SPID D468 Lynx 1er régiment de chasseur
Les chefs d’État et de gouvernement des Nations alliées ont décidé « de renforcer encore la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance face au nouvel environnement de sécurité », le 9 juillet 2016 à Varsovie.
FOCUS : La France et l’OTAN Face à l’évolution de l’environnement stratégique ces dix dernières années et compte tenu de la diversification des menaces qui pèsent sur notre sécurité, maintenir la capacité d’assurer collectivement la défense européenne reste déterminante.
Engagée dans l’approfondissement de l’Europe de la Défense, dans une logique de complémentarité avec l’OTAN, la France demeure un membre actif, solidaire et impliqué de l’Alliance atlantique. Convaincue de l’intérêt de maintenir une Alliance réactive, capable d’intervenir à 360° en entretenant l’interopérabilité de ses membres, la France soutient sa rénovation stratégique et participe aux grandes activités opérationnelles de l’OTAN. La France est mobilisée dans les mesures d’assurance depuis 2017, engagée dans TRIDENT JUNCTURE, exercice majeur de l’Alliance en 2018. Elle est également impliquée dans le processus de certification de la capacité de réponse rapide de l’Alliance (NATO Response Force – NRF), dont elle assurera le rôle de nation-cadre en 2022 en prenant son tour d’alerte. La France reste active malgré un engagement opérationnel soutenu. Les forces françaises constituent des alliés solides et sont respectées pour leur expérience des opérations extérieures, leur savoir-faire et leur performance capacitaire.
La mission LYNX constitue la contribution des armées françaises au dispositif eFP. Le détachement français compte environ 300 soldats et est déployé un an dans le cadre de la mission Lynx. Ainsi, quatre mandats de trois mois seront réalisés : - Le premier mandat, LYNX 9, était armé par des unités provenant du 12e régiment des cuirassiers (Olivet), du régiment de marche du Tchad (Meyenheim), du 13e régiment de génie (Valdahon) et du 40e régiment d’artillerie (Suippes). - Le deuxième mandat, LYNX 10 était aussi armé par des unités de la 2e brigade blinde (2e BB) : le 501e régiment de chars de combat (Mourmelon-le-Grand), le 16e bataillon de chasseurs à pied (Bitche), le 13e régiment de génie (Valdahon) et le 40e régiment d’artillerie (Suippes). - Le troisième mandat, LYNX 11 est désormais armé par des unités de la 7e brigade blinde (7e BB) et compte : deux pelotons blindés de chars Leclerc du 1er régiment de chasseurs (Verdun), un peloton de reconnaissance et d’investigation du 1er régiment de chasseurs, une section d’infanterie sur VBCI du 35e régiment d’infanterie (Belfort), une section de combat du 3e régiment de génie (Charleville-Mézières), une équipe d’observation et de coordination du 68e régiment d’artillerie d’Afrique (La Valbonne).
- Le quatrième et dernier mandat sera armé par de nouvelles unités de la 7e BB et sur un format toujours identique. Il clôturera en mars 2022 la participation d'un an au BG.
Le SGTIA agit ainsi comme une force dissuasive sur le territoire estonien, en intervenant en appui des forces estoniennes dans le cadre de nombreuses activités opérationnelles notamment. En engageant des moyens de haut niveau et en maintenant une activité opérationnelle régulière dans la région, la France montre qu’elle est impliquée dans les mesures d’assurance sur le flanc Est-européen, pour la protection et la sécurité de la population