27 février 2025

Alger rue de la marine OQTF Algérie

 Alger  - de la marine à l'indépendance

 On parle beaucoup en ce moment des relations franco-algériennes et de l'OQTF.  Mais qu'est l'OQTF?

La décision d'éloignement ou d'obligation de quitter le territoire français est prise par le préfet, notamment en cas de refus de délivrance de titre de séjour ou de séjour irrégulierSituation d'un étranger qui ne possède pas les documents l'autorisant à rester en France en France. Si vous êtes concerné, la décision vous oblige à quitter la France par vos propres moyens dans un délai de 30 jours. Dans des situations limitées, elle peut aussi vous obliger à quitter la France sans délai. 

La France en Algérie 




Le Roi de France, Charles X, et le président du Conseil, le prince de Polignac, prennent en octobre 1829 la décision de lancer une expédition militaire dans le Nord de l'Afrique au printemps 1830, au plus tard le 11 avril, date de l'ordonnance nommant le ministre de la Guerre lui même, le général de Bourmont, commandant en chef du corps expéditionnaire. 
Le commandement de la flotte est confié, quant à lui, au vice-amiral Duperré.


Après une revue militaire effectuée dans une atmosphère de liesse populaire par le duc d'Angoulême , dans le port de Toulon , puis dans le port de Marseille, le 5 mai 1830, les troupes, 37.000 hommes accompagnés par 4000 chevaux, embarquent le 11 mai 1830 sur une flotte montant au total à 675 navires civils et militaires. L'expédition est lancée par l'appareillage des navires, le 25 mai, après que le vent eût tourné.

Le 14 juin 1830, le corps expéditionnaire  français débarque sur la Presqu'île de Sidi Ferruch.

Les derniers jours

Le 3 juillet 1962, trois mois après les accords d'Évian et deux jours après le référendum d'autodétermination du juillet en Algérie, le président de Gaulle annonce officiellement la reconnaissance par la France de l'indépendance de l'Algérie, et un échange de lettres entre lui et le président de l'Exécutif Provisoire constate le transfert de souveraineté. L'Exécutif Provisoire était un organisme mis en place par les accords d'Évian et chargé d'assurer la direction du pays pendant la période de transition entre le cessez-le-feu et le transfert de souveraineté puis jusqu'à l'élection d'une assemblée constituante en Algérie



Les accords d’Evian, signés le 18 mars 1962 entre la France et le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA),prévoient l’indépendance de l’Algérie après approbation en France par Référendum (8 avril 1962) et l’organisation d’un Référendum d’autodétermination en Algérie. 

Ce dernier aura lieu le 1er juillet 1962. En prévision de ces changements, qui excluent de facto l’utilisation de timbres de France pour affranchir le courrier dans le nouvel Etat, une circulaire télégraphique destinée à tous les Directeurs départementaux est envoyée le 27 juin 1962 (N° 509AG.C), complétée par deux autres circulaires (N° 515-AG.C le 30 juin et N° 518-AG.C le 2 juillet 1962) précisant la date de mise en application. Cette circulaire donne les instructions pour la surcharge de timbres français par les lettres « E.A. » (Etat Algérien). 


L’administration postale avait prévu l’usage de barrettes en caoutchouc pour apposer les surcharges nécessaires (en plus des lettres E A l’administration demande d’annuler la légende « République française »). Tous les bureaux n’ont pas pu être approvisionnés. Dans ce cas, l’administration suggère de biffer l’inscription « République française » au stylo à bille noir et la surcharge E A pourra être appliquée au tampon manuellement. Ces surcharges, dites locales, vont engendrer une grande quantité de variétés en fonction des moyens et des initiatives de chaque bureau. Même si l’administration recommande l’usage de l’encre noire pour toutes les surcharges, de nombreuses couleurs vont être employées : noire, bleu, rouge, violette, grise. 

Les Souvenirs de la Marine 

La rue de la Marine, qui portait le nom de Thriq bab el Dzira était une étroite voie longeant la partie gauche de la percée actuelle, celle-ci fut faite au début du règne de Louis-Philippe, et bordée de maisons à arcades.

Le premier édifice à gauche était la Grande Mosquée El-Kébir Djama el Kebir .

La grande Mosquée est la plus ancienne d’Alger , elle remonte probablement au X° siècle.
Le minaret qui domine l’extrémité de la rue a été terminée dit une inscription arabe, vers 1323.

La mosquée couvre une superficie de 2.000 mètres carrées.

Dans la rue de la Marine,


aux murs nus de la Mosquée a été ajouté en 1837 un péristyle dont les colonnes furent empruntées

  • à la mosquée Seïda.
     
  • C'est une longue galerie dont les arcades dentelées sont supportées par des colonnes.
    Une belle fontaine composée de deux vasques superposées forme le milieu de la galerie.
  • La façade de la mosquée est grandiose.

    Une partie des matériaux qui ont servi à sa construction provient des ruines de
    l’ancienne ville romaine d’Icosium, souvent exploitée pour les constructions d’Alger.

    Une inscription porte encore le nom de Lucius Coecilius Rufus, fils d’Agilis.
    Réparée par les Français, la mosquée El Kébir est consacrée au rite malékite.
     
  • En décembre 1836,
    le Prince de Nemours posa la première pierre de la galerie de marbre blanc qui longe la mosquée.

Aucun commentaire:

Alger rue de la marine OQTF Algérie

 Alger  - de la marine à l'indépendance  On parle beaucoup en ce moment des relations franco-algériennes et de l'OQTF.  Mais qu'...