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05 avril 2023

LaTouche Treville dernière cérémonie des couleurs Mars 2023 Saumur campagnes escales corymbe Grand nord

 LaTouche Treville dernière cérémonie des couleurs Mars 2023



Le 30 mars 2023, le clairon a sonné pour la dernière fois la musique "au drapeau", sur la frégate anti sous-marine (FASM) Latouche-Tréville. Lors de cette dernière cérémonie des couleurs, le capitaine de frégate (R) Didier Nyffenegger, commandant l'équipage de désarmement du bâtiment, a remis au contre-amiral Xavier Royer de Véricourt, le dernier pavillon de la frégate.




« La dernière cérémonie des couleurs d’un bâtiment de la Marine nationale nous procure à chaque fois une émotion particulière. […] 

Ces souvenirs nous rappellent que tout bâtiment de combat commence d’abord par être une coque sans vie et sans esprit. Et puis, sauf à périr pavillon haut, cette coque devenue bâtiment de combat a vocation à redevenir un tas de tôles, aussi dense ait été sa vie opérationnelle. » a ainsi rappelé ALFAN Brest devant l’assemblée de marins réunis sur la plateforme arrière du bâtiment.



Septième et dernière de série, la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville a commencé sa construction le 31 mai 1985, mise à flot le 19 mars 1988 à Lorient, réalisé sa première sortie en mer le 3 avril 198. 

Parrainée avec la ville de Saumur en 1989, elle a été admise au service actif le 10 juillet 1990. 

En quelques chiffres, la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville c’est 32 ans d’opérations, 14 missions et déploiements de longue durée, 920 000 nautiques parcourus, soit 43 tours du monde en 3500 jours de mer pour 2500 marins affectés.



Les opérations de désarmement ont débuté dès le retrait du service actif de la FASM, le 1er juillet 2022. 


Pendant 3 mois, l’équipage au complet de la frégate a directement pris part aux travaux de démontage et de remise du matériel. Ainsi, certains rechanges réintégrés en magasin pourront contribuer au maintien en condition opérationnelle d’autres unités de la Marine nationale.

Le désarmement s'est déroulé en deux étapes majeures. 

La première a été la mise en complément avec remise de matériels, effectuée auprès du service logistique de la Marine (SLM) comprenant le retrait des combustibles, lubrifiants, armes et munitions ainsi que des matières putrescibles. 

La deuxième, la mise en réserve spéciale, est la phase de sécurisation de la frégate au bassin effectuée avec l'aide du service de soutien de la flotte (SSF) et de l’industriel Naval Group, qui a permis de protéger la coque contre les intempéries et la corrosion.

La frégate Latouche-Tréville était la dernière F70 stationnée au port-base de Brest. Les frégates anti sous-marines de type F70 ont été remplacées par des frégates de nouvelle génération, les frégates multi-missions (FREMM). La Marine nationale dispose ainsi de 8 FREMM, dont 6 en version anti sous-marine. Fortement armées, ces frégates de nouvelle génération mettent en œuvre des systèmes d’armes et des équipements conformes au référentiel d’une Marine en pointe.



Les élus de Saumur ont pu dire adieu à la frégate Latouche-Tréville que la Ville a parrainé de 1989 à 2022, jeudi 30 mars, lors d’une cérémonie à Brest.


La dernière cérémonie des couleurs à bord de la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville a eu lieu à bord, jeudi 30 mars, à la base navale de Brest (Finistère) en présence de représentants de la Ville de Saumur. 



Au cours de cette cérémonie, le contre-amiral Xavier Royer de Véricourt a retracé la carrière du filleul de la Ville de 1989 à 2022. Il a remis à la Ville de Saumur le pavillon qui a été affalé pour la dernière fois. Le Latouche-Tréville n’existe plus si ce n’est une coque sous un numéro de code…


Saumur regarde désormais vers l’avenir avec le nouveau parrainage du patrouilleur de haute mer Enseigne de vaisseau Jacoubet qui rentrait de mer au même moment. Les représentants de la Ville ont pu le visiter et rencontrer son commandant, la capitaine de frégate Audrey Rous, et des membres de l’équipage qui participeront au marathon de la Loire à la mi-mai. Ce passage à Brest des élus faisait suite à une visite de la base navale de Cherbourg à l’invitation de son commandant, le capitaine de vaisseau Alexandre Caron.



Le Courrier de l'Ouest 3 avril 2023

Ville de Saumur

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/derniere-ceremonie-couleurs-latouche-treville

10 février 2022

Frégate Bretagne Grand Nord 2022 V SPID 11287

Frégate Bretagne Grand Nord 2022 V SPID 11287

V 11287 SPID  00100 HUB ARMEES

L'équipage B de la FREMM Bretagne est de retour à Brest après sa mission grand nord. 


Depuis le 27 août, le capitaine de vaisseau Laurent Laporte est le premier commandant de l’équipage B de la frégate multimissions (fremm) Bretagne.




Un navire espion russe surveillé de près par les forces françaises en Méditerranée

PAR  · 2 FÉVRIER 2022


Après avoir accompagné une flottille russe composée de six navires de débarquement se rendant en Méditerranée, la Marine nationale a dépêché le patrouilleur de haute mer « Commandant Blaison » à la rencontre de deux corvettes appartenant à la classe Steregouchtchi [à savoir la « Soobrazitelniy » et la « Stoykiy »] durant leur transit en Manche.

A priori, ces deux bâtiments russes doivent participer à un exercice qui se tiendra finalement en dehors de la zone économique exclusive [ZEE] de la République d’Irlande, contrairement aux plans initiaux de Moscou. D’autres navires pourraient les rejoindre étant qu’ils ont été repérés dans la Manche. Il s’agit du pétrolier-ravitailleur Vyazma, du croiseur lance-missiles « Maréchal Oustinov », du destroyer « vice-Amiral Koulakov » et de la frégate « Amiral Kastanov ». Un sous-marin nucléaire ferait également partie de cette flottille…

http://www.opex360.com/2022/02/02/un-navire-espion-russe-surveille-de-pres-par-les-forces-francaises-en-mediterranee/

14 décembre 2021

FREMM BRETAGNE Grand Nord Islande décembre 2021 relève équipage Reykjavik ESCADRON TOURAINE MRTT A400

FREMM BRETAGNE Grand Nord Islande 



Le 7 décembre 2021, à Reykjavik, le capitaine de vaisseau Franck Pourny, commandant l’équipage A, a confié le fanion de la Bretagne à son homologue de l’équipage B, le capitaine de vaisseau Laurent Laporte.

Cette transmission de la responsabilité du bâtiment est venue clore trois journées de relève d’équipage, qui ont donné lieu à la vérification de l’ensemble des stocks et matériels de valeur détenus à bord, mais aussi à la passation, entre les deux équipages, des éléments de RETEX nécessaires à la poursuite de la mission.

De fait, cette première relève d’équipage en escale sur ce théâtre s’inscrit dans le contexte d’intensification de l’activité opérationnelle en Atlantique Nord. Les déploiements de plus en plus fréquents de nos compétiteurs conduisent à renforcer la présence française en économisant des jours de transit depuis Brest et en permettant la permanence de déploiement sur zone. 

Déployé en Atlantique Nord et en mer de Norvège depuis le 19 octobre, l’équipage A se voit ainsi remplacé par un équipage frais, à même de reprendre le flambeau et de durer à la mer, y compris dans les conditions météorologiques éprouvantes de cette saison.


Cette relève a été rendue possible par une manœuvre logistique interarmées, le transit de l’équipage B vers l’Islande et celui de l’équipage A vers Brest, du 4 au 8 décembre, ayant été opérés par l’armée de l’Air et de l’Espace, respectivement par un A400-M de l’escadron de transport Touraine et par un MRTT de l’escadron de transport Bretagne.

L'Airbus A330 Multi Role Tanker Transport (MRTT) est un modèle d'avion militaire de transport et de ravitaillement à large 
fuselage développé et construit par Airbus Defence and Space, et dérivé du modèle civil Airbus A330





MERCI À CLAUBE B.

06 septembre 2021

BSAM Rhône Islande Reykjavic mission Grand Nord 2021

BSAM Rhône Islande Reykjavic mission Grand Nord 2021



La France est un acteur historique de l’Arctique, ses premières expéditions remontent au XVIe siècle et elle a le statut d’observateur au conseil de l’Arctique depuis 2000. Elle assure sa présence dans la zone dans le cadre de la recherche scientifique mais aussi en y déployant des sous-marins nucléaires d’attaque, des frégates furtives multimissions ou de lutte anti-sous-marine… Tout ce dispositif est-il bien nécessaire ?

En effet, la France déploie des unités de tout premier rang dans l’Arctique atlantique. En septembre 2018, le BSAM Rhône de la Marine nationale a ainsi traversé le passage du Nord-Est de part en part. C’est le premier navire militaire non-russe à l’avoir fait. En mars 2020, quand la crise sanitaire de la Covid-19 a éclaté, le pays était censé faire croiser le porte-avions Charles-de-Gaulle à la lisière de l’Arctique atlantique dans le cadre d’un exercice avec les Norvégiens et les Américains. Il ne faut pas oublier non plus l’armée de terre, qui organise chaque année au Groenland l’opération Uppick, dont le but est de former des commandos à se mouvoir et évoluer dans des conditions polaires. 

Reykjavik ISLAND  31.8.2021

Ou encore les exercices sous l’égide de l’Otan. Cette dimension militaire est l’un des quatre piliers de la présence française en Arctique, avec la recherche scientifique (aspect le plus développé, avec plus de 400 chercheurs polaires), la diplomatie et le développement industriel. A travers ces opérations militaires, la France est en train de se forger une connaissance maritime, aérienne et terrestre de l’Arctique absolument nécessaire. Tout d’abord parce que notre pays – à l’instar de nombreux autres – anticipe le développement économique de cette région, qui implique déjà pléthore d’entreprises françaises comme Total (un des acteurs du mégaprojet gazier Yamal LNG, dans la péninsule de Yamal, en Russie), Vinci, Schlumberger, Technip ou encore Orange Business Services, qui participe à la sécurisation du passage du Nord-Est avec des solutions de connectivité et de positionnement en temps réel. Et l’armée française accompagne le développement de ces entreprises dans la zone – elle sécurise les intérêts tricolores, comme elle le fait ailleurs dans le monde. D’autre part, cette connaissance de la zone permet à la France d’être en mesure de prendre des décisions en toute autonomie : pour pouvoir justifier des prises de position, encore faut-il connaître l’Arctique par soi-même, sans dépendre des données d’autres Etats. Il est donc important de faire croiser différents types de bateaux en Arctique : des navires de surface, océanographiques, mais aussi des navires de lutte anti-sous-marine.

SNA EMERAUDE BLEU avril/juin 2024 Akila COURCO 3 C20 Même si le porte-avions Charles de Gaulle en est sa colonne vertébrale, le GAN est trop...