soit affecté à l'usage de Cercle Naval pour les officiers de Marine.
Les « bénéficiaires » devront se constituer en une association régie par la loi de 1901 pour utiliser et exploiter le Cercle.

Il y a 100 ans, le commander Tod, de la marine américaine, eut les honneurs de la presse locale à la veille de son départ sur le Mount Vernon pour rentrer au pays. Le 23 juillet 1919 il avait reçu en souvenir de son passage une "victoire ailée sur socle de marbre" des mains du préfet maritime. Il avait servi durant la guerre sur le Corsair (yacht personnel de J. P. Morgan), à l'organisation, aux transferts des Américains dans le port de Brest mais surtout effectué une donation à la marine brestoise ayant servi à fonder le cercle naval. A l'époque celui-ci se trouvait place du Château.

 


MINISTÈRE DE LA MARINE »



Cercle naval de Brest.

RAPPORT au PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 12 mai 1925, Monsieur le Président, Un décret du 2 avril 1921 a autorisé le ministre de la marine, au nom de l'Etat, à accepter la donation par M. Robert-E. Tod et Mme Katharine-Chew Tod, son épouse, d'un immeuble sis à Brest, pour être affecté à l'établissement d'un cercle d'officiers de marine française avec faculté pour les officiers des marines et des armées alliées d'en devenir membres.

Gaston Doumergue


C'est ainsi que lut créé le cercle naval de Brest. Centre de réunion des officiers, le cercle naval do Brest relie entre eux les officiers des différents corps de la marine de passage ou en fonctions dans le 2e arrondissement et leur assure à tous, par sa bibliothèque et ses conférences, de puissants moyens d'instruction.

L'expérience poursuivie avec succès, avec un statut provisoire, a donné de féconds résultats et prouve la vitalité de cette création. Le moment est venu de donner au cercle naval de Brest une constitution définitive lui assure les garanties de durée nécessaires à son complet développement, qui le mettra à l'abri des difficultés de toutes sortes que rencontrent dans la vie civile les cercles ordinaires , qui lui permette de recueillir les bénéfices des donations immobilières et des legs qu'il aura à recevoir dans l'avenir.


Par analogie avec les dispositions prises pour le cercle national des armées de terre et de mer, à Paris, après avis de la section des finances, de la guerre, de la marine et des colonies au conseil d'Etat, le cercle naval de Brest peut être rattaché aux services  relevant  du ministère de la marine au lieu d'être constitué sous la forme d'une société civile d' exploitation ou d'un établissement do té la personnalité civile.


Le Mess rend des services très appréciés à de nombreux officiers. On y sert des petits déjeuners, des déjeuners et des dîners. Le prix des repas principaux est de 7 fr, (boisson non comprise mais café compris).
Une quarantaine d'officiers le fréquentent régulièrement.
Les chambres sont à des prix variables : de 12 à 18 francs par jour, suivant leur confort.


Elles sont réservées aux officiers de passage, et elles peuvent être gardées pendant plus d'un mois.
Elles sont toutes munies du chauffage central et d'eau courante, froide et chaude.
Des salles de bains et salles de douches sont aussi à la disposition des occupants.

La bibliothèque avec ses 3.000 volumes, ses six grandes Revues est sans doute le service le plus apprécié de tous.

Un bibliothécaire civil en est chargé.
Le Cercle Naval consacre 6.000 francs par an à l'acquisition d'ouvrages nouveaux.



C'est  dans ces conditions qu'a été établi le projet de décret suivant, que j'ai l'honneur de soumettre à votre haute sanction.

"Veuillez agréer, monsieur le Président, l'hommage de mon profond respect.

Le ministre de la marine, Emile Borel

Emile Borel ministre de la Marine



 Président de la République française... Le cercle naval constitué à Brest qui relève du ministre de la marine et est administré par un conseil d'administration de onze membres nommés par le préfet maritime, sur la présentation des membres du cercle...





The President of the United States of America takes pleasure in presenting the Navy Cross to Lieutenant Commander Robert E. Tod, United States Navy (Reserve Force), for distinguished service in the line of his profession as Public Works Officer in the Staff of the Commander, U.S. Naval Forces in France, in which capacity he performed exceptionally meritorious service, especially in the establishment of a water supply at Brest.

L’armée américaine réalisa de lourds investissements dans le port : création de voiries, construction de bâtiments de stockage, aménagement des quais et de parcs à véhicules, construction de voies de chemin de fer, installation de grues… Des travaux qui en changèrent la physionomie.

The President of the United States of America, authorized by Act of Congress, July 9, 1918, takes pleasure in presenting the Army Distinguished Service Medal to Commander Robert E. Tod, United States Navy (Reserve Force), for conspicuously successful and cooperative industry in matters essential to the handling of transports and cargo ships of the United States while serving as Port Officer, and later as Utilities Officer, at Base Section No. 5, Brest France, during World War I. Also, for the exercising of well-balanced business judgment in dealing with emergencies and for untiring and self-sacrificing effort to the end that ships be speedily turned around; for his subordination of all that concerned Army troops, thereby rendering most conspicuous services to the American Expeditionary Forces in a position of great responsibility.

25 mai 2021

Dunkerque gendarmerie Maritime Nord

Dunkerque gendarmerie Maritime

La gendarmerie maritime est une formation spécialisée de la gendarmerie nationale, placée pour emploi auprès du chef d’état-major de la Marine. Forte de 1 100 militaires, répartis dans 63 unités sur l’ensemble du littoral métropolitain et outre-mer, elle dispose de 30 unités navigantes et est pleinement intégrée à la Marine nationale. Directement au contact des acteurs du monde maritime, elle exécute des missions de police administrative et de police judiciaire.

Ecluse Trystram - Dunkerque - photo JM Bergougniou
Les éléments de la compagnie de gendarmerie maritime de Calais ont activement participé à l’opération « Mousquetaire II ». Leur rôle ? Assurer la sécurité du navire ARC Endurance, un roulier de 50 000 tonnes affrété par les forces armées américaines pour transporter hommes et matériels.


« Technologie américaine », annonçait feu Pierre Bellemare, en montrant son rétroprojecteur pour impressionner son interlocuteur, Jean Dujardin, dans le film « OSS 117, Rio ne répond plus ». Ce dialogue, aussi comique que caricatural, fait malgré tout écho à une certaine réalité : les moyens américains sont, dans de très nombreux domaines, impressionnants.

Ceux alloués à l’US Army ne dérogent pas à la règle : samedi 6 mars, au petit matin, sur le port de Dunkerque, tous les yeux étaient rivés sur l’ARC Endurance, un navire affrété par l’US Navy pour transporter les 374 véhicules, 512 conteneurs de matériels et 56 hélicoptères de la 1st Combat Aviation Brigade, issue de la 1re division d'infanterie

Dunkerque - Jetée de Saint-Pol  - photo JM Bergougniou


Pour permettre une arrivée sécurisée et un débarquement sans encombre des forces armées américaines, la gendarmerie a été sollicitée dans le cadre de l’opération « Mousquetaire II ». L’Arme a déployé d’importants moyens, dont ceux du Groupement de gendarmerie maritime (GMAR) de la Manche et de la Mer du Nord.

« D’abord, j’ai engagé une Vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) pour escorter l’ARC Endurance dans la zone d’attente jusqu’à l’écluse du port », indique la cheffe d’escadron (CEN) Nathalie Duret, commandant la compagnie de gendarmerie maritime de Calais. À partir de cet instant, et ce jusqu’au départ du roulier, le personnel de la GMAR n’a pas lâché d’un mile le navire américain.

Dunkerque - Jetée de Saint-Pol  - photo JM Bergougniou

Pendant 96 heures, la Vedette de surveillance maritime et portuaire (VSMP) Rondache, de la compagnie de Calais, a patrouillé nuit et jour autour du monstre de 50 000 tonnes. Cette surveillance du bassin, dans lequel mouillait l’Endurance ARC, était doublée par le « continuum », c’est-à-dire par des patrouilles terrestres, assurées par le Peloton de sûreté maritime et portuaire (PSMP) de Dunkerque.


Le feu de Saint-Pol est un phare situé au bout de la jetée ouest du port de Dunkerque, inscrit aux monuments historiques. Propriété de l'État, il est envisagé de le céder aux collectivités locales. Paradoxalement, il doit son nom à Saint-Pol-sur-Mer, bien qu'il se trouve à Dunkerque.

Construit en 1937-1938 (mais restauré à l'identique en 1954), allumé en 1939, il est la dernière œuvre de l'architecte Gustave Umbdenstock. Il est inscrit monument historique. Il n'est plus en service et son état est préoccupant.

 

Dunkerque - l'hôtel de ville - photo JM Bergougniou


Œuvre de l’architecte Louis-Marie Cordonnier, l’Hôtel de Ville est inauguré le 17 septembre 1901 en présence d’Émile Loubet, Président de la République, en visite à Dunkerque à l’occasion de sa rencontre avec le tsar Nicolas II. Ce nouveau bâtiment se déploie en proportion de l’importance économique, démographique et politique que la ville a acquise.


L’Hôtel de Ville est gravement endommagé lors de la Seconde Guerre mondiale. Les travaux de restauration sont menés de 1948 à 1957 et confiés à l’architecte Louis-Stanislas Cordonnier, fils de Louis-Marie.

Dunkerque - statue de Trystram  - photo JM Bergougniou

Une statue de Jean-Baptiste Trystram est érigée place du Minck à Dunkerque le  déplacée après la Seconde Guerre mondiale, elle se trouve depuis le  sur le terre-plein Guillain

https://www.gendinfo.fr/sur-le-terrain/immersion/operation-mousquetaire-la-gendarmerie-maritime-sur-le-pont


https://www.cargos-paquebots.net/Correspondants/JM-Bergougniou/Dunkerque-Fevrier2012/Dunkerque_01-2012.htm

24 mai 2021

Rochambeau et les Etats-Unis USCGC Firebush 1780 Virginia capes Yorktown

 Rochambeau USCGC Firebush

On parle beaucoup  de Lafayette et moins de Rochambeau qui mérite au moins autant que lui d'être reconnu. Des rues portent son nom aux Etats-Unis, un lycée...

Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau est né le 1er juillet 1725 à Vendôme et mort le 10 mai 1807 à Thoré-la-Rochette (Loir-et-Cher), est un général français.

Il s'illustre à la tête du corps expéditionnaire français lors de la guerre d'indépendance des États-Unis (1775-1783). Il termine sa carrière militaire avec la dignité de maréchal de France.

Un entier postal est réalisé le 11 juillet 1980 portant un timbre d'une valeur de 10C  célébrant le débarquement de Rochambeau en 1780.



Il débarque à Newport, Rhode Island le 10 juillet 1780, mais reste inactif pendant une année, à cause de son hésitation à s'éloigner de la flotte française, bloquée par les Britanniques à Narragansett.
Enfin, en juillet 1781, ses troupes peuvent quitter Rhode Island et, en marchant à travers le Connecticut, rejoindre Washington dans le comté du Westchester (État de New-York). Leur première rencontre a lieu dans la commune de Mount Kisco, qui fait alors partie de celle de North Castle. Les deux armées établissent ensuite des camps dans la commune voisine de Hartsdale, où elles effectuent des manœuvres communes ainsi que des reconnaissances armées vers Manhattan, que Washington veut reprendre aux Anglais. C'est lors de ce séjour à Hartsdale que Rochambeau parvient à convaincre Washington de ne pas attaquer l'île de Manhattan, trop bien défendue et trop difficile à attaquer ; il le décide à aller attaquer le général anglais Cornwallis qui, après avoir saccagé les Carolines avec ses troupes, vient de prendre ses quartiers d'hiver à Yorktown (Virginie).

le USCGC FIREBUSH est un navire de servitude des gardes côtes américains
(US CoastGuard), il servira à Kodiak en Alaska

Le 2 mai 1780 à Brest, à quatre heures du matin, Ternay profita d'un bon vent de nord-est pour faire appareiller. Il prit la tête de l'escadre avec le Duc de Bourgogne, le Neptune et le Jazon. Après avoir passé le goulet et pris le large, l'escadre et le convoi firent route vers le sud, traversèrent heureusement le passage du Raz, et, s'étant ralliés, se mirent en ordre de marche.

La liste ci-dessous donne la composition de l’escadre partie de Brest pour l'Amérique en mai 1780 pour transporter le corps expéditionnaire français, lors de la Guerre d'indépendance des États-Unis.

Vaisseaux

Canons

Commandants

Le Duc de Bourgogne
doublé en cuivre

80

chevalier de Ternay

Le Neptune
doublé en cuivre

74

chevalier Destouches

Le Conquérant

74

La Grandière

La Provence

64

Lombard 

L’Éveillé
doublé en cuivre

64

de Tilly

Le Jason

64

La Clocheterie

L’Ardent

64

chevalier de Marigny

Frégates



La Bellone

32


La Surveillante

32

Sillart

L’Amazone

32

La Pérouse

La Guêpe

corvette

chevalier de Maulevrier

Le Serpent

corvette


Le Fantasque

flûte


Plus trente-six bâtiments de transport en tout, quarante-huit voiles.

Les forces terrestres comprenaient 5 000 hommes au total, appartenant aux régiments de Bourbonnais, Soissonnais, Saintonge, Royal-Deux-Ponts, deux bataillons d'artillerie de Gribeauval, un bataillon du génie et du matériel de siège.

Le manque de bâtiments de transport fut cause que les régiments de Neustrie et d'Anhalt ne purent partir.

Rochambeau dut de même laisser à Brest une partie du régiment de Soissonais. Deux bataillons seulement s'embarquèrent le 4 avril sous les ordres du comte de Sainte-Mesme. La légion de Lauzun était un corps franc mixte de chasseurs à pied et de hussards formé par ce commandant ; seulement les deux tiers purent trouver place sur les vaisseaux, et 400 hommes de cette légion durent rester à Brest. Ils devaient faire partie du second convoi. Ils furent plus tard envoyés en Guyane sous les ordres du chevalier de Kersaint pour reprendre aux Anglais les comptoirs hollandais de Demerary, Essequebio, etc.

On ne put également embarquer qu'une partie du matériel de l'artillerie avec un détachement de cette arme, sous les ordres du colonel d'Aboville, et qu'un bataillon du génie, sous les ordres de Desandrouins. Celui-ci, un des officiers les plus âgés (né en 1729), avait servi au Canada au temps de la conquête anglaise.

https://www.mysticstamp.com/Products/United-States/UX84/USA/

Croiseur Duguay-Trouin Force X Alexandrie Marseille RP Marine Nationale S.L.O.M. guerre 39-45

Croiseur Duguay-Trouin Marseille RP Marine Nationale S.L.O.M. Force X Encore une carte qui peut paraître insignifiante et sans intérêt cepen...