27 avril 2024

Flamme olympique Bélem Marine nationale jeux olympiques Athènes Marseille 2024 BSAM

Entre Athènes et Marseille, traversée sous haute surveillance de la marine pour la flamme olympique



La Marine nationale couvrira la flamme olympique durant son voyage à bord du « Belem » à partir du 27 avril, d’Athènes jusqu’à l’arrivée à Marseille le 8 mai, où une grande parade nautique est prévue.

Mission de prestige pour un des deux BSAM toulonnais (ici la « Loire ») : veiller sur le « Belem », porteur de la flamme olympique, durant son transit de douze jours entre Athènes et Marseille. 

| JEAN-MARC TANGUY
Le marin Jean-Marc TANGUY.Publié le 25/04/2024 à 11h45

À symbole exceptionnel, dispositif exceptionnel : la flamme olympique embarquera sur le mythique voilier Belem samedi 27 avril à Athènes, ouvrant une véritable opération menée discrètement par le commandant en chef de la Méditerranée (CECMED) depuis Toulon. Durant les douze jours de voyage, la marine la protégera en permanence, à distance et en redondance dans un dispositif complet qui ne s’interrompra qu’avec sa descente à terre à Marseille, le 8 mai, à l’issue d’une parade nautique à Marseille.


cLe préfet maritime de la Méditerranée en charge de la sécurité et de la sûreté en mer ainsi que de la conciliation des usages sur le plan d’eau sera présent pour assurer le bon déroulement de cet évènement. A cette occasion, un dispositif de sécurisation maritime et une réglementation dédiés ont été définis.

Pour que la parade du Belem se déroule dans des conditions sécuritaires satisfaisantes, une organisation spécifique est nécessaire. Dans cette optique, la préfecture maritime de la Méditerranée réglementera temporairement les usages dans les rades Nord et Sud de Marseille en journée tout en proposant des solutions alternatives limitant les contraintes sur les différentes activités nautiques.

Pour remplir ses missions de sécurité et de sûreté en mer lors de cet évènement, le préfet maritime s’appuiera sur l’ensemble des administrations concourant à l’action de l’État en mer (AEM). Ces différents moyens seront mis en œuvre au sein d’un dispositif particulier de sûreté maritime (DPSM) inter-administrations. Ils répondront aux différentes urgences, accident, pollution, incendie, ils assureront la sécurité et feront face aux diverses menaces à l’égard de la population et des participants à la parade nautique. Enfin ils garantiront le bon déroulement de l’évènement en réglementant les pratiques sur le plan d’eau, dans un esprit de conciliation de tous les usages.


La mise en place de dispositifs de sécurisation maritime de grands évènements en mer est une des prérogatives de la préfecture maritime, qui a déployé 33 dispositifs de cette nature sur la façade méditerranéenne en 2023. L’expertise de la préfecture maritime et des unités des différentes administrations concourant à l’action de l’État en mer est réelle et reconnue.

Des moyens nautiques de la Marine nationale, dont la Gendarmerie maritime, seront déployés sur le plan d’eau au plus près du Belem pour assurer la sûreté et la sécurité du dispositif. 


Le Bataillon de marins de pompiers de Marseille sera pré-positionné pour contribuer à la sécurité et aux secours en mer. Dans le PC maritime mis en place pour l’occasion, la Marine apportera son expertise de planification et de conduite des opérations. Enfin, la Marine nationale apportera ses savoir-faire spécifiques dans les domaines de la lutte anti-pollution et de neutralisation des mines.

Près d’une trentaine d’unités des diverses administrations seront présentes en mer et dans les airs pendant les périodes d’activation des zones concernées par la parade nautique.

Des informations sur la réglementation applicable à la rade de Marseille pendant la parade nautique du 8 mai sont disponibles ici : 


Flamme Olympique Marseille - Préfecture maritime de la Méditerranée (premar-mediterranee.gouv.fr)



Des militaires des trois armées et de la Gendarmerie nationale seront engagés aux côtés des forces de sécurité intérieure et civile pour garantir la sécurité et l’intégrité de la flamme et des relayeurs. Les militaires désignés pour cette mission pratiquent tous du sport à haut niveau.

Deux militaires de la Marine nationale se rendront en Grèce et embarqueront à bord du Belem pour contribuer à la sécurisation de la flamme Olympique pendant sa traversée de la Méditerranée :

Le second maître François, moniteur d’entrainement physique militaire et sportif (EPMS) sur la frégate Chevalier Paul est monté plusieurs fois sur les podiums aux championnats de France Marine de cross et a participé aux championnats de France interarmées de cross.
Le premier maître Erwan, moniteur d’entrainement physique militaire et sportif (EPMS) au sein de la force d’action navale, est entraîneur de l'équipe de France militaire de badminton et conseiller technique de cette discipline au sein de la Marine nationale.
La Marine nationale accompagnera la flamme Olympique jusqu’à son arrivée à Marseille le 8 mai 2024.

26 avril 2024

SNA EMERAUDE BLEU avril/juin 2024 Akila COURCO 3 C20


Même si le porte-avions Charles de Gaulle en est sa colonne vertébrale, le GAN est trop souvent réduit à ce seul bâtiment. C’est, en fait, une grande variété de moyens et de missions qui rassemblent 3 000 marins. Il y a donc, au centre, le porte-avions qui accueille l’état-major embarqué et qui met en œuvre le groupe aérien embarqué. Ce dernier est composé de plusieurs types d’aéronefs : des avions de chasse pour frapper loin en mer ou à terre, des hélicoptères pour la logistique mais aussi la chasse aux sous-marins ou encore l’éclairage de la force en surface. Puis des avions de guet aérien pour effectuer de la détection aérienne lointaine et commander un éventuel raid conduit par les chasseurs.




Autour de ce noyau sont également déployés des frégates et des sous-marins français et alliés pour escorter la force navale, la renseigner et la défendre d’éventuelles attaques aériennes et sous-marines. Enfin, un bâtiment ravitailleur complète le GAN pour lui assurer une autonomie logistique en haute mer et ravitailler tout type de bâtiment militaire.

La mission 3C20 signifie tout simplement qu'il s'agit du 20e cycle d'opérations après la 3e IPER (Indisponibilité périodique pour entretien et réparation) 

Le porte-avions français Charles-de-Gaulle passe pour la première fois sous commandement otanien à l’occasion de la mission Akila, qui se déroule en Méditerranée du 26 avril au 10 mai.

Naval Striking and Support Forces NATO - Wikipedia

Une première. Le porte-avions Charles de Gaulle quitte ce lundi la rade de Toulon, son port d’attache traditionnel, pour être sous commandement opérationnel de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (Otan) du 26 avril au 10 mai prochains. Plus précisément, le Charles de Gaulle fait partie du Groupe aéronaval (GAN), chargé de la mission Akila en mer Méditerranée. Des unités alliées américaines, espagnoles ou encore italiennes participeront également à la mission, d’après le ministère des Armées. Le porte-avions, mis en service en mai 2001, avait déjà été engagé dans des opérations de l'Otan mais était toujours resté sous contrôle français.

La mission Akila (du latin aquila qui signifie «aigle») réunit en tout quinze États et est placée sous l’autorité de l'état-major maritime StrikforNato (Naval Striking and Support Forces NATO, Forces navales de frappe et de soutien de l'OTAN, en français), un commandement naval de l'Otan actif depuis 2004. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, Akila s'inscrit dans une logique de réassurance du mandat de l’Otan, qui assure ici la sécurité des États membres par une politique de dissuasion. Elle reflète donc l’«engagement commun (des membres, NDLR) à renforcer la coopération et à assurer l'interopérabilité», d’après Farah Dakhlallah, porte-parole de l'Otan, qui précisait le 11 avril dernier à l’AFP que l’opération s’inscrit dans un «environnement de sécurité difficile».

L’implication française «aux activités de l'Alliance en Méditerranée et dans toute l'Europe» permet de «renforcer la posture défensive et dissuasive» européenne et de «contribuer à la sécurité collective» tout en soutenant «les opérations visant à favoriser la stabilité régionale», explique le ministère des Armées sur son site Internet. Depuis l'invasion de l'Ukraine par l’armée russe, l'Otan a largement augmenté sa présence maritime en Europe. Par ailleurs, la France a déployé plus de 1500 militaires à la frontière ukraino-roumaine, dans le cadre de la mission otanienne Aigle, lancée en février 2022 et réunissant des soldats français, belges, néerlandais et luxembourgeois.

Chasseurs de sous-marins, les SNA sont indispensables à la sûreté et au soutien de la FOST et à la protection d’une force aéronavale à la mer. Ils concourent aussi à une « dissuasion conventionnelle ». Ils peuvent rallier rapidement un théâtre d’opérations, y rester longtemps, discrètement ou si nécessaire plus ostensiblement, y recueillir du renseignement, participer à des opérations spéciales et s’il le faut mettre en œuvre leurs armes torpilles, missiles antinavires.

Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots).

L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
les permissions.

25 avril 2024

Teriieroo a Teriierooiterai Brésil 2024 avril transit Tahiti POM

Le POM Teriieroo a Teriierooiterai fait escale à Rio de Janeiro


Dans le cadre de son déploiement vers Papeete, le patrouilleur outre-mer (POM) Teriieroo a Teriierooiterai est parti du Cap Vert le 27 mars dernier, pour traverser l’océan Atlantique et toucher le continent américain, à Rio de Janeiro, le 5 avril.


Cette transatlantique, rythmée par des actions d’entraînement, de maintenance et de préparation organique, a permis aux marins du bord de continuer à prendre en main le navire. Tirs d’artillerie, exercices sécurité ou entraînement à la navigation se sont ainsi enchaînés. 


La traversée a été aussi celle du passage du « pot au noir », qui correspond à l’équateur météorologique. Dans cette zone de basses pressions et d’air chaud et humide, se succèdent parfois très rapidement orages, coups de vent et calmes plats.




C’est donc le 5 avril au petit jour que le patrouilleur s’est présenté en baie de Guanabara, sur laquelle donne la métropole brésilienne. Chenalage fascinant, marqué par les célèbres reliefs granitiques du Corcovado et du Pain de Sucre. Le bâtiment a été accueilli dans la base navale de Mocangué pour quatre jours de relâche, qui ont permis à l’équipage de se reposer et de découvrir la culture et l’histoire dense de la Cidade Maravilhosa.



https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/pom-teriieroo-teriierooiterai-fait-escale-rio-janeiro


Merci à CB et à l'équipage


22 avril 2024

Toulon artillerie de front de mer 5e Arrondissement

Toulon artillerie de front de mer 5e Arrondissement

Du temps de la marine à voiles, l’arsenal se tient et se développe à l’intérieur de l'enceinte dont Vauban le dote. 

La rade de Toulon © JM Bergougniou


Toulon devient de fait un objectif stratégique pour les adversaires de la France en Méditerranée, au premier rang desquels les Anglais. 

La rade de Toulon © JM Bergougniou


Le littoral se couvre d’ouvrages de défense côtière destinés à interdire toute incursion navale dans la petite rade. La presqu’île de Saint-Mandrier n’échappe pas à cette « frénésie architecturale » : clef de la grande rade, elle en contrôle les approches et offre des plages de descente ou de débarquement dont les défenseurs de Toulon doivent impérativement conserver la maîtrise. Des batteries et des forts côtiers se dressent à chaque pointe ou cap dont le rivage est abondamment garni. 

La rade de Toulon © JM Bergougniou
À la veille de l’attaque conduite en 1707 par le duc de Savoie, en pleine guerre de succession d’Espagne, 150 canons répartis dans 28 ouvrages côtiers veillent à la sécurité du port de guerre. Ce front de mer s’étend du cap Carqueiranne à Bandol, en passant par Saint-Mandrier et l’isthme des Sablettes.




Durant la première guerre mondiale, la défense des côtes, du front de mer, va alimenter les débats entre les Ministères de la guerre et de la Marine. Besoin d'artillerie pour le premier pour sécuriser le front, disponibilité de moyens et de personnel pour le second mais aussi face à la menace venue de la mer (navires de surface ou sous-marins), il semble difficile de trouver un accord... Le gouvernement aura du mal à trancher...





Enfin le président Paul Painlevé signe le décret le 21 septembre 1917 :
164 JORF, Lois & décrets,22 septembre 1917, p. 7504.

« Art. 1er. Le Ministre de la Marine est chargé de la défense des frontières maritimes contre l’ennemi flottant.
Dans ce but, il dispose des organisations qui, sur les côtes, concourent à la lutte contre l’ennemi flottant, et les entretient.
Dès à présent, les organisations, avec leur personnel et leur matériel, ressortissant à la date de ce jour au Département de la Guerre, et actuellement utilisées contre l’ennemi flottant, sont mises à la disposition du Ministre de la Marine, qui en réglera l’emploi.

 

Art. 2. Pour la défense contre l’ennemi flottant, le littoral est réparti entre les arron dissements maritimes.
Les préfets maritimes sont chargés de la défense du littoral de leur arrondissement contre l’ennemi flottant.

 

Art. 3. Des règlements interministériels définiront :
1. Les relations entre les éléments de la Guerre et de la Marine ;
2. Les mesures à prendre pour assurer le passage de l’état de choses actuel à l’état de choses institué par le présent décret.

 

Art. 4. Le présent décret est applicable à la France, l’Algérie, la Tunisie et le Maroc. Toutefois, la défense du littoral de la zone des armées est et demeure, dans les conditions en vigueur, dans les attributions du général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est, jusqu’à la fin des hostilités.

 

Art. 5. Les Ministres de la Guerre, de la Marine, de l’Armement et des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret »


21 avril 2024

ARP Chantepie Congrès régional associations philatéliques 6 et 7 avril 2024 Libération de Rennes

ARP Chantepie Congrès régional associations philatélique


Ce week-end, Chantepie accueillait le congrès régional des associations philatéliques (collection de timbres) de Bretagne. Un concours était organisé, où les philatélistes s’affrontaient sur des sujets variés, ayant trait à l’histoire, la géographie et différentes formes artistiques.

Cette manifestation était aussi l’occasion d’évoquer le 80e anniversaire de l’Amicale rennaise philatélique (ARP), coïncidant avec celui de la Libération de Rennes. Le public était invité à découvrir les expositions des participants au concours.


« Nous sommes agréablement surpris par l’affluence, se réjouissait Didier Andrivon, président de l’ARP. Signe que la passion pour les timbres perdure. Nous avions d’ailleurs des jeunes parmi les participants à notre concours. Et les 300 timbres que nous avions spécialement émis pour le 80e anniversaire de la Libération de Rennes ont presque tous trouvé preneurs. »

En 2026, l’ARP aimerait organiser une grande exposition sur le thème du street art.
Ouest-France  goog_1578336374




Je regrette personnellement le décalage entre la date de la manifestation philatélique à Chantepie (6 et 7 avril)  et la date de la libération de Rennes (4 août)

Un grand merci à Marcel Drouet





20 avril 2024

L'Astrolabe TAAF Dumont d'Urville Terre-Adélie départ R4 2024 28 février

L'Astrolabe TAAF Dumont d'Urville Terre-Adélie

Du fait du climat et de l’expansion de la surface de la glace de mer bordant la côte de terre Adélie durant l’hiver austral, Dumont d’Urville n’est accessible par le navire l’Astrolabe qu’entre les mois d’octobre et de mars.

L’Astrolabe effectue 4 à 5 aller-retours, appelés « rotations », entre Hobart et Dumont d’Urville par an, entre novembre et février. Ces rotations permettent de ravitailler les stations Dumont d’Urville et Concordia, le fret continuant sa route vers cette dernière par convois terrestre. Avec une quarantaine de passagers à son bord, l’Astrolabe joue également un rôle essentiel dans l’acheminement du personnel scientifique et technique vers ces stations.

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La TA 74 (pour 74éme mission en Terre-Adélie) débute son hivernage cette semaine. La dernière rotation de la campagne d’été du patrouilleur polaire l’Astrolabe, R4, s’est terminée le lundi 26 février. L’Astrolabe vogue désormais pour Hobart en Tasmanie et ne reviendra pas avant 8 mois !

© Geoffrey Houpert (DISTA)


Cette dernière rotation marque la fin de la campagne d’été, avec le départ à son bord de tous les « campagnards d’été » qui ont habité la station pendant les 3 derniers mois à nos côtés.

© Antoine Carrara (Outilleur)



Le 28 février 2024 TàD SPID V 11260 La Poste , L'Astrolabe quitte Dumont d'Urville, c'est la fin de R4 et le retour vers Hobart et La Réunion.

© Stéphane Besnoist (Prévisionniste Météo France)


19 avril 2024

FREMM NORMANDIE mission NARVAL Février avril 2024 Southampton

FREMM NORMANDIE mission NARVAL Février avril 2024 Southampton




Du 11 au 20 février, la Marine nationale a participé à la première phase de l’exercice majeur de l’OTAN, STEADFAST DEFENDER, sous contrôle opérationnel du commandement des opérations maritimes de l’OTAN (MARCOM). Cette première phase s’est déroulée au sud de l’Angleterre et a engagé plusieurs navires alliés aux côtés de la Frégate multi-missions (FREMM) Normandie.

La
FREMM Normandie a été engagée dans de nombreux exercices de cette première phase avec des unités alliées, notamment espagnoles, italiennes, canadiennes et américaines. La Normandie a été engagée dans un cycle de haute intensité en conduisant de nombreuses manœuvres de lutte antinavire et de défense aérienne.

Cette première phase de l’exercice a impliqué d’importants moyens aéromaritimes dont l’hélicoptère Caïman Marine embarqué sur la Normandie. Le 14 février, deux avions de chasse Rafale Marine ont également décollé de la base d’aéronautique navale de Landivisiau pour rejoindre des unités espagnoles et canadiennes en mer du Nord à l’occasion d’un exercice de défense aérienne.

Cette semaine a enfin été marquée par le transfert du bataillon de fusiliers marins Détroyat, de la Normandie vers le bâtiment américain USS Gunston Hall. Ce bataillon français prendra part, depuis le navire américain, aux phases de débarquement amphibie de STEADFAST DEFENDER. La Normandie a également reçu la visite du contre-amiral Ruiz Escagedo, commandant le Task GroupOTAN, qui a salué le haut niveau d’interopérabilité de la FREMM française avec les forces alliées engagées dans l’exercice.

Le dispositif français déployé sera par ailleurs complété par un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) qui a appareillé de Brest et qui participera à la prochaine étape de l’exercice en Mer de Norvège.

La première phase de l’exercice STEADFAST DEFENDER a ainsi démontré la capacité de l’Alliance à déployer ses capacités et moyens multi-milieux multi-champs en Atlantique Nord. Cet important déploiement aéromaritime a témoigné de l’engagement des armées françaises dans le renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’OTAN en Europe.

L’exercice STEADFAST DEFENDER 2024 est l’exercice de l’OTAN le plus important de ces dernières années. Il rassemble 90 000 militaires des 31 nations alliées et de la Suède. Il a pour objectif de valider la capacité de l’Alliance à déployer des forces de l’ensemble des pays de l’Alliance pour renforcer la défense du flanc est l’Europe. L’action des armées françaises s’inscrit dans le cadre opérationnel stratégique défini par l’OTAN et commandé par SACEUR. La France sera engagée avec les Alliés dans différentes activités constituant l’exercice STEADFAST DEFENDER (et plus particulièrement dans JOINT WARRIOR, DRAGON et NORDIC RESPONSE). La France déploiera des moyens sur terre, dans les airs, sur les mers et sous les mers avec notamment un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA). Le déploiement de ces capacités de haut du spectre participe à la posture dissuasive et défensive de l’OTAN.








Du 19 au 23 mars 2024, la frégate multi-missions (FREMM) Normandie, accompagnée de quatre bâtiments alliés de la force navale multinationale de l’OTAN en Atlantique Nord (Standing NATO Maritime Group 1 - SNMG1), a effectué une relâche opérationnelle à Stockholm, une première, marquant l’adhésion de la Suède à l’OTAN le 7 mars dernier.

Accostés à quelques mètres les uns des autres dans une zone du port de commerce de Stockholm, transformée pour l’occasion en zone militaire, la Normandie, le bâtiment espagnol Almirante Juan de Borbon, le ravitailleur allemand Bonn, la frégate Otto Sverdrup norvégienne et la frégate italienne Luigi Rizzo ont hissé haut les pavillons de la Suède et de l’OTAN.

A l’occasion de cet évènement, la Normandie a reçu la visite du vice-amiral d’escadre Maleterre, commandant adjoint au chef du commandement maritime de l’OTAN (MARCOM) ainsi que le contre-amiral d’Hébrail, adjoint au commandant de la zone maritime Atlantique.

Cette escale, riche en échanges avec les équipages des bâtiments de la force ainsi qu’avec les autorités suédoises, a donné lieu à différentes activités : réception en présence du chef d’état-major de la marine suédoise et de l’ambassadeur de France en Suède, visites de bâtiments et cérémonie au Palais royal en présence du maire de Stockholm mais aussi visite d’élèves officiers de l’Ecole navale suédoise à bord du navire français.

Ces quelques jours ont également été l’occasion pour les marins de la Normandie de se ressourcer à la suite d’une intense période de mer marquée par de nombreux exercices au profit de l’interopérabilité au sein de l’OTAN.

https://www.colsbleus.fr/fr/node/1662

https://www.colsbleus.fr/fr/node/1696

https://www.defense.gouv.fr/terre/actualites/lotan-deploie-steadfast-defender-24-lexercice-militaire-plus-important-guerre-froide

Flamme olympique Bélem Marine nationale jeux olympiques Athènes Marseille 2024 BSAM

Entre Athènes et Marseille, traversée sous haute surveillance de la marine pour la flamme olympique La Marine nationale couvrira la flamme o...