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24 juillet 2021

Le Fringant Escorteur-côtier garde-pêche Mer Irlande Nord

Le Fringant Escorteur-côtier garde-pêche

En 1949, avec l'entrée dans la Guerre froide, les pays occidentaux dont la France pensent à la construction d'escorteurs capables de protéger les groupes aéronavals mais aussi les navires de commerce. Ces unités serviront dans le cadre de l'OTAN. La marine française se voit confier la mission prioritaire de la lutte anti-sous-marine. Elle décline ses futures fabrications sur les escorteurs d'escadre, les escorteurs rapides de lutte anti-sous-marine et des escorteurs côtiers.








La classe L'Adroit est un type d'escorteur léger français inspiré des Patrol Coasters (PC), des patrouilleurs côtiers américains de classe PC-461. Construits pour la Marine nationale par des chantiers navals français après la Seconde Guerre mondiale, ils furent dénommés escorteurs côtiers.
Après la première série de 3 unités de la classe Le Fougueux, une seconde série de 11 escorteurs est construite. Ces petits bâtiments furent destinés à la lutte anti-sous-marine côtière.


Le FringantP640Forges et Chantiers de Méditerranée au Havrecoulé comme cible en Atlantique le - 


Les escorteurs servent d'abord pour la surveillance des côtes d'Afrique du Nord. Ils assurent aussi la formation des futurs marins.

Le Fringant et L'Agile serviront, en fin de carrière, pour la surveillance des pêches en mer d'Irlande et mer du Nord. 


LE FRINGANT EN MER D'IRLANDE : SURVEIL

Entre deux missions en mer d'Irlande et sur les bancs du canal Saint-Georges et d'Ouest-Hébrides, l'escorteur côtier Le Fringant, commandé par le lieutenant de vaisseau Kanengieser, est intervenu la semaine dernière en baie de Seine à la demande d'un chalutier soviétique, pour permettre à son médecin-aspirant de soigner un marin russe.

Cette intervention a eu lieu au retour d'une mission d'un mois de surveillance des pêches. Au cours de cette mission l'officier des pêches nouvellement affecté à la flottille du Nord a pu prendre connaisance des problèmes qui se posent actuellement dans les zones fréquentées par les pêcheurs de Bretagne et de l'Atlantique.


Le Fringant a parcouru à cette occasion plus de 4000 milles marins. En un mois, il a reconnu une bonne centaine de chalutiers, la plupart soviétiques, roumains, polonais ou bulgares. Ces navires sont actuellement les plus actifs dans les eaux de l'Atlantique Nord Est et de la mer d'Irlande, en raison de leur tonnage unitaire assez important pour travailler par mauvais temps.

La mission du garde-pêche était du reste double : effectuer des contrôles au titre de la règlementation internationale des pêches et assister les nationaux. Sur ce second point, l'assistance du Fringant a été réduite en raison des tempêtes qui ont éloigné nos chalutiers. Deux interventions méritent toutefois d'être signalées : la réparation du Decca d'un bateau du Guilvinec, le Reun Couz, qui a été effectuée dans le délai record de cinq heures, et la fourniture de pain à la Petite Carine, de la Rochelle, dont la provision s'était avariée à la mer




L'AFFAIRE DE CORK

Avec son équipage, le « pacha » du Fringant a été toutefois placé aux premières loges pour suivre une affaire de mer sortant de l'ordinaire. ; la saisie du gros chalutier usine soviétique Bellomorye dérouté sur Cork, et dont le commandant a été traduit en justice pour avoir pêché dans les eaux territoriales irlandaises. Par une curieuse coïncidence, le Fringant avait été conduit quelques jours auparavant à contrôler le navire soviétique alors qu'il se trouvait en pêche avec toute une flottille, de façon tout à fait régulière cette fois. L'accueil des Soviétiques avait été cordial : tout était en règle — maillages et taille des espèces pêchées — et la visite 
s'était soldée par l'offre de vodka et de poisson frais !

cC'est dans des circonstances bien différentes que, pendant leur escale à Cork, les marins du Fringant devaient revoir les marins soviétiques, de loin bien qu'au même quai, après que le chalutier eut osé tenir tête à la Marine de l'Eire vingt-six heures durant. Le capitaine Nikolaï Shinkaruk n'accepta, en effet, d'obéir aux injonctions des patrouilleurs Grainne et Banba qu'après un tir de semonce de l'artillerie de 40 mm irlandaise.
Pendant la durée de cet intermède naval peu courant - des militaires irlandais ont investi le chalutier russe en mer, après les injonctions des patrouilleurs — de nombreuses négociations furent conduites au plus haut niveau, entre les autorités de l'Eire et les chargés d'affaire de l'ambassade soviétique à Dublin

Le chalutier soviétique Bellomorye se ravitaille à couple d'un pétrolier de la flotte logistique de l'URSS. Sur notre photo il est presque totalement dissimulé par la coque du pétrolier.


Sources 
COLS Bleus 6-11-1976

25 mai 2021

Dunkerque gendarmerie Maritime Nord

Dunkerque gendarmerie Maritime

La gendarmerie maritime est une formation spécialisée de la gendarmerie nationale, placée pour emploi auprès du chef d’état-major de la Marine. Forte de 1 100 militaires, répartis dans 63 unités sur l’ensemble du littoral métropolitain et outre-mer, elle dispose de 30 unités navigantes et est pleinement intégrée à la Marine nationale. Directement au contact des acteurs du monde maritime, elle exécute des missions de police administrative et de police judiciaire.

Ecluse Trystram - Dunkerque - photo JM Bergougniou
Les éléments de la compagnie de gendarmerie maritime de Calais ont activement participé à l’opération « Mousquetaire II ». Leur rôle ? Assurer la sécurité du navire ARC Endurance, un roulier de 50 000 tonnes affrété par les forces armées américaines pour transporter hommes et matériels.


« Technologie américaine », annonçait feu Pierre Bellemare, en montrant son rétroprojecteur pour impressionner son interlocuteur, Jean Dujardin, dans le film « OSS 117, Rio ne répond plus ». Ce dialogue, aussi comique que caricatural, fait malgré tout écho à une certaine réalité : les moyens américains sont, dans de très nombreux domaines, impressionnants.

Ceux alloués à l’US Army ne dérogent pas à la règle : samedi 6 mars, au petit matin, sur le port de Dunkerque, tous les yeux étaient rivés sur l’ARC Endurance, un navire affrété par l’US Navy pour transporter les 374 véhicules, 512 conteneurs de matériels et 56 hélicoptères de la 1st Combat Aviation Brigade, issue de la 1re division d'infanterie

Dunkerque - Jetée de Saint-Pol  - photo JM Bergougniou


Pour permettre une arrivée sécurisée et un débarquement sans encombre des forces armées américaines, la gendarmerie a été sollicitée dans le cadre de l’opération « Mousquetaire II ». L’Arme a déployé d’importants moyens, dont ceux du Groupement de gendarmerie maritime (GMAR) de la Manche et de la Mer du Nord.

« D’abord, j’ai engagé une Vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) pour escorter l’ARC Endurance dans la zone d’attente jusqu’à l’écluse du port », indique la cheffe d’escadron (CEN) Nathalie Duret, commandant la compagnie de gendarmerie maritime de Calais. À partir de cet instant, et ce jusqu’au départ du roulier, le personnel de la GMAR n’a pas lâché d’un mile le navire américain.

Dunkerque - Jetée de Saint-Pol  - photo JM Bergougniou

Pendant 96 heures, la Vedette de surveillance maritime et portuaire (VSMP) Rondache, de la compagnie de Calais, a patrouillé nuit et jour autour du monstre de 50 000 tonnes. Cette surveillance du bassin, dans lequel mouillait l’Endurance ARC, était doublée par le « continuum », c’est-à-dire par des patrouilles terrestres, assurées par le Peloton de sûreté maritime et portuaire (PSMP) de Dunkerque.


Le feu de Saint-Pol est un phare situé au bout de la jetée ouest du port de Dunkerque, inscrit aux monuments historiques. Propriété de l'État, il est envisagé de le céder aux collectivités locales. Paradoxalement, il doit son nom à Saint-Pol-sur-Mer, bien qu'il se trouve à Dunkerque.

Construit en 1937-1938 (mais restauré à l'identique en 1954), allumé en 1939, il est la dernière œuvre de l'architecte Gustave Umbdenstock. Il est inscrit monument historique. Il n'est plus en service et son état est préoccupant.

 

Dunkerque - l'hôtel de ville - photo JM Bergougniou


Œuvre de l’architecte Louis-Marie Cordonnier, l’Hôtel de Ville est inauguré le 17 septembre 1901 en présence d’Émile Loubet, Président de la République, en visite à Dunkerque à l’occasion de sa rencontre avec le tsar Nicolas II. Ce nouveau bâtiment se déploie en proportion de l’importance économique, démographique et politique que la ville a acquise.


L’Hôtel de Ville est gravement endommagé lors de la Seconde Guerre mondiale. Les travaux de restauration sont menés de 1948 à 1957 et confiés à l’architecte Louis-Stanislas Cordonnier, fils de Louis-Marie.

Dunkerque - statue de Trystram  - photo JM Bergougniou

Une statue de Jean-Baptiste Trystram est érigée place du Minck à Dunkerque le  déplacée après la Seconde Guerre mondiale, elle se trouve depuis le  sur le terre-plein Guillain

https://www.gendinfo.fr/sur-le-terrain/immersion/operation-mousquetaire-la-gendarmerie-maritime-sur-le-pont


https://www.cargos-paquebots.net/Correspondants/JM-Bergougniou/Dunkerque-Fevrier2012/Dunkerque_01-2012.htm

Vendée Globe La porte des glaces 7 novembre 2024

Vendée Globe La porte des glaces 7 novembre 2024 Le passage des skippers du Vendée Globe au large de ces districts des Terres australes et a...