POM Teriieroo a teriierooiterai Cap Horn Ushuaia Tahiti
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au cap Horn © Marine nationale |
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le Teriieroo a Teriierooiterai arrive à Papeete le 23 mai 2024.
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au cap Horn © Marine nationale |
le Teriieroo a Teriierooiterai arrive à Papeete le 23 mai 2024.
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© Marine nationale |
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© Marine nationale |
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plage de Papenoo |
Du 17 au 21 mai, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, son Groupement tactique embarqué (GTE) et la frégate La Fayette ont réalisé une relâche opérationnelle à Papeete, sur l’île de Tahiti, dans le cadre de la mission JEANNE D’ARC.
"Loti fut baptisé le 25 janvier 1872, à l'âge de vingt-deux ans et onze jours.Lorsque la chose eut lieu, il était environ une heure de l'après-midi, à Londres et à Paris. Il était à peu près minuit, en dessous, sur l'autre face de la boule terrestre, dans les jardins de la feue reine Pomaré, où la scène se passait. En Europe, c'était une froide et triste journée d'hiver.. En dessous, dans les jardins de la reine, c'était le calme, l’énervante langueur d'une nuit d'été.
Elle n’avait pas navigué en Polynésie française depuis plus de 20 ans et a ainsi mis à profit sa présence dans la zone pour réaliser des manœuvres avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF).
le 11 mai, le groupe JEANNE D’ARC évoluait dans l’océan Pacifique sous le contrôle opérationnel du Commandant supérieur (COMSUP) des FAPF. Le 16 mai, le groupe a débuté sa patrouille dans la Zone économique exclusive de Polynésie française. Les 800 marins et soldats embarqués ont ainsi participé au renforcement de la posture permanente de sauvegarde maritime assurée toute l’année par les FAPF.
Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Bougainville et le patrouilleur Arago ont ainsi pu réaliser des manœuvres avec la frégate La Fayette dans le lagon des îles de Raiatea et Tahaa tout en assurant des missions de souveraineté. En parallèle, le groupe tactique embarqué à bord du Dixmude a conduit des exercices amphibies et de tirs de combat avec le Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P).
Le passage du groupe JEANNE D’ARC en Océan Pacifique a permis de renforcer l’interopérabilité entre les moyens militaires de la zone et ceux provenant de la métropole, en s’entraînant notamment à la planification et la conduite d’opérations. La présence des deux bâtiments de la Marine nationale et d’une unité de l’armée de Terre dans cette zone d’intérêt stratégique illustre les capacités de projection d’une force navale française jusqu’en Indopacifique.
https://www.colsbleus.fr/index.php/fr/node/1339
Merci à Claude, Paul, au vaguemestre de la FLF La Fayette
Réparties sur 3 emprises principales, les FAPF s’appuient sur trois composantes :
- terrestre constituée du régiment d’infanterie de marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P),
- maritime articulée autour de six bâtiments de différents types (de la frégate au patrouilleur),
- aéronautique comprenant des unités de l’armée de l’air et de l’espace et de l’aéronautique navale de la marine nationale, dont la flottille 35F.
Le GAM Faa’a coordonne l’action des moyens militaires des différentes armées pour la réussite des missions aériennes des forces armées en Polynésie française.
Deux hélicoptères Dauphin de la Marine Nationale font l’objet d’une convention interministérielle entre les ministères des Armées, de l’Intérieur et de l’Outre-mer.
Ce protocole interministériel d’emploi permet de disposer d’une réponse opérationnelle 24h/24 compatible avec l’urgence des situations et la géographie de la Polynésie française.
Le Haut-commissaire de la République en Polynésie-française, en sa qualité de délégué du Gouvernement, est l’autorité de coordination interministérielle d’emploi des appareils Dauphin.
A ce titre, il autorise régulièrement l’utilisation des hélicoptères de la Flotille 35F pour des missions de service public qui ne relèvent pas des besoins de la Défense nationale.
Le commandant supérieur interarmées (COMSUP), assure pour sa part le contrôle opérationnel des appareils et s’assure de la conformité de la mission autorisée par le Haut-commissaire avec les conditions d’emploi de l’hélicoptère avant d’ordonner sa mise en œuvre.
- Mission des armées relevant de l’autorité militaire ;
- Mission de l’action de l’État en mer (AEM), dont le sauvetage en mer ;
- Missions de concours aux forces de sécurité intérieure et notamment la gendarmerie (lutte contre les stupéfiants, entraînements opérationnels/formation, interventions d’urgence sur des situations complexes) ;
- Missions de sécurité civile (défense contre les incendies, secours aux personnes, lutte contre les inondations, gestion de crise en cas d’évènement exceptionnel) ;
- Missions au profit d’autres administrations, dont les missions d’évacuations sanitaires au profit de la Polynésie-française (EVASAN).
En 2021, 123 missions ont été réalisées par le Dauphin et 133 personnes ont été secourues, dont :
- 17 missions de secours maritime
- 78 évacuations sanitaires
- 28 missions de sécurité civile, dont 5 feux de forêts.
En 2022, 30 missions ont été réalisées et 28 personnes secourues.
Le détachement de la 35F, basé à Tahiti et intégré au sein des FAPF, est composé de 22 personnes qui permettent la tenue d’une alerte à 1h de jour/2 h de nuit, 24/24 et 365 jours par an :
La flottille 35F à Tahiti dispose de trois équipages opérationnels de 6 marins et de personnels au sol pour assurer l’alerte.
Les 2 hélicoptères Dauphin N3+ de la Marine Nationale sont adaptés aux missions locales :
- Autonomie maximum : 3 heures
- Rayon d’action : 170 Nm
- Distance franchissable : 340 Nm
- Altitude de croisière max : 10 000 ft
- Vitesse de croisière : 135 kt
- Emport max : 7 passagers
Toutes les îles de Polynésie française sont accessibles, de jour comme de nuit, avec des ravitaillements qui peuvent être nécessaires pour accomplir la mission.
Marine nationale
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Victor Segalen était arrivé à Tahiti pour prendre son poste, à bord de la Durance, le 23 janvier 1903. Dès le 27, il quittait Papeete pour aller porter secours aux sinistrés du cyclone des Tuamotu. Un mois plus tard, le 27 février, la Durance regagnait Papeete pour repartir le 5 avril en direction de Nouméa.
« Commandée par le capitaine de frégate Rozier, la Durance, allait a Nouméa changer d'équipage. C'est le « Cahier d'observations et certifications médicales » du bord qui en fait foi. Dans ce cahier, tenu à jour par Victor Segalen lui-même, on peut lire à la date du 23 avril 1903 : « Arrivée à Nouméa. — Débarquement de l'équipage, placé en subsistance sur l'aviso-transport de réserve l'Aube
— Présenté au Conseil de Santé 43 hommes dont 2 susceptibles d'être rapatriés. 41 hommes obtiennent des congés de convalescence. Trois sont expédiés à l'hôpital de Nouméa. — 4 mai 1903. Visite sanitaire du nouvel équipage. État général satisfaisant »
Vendredi 24 avril 03. Arrivés hier en Calédonie, après une traversée rapide, absolument inincidentée. Arrivée, dirais-je, lugubre : pays pelé par le soleil, avec l'anachronisme d'une pluie antédiluvienne. Une rade minable : on débarque. On patauge dans la boue, le poussier de charbon; comme aspect : une banlieue commerciale, grise, encombrée, où l'on croise des mines patibulaires de forçats libérés, ou évadés, ou tout comme. Tahiti est donc infiniment plus plaisant. D'ailleurs, le commandant d'un yacht anglais qui a stationné quelques jours ici avouait que c'était la plus belle silhouette d'île qu'il ait jamais vue.
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Durance (La), transport, 1882 à 1905. , aviso transport, construit au Havre, mise à l'eau le 5 avril 1886, 1er armement le 14 août 1890, 1600 tonneaux. |
FREMM AQUITAINE équipage B MEDOR 2025 En Méditerranée orientale, une frégate est toujours déployée au plus proche de la côte libanaise pour ...