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31 janvier 2023

Raymond Rallier du Baty- Jean Loranchet Aviation Maritime Dunkerque le Havre Oran Kerguelen TAAF Albert Seyrolle hydravion

 Raymond Rallier du Baty- Jean Loranchet Aviation Maritime Dunkerque



On connait les frères Rallier du Baty, Loranchet pour leurs explorations de Kerguelen avec Charcot, ou sur le "J.B. Charcot", "La Curieuse", pour la cartographie des Kerguelen mais peu d'entre nous se souviennent que Raymond et Jean furent durant la première guerre mondiale des membres éminents de l'Aviation maritime, l'Aéronautique navale naissante. 
Et qui sait que Albert Seyrolle est décédé suite à l'inhalation d'hydrogène arsénié à bord du sous-marin Armide?

Raymond Rallier du Baty

Ayant des antécédents dans la Royale, son père est capitaine de vaisseau, son oncle est amiral, il choisit cependant la Marine marchande... 

Cependant il est rattrapé par la Marine d'Etat, Il effectue son Service militaire comme matelot sur le cuirassé Brennus.

Il part avec Charcot pour la première expédition française en Antarctique en 1903. Il publiera un carnet de bord « Dans l’ombre de Charcot ». Chargé des relevés géodésiques afin de cartographier les endroits où séjourne l’expédition, ce sera  le déclic à ses nombreuses aventures. Il est de toutes les corvées, de toutes les sorties.

Il repartira en armant La Curieuse en 1913-1914


La France entre en guerre et l'équipage de la Curieuse de retour en France est mobilisé et dispersé.

Albert Seyrolle

Albert Seyrolle rejoint alors les sous-marins à Toulon, le 2 février 1916, comme quartier maître timonier. Participant à toutes les opérations de l’armée navale pendant deux ans, il est victime, avec une partie de l’équipage de l'Armide,d’intoxications dues à des émanations d’hydrogène arsénié, lors d’une plongée de longue durée. 

Hospitalisé à Corfou, il est réformé le 16 octobre 1918. Il décède le 6 octobre 1919 à l’hôpital de la Charité, à Paris. Il n’avait vécu que 32 années, dont 15 passées en mer.


Rallier du Baty et Loranchet ayant leurs brevets de pilotes sont affectés à la même escadrille d’hydravions comme officiers pilotes et se comportèrent héroïquement. 

Au début des hostilités, l'aviation maritime possède 25 aéronefs, 28 pilotes et une centaine de marins. René Caudron a réussi à décoller de la plage avant de la Foudre en mai 1914 mais ce bâtiment est un si piètre porte-aéronefs que l'essor de l'aviation embarquée en est différé. L'effort se porte donc sur les hydravions à coque, et sur le terrestre Nieuport équipé de flotteurs, répartis entre les centres déjà existants, ou créés au fur et à mesure des besoins.


Au cours des quatre années de guerre, hommes et machines sont présents sur la plupart des théâtres d'opérations en Adriatique et à Port-Saïd, à Bizerte et à Oran, à Saint-Pol et à Dunkerque, où, en 1917, s'illustre déjà l'E.V. Teste.



Jean Loranchet est le second de la Curieuse dans l'expédition au Kerguelen de 1913 à 1914.
L'équipage outre Rallier du Baty se compose ainsi :

Lieut. Georges Saint-Lanne-Gramont, maître d'équipage Serrandour, matelots Yves André, Albert Seyrolle, Louis Rabre, Henri Boudoux

Il est grièvement blessé et du Baty est chargé d’organiser les escadrilles de l’aéronautique maritime, de la Mer du Nord. D'abord à Dunkerque puis il fondera le centre d'hydravions du Havre. 

L'escadrille du Havre est créée en juillet 1915. Il s'agit de protéger le trafic maritime du port normand des attaques de sous-marins ennemis. L'EV1 Rallier du Baty est désigné pour assurer la surveillance des travaux d'aménagement. 


Courant octobre, deux hydravions FBA 100 ch et des équipages sont détachés du CAM de Dunkerque.

Il participe à de nombreuses patrouilles aériennes en mer du Nord.  Les missions commencent en novembre mais sont arrêtées en décembre, les personnels spécialisés étant  rappelés d'urgence pour armer le CAM de Bizerte. En janvier 1916, les installations de l'escadrille du Havre sont mises en gardiennage et il faudra attendre avril, pour que l'ordre de réactiver l'endroit soit donné.

Il devint l’officier de liaison des troupes américaines à leur débarquement en France dans le port de Nantes en 1917. 



Puis il sera affecté à Oran Arzew 1917-1918

Ils donneront leurs noms à des sites aux Kerguelen.

Sources

https://envelopmer.blogspot.com/2020/12/aviation-maritime-dunkerque-hydravion.html


Pour les experts médicaux

http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/seyrollerapportsm.pdf


13 avril 2022

CAM Dunkerque Saint-Pol Alexandre Lelaidier médecin infirmerie front de mer

 Dunkerque  Nieuport Infirmerie aviation maritime Lelaidier front de mer 

Le principe de la création du "Centre d'Aviation Maritime" (CAM) de Dunkerque date de décembre 1914 et devient effectif en février 1915, après un bref passage à Boulogne.

Le centre est composé des escadrilles suivantes :

Escadrille d’hydravions de patrouille

Escadrille d’hydravions de chasse

Escadrille de bombardiers terrestres


Médecin-principal de la Marine Alexandre Lelaidier (né en 1895) Entré à l’École principale du service de santé en 1914, Alexandre Lelaidier est affecté comme médecin auxiliaire à l’aviation maritime de Dunkerque de 1916 à 1918.



Le principe de la création du CAM de Dunkerque date de décembre 1914 et devient effectif en février 1915, après un bref passage à Boulogne. Le centre est composé d’hydravions qui stationnent dans le port, au lieu-dit "Chantiers de France", et d’appareils terrestres qui sont basés sur le terrain de St-Pol-sur-Mer. L’unité deviendra le centre d’aviation maritime le plus important de la 1ère guerre mondiale, dont les aviateurs, basés près de la ligne de front, auront constamment à se frotter à l’aviation ennemie et rencontreront de nombreux sous-marins allemand dont le port d’attache de Zeebrugge est à proximité



Les premiers hydravions du CAM sont des FBA 100 hp (type C), dont un unique exemplaire piloté par le LV Conneau réalise un premier bombardement d’Ostende le 10 février 1915, sans autre résultat que de monter la nécessité de réaliser des raids par escadrilles entières. Les FBA 100 hp, qui serviront jusqu’au mois d’avril 1917, seront épaulés par une poignée de Donnet-Dennaut 150 hp en mars 1916 mais seront surtout progressivement remplacés par des FBA 150 hp (type H) qui servent de mai 1916 à octobre 1917



https://www.ville-dunkerque.fr/decouvrir-sortir-bouger/histoire-patrimoine/dunkerque-aujourdhui/dunkerque-1914-1918/le-service-de-sante

Archives de la Grande Guerre Guide des sources conservées par le Service historique de la Défense relatives à la Première Guerre mondiale

http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/CAM_Dunkerque.htm

22 octobre 2021

Alexandre Lelaidier Dunkerque aviation maritime torpilleur d'escadre Bouclier

Alexandre Lelaidier Dunkerque aviation maritime

Alexandre Lelaidier est médecin auxiliaire à l'infirmerie du centre d'aviation maritime de Dunkerque. Il écrit à ses parents (28-01-1918), pour raconter ses activités. Son père est commissaire en chef de la Marine à Cherbourg.


Le principe de la création du "Centre d'Aviation Maritime" (CAM) de Dunkerque date de décembre 1914 et devient effectif en février 1915, après un bref passage à Boulogne.

Le centre est composé des escadrilles suivantes :
  • Escadrille d’hydravions de patrouille
  • Escadrille d’hydravions de chasse
  • Escadrille de bombardiers terrestres

Ces escadrilles sont équipées d’hydravions qui stationnent dans le port, au lieu-dit "Chantiers de France", et d’appareils terrestres qui sont basés sur le terrain de St-Pol-sur-Mer. L’unité deviendra le centre d’aviation maritime le plus important de la 1ère guerre mondiale, dont les aviateurs, basés près de la ligne de front, auront constamment à se frotter à l’aviation ennemie et rencontreront de nombreux sous-marins allemand dont le port d’attache de Zeebrugge est à proximité.


C’est aux hydravions du CAM Dunkerque que revient l’honneur d’être la première troupe alliée à libérer le port de Zeebrugge évacué par les allemands qui l’ont obstrué de mines.

Son principal commandant sera le lieutenant de vaisseau Jean de Laborde, pionnier de l’aviation maritime et sera, par la suite, l'amiral chef des forces de haute mer lors du sabordage de la flotte française à Toulon en 1942.
Le CAM Dunkerque sera cédé à l'US Navy en 1918


La nuit dernière a été tranquille grâce à la brume... Hier parmi les appareils sortis l'un d'entre eux est resté dans la brume- en panne - avec Paul Couchy. Ils ont été ramenés rapidement heureusement par le Bouclier. 

L'Ouest-Eclair 29-01-1918
Le dernier raid Boche par avion sur Dunkerque et Calais leur a coûté 2avions qui ont été obligés d'atterrir l'un à (H)Outhem, l'autre à Guydevote Ce dernier a été exposé sur la place Jean Bart - hier





La Classe Bouclier est la dixième classe de contre-torpilleurs construite pour la Marine nationale entre 1910 et 1912. Elle est réalisée sur les chantiers navals français de Nantes, Bordeaux, Le Havre, et Saint-Nazaire.


Les douze navires sont utilisés durant la Première Guerre mondiale dont quatre y seront perdus : Boutefeu, Dague, Faulx et Fourche.


Sources

Wikipedia

BnF Gallica

https://memorial-national-des-marins.fr/c/9397-centre-d-aviation-maritime-de-dunkerque

L'Ouest-Eclair

11 octobre 2021

Dunkerque la guerre de 14-18 et les Fusiliers marins

 Dunkerque la guerre de 14-18 et les Fusiliers marins


De 1914 à 1918, Dunkerque se trouve à proximité du front. Transformée en camp retranché, la cité sert de base logistique aux troupes alliées qui combattent en Flandre. Mais elle est la cible des bombardements.

Dunkerque le beffroi et l'hôtel de ville
photo JM Bergougniou
Déclarée par l’Allemagne à la France le 3 août 1914, la guerre - que chacun croit alors devoir être courte - va durer plus de quatre ans. D’abord bousculée par l’offensive allemande, qui l’a surprise en passant par la Belgique neutre, l’armée française commandée par Joffre se ressaisit. Elle repousse les Allemands par la victoire de la Marne. Les armées francobritanniques et allemandes se poursuivent alors dans une course à la mer qui s’achève fin 1914 en Flandre belge


A la suite de la difficile bataille de l’Yser livrée par le général Foch en octobre, Dunkerque échappe à l’occupation allemande. Mais elle n’échappe pas aux effets de la guerre, le front n’étant éloigné que de 40 km.

Pendant la Grande Guerre, la ville de Jean Bart, le corsaire héroïque de Dunkerque, va payer très cher son rôle de port de ravitaillement au service des Alliés. 4 années durant, la cité de Jean Bart pourtant loin du front sera bombardée à 200 reprises.


Le commandement des forces navales dans la zone des armées du Nord est confié en mai 1916 à l’amiral Ronarc’h. Sa mission consiste à assurer, en collaboration avec la marine britannique, la maîtrise du détroit et de la mer du Nord.   


Si la bataille de la Marne (6 septembre 1914 au 9 septembre 1914) sauve le pays et la capitale du désastre, la stabilisation du front est en cours et une gigantesque manœuvre de débordement réciproque conduit les belligérants vers l’obstacle maritime.

A la mi-octobre, les alliés envoient des renforts en Flandre pour aider l’armée belge menacée d’encerclement et pour barrer la route de Dunkerque.

La bataille de l’Yser entre Nieuport et Dixmude est le théâtre des pires affrontements entre les Allemands et les 6 000 fusiliers marins de l'amiral Ronac'h  renforcés par deux bataillons de tirailleurs sénégalais.

L’Yser doit être la barrière que viendront renforcer les troupes françaises. Á Dixmude, la brigade des fusiliers marins constitue un point d’ancrage d’une grande robustesse.


















Érigé en 1929, ce monument commémoratif n'est pas un monument aux morts.
Il rappelle le rôle important pris par le corps des Fusiliers marins, commandés par l'amiral Ronarc'h, dont la base arrière se trouvait à Dunkerque et qui opposa une résistance farouche à l'avancée des Allemands sur le front de l'Yser.


Sont rappelés tous les champs de bataille où ils s'illustrent et la sculpteur du valenciennois Desruelles relate dans un saisssant bas-relief la vie de ces soldats héroïques.


Sa position était importante, face à la route de Bergues, coincé entre la gare et la sous-préfecture.

AUX MARINS MORTS EN COMBATTANT À TERRE

suivie de ces lignes :
Ordre du général d’Urbal, à l’Amiral Ronarc’h, octobre 1914. Il y va de notre honneur d’aider les Belges, dans cette tâche, jusqu’à l’extrême limite de nos moyens. En conséquence, le passage de Dixmude devra être tenu par vous tant qu’il restera un fusilier marin vivant. Quoi qu’il puisse arriver, la retraite est la seule hypothèse qui ne puisse être envisagée


Sous ce texte on voit un médaillon de l’amiral Ronarc’h.


La paix retrouvée vient le temps des honneurs. Le roi George V décore Dunkerque pour service rendu aux forces navales britanniques. Raymond Poincaré, le Président de la République remet la Légion d'Honneur à la ville en récompense de la conduite admirable de ses habitants durant la guerre. Une guerre qui a fait 600 morts et plus de 1000 blessés, vidant la ville de sa population. À l'Armistice, la cité de Jean Bart ne compte plus que 1000 habitants, 8 fois moins qu'au début du conflit.

Sources

Ville de Dunkerque

L'Ouest-Eclair 

Chatelle (Albert) — Dunkerque pendant la guerre 1914-1918.


25 mai 2021

Dunkerque gendarmerie Maritime Nord

Dunkerque gendarmerie Maritime

La gendarmerie maritime est une formation spécialisée de la gendarmerie nationale, placée pour emploi auprès du chef d’état-major de la Marine. Forte de 1 100 militaires, répartis dans 63 unités sur l’ensemble du littoral métropolitain et outre-mer, elle dispose de 30 unités navigantes et est pleinement intégrée à la Marine nationale. Directement au contact des acteurs du monde maritime, elle exécute des missions de police administrative et de police judiciaire.

Ecluse Trystram - Dunkerque - photo JM Bergougniou
Les éléments de la compagnie de gendarmerie maritime de Calais ont activement participé à l’opération « Mousquetaire II ». Leur rôle ? Assurer la sécurité du navire ARC Endurance, un roulier de 50 000 tonnes affrété par les forces armées américaines pour transporter hommes et matériels.


« Technologie américaine », annonçait feu Pierre Bellemare, en montrant son rétroprojecteur pour impressionner son interlocuteur, Jean Dujardin, dans le film « OSS 117, Rio ne répond plus ». Ce dialogue, aussi comique que caricatural, fait malgré tout écho à une certaine réalité : les moyens américains sont, dans de très nombreux domaines, impressionnants.

Ceux alloués à l’US Army ne dérogent pas à la règle : samedi 6 mars, au petit matin, sur le port de Dunkerque, tous les yeux étaient rivés sur l’ARC Endurance, un navire affrété par l’US Navy pour transporter les 374 véhicules, 512 conteneurs de matériels et 56 hélicoptères de la 1st Combat Aviation Brigade, issue de la 1re division d'infanterie

Dunkerque - Jetée de Saint-Pol  - photo JM Bergougniou


Pour permettre une arrivée sécurisée et un débarquement sans encombre des forces armées américaines, la gendarmerie a été sollicitée dans le cadre de l’opération « Mousquetaire II ». L’Arme a déployé d’importants moyens, dont ceux du Groupement de gendarmerie maritime (GMAR) de la Manche et de la Mer du Nord.

« D’abord, j’ai engagé une Vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) pour escorter l’ARC Endurance dans la zone d’attente jusqu’à l’écluse du port », indique la cheffe d’escadron (CEN) Nathalie Duret, commandant la compagnie de gendarmerie maritime de Calais. À partir de cet instant, et ce jusqu’au départ du roulier, le personnel de la GMAR n’a pas lâché d’un mile le navire américain.

Dunkerque - Jetée de Saint-Pol  - photo JM Bergougniou

Pendant 96 heures, la Vedette de surveillance maritime et portuaire (VSMP) Rondache, de la compagnie de Calais, a patrouillé nuit et jour autour du monstre de 50 000 tonnes. Cette surveillance du bassin, dans lequel mouillait l’Endurance ARC, était doublée par le « continuum », c’est-à-dire par des patrouilles terrestres, assurées par le Peloton de sûreté maritime et portuaire (PSMP) de Dunkerque.


Le feu de Saint-Pol est un phare situé au bout de la jetée ouest du port de Dunkerque, inscrit aux monuments historiques. Propriété de l'État, il est envisagé de le céder aux collectivités locales. Paradoxalement, il doit son nom à Saint-Pol-sur-Mer, bien qu'il se trouve à Dunkerque.

Construit en 1937-1938 (mais restauré à l'identique en 1954), allumé en 1939, il est la dernière œuvre de l'architecte Gustave Umbdenstock. Il est inscrit monument historique. Il n'est plus en service et son état est préoccupant.

 

Dunkerque - l'hôtel de ville - photo JM Bergougniou


Œuvre de l’architecte Louis-Marie Cordonnier, l’Hôtel de Ville est inauguré le 17 septembre 1901 en présence d’Émile Loubet, Président de la République, en visite à Dunkerque à l’occasion de sa rencontre avec le tsar Nicolas II. Ce nouveau bâtiment se déploie en proportion de l’importance économique, démographique et politique que la ville a acquise.


L’Hôtel de Ville est gravement endommagé lors de la Seconde Guerre mondiale. Les travaux de restauration sont menés de 1948 à 1957 et confiés à l’architecte Louis-Stanislas Cordonnier, fils de Louis-Marie.

Dunkerque - statue de Trystram  - photo JM Bergougniou

Une statue de Jean-Baptiste Trystram est érigée place du Minck à Dunkerque le  déplacée après la Seconde Guerre mondiale, elle se trouve depuis le  sur le terre-plein Guillain

https://www.gendinfo.fr/sur-le-terrain/immersion/operation-mousquetaire-la-gendarmerie-maritime-sur-le-pont


https://www.cargos-paquebots.net/Correspondants/JM-Bergougniou/Dunkerque-Fevrier2012/Dunkerque_01-2012.htm

Toulon artillerie de front de mer 5e Arrondissement

Toulon artillerie de front de mer 5e Arrondissement Du temps de la marine à voiles, l’arsenal se tient et se développe à l’intérieur de l...