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19 mars 2025

FAG - Succès du lancement d’Ariane 6 : un dispositif militaire renforcé pour sécuriser le Centre Spatial Guyanais

BH2C LAPLACE Hydrographie de la Guyane Kourou Cayenne un dispositif militaire renforce pour securiser le Centre Spatial Guyanais

TàD V SPID 10540 12 FEV. 2025 / LA POSTE 24537A CAYENNE 12-3 2025

Pour une fois je suis content d'avoir des doubles oblitérations. En effet nous avons sur chaque enveloppe le timbre à date  V SPID 10540 et le timbre à date Code ROC 24537A correspondant à Cayenne CC-T1 BDIS 97300. Sur une même enveloppe deux dates différentes. Le B2HC Laplace est en mer. Lors d'un événement à bord le vaguemestre apposes sur le timbre à date SPID du bâtiment. En mer, il ne dispose pas d'une boîte à lettres pour envoyer les plis. Il attendra donc de toucher un port pour remettre les courriers à La Poste. Bien joué le vago!



Le 24 février 2025, les marins du bâtiment hydrographique (BH) Laplace ont accosté dans le port de Belém, au Brésil. Après avoir traversé l’océan Atlantique et passé la ligne de l’Équateur, le bâtiment s’est engagé dans le chenal du Rio Para pour rejoindre sa deuxième escale. 

le 12 février doit correspondre à la date du départ de Brest


Le bord a reçu le vice-amiral Sergio Renato Berna Salgueirinho – commandant le 4ème district naval, le contre-amiral Mauricio Barata Soares Coelho Rangel – son adjoint, le consul honoraire de France au Brésil monsieur Sérgio Galvao ou encore le procureur général César Bechara Nader Mattar Junior. Différents sujets et enjeux ont été abordés notamment les opérations d’hydrographie.



Dans le cadre de cette escale, le Laplace a reçu également des hydrographes brésiliens afin de leur présenter le bord et en particulier le matériel hydrographique.

Le 23 février correspond à la date du Passage de la ligne


Dans la journée du 27 février, plusieurs hydrographes se sont fait présenter les différents équipements du bord, les méthodes d’acquisitions, la passerelle ainsi que le PC scientifique. 

Puis, ce sont quelques marins du Laplace qui se sont rendus à terre au centre hydrographique brésilien du 4ème district. 

Le 23 février correspond à la date du Passage de la ligne
Le Laplace a appareillé le 1er mars pour rallier les îles du Salut en face de Kourou afin de commencer les travaux hydrographiques prévus dans la zone. 

Le 8 mars correspond à la date d'escale à Cayenne Dégrad des Cannes  
Cette escale a permis à l’équipage de se ressourcer avant de commencer les travaux hydrographiques dans sa zone d’opérations. 






Le succès du lancement de la fusée Ariane 6 a mobilisé un dispositif militaire interarmées renforcé visant à sécuriser le Centre Spatial Guyanais (CSG). Cette séquence marque une avancée majeure pour la souveraineté européenne dans le domaine spatial.



Les armées françaises ont joué un rôle essentiel dans la sécurisation du CSG à travers l’opération interarmées TITAN, complétée cette année par la mission BUBO de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE). Cette présence militaire accrue illustre l’engagement de la France à défendre ses intérêts stratégiques et à garantir un accès sécurisé à l’espace pour ses alliés européens.

L’opération TITAN, mise en œuvre par les forces armées en Guyane (FAG), avait pour objectif de protéger le CSG contre toute menace terrestre, maritime ou aérienne. Ce dispositif interarmées a mobilisé :

le 3ᵉ Régiment Étranger d’Infanterie de l’armée de Terre, déployé pour des patrouilles terrestres et la sécurisation du site ;
La base aérienne 367 de l’armée de l’Air et de l’Espace, assurant une vigilance accrue de l’espace aérien ;
La Marine nationale, avec le patrouilleur Antilles-Guyane La Confiance, une vedette côtière et un vecteur des douanes pour la surveillance maritime.
En parallèle, l’opération BUBO a assuré un renforcement significatif de la protection aérienne du lancement. Pour la première fois, trois Rafale, un E-3F AWACS, un A400M et un MRTT ont été déployés depuis l’Hexagone, garantissant une surveillance étroite de l’espace aérien autour du CSG. Le déploiement des Rafale et de l’A400M en Martinique, une première, a permis d’affirmer la présence de moyens militaires inédits aux Antilles.

Le 8 mars correspond à l'arrivée à Cayenne TàD CAYENNE CC T1

Environ 350 militaires des FAG et du détachement BUBO ont été engagés dans des missions de surveillance terrestre, fluviale et aérienne. Leur présence a fourni un environnement sécurisé pour la préparation et le lancement de la mission Ariane 6. Le détachement BUBO a également été sollicité pour des opérations de police des pêches et de lutte contre l’orpaillage illégal, notamment dans le cadre de l’opération HARPIE. 

Il effectue avec Lavoisier entre 1782 et 1784 des recherches sur la chaleur, l'électricité et les gaz. Admis à l'Académie des sciences en 1785, il dirige ses efforts vers l'analyse des perturbations et de la stabilité du système solaire. Il rédige de nombreuses publications scientifiques, participe à l'organisation de l'École polytechnique en 1794 et fait partie de l'Institut de France à sa création en 1795.


Le succès des opérations TITAN et BUBO démontre une nouvelle fois la capacité des forces armées françaises à se déployer rapidement et efficacement pour protéger les sites stratégiques nationaux. Cette mission illustre l’engagement de la France pour la défense de ses territoires ultra-marins, à protéger son accès à l’espace et à y garantir la souveraineté européenne.






25 octobre 2023

Guyane Degrad-des-Cannes Cayenne EMA fusée Kourou Ariane Marine

Guyane Degrad-des- Cannes Cayenne EMA fusée Kourou


Situé sur la commune de Rémire-Montjoly, le terminal portuaire du Dégrad-des-Cannes est implanté sur le fleuve Mahury et s’étend sur une zone de 23Ha. 

L’accès nautique se fait via un chenal de 15kms de long et 120m de large, il est entretenu par un dragage permanent. 90% des échanges à destination et au départ de la Guyane se font par Dégrad-des-Cannes, avec un trafic total s’élevant à un peu plus de 800KT en 2016 dont 60% en fret conteneurisé, le marché guyanais étant très majoritairement d’importation. 

Autrefois concédé à la chambre de commerce, il est depuis le 1 janvier 2013 un établissement public (Grand Port Maritime de Guyane).

60% du trafic transitant par le port du Dégrad-des-Cannes est constitué de marchandises diverses : conteneurs, RoRo. Ce sont des biens de consommation alimentaire et non alimentaire, des véhicules légers, des biens d’équipements, des matériaux de construction destinés aux chantiers locaux et des engins de travaux publics.




La production locale servant essentiellement le marché domestique, il y a peu de marchandises à l’exportation, et elles concernent en premier lieu les déchets destinés au recyclage et les déménagements.




Protection du centre spatial guyanais => la mission spécifique Guyane





− Protection de la souveraineté de l’État et de ses intérêts (économiques, écologiques, sociaux humanitaires)

− Protection des ressources naturelles dont la pêche

− Lutte contre le trafic de stupéfiants

− Lutte contre la pollution

− Lutte contre l’immigration clandestine

− Recherche et sauvetage

− Diplomatie navale => concrétise des engagements nationaux, des coopérations, des partenariats

− Connaissance anticipation => maîtrise information sur les mers

− Protection, Prévention, dissuasion


20 mai 2021

Le Goarant de Tromelin Une discussion de marchands de vin général Fabre de Vannes à Vanikoro Tunis île Bourbon Cayenne

Louis François Le Goarant de Tromelin

Une discussion de marchands de vin

Toujours dans les courriers toulonnais, aujourd'hui une lettre de Louis Le Goarant de Tromelin adressée au Général Baron Fabre. C'est une vraie discussion de marchands de vin...

TàD Toulon sur Mer - 78 - 2 OCT 1842 - taxée à 11 décimes
La lettre est adressée au Lieutenant général Baron Fabre à Vannes rue du Noé.
Gabriel Jean Favre est un général de la Révolution et de l'Empire. Il nait à Vannes (Morbihan) et décède à Laval (Mayenne). Baron d'Empire, il sera député sous la restauration.

Au verso le cachet de transit Paris (5 oct 1842)  et d'arrivée Vannes (7 oct 1842)

La lettre est écrite à bord du Jemmapes en rade de Toulon le 1er octobre 1842
 
Dans une lettre entre un officier supérieur et un officier général on pourrait s'attendre à des discussions stratégiques... mais non nous avons ici que des questions d'intendance et de commandes de vin.
"La commande de vin que j'avais faite pour vous à la maison Mongrand de ........ et que je renouvelai le 3 août dernier à la première occasion que l'on trouverait pour Nantes ou Bordeaux, a produit son effet. Vous devriez avoir reçu avis, comme moi, de Mme Vve Mongrand que du 17 septembre dernier, elle vous a expédié par Bordeaux deux barils de vin sur le chasse-marée le Jeune Edmond Cne Hommetter et à la consignation de MM Gros, Odier, Roman et Cie...



Louis François Marie Nicolas Le Goarant de Tromelin est

né le 11 janvier 1786 à GOURIN (Morbihan) - Décédé le 15 mai 1867 à LORIENT (Morbihan)

Contre-amiral français, 
Il sera envoyé dans l'océan Pacifique pour y mener des missions politiques et militaires
On lui attribue la découverte des îles Phœnix dans l'archipel des Kiribati et l'Île Fais dans les Îles Carolines.
Il explore également Vanikoro et donne l'assaut sur Hawaï en 1849.

La carrière

II rejoint la Marine en 1800.
Il sert sur des différents bâtiments au cours des guerres napoléoniennes.

Le 6 octobre 1801, il est promu aspirant, il embarque à bord du Duguay-Trouin, et participe à son bord à la Bataille de Trafalgar en 1805, au cours de laquelle il est blessé.
Le 18 juillet 1811, il est promu enseigne de vaisseau.
Il sert successivement sur les vaisseaux Le Vétéran de 1811 à 1813, sur Le Nestor de 1813 à 1814, le Marengo, en 1814, sur L'Africaine de 1814 à 1817, et navigue dans les Îles de France et de Bourbon.

Nommé lieutenant de vaisseau, le 1er juillet 1818, il prend le commandement de la goélette Le Lévrier pour la troisième campagne de reconnaissance sur les côtes de l'Afrique.
Après avoir passé une année à terre, il est fait Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, le 22 août 1819.

En 1820 et 1821, il prend place comme passager à bord du navire de commerce Le Courrier, Le Havre et Cayenne, où il reste en mission durant près de 5 mois.

Sa mission terminée, il quitte Cayenne en direction de la Martinique à bord du brick Le Lézard, puis il monte à bord du navire de commerce Le Juste, pour revenir en métropole (à Bordeaux).
En 1821 et 1822, il navigue vers l'Ouest à bord des frégates Fleur de Lys et La Guerrière.

Le 22 mai 1825, il est promu au grade de capitaine de frégate, par ordonnance du roi Charles X, et obtient le commandement de la goélette La Torche, avec laquelle il patrouille au large des côtes d'Espagne.

L'année suivante, il reçoit le commandement de la corvette La Bayonnaise (sans M au début)
A LA MÉMOIRE DE LAPEROUSE ET DE SES COMPAGNONS.
L'ASTROLABE,
 14 MARS 1828.

M. Dumont D'Urville, retenu à bord par sa santé, chargea le premier lieutenant M. Jacquinot, de procéder à l'inauguration du mausolée. Cet officier descendit à la tête d'une partie de l'équipage sur le récif; un détachement de dix hommes armés défila par trois fois dans un silence solennel et respectueux autour du monument et fit trois décharges de mousqueterie, tandis que du bord une salve de vingt-un coups de canon faisait retentir les montagnes de Vanikoro.  Quarante ans auparavant, dit M. Dumont D'Urville, les échos de ces mêmes montagnes avaient petit-être répété les cris de nos compatriotes expirant, sous les coups des sauvages, ou succombant sous les atteintes de la fièvre.

Après le départ de L'Astrolabe, Vanikoro fut visitée par la corvette la Bayonnaise, commandée par M. Le Goarant, capitaine de vaisseau. Ce bâtiment faisant partie de la station du Pérou fut expédié de là, lorsqu'on eut appris en France la découverte qu'avait faite le capitaine Dillon, pour rechercher à Vanikoro les traces du naufrage de Lapérouse.  A son retour de sa mission, la Bayonnaise relâcha à l'Ile de France, où se trouvait alors L'Astrolabe, et l'on apprit avec satisfaction que les naturels de Vanikoro avaient respecté le monument consacré à la mémoire de Lapérouse, et qu'ils avaient même fait quelques difficultés, quand les marins do la Bayonnaise s'en, étaient approchés, pour clouer une médaille de cuivre à côté de celle que M. Dumont D'Urville avait fait encadrer auprès de l'inscription.


Hawaï et Honolulu

Le 21 décembre, il lève l'ancre de Toulon pour Amérique du Sud, via Hawaï, où il devait faire rapport sur la situation politique et améliorer le sort des missionnaires français.
Il fait escale sur plusieurs îles du Pacifique, avant de revenir à Toulon, le 19 mars 1829.

Son voyage d'Ouest en Est durera 33 mois et 5 jours.
Le 8 août 1829, moins d'un an après son retour du Pacifique il est promu au grade de capitaine de vaisseau.
En 1830, il obtient le commandement de la corvette La Thémis, puis celui de la frégate Victoire. Il restera dix ans sur ce
À partir de 1844, il commande désormais le vaisseau Le Jemmapes

Une visite à Tunis



La Presse 17 novembre 1843

La Presse 17 novembre 1843
Une lettre de Tunis du 2 novembre, adressée au Toulonnais, contient les détails suivants sur les réparations exigées par le consul de France et accordées par le bey : « Le consul-général et le commandant français de la station navale demandaient une explication justificative de la conduite inconvenante tenue à leur égard dans une occasion si solennelle, et signifiaient au bey que tontes relations cesseraient avec S. A. si son premier ministre ne se rendait immédiatement au consulat-général de France; et son ministre de la marine à bord du vaisseau le Jemmapes, excuser et désavouer l'intention de manquer aux représentants de la nation française dans la visite du 26 octobre. »


 Le 30 octobre, l'affaire, en était là, sans réponse satisfaisante de la part du bey, quand le brick la Flèche reçut l'ordre d'être prêt à appareiller dans la nuit, pour apporter en France la nouvelle de cette rupture. , » A quatre heures du soir, le bey écrivit au consul-général pour le prier de retarder ce départ de vingt-quatre heures. Ce délai de quelques heures pouvant amener un accomodemment favorable aux intérêts des deux parties, le commandant, M. Le Goarant de Tromelin, n'hésita pas à l'accorder.

En effet, le 1 er novembre, le consul-général reçut la visite exigée du ministre et de plusieurs grands-officiers du bey, qui eut pour résultat la satisfaction la plus complète et le rétablissement des relations amicales , si désirables entre la France et Tunis. Le 2 novembre, le ministre de la marine, accompagné du général en chef des troupes irrégulières et des deux premiers aides-de-camp du bey, se rendit à bord du Jemmapes, où fut exprimé, en présence de tous les officiers de la division, le vif regret d'un malentendu qui avait pu blesser le commandant français, et le désir ardent du bey de recevoir dans son palais l'état-major de l'escadre, en signe d'oubli du passé et de bonne harmonie pour l'avenir. 



Cette députation, traitée avec dignité et convenance par M. Le Goarant de Tromelin, reçut en quittant le bord les honneurs qui lui revenaient, et une salve d'artillerie du Jemmapes, à laquelle répondirent les forts de la Goulette, annonça à Tunis que la réparation avait été éclatante et la réconciliation sincère. Après-demain, sans doute, la visite des Français au bey aura lieu ; les équipages de S. A. seront mis à la disposition des officiers, qui seront reçus de manière à leur faire oublier le passé. »

Promu contre-amiral, le 17 décembre 1845, il a pour navire amiral la frégate La Poursuivante.
Il retourne dans le Pacifique en 1846 en tant que commandant de la Marine française dans le Pacifique.
En août 1849, il occupe le fort d'Honolulu.

L'Invasion française de Honolulu (aussi connue sous le nom de la Mise à la porte d'Honolulu ou l'Affaire Tromelin) fut une attaque contre Honolulu par Louis Legoarant de Tromelin en représailles à la persécution locale des catholiques et à la répression du commerce français, pour dénoncer le traité de 1846.


Rentré en France en 1851, il reçoit la Médaille de Sainte-Hélène, Commandeur de l'Ordre de Nichan Iftikhar tunisien.

Le Pays - 27 mars 1851

À la fin de sa carrière, Il aura passé 205 mois en mer en temps de paix, et 92 mois en temps de guerre.

Sources 

http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_legoarant.htm

Pierre Dac à dit

Pierre Dac à dit "Je voudrais travailler dans un magasin de rêve où l'on ne vendrait que des choses imaginaires." Dès octobre ...