01 février 2019

Patrouilleur LE MALIN escale à MAYOTTE 21 janvier 2019

Patrouilleur LE MALIN  escale à MAYOTTE  21 janvier 2019


Le Malin est reparti en mission vers les côtes d'Afrique et les îles Eparses.
Un mission similaires avait déjà été conduite en octobre 2018.



Les escales régulières des navires de la Marine des Forces Armées de la Zone Sud Océan Indien font vivre concrètement les liens d’amitié et de coopération qui unissent la France aux pays riverains de la zone, comme l’Afrique du Sud, le Mozambique ou encore Madagascar.

La Marine à Mayotte photo JM Bergougniou
De tels entraînements sont la base d’une culture opérationnelle commune et facilitent le travail en commun autour d’intérêts partagés, comme la protection des espaces maritimes et des zones économiques exclusives, la lutte contre les trafics de stupéfiants ou encore contre l’immigration clandestine. Cols bleus.
le masque traditionnel M'sindzano photo JM Bergougniou

Passage à Mayotte avec une halte à la Légion étrangère qui a apposé son cachet au verso de l'enveloppe 


TàD PAMANDZI Mayotte 21-1-2019
Ex-palangrier hondurien saisi en action de pêche illégale dans la zone économique exclusive des Terres Australes et Antarctiques françaises le 25 juin 2004 le patrouilleur Le Malin a été acquis par la Marine nationale le 7 septembre 2005. 


Au verso les tampons : Service à la Mer, DLEM (Détachement Légion Etrangère à Mayotte) et le cachet du Malin


le rocher Dzaoudzi siège de la la légion photo JM Bergougniou

Merci à Aurore et au vaguemestre de la Légion à Mayotte.


14 juillet à Mayotte le drapeau de la Légion photo JM Bergougniou

sources :

https://www.colsbleus.fr/articles/11028

31 janvier 2019

Humour dans le carré par DONEC La faute à Louis XIV

La Faute à Louis XIV

Bonjour la compagnie,

En mille neuf cent quatorze le paquebot « Provence » avait été rebaptisé « Provence II » pour ne pas être confondu avec le cuirassé éponyme.

En février 1916, son commandant, le capitaine de Frégate Vasco  reçoit pour mission de transporter rapidement le plus de combattants possible de Toulon à Salonique. Petit détail qui aura son importance par la suite, on prévoit d’embarquer deux mille trois cents hommes alors que seulement mille trois cents peuvent prendre place à bord des différents moyens de sauvetage. Plusieurs sous-marins allemands ayant passé Gibraltar le commandant éprouve de ce fait quelques inquiétudes. Il se rend à la Préfecture Maritime pour exprimer son opposition à une attitude aussi désinvolte mais se heurte à un mur. L’administration de la guerre gère les transports et la Marine n’a qu’un droit de regard sur l’opération.


Le « Provence » appareille donc. II file quinze nœuds en zigzagant comme le veut la navigation sécurisée de l’époque. Chaque matin un exercice d’évacuation est organisé en prévision d’un torpillage inopiné.

Soudain, le 26 février, à 15h10, c’est le drame. En dépit d’une manœuvre désespérée le bâtiment reçoit une torpille à tribord au niveau du mât arrière. L’eau s’engouffre par l’énorme brèche de la cale arrière.

Le commandant ordonne alors  l’évacuation,  malheureusement les biffins, inexpérimentés en dépit de l’aide apportée par l’équipage, dans la plus grande confusion, descendent les baleinières où tous ne peuvent prendre place.

Le premier maître Pian, l’opérateur du poste de radio sans relâche lance des SOS. Ceux-ci sont malgré tout captés par des navires voisins.



Le bâtiment se dresse à la verticale et coule, il a fallu seulement 17 minutes pour qu’il disparaisse. Le commandant  Vasco reste  à bord.  Il y a onze cents  victimes soit le nombre précis des passagers que le commandant souhaitait débarquer.

Le submersible U35 qui torpilla le « Provence II » était commandé par le lieutenant de vaisseau Arnault de la Perrière un des as de la guerre sous-marine. Il descendait d’une famille de huguenots français chassés ignominieusement par Louis XIV et sa désastreuse révocation de l’Edit de Nantes en 1685. Cet officier devenu amiral commanda les forces allemandes à Brest et disparut dans le bombardement de cette ville.

A la semaine prochaine

Donec


NDLR  cette épisode de la guerre a été évoqué en 2015 dans Envelopmer dans l'article  : 



FASM PRIMAUGUET en mer de Norvège janvier 2019

FASM PRIMAUGUET en mer de Norvège janvier 2019


un nouveau pli de la FASM Primauguet qui accomplit sa dernière mission dans les arctiques. Ce pli a transité par le SPID Roissy.



L'enveloppe porte l'empreinte du TRODAT de la frégate en date du 21 janvier 2019. Le pli a été traité au SPID Roissy le 29 janvier 2019.

https://www.lepoint.fr/video/les-exercices-militaires-a-bord-d-une-fregate-de-la-marine-nationale-10-07-2017-2142082_738.php


Marine nationale L'Astrolabe R1 départ de Dumont d'Urville 16-12-2018 Terre Adélie TAAF

L'Astrolabe Rotation R1 escale à Dumont d'Urville 9 au 16-12-2018

Arrivée à DDU le 9-12-2018

Départ de DDU le 16-12-2018


L'Astrolabe table à cartes et pavillonnerie photo JM Bergougniou


L'Astrolabe" a quitté Hobart le 03 décembre pour faire la rotation R1. 

Il est arrivé le 9 décembre à DDU et il en est parti le 12 décembre. Retour à Hobart prévu pour le 21 décembre.

L'Astrolabe photo JM Bergougniou En soute 

L'Astrolabe photo JM Bergougniou En soute 

28 janvier 2019

Transrade ARIEL Brest transport de personnel Marine nationale

Transrades Brest transport de personnel Marine nationale

Brest transport de rade Alphée 

Le 3 janvier 2002, le Télégramme écrivait : 
"En matière de transport de personnel, la Marine nationale doit faire face au vieillissement de ses transports de rade, huit bâtiments âgés de 30 ans en moyenne. Elle ne souhaite pas remplacer ses bateaux, mais sous-traiter le transport de ses personnels à une compagnie civile."


Les transrades sont peut-être les bateaux le plus éprouvés de la base navale car ils transportent quotidiennement, depuis plusieurs décennies, des milliers de personnes, d'une rive à l'autre de la rade. Actuellement, 2.300 personnes empruntent ce moyen de transport quotidiennement, au départ de Brest le matin, au retour de la presqu'île le soir. 


Transport de rade ARIEL 
Ils sont 1. 500 à travailler sur l'Ile Longue et 800 au Poulmic (base aéronavale et groupe des écoles).

Comme à Toulon

Accusant le poids des ans, ces navires sont aujourd'hui en fin de vie. «Nous disposons de huit bateaux, mais six seulement sont en ligne. On a de plus en plus de difficultés à trouver des pièces de rechange pour les entretenir», indique le CV La Marle, officier à l'Amirauté, l'un des bras droits du CA Forissier, l'adjoint territorial du VAE Gheerbrant. 


Faute de crédits, la Marine ne souhaite pas remplacer ses transrades et a donc choisi de lancer prochainement un appel d'offres en direction des compagnies civiles, qu'elles soient privées ou publiques, afin qu'elles proposent des prestations de transport (comme cela se pratique au port de Toulon). 


Les équipages des transrades militaires, une quarantaine d'hommes environ, seront réaffectés dans les unités. Les principales contraintes imposées par la Marine aux soumissionnaires sont les suivantes : être capable de transporter 2.300 à 2.400 personnes par jour ouvrable; faire plusieurs rotations matin et soir, mais aussi en milieu de journée; assurer un transport minimum pendant les jours non-ouvrables. 



«Cette activité n'aura rien d'anecdotique pour la compagnie de transport maritime retenue, reprend l'officier. Comme nous voulons un service de transport minimum les jours non-ouvrables, ce sera au contraire une activité à temps plein».

Transport de civils ?


L'idée, c'est aussi de profiter de ce nouveau système de transport pour proposer au conseil général du Finistère de participer à son financement avec, en contrepartie, la possibilité pour les civils, notamment les habitants de la presqu'île de Crozon, de profiter des liaisons vers Brest par voie maritime. 


Au nom du désenclavement de la presqu'île, le département se serait dit en effet intéressé par la proposition de la Marine. Toutefois, les modalités de son engagement financier restent à définir. Il faudra aussi négocier avec la Ville de Brest et la CCI pour l'aménagement d'aires de stationnement, au port de commerce, pour les véhicules des passagers civils qui emprunteront ces bateaux. Dans un premier temps, la Marine va de toute façon lancer l'appel d'offres sous la forme qui la concerne, espérant pouvoir retirer ses vieux bateaux à l'horizon 2003. En attendant, «Elfe», «Korrigan», «Alphée», «Faune», «Dryade», «Néréide », «Ondine» et «Naïade» devront poursuivre leurs allers-retours.




Les nouveaux transrades réalisés par les chantiers GAMELIN à La Pallice



Merci à Daniel Allançon pour les plis

FS FLOREAL à Kerguelen 6-12-2018

FS FLOREAL à Kerguelen 6-12-2018





"Et oui la FS Floréal a bien fait escale à Kerguelen le 6 décembre 2018. Escale rapide car elle appareillait dès le lendemain de Port-aux-Français."

Port aux Français Kerguelen photo Jean-Louis

"Ce qui ne m'empêche pas d'avoir reçu un pli de la frégate oblitéré à la date du 15 décembre, tout à fait fantaisiste... "

Kerguelen manchot papou photo Jean-Louis

Merci à Roger Venturini et Jef Baron.

27 janvier 2019

CORYMBE 144 Cdt Blaison Cotonou Bénin

CORYMBE 144 Cdt Blaison Cotonou Bénin

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en mission Corymbe de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée. La mission a deux objectifs majeurs, participer à la protection des intérêts français dans la zone ainsi qu’à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant notamment au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe dans le domaine de la sécurité maritime. Le déploiement de bâtiment français en mission Corymbe complète le dispositif français pré-positionné en Afrique occidentale (Gabon, Côte d’Ivoire, Sénégal) et participe au volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par ces forces de présence régionalement.

Cotonou Bénin 21-1-2019

Déployé depuis le début du mois de décembre dans le cadre de la mission Corymbe 144, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison assure la permanence de la présence française, dans le golfe de Guinée, contribuant ainsi à la protection des intérêts français dans la zone.

Après une première escale à San Pedro en Côte-d’Ivoire, à bord, les marins du Commandant Blaison alternent activités de coopération opérationnelle avec les marines riveraines du golfe de Guinée, entraînements et entretien du bâtiment. Le rythme des opérations reste soutenu. L’esprit d’équipage en est renforcé, ce qui permet de compenser les contraintes de l’éloignement en cette période de fin d’année.

Cette période de fêtes marque aussi bientôt la mi-mission, la « bascule » comme l’appellent les marins. Le Commandant Blaison poursuivra ses activités de coopération, notamment la conduite de l’exercice « African NEMO » à la mi-janvier. En somme, la mission s’effectue aussi bien à quai lors de périodes d’instruction opérationnelle qu’en mer par des patrouilles communes avec les marines riveraines. L’objectif est d’œuvrer ensemble au renforcement de la sécurité maritime dans la zone aussi bien dans le domaine de la piraterie qu’en matière de lutte contre les trafics illicites.





Co-présidée par le capitaine de vaisseau Albert Ezin Badou, chef d’état-major des forces navales et par le lieutenant-colonel Emmanuel de Condé, attaché de défense, cette cérémonie a acté la remise du matériel suivant :

  • Une paire de jumelles à très fort grossissement ainsi qu’un système de goniométrie destinés à renforcer l’efficacité de la surveillance des approches maritimes du port de Cotonou, financés par le ministère français des armées.
  • Une usine photovoltaïque de production d’électricité, destinée à la base navale de Sèmè et à son futur sémaphore, financée par la Direction de la coopération de sécurité et de défense du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.



Cette action concrète, venue répondre à une expression de besoin identifiée de longue date avec notre partenaire, s’inscrit dans la continuité des nombreuses actions conduites par la coopération française depuis plus de vingt ans dans le cadre de son projet d’appui à l’action de l’État en mer. Elle vise notamment à exercer un contrôle toujours plus précis et étendu des espaces maritimes de la République du Bénin, face à des menaces encore présentes - piraterie, pêche illégale et pollution - mais toujours mieux jugulées.

Sources : 

Cols bleus

Ambassade de France au Bénin

PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

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