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22 juillet 2021

Corvette ACONIT C65 frégate Brest Lanvéoc brise-lames

 Corvette ACONIT

La corvette Aconit a été armée pour essais le 21 novembre 1970 dans l’arsenal de Lorient où elle avait été mise sur cale le 2 mars 1968 et mise à l’eau le 7 mars 1970.

 Elle entreprendra ses premiers essais à la mer dans le courant de janvier 1971 et doit en principe rallier la flotte au premier semestre de 1972. L’Aconit qui est un escorteur à vocation anti-sous-marine (ASM), constitue le stade ultime d’évolution de la famille des escorteurs d’escadre conçus après la guerre en vue de missions anti-aériennes et ASM et depuis lors différenciés à la suite d’importantes refontes en escorteurs lance-missiles surface-air (T-47 Tartar) et en escorteurs ASM équipés des armes et moyens de détection les plus modernes (T-47 refondus ASM).

L’Aconit préfigure la série des trois corvettes type Tourville (C67) de 5 500 tonnes actuellement en construction au titre de la 2e loi de programme.

Ses caractéristiques sont les suivantes :

– déplacement à pleine charge : 3 600 t,
– dimensions : 127 m x 13,40 m x 5,05 m (p.c.),
– installation de stabilisation.


Son appareil propulsif très compact est entièrement télécommandé à partir d’un poste central. Il se compose de deux chaudières et d’un groupe de turbines développant une puissance de 27 200 CV sur l’hélice. La vitesse maximale sera de l’ordre de 27 nœuds (40 km/h) et la distance franchissable permise par la quantité de combustible embarque de 5 000 nautiques (9 260 km) à 18 nœuds.


L’armement de l’Aconit comprend :

– deux tourelles simples de 100 CA automatiques ;
– une rampe d’engins Malafon porteurs de torpilles ASM L4 autochercheuses (approvisionnement : 13 missiles) ;
– un mortier quadritube de 305 à chargement automatique d’une portée d’environ 3 000 m en version ASM et de 6 000 m en version tir contre la terre ;
– deux catapultes pour torpilles L5.

L’Aconit possède également les dispositifs les plus modernes de détection, d’exploitation et de transmission des informations tactiques, en particulier un radar de veille très élaboré, un sonar basse fréquence DUBV-23 omnidirectionnel en bulbe d’étrave, un sonar remorqué DUBV-43 et une centrale de traitement de l’information comprenant deux calculateurs arithmétiques.

Son équipage qui dispose d’un confort encore jamais atteint dans notre Marine sur un bâtiment de ce tonnage, comprend 22 officiers, 250 officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots.

Le nom de l’Aconit a été choisi en souvenir de la corvette des Forces françaises libres qui s’est illustrée pendant la dure bataille de l’Atlantique en coulant le 11 mai 1943 deux sous-marins allemands.
La coque de l'ex-frégate F65 Aconit servit de 1997 à 2014 de brise-lames à l'École navale de Lanvéoc (Finistère). En août 2014, la coque du brise-lames a quitté les lieux pour rejoindre l'arsenal de Brest et y être préparée pour son démantèlement, puis elle a rejoint le proche cimetière de Landévennec en novembre 2014. Le 21 novembre 2018, elle est partie en remorque pour le chantier Galloo de Gand en Belgique pour son démantèlement.

28 janvier 2019

Transrade ARIEL Brest transport de personnel Marine nationale

Transrades Brest transport de personnel Marine nationale

Brest transport de rade Alphée 

Le 3 janvier 2002, le Télégramme écrivait : 
"En matière de transport de personnel, la Marine nationale doit faire face au vieillissement de ses transports de rade, huit bâtiments âgés de 30 ans en moyenne. Elle ne souhaite pas remplacer ses bateaux, mais sous-traiter le transport de ses personnels à une compagnie civile."


Les transrades sont peut-être les bateaux le plus éprouvés de la base navale car ils transportent quotidiennement, depuis plusieurs décennies, des milliers de personnes, d'une rive à l'autre de la rade. Actuellement, 2.300 personnes empruntent ce moyen de transport quotidiennement, au départ de Brest le matin, au retour de la presqu'île le soir. 


Transport de rade ARIEL 
Ils sont 1. 500 à travailler sur l'Ile Longue et 800 au Poulmic (base aéronavale et groupe des écoles).

Comme à Toulon

Accusant le poids des ans, ces navires sont aujourd'hui en fin de vie. «Nous disposons de huit bateaux, mais six seulement sont en ligne. On a de plus en plus de difficultés à trouver des pièces de rechange pour les entretenir», indique le CV La Marle, officier à l'Amirauté, l'un des bras droits du CA Forissier, l'adjoint territorial du VAE Gheerbrant. 


Faute de crédits, la Marine ne souhaite pas remplacer ses transrades et a donc choisi de lancer prochainement un appel d'offres en direction des compagnies civiles, qu'elles soient privées ou publiques, afin qu'elles proposent des prestations de transport (comme cela se pratique au port de Toulon). 


Les équipages des transrades militaires, une quarantaine d'hommes environ, seront réaffectés dans les unités. Les principales contraintes imposées par la Marine aux soumissionnaires sont les suivantes : être capable de transporter 2.300 à 2.400 personnes par jour ouvrable; faire plusieurs rotations matin et soir, mais aussi en milieu de journée; assurer un transport minimum pendant les jours non-ouvrables. 



«Cette activité n'aura rien d'anecdotique pour la compagnie de transport maritime retenue, reprend l'officier. Comme nous voulons un service de transport minimum les jours non-ouvrables, ce sera au contraire une activité à temps plein».

Transport de civils ?


L'idée, c'est aussi de profiter de ce nouveau système de transport pour proposer au conseil général du Finistère de participer à son financement avec, en contrepartie, la possibilité pour les civils, notamment les habitants de la presqu'île de Crozon, de profiter des liaisons vers Brest par voie maritime. 


Au nom du désenclavement de la presqu'île, le département se serait dit en effet intéressé par la proposition de la Marine. Toutefois, les modalités de son engagement financier restent à définir. Il faudra aussi négocier avec la Ville de Brest et la CCI pour l'aménagement d'aires de stationnement, au port de commerce, pour les véhicules des passagers civils qui emprunteront ces bateaux. Dans un premier temps, la Marine va de toute façon lancer l'appel d'offres sous la forme qui la concerne, espérant pouvoir retirer ses vieux bateaux à l'horizon 2003. En attendant, «Elfe», «Korrigan», «Alphée», «Faune», «Dryade», «Néréide », «Ondine» et «Naïade» devront poursuivre leurs allers-retours.




Les nouveaux transrades réalisés par les chantiers GAMELIN à La Pallice



Merci à Daniel Allançon pour les plis

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