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30 mai 2022

1986 centenaire de la statue de la Liberté La Jeanne d'Arc y était New-York Etats-Unis

1986 centenaire de la statue de la Liberté La Jeanne d'Arc y était New-York Etats-Unis


Statue de la Liberté : la Marine y était


NEW YORK, 3 juillet 21 heures : le président des Etats-Unis déclenche le rayon laser qui embrase la statue de la Liberté, festival de lumières d'une rare intensité. A la veille de « l'indépendance day », la Liberté éclaire à nouveau le monde. La célèbre statue à cent ans. La Jeanne d'Arc est là, au mouillage devant Manhattan, associant notre pays à des cérémonies qui débutent, évoquant ainsi le rôle important qu'il joua dans l'histoire du nouveau monde.


La statue est aujourd'hui plus qu'un symbole. Elle est peut-être l'image de la nation américaine, société libre, dynamique et puissante. Le faste et l'ampleur des fêtes que nous allons vivre, témoignent de son importance mais rappellent également son origine française et la part que nous avons prise à sa rénovation.


Le célèbre monument fut offert par la France en 1886, à l'occasion du centième anniversaire de la naissance des Etats-Unis sur une idée de l'historien Edouard de Laboulaye. Sa réalisation fut l'œuvre du sculpteur Bartholdi. Cent ans plus tard, sa restauration est le résultat d'une formidable mobilisation de moyens financiers, mélange de sponsoring et de collectes privées, d'idées les plus originales et surtout de volonté traduisant une grande ferveur patriotique. La torche de la statue, rénovée en France, symbolisait autrefois la flamme de l'espoir qui animait les nouveaux immigrants.


Acteur privilégié de ces cérémonies, la Jeanne d'Arc a appareillé de Brest le 21 juin en compagnie de la frégate Tourville ; après une escale technique aux Açores, le groupe est renforcé par la corvette Jean de Vienne. Trois bâtiments qui avec la Patrouille de France et la Garde républicaine représenteront les forces armées françaises à New York. La traversée est mise à profit pour continuer l'entraînement au sein du groupe ou avec des unités de l'Allemagne fédérale et de la Marine américaine, et pour achever les derniers préparatifs de cette importante mission de représentation.

Le 2 juillet, en mer au large de New York, la Jeanne d'Arc, portant la marque de l'amiral commandant l'escadre de l'Atlantique, prend place entre l'USS Yorktown et l'HMS Ark Royal dans une imposante ligne de file de trente-huit bâtiments de treize marines différentes étalée sur 14 nautiques. Le lendemain, cette gigantesque formation pénétre dans la rivière Hudson. La Jeanne d'Arc franchit le pont de Verrazano au milieu d'une multitude de voiliers et d'embarcations venus l'accueillir, confirmant son immense prestige dans le monde. Elle mouille à 12 h 45 devant Manhattan, non loin de la statue, à proximité du porte-avions Kennedy.

Le soir, un grana show à l'américaine, retransmis par télévision, et présidé par M. Reagan, marque l'ouverture des festivités. Le président Mitterrand esl là, seul chef d'Etat invité. La statue de la Liberté, vedette parmi celles de la soirée, éblouira toute la nuit une innombrable assistance.

Le 4 juillet, le président Reagan à bord du cuirassé Iowa passe en revue tous les bâtiments au cours de l'« international review »: saluts au canon, équipages aux postes de bandes. Tandis que les alphajet de la Patrouille de France peignent le ciel à nos couleurs, l'équipage au garde- à-, vous ressent avec émotion la grandeur de cet événement.

Peut-être moins grandiose, mais tout au&si somptueux, le défilé des grands voiliers, majestueux, remontant l'Hudson au milieu d'une cour de petits bateaux est un spectacle inoubliable. Tous sont là : le Vespucci, YEagte, le Libertad... et le Belem.

Cette journée anniversaire se termine en apothéose par un feu d'artifice sans précédent, véritable féérie. Une demi-heure de couleurs et de fleurs de lumière, dans la nuit scintillante de New York. Acteur d'un jour, la Jeanne d Arc est aussi un spectateur admiratif. Au cours de ces deux journées passées au mouillage des centaines d'invités sont venus à bord de nos bâtiments partager avec nous ce spectacle inoubliable.


Le 5 juillet, nos trois bâtiments accostent à Brooklyn : l'équipage va découvrir New York et s'adonner au tourisme en Amérique. New York, une ville aux ressources incalculables pour le visiteur. L'architecture, le commerce, les arts sont l'expression vivante du mythe américain. La fête continue à terre : concert à Central Park, bals, défilés. Il reste deux jours pour amasser des souvenirs et rapporter des images et des idées. D'autres réceptions ont lieu à terre ; la ville déjà envahie de millions de visiteurs américains, accueille des milliers de marins venus de nombreux pays. En retour, les bâtiments ouvrent leurs coupées pour permettre aux New Yorkais de satisfaire leur curiosité.


Mardi 8 juillet, les trois bâtiments appareillent au terme d'une escale inattendue, une escale à grand spectacle. Cinq jours passés en compagnie de « Miss Liberty », comme la nomment les Américains. Pour la Jeanne d'Arc, qui s'apprète à passer quelques mois à Brest pour préparer la prochaine campagne, peut-être n'est-ce qu'un au revoir.

Sources

Cols bleus 12 juillet 1986 n° 1904


https://envelopmer.blogspot.com/2020/11/camembert-jeanne-darc-escale-new-york.html



29 mai 2022

New-York Statue Liberté Isère Flore 1886 Inauguration Transport Isère Croiseur Flore USA Etats Unis Bartholdi

 New-York Statue Liberté Isère Flore

 Pendant ce temps, le contre-amiral Lacombe, commandant de la Division navale de l'Atlantique Nord, qui a sa marque à bord du croiseur de 1er rang Flore, est en route pour New York venant de Fort-de-France de la Martinique, des Bermudes et de Newport (l'amiral ne dit pas quel Newport). Le 18 la Flore mouille à Gravesend auprès de l'Isère et de l'Omaha.

Croiseur Flore


Le lendemain, 19 juin, c'est le grand jour. Lespinasse de Saune se borne à écrire au Ministre : « Le vendredi 19 eut lieu cette grande manifestation au milieu d'un concours considérable et enthousiaste du peuple américain ». Dans son rapport, l'amiral Lacombe donne davantage de détails. Le 19, écrit-il, l'Isère, précédée par trois bâtiments de guerre américains dont un, le Despatch, arbore la marque du ministre de la Marine des Etats-Unis, arrivé la veille de Washington, et par la Flore, « et suivie d'une nombreuse flotte de bâtiments de toute espèce, chargés de passagers, est venue mouiller auprès de l'île de Bedloe sur laquelle doit être érigée la statue de la Liberté, pour y déposer son chargement. Pendant le trajet, les forts ont fait successivement des saluts de 21 coups de canon auxquels répondaient les bâtiments américains et qui ont été rendus par la Flore, qui a été mouillée (sic.) auprès de l'Isère ».


USS Despatch

Aussitôt après le mouillage, l'amiral se rend à bord du Despatch présenter ses devoirs au ministre de la Marine. Une brillante réception a lieu ensuite à l'hôtel de ville de New York. Le samedi 20 juin, la Flore quitte le « mouillage incommode » de Bedloe's Island pour celui de l'Hudson, parmi les bâtiments de la Marine des Etats-Unis. Le lundi 22, le déchargement de l'Isère commence. Il est mené à bien en trois jours après quoi l' Isère rejoint la Flore dans l'Hudson.

Pendant ce temps les fêtes continuent et, le 25, Lacombe adresse le télégramme suivant à son Ministre « Fêtes ont pris proportions non accoutumées et non attendues hier grand banquet Chambre de Commerce. Je dois remercier mardi autorités et comités. Voudrais recevoir avant dépêche ministre de la Marine ou ministre des Affaires étrangères envoi remerciements pour bon accueil ».

La réponse du ministre de la Marine arrive le 27 et Lacombe en donne connaissance au ministre de la Marine des Etats-Unis à Washington, au gouverneur de l'Etat de New York, au maire de la ville et au président de la Chambre de Commerce. « Demain, mardi, ajoute-t-il dans sa lettre du 29 juin, j'en donnerai en outre lecture pendant la réception qui aura lieu dans l'après-midi à bord de la Flore ».


Ce jour-là, en effet, Lacombe reçoit « les principales autorités municipales, les bureaux et officiers de la Chambre de Commerce, des comités de la Statue, des différents clubs, le commodore commandant l'arsenal et les états-majors des bâtiments de guerre américains, l'état-major général des troupes fédérales, des généraux et officiers de la milice (il s'agit certainement de la très orgueilleuse New York State National Guard dont la caserne se trouve toujours dans le quartier élégant des East Sixties) avec lesquels nous avons été en rapport, des notables de la ville, ainsi que de la colonie française. Le nombre des invités dépassait 300, il en est venu environ 180 qui ont pris place à un lunch assis préparé sur la dunette et sur le pont. La fête a été très réussie, très cordiale, grâce au concours de tout l'état-major de la Flore et l'Isère. Le maire s'était fait excuser au dernier moment ; il a été remplacé par le président du Conseil des Aldermen. M. le comte Sala, premier secrétaire de la légation de Washington, était venu pour représenter M. Roustan ».

USS Omaha

L'amiral, avec beaucoup de doigté, évite la répétition des nombreux discours déjà entendus les jours précédents en portant un seul toast aux deux présidents des Républiques française et américaine, toast salué par une salve de 21 coups de canon. « Cependant, écrit-il, avant le départ, le capitaine de vaisseau Selfridge de l' Omaha a porté en très bons termes un toast à la Marine française en rappelant aux Américains présents qu'elle avait plus fait pour leur indépendance en combattant les flottes anglaises sur toutes les mers que le petit noyau de troupes de terre qui était venu combattre sur leur territoire.

« Les invités se sont retirés à 6 heures du soir en témoignant vivement leur satisfaction ».

Lacombe rend hommage aux deux personnes qui l'ont le mieux aidé : M. Bruwaert, le consul de Chicago remplaçant le consul général de, New York en congé, et M. de Bébian, agent général de la Compagnie Transatlantique. C'est grâce à eux qu'il a pu organiser en peu de temps cette « fête sans précédent dans le pays ». La liste des invitations surtout, observe-t-il, « était pleine d'écueils ». M. de Bébian, depuis longtemps sur place, « a été l'âme du Comité qui a recueilli les souscriptions pour le piédestal de la Statue », et c'est lui également qui a inspiré la succession des fêtes. Il mérite bien la Légion d'honneur, ajoute l'amiral, qui donne encore un détail. Les dépenses de la réception sont très exactement de 7510 francs 97 centimes, mais si la somme est si modique, dit-il, c'est encore grâce à M. de Bébian et à ses employés.


Cependant, la vie reprend son cours normal. L'Isère termine son embarquement de charbon le 2 juillet et appareille le 3 à destination de Brest où elle arrive le 21 juillet, la traversée n'étant marquée que par des exercices et des observations nautiques.

La Flore reste à New York pour la fête nationale du 4 juillet, qui s'est passée fort tranquillement, selon le rapport de l'amiral. « La Flore a pavoisé au lever du soleil en même temps que le Minnesota et, à midi, après que la frégate américaine avait terminé son propre salut, elle a tiré le salut fédéral qui est de 38 coups de canon (un par Etat). Ce salut n'est fait que ce jour-là. Notre acte de courtoisie a été très apprécié et j'en ai reçu des remerciements ».

Le 6 juillet la Flore quitte New York à son tour, pour Sydney (Nouvelle-Ecosse), et la suite normale de son affectation en Atlantique Nord.


La Marine française pouvait à juste titre être fière du rôle des siens dans cette affaire mémorable. Les deux principaux officiers, le contre-amiral Lacombe et le lieutenant de vaisseau de Lespinasse de Saune, étaient tous deux des officiers d'élite ; leurs dossiers personnels sont éloquents à cet égard. Mais il n'y a pas de lettre de félicitations ni d'autres marques
d'appréciation particulière pour leur mission « Statue de la Liberté ». Sans doute pour la Marine ils avaient tout simplement fait leur devoir, mais aujourd'hui, un siècle plus tard, le désir est grand de leur adresser le compliment suprême de l'U.S. Navy : « Well done ».


En conclusion, deux remarques s'imposent à propos de la Statue. Premièrement, la construction du piedestal prend du retard et « Miss Liberty » ne sera « inaugurée » (selon l'expression américaine) que le 28 octobre 1886, par le président des Etats-Unis Grover Cleveland. Deuxièmement, le poème d'Emma Lazarus, « Le nouveau colosse », qui cristallisera la symbolique de l'immigration et en réalisera la symbiose avec l'idéal de la liberté éclairant le monde, ne sera gravé sur le socle qu'en 1903. Quelques lignes de ce poème font partie de la mémoire collective des Américains :

« Keep, ancient lands, your storied pomp"...

Give me your tired, your poor...

Your huddled masses Yearning to breathe free... »

« Gardez, terres antiques, votre faste légendaire

Donnez-moi votre fatigue, votre pauvreté,

Vos masses entassées aspirent à respirer librement"


Et voilà le symbole de l'alliance franco-américaine, d'un siècle d'indépendance républicaine, et de la liberté éclairant le monde comme un phare devenu curieusement le symbole d'accueil de ceux venus en Amérique chercher une nouvelle chance dans la vie. En un mot, « Miss Liberty » symbolise l'espoir. Désormais la somme d'espérances humaines qu'elle représente prend le pas sur son côté intellectuel ou idéologique, et c'est ainsi que de franco-américaine la Grande Dame est devenue universelle.

Dessins André Hambourg

U.B.

Sources 

Cols bleus 11 Janvier 1986 n°1879

Public Library Buttolph Collection


24 mai 2021

Rochambeau et les Etats-Unis USCGC Firebush 1780 Virginia capes Yorktown

 Rochambeau USCGC Firebush

On parle beaucoup  de Lafayette et moins de Rochambeau qui mérite au moins autant que lui d'être reconnu. Des rues portent son nom aux Etats-Unis, un lycée...

Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau est né le 1er juillet 1725 à Vendôme et mort le 10 mai 1807 à Thoré-la-Rochette (Loir-et-Cher), est un général français.

Il s'illustre à la tête du corps expéditionnaire français lors de la guerre d'indépendance des États-Unis (1775-1783). Il termine sa carrière militaire avec la dignité de maréchal de France.

Un entier postal est réalisé le 11 juillet 1980 portant un timbre d'une valeur de 10C  célébrant le débarquement de Rochambeau en 1780.



Il débarque à Newport, Rhode Island le 10 juillet 1780, mais reste inactif pendant une année, à cause de son hésitation à s'éloigner de la flotte française, bloquée par les Britanniques à Narragansett.
Enfin, en juillet 1781, ses troupes peuvent quitter Rhode Island et, en marchant à travers le Connecticut, rejoindre Washington dans le comté du Westchester (État de New-York). Leur première rencontre a lieu dans la commune de Mount Kisco, qui fait alors partie de celle de North Castle. Les deux armées établissent ensuite des camps dans la commune voisine de Hartsdale, où elles effectuent des manœuvres communes ainsi que des reconnaissances armées vers Manhattan, que Washington veut reprendre aux Anglais. C'est lors de ce séjour à Hartsdale que Rochambeau parvient à convaincre Washington de ne pas attaquer l'île de Manhattan, trop bien défendue et trop difficile à attaquer ; il le décide à aller attaquer le général anglais Cornwallis qui, après avoir saccagé les Carolines avec ses troupes, vient de prendre ses quartiers d'hiver à Yorktown (Virginie).

le USCGC FIREBUSH est un navire de servitude des gardes côtes américains
(US CoastGuard), il servira à Kodiak en Alaska

Le 2 mai 1780 à Brest, à quatre heures du matin, Ternay profita d'un bon vent de nord-est pour faire appareiller. Il prit la tête de l'escadre avec le Duc de Bourgogne, le Neptune et le Jazon. Après avoir passé le goulet et pris le large, l'escadre et le convoi firent route vers le sud, traversèrent heureusement le passage du Raz, et, s'étant ralliés, se mirent en ordre de marche.

La liste ci-dessous donne la composition de l’escadre partie de Brest pour l'Amérique en mai 1780 pour transporter le corps expéditionnaire français, lors de la Guerre d'indépendance des États-Unis.

Vaisseaux

Canons

Commandants

Le Duc de Bourgogne
doublé en cuivre

80

chevalier de Ternay

Le Neptune
doublé en cuivre

74

chevalier Destouches

Le Conquérant

74

La Grandière

La Provence

64

Lombard 

L’Éveillé
doublé en cuivre

64

de Tilly

Le Jason

64

La Clocheterie

L’Ardent

64

chevalier de Marigny

Frégates



La Bellone

32


La Surveillante

32

Sillart

L’Amazone

32

La Pérouse

La Guêpe

corvette

chevalier de Maulevrier

Le Serpent

corvette


Le Fantasque

flûte


Plus trente-six bâtiments de transport en tout, quarante-huit voiles.

Les forces terrestres comprenaient 5 000 hommes au total, appartenant aux régiments de Bourbonnais, Soissonnais, Saintonge, Royal-Deux-Ponts, deux bataillons d'artillerie de Gribeauval, un bataillon du génie et du matériel de siège.

Le manque de bâtiments de transport fut cause que les régiments de Neustrie et d'Anhalt ne purent partir.

Rochambeau dut de même laisser à Brest une partie du régiment de Soissonais. Deux bataillons seulement s'embarquèrent le 4 avril sous les ordres du comte de Sainte-Mesme. La légion de Lauzun était un corps franc mixte de chasseurs à pied et de hussards formé par ce commandant ; seulement les deux tiers purent trouver place sur les vaisseaux, et 400 hommes de cette légion durent rester à Brest. Ils devaient faire partie du second convoi. Ils furent plus tard envoyés en Guyane sous les ordres du chevalier de Kersaint pour reprendre aux Anglais les comptoirs hollandais de Demerary, Essequebio, etc.

On ne put également embarquer qu'une partie du matériel de l'artillerie avec un détachement de cette arme, sous les ordres du colonel d'Aboville, et qu'un bataillon du génie, sous les ordres de Desandrouins. Celui-ci, un des officiers les plus âgés (né en 1729), avait servi au Canada au temps de la conquête anglaise.

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