27 octobre 2025

Das Boot sous-marin Deutsche Post film télévision timbre postes allemandes

Das Boot sous-marin Deutsche Post 

Pour les amis sous-mariniers et fanas des films sur et sous l'eau, je signale que Deutsche Post vient de sortir un timbre sur le film Das Boot - Le bateau en français.

Un écran de télévision, un kiosque de sous-marin, la mer très agitée, une mire et le titre  Das Boot.

Le neuvième et dernier timbre de la série spéciale « Légendes de la télévision allemande » est consacré à « Das Boot », une œuvre majeure de l'histoire du cinéma et de la télévision allemands, qui a également connu un succès international. Ce drame pacifiste, adapté du roman éponyme de l'écrivain, peintre et ancien correspondant de guerre Lothar-Günther Buchheim, publié pour la première fois en 1973, raconte l'histoire poignante et oppressante de l'équipage du sous-marin allemand U-96, dont la mission, pendant la Seconde Guerre mondiale, était de traquer et de couler les navires de transport britanniques dans l'Atlantique Nord. 


Plusieurs versions de « Das Boot » ont été créées : le film primé (1981), la série télévisée en plusieurs épisodes (1985 et 1987) et la version director's cut de plus de trois heures (1997).


Avec ce chef-d'œuvre sur les horreurs de la guerre sous-marine, nominé aux Oscars dans six catégories, le réalisateur Wolfgang Petersen a fait le saut à Hollywood, et pour de nombreux acteurs qui ont joué dans « Das Boot », le film a marqué leur percée dans le monde du cinéma.

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TENEDOS Escadrille MF 98 T Guerre 14-18 Dardanelles France Angleterre aviation ANZAC

 TENEDOS  Escadrille MF 98 T 

Fin octobre 1914, l’Empire ottoman entre en guerre, signe secrètement un traité d’alliance avec les Puissances centrales et attaque les installations navales russes en Crimée et en mer Noire.



De plus, les Ottomans ferment les Dardanelles, un détroit naturel reliant la mer Méditerranée à la mer Noire et séparant l’Europe de l’Asie. Connu également sous le nom de détroit de Gallipoli, il constituait à l’époque la seule voie permettant aux Alliés d’approvisionner la Russie. En réponse, les Alliés ont déclaré la guerre à l’Empire ottoman et ont planifié une campagne dans le sud-est de l’Europe pour contrôler les Dardanelles.


Les Alliés, composés de troupes françaises, britanniques et ANZAC (australiennes et néo-zélandaises), cherchent à prendre le contrôle du détroit. 

Ils prévoient de débarquer à Gallipoli, de l’occuper et de bloquer les Dardanelles, empêchant ainsi les navires allemands et autrichiens de soutenir les Ottomans. Ensuite, les Alliés espèrent progresser vers le nord-est et s’emparer de Constantinople (aujourd’hui Istanbul), la capitale ottomane, située sur le Bosphore, le second détroit reliant l’Europe et l’Asie à la mer Noire.

Ténédos, en turc Bozcaada, est une île turque située dans le Nord de la mer Égée. Il s'agit de la troisième île turque par sa superficie, après Imbros (Gökçeada) et Marmara.

Comme les Britanniques, le C.E.O. bénéficie du soutien de l’aviation naissante pour mener à bien sa mission. Si les avions britanniques sont présents depuis le début de la campagne navale, les avions français ne débarquent à Ténédos que le 6 mai 1915.


L’escadrille française a quitté Lyon le 20 mars 1915, elle est commandée par le célèbre capitaine Antoine Césari, pionnier de l’aéronautique militaire d’avant-guerre et vétéran des opérations sur la Marne à l’été 1914, ce qui lui a déjà valu d’être cité dans le communiqué aux armées. 

Débarquement des caisses contenant les précieux avions MF 11 (crédits : Ennemonde Diard, archives de la Loire)


En plus de son chef, l’escadrille compte huit pilotes : le sous-lieutenant Marcel Saint-André, l’Adjudant Pierre de Beausire de Seyssel, les sergents Louis Garsonnin, Guy de Grosourdy de Saint-Pierre, Dumas, Jules Lecompte, Dubois et le Brigadier-fourrier Célestin Sanglier. Comme l’indiquent les initiales de l’escadrille (MF), celle-ci est équipée de huit Maurice Farman XI.

A l’instar du C.E.O, l’escadrille quitte Marseille à bord du paquebot Gange le 25 mars à destination de Moudros mais elle est redirigée sur Alexandrie où elle débarque une première fois le 4 avril. 



Elle reprend la mer le 29 avril pour s’installer sur l’île Ténédos où son installation est complète. En plus de leurs avions, les aviateurs français amènent avec eux du matériel photographique qui fait défaut aux Britanniques et que sera déterminant pour reconnaître les positions ottomanes avant de lancer de nouvelles offensives.

Les aviateurs sont livrés à eux-mêmes pour s’installer dans l’île à côté de leurs homologues britanniques. 

A défaut de main-d’œuvre, le déchargement des avions et du matériel est effectué par la petite centaine d’hommes qui composent l’escadrille en plus des pilotes. Faute de baraquements, les hommes s’installent sous la tente ou dans les caisses vides de leurs avions.

26 octobre 2025

La Marcophilie Navale le magazine des collectionneurs du courriers des Marins N° 149 Congrès Toulon septembre 2025

La Marcophilie Navale 

le magazine des collectionneurs du courriers des Marins N° 149

Sous la rédaction de Paul Roy le magazine de septembre de la Marco est paru.  En voici un aperçu. 










par Patrick Lepestipon 

Du 16 octobre au 20 décembre 1963, l'Escadre de la Méditerranée, participe à l'Opération "Mousson" elle passe le canal de Suez entre en Mer Rouge et Océan Indien.

par Yves-Laurent Couëdel

Il faut attendre 17h20 le 08 mai 1945vpour que le protocole de reddition soit signé. Le cessez le feu entre en vigueur dès 18h.



par Claude Arata

Le Tourville est un SNA. Il est le troisième des six sous-marins de la classe Suffren.  Il porte le nom d' Anne-Hilarion de Costentin de Tourville. 









par Claude Bélec

Parrainage de la vedette de la Gendarmerie Maritime par la ville de Loctudy








par Jean-Michel Bergougniou

On sait que des ballons armés par des marins ont été utilisés lors du siège de Paris, mais sait-on que des canonnières ont défendu Paris puis "La Commune" contre les Versaillais. 



par Roseline Giletto
Le Suchet est un croiseur protégé commandé pendant le mandat de l'amiral Aube, ministre de la Marine




La vie des sections

Pas possible de présenter tous les tampons réalisés par les sections...

Provence



T.A.A.F.



Bretagne



Ile de france



Souvenirs 

Il reste des souvenirs du Congrès de Toulon 2025
et des 
100 ans de la BAN Hyères 

au prix de 

Carte postale : 3,5€

Enveloppe : 3,5€

pour plus d'informations 

Contactez Jean-Marc Egret - 

jean-marc.egret@sfr.fr

 ou au 04 94 61 40 29


23 octobre 2025

Corvette L'ALCMENE Nouvelle Calédonie Jean Giraudoux Océan Pacifique Nouvelle Zélande Maoris

Corvette L'ALCMENE

Je termine le livre d'Anne Bolloré paru chez Locus Solus "En Mer de Chine", le récit d'un lointain ancêtre chirurgien de Marine.
Qui de nous connait la Corvette L’Alcmène ? Bien peu je pense, elle fut à l'origine de l'occupation de la Nouvelle-Calédonie par la France.

Qui est ALCMENE?

Il nous faut plonger dans  la mythologie grecque pour découvrir qu’Alcmène est une mortelle, fille d'Électryon et d'Eurydice, épouse d'Amphitryon et mère d'Iphiclès et d'Héraclès. 

La ravissante Alcmène, reine de Thèbes, épouse d'Amphitryon, est l'objet du désir de Jupiter qui souhaite engendrer Hercule en son sein. Jupiter aime en Alcmène l'amour humain que celle-ci porte à son époux et son infaillible fidélité le trouble. Avec Mercure il fomente une diversion pour tromper Alcmène en envoyant Amphitryon à la guerre et en prenant sa forme humaine, sachant qu'il s'agit du seul stratagème possible pour parvenir à ses fins. Mercure, incarné sous la forme de Sosie, annonce à la reine que son mari, reviendra secrètement le soir même du champ de bataille pour passer la nuit auprès d'elle. Alcmène le croit et l'attend dans la pénombre au balcon. Jupiter, sous la forme d'Amphitryon, passe une divine nuit avec Alcmène qui ne se doute de rien...

Des Frégates

Depuis Colbert, les navires de guerre portent souvent des noms issus de la mythologie. Si les vaisseaux reçoivent des noms guerriers comme Redoutable, Vengeur ou Foudroyant, les frégates, plus fines, rapides et élégantes, sont alors assimilées à des femmes et baptisées Hermione, Astrée, Flore, Néréide, Alcmène...



Deux frégates ont déjà porté le nom de la déesse Alcmène lorsque le ministre de la Marine décida la construction d'une corvette en 1829.Dessiné  par Leroux sur les plans de L'Héroïne, elle verra le jour à Saint-Servan.

Cette corvette était dite de classe Ariane, comme vingt autres bâtiments à peu près identiques, avec une carène doublée en cuivre pour éviter les dégâts causés par les tarets, son gréement étant celui d’un trois-mâts carré, son grand mât s'élève à 40 m.

Lancée en 1834, la corvette Alcmène a fière allure : 48 m de long, 11,20 m de large, jauge 525 tonneaux, forte de 32 canons. 


  • 3.8.1831 
  • Rebaptisé Alcmène

  • 12.11.1839
  • Navigue vers Montevideo depuis Brest

  • 9.1.1840
  • Du 9 au 12 janvier 1840 : escale à Rio .

  • 23.1.1840
  • Du 23 janvier au 23 février 1840 : escale à Montevideo .

  • 26.2.1840
  • Du 26 février au 24 mai 1840 : escale à Buenos-Aires .

  • 15.6.1840
  • Départ de Montevideo pour reprendre le blocus de Buenos Aires .

  • 23.11.1840
  • Du 23 novembre au 1er décembre 1840 : station à Montevideo .

  • 10.12.1840
  • Du 10 décembre 1840 au 19 mai 1841 : escale à Rio, puis retour à Montevideo pour refaire 4 mois de vivres.

  • 24.11.1841
  • Navigation de Rochefort
  • Navigation vers la Chine depuis Rochefort

  • 9.1.1843
  • Retour à Rochefort suite à la casse de la vergue principale dans un coup de vent.

  • 7.2.1843
  • Navigation vers Gorée, puis Rio depuis Rochefort

  • 11.4.1843
  • Navigation avec "Cléopâtre" depuis Rio de Janeiro

  • 11.5.1843
  • Du 11 au 13 mai 1843 : très mauvais temps au dépassement du banc des Aiguilles, la corvette se fatigue et fait de l'eau par les sabords et hublots.

  • 18.8.1843
  • Nouveau typhon devant Macao.

  • 4.10.1843
  • Escale à Cavite, Philippines pour remplacer 24 tôles de cuivre manquantes à tribord.

  • 4.4.1844
  • Départ pour la Chine du Nord.

  • 6.5.1844
  • Sortie de l'escale de Napa.

  • 25.10.1844
  • Typhon entre Macao et Manille, provoquant une voie d'eau devant.

  • 13.1.1845
  • Remplacement de 20 tôles de cuivre à Hong-Kong.

  • 15.7.1845
  • Nouvelle voie d'eau entre Manille et Macao.

  • 18.7.1845
  • Arrivé pour réparation à Macao

  • après le 19.7.1845
  • Délivre l'archevêque Lefebvre (évêque d'Isauropolis) prisonnier des indigènes.

  • 6.1.1846
  • Part pour la France depuis Macao

  • 21.1.1846
  • Escale pour la journée à Anjee, Java.

  • 8.3.1846
  • Du 8 au 16 mars 1846, escale au Cap.

  • 3.6.1851
Fait naufrage sur la côte de la Nouvelle-Zélande.

Vers le Pacifique





Partie de France à l'été 1848, la corvette séjourna d'abord à Tahiti et aux Marquises avant de rallier le "Caillou".
La mission officielle de la corvette Alcmène consiste à inspecter les missions catholiques françaises et les baleiniers nationaux. 
En réalité, des instructions secrètes prescrivent l'exploration approfondie de la Nouvelle-Calédonie pour en étudier les ressources ainsi que l'éventualité d'y construire un bagne. 



En début de l'an 1851, l'Alcmène, sous les ordres de M. d'Harcourt, effectue des travaux hydrologiques près de Ballade, au nord de la Grande Terre. L'un des canots du bord est attaqué par de redoutables cannibales. Terrible bilan : douze des quinze marins sont tués et mangés. Seuls trois d'entre eux échappent au massacre. 



En allant de Tasmanie à Wangaroa, en Nouvelle  Zélande, où elle devait charger du bois de Kauri pour mâture, la corvette naufragea totalement entre Hokianga et Kaipara (en fait en baie de Baylys sur la grande île Nord des la Nouvelle Zélande), le 3 juin 1851 (pendant l'hiver austral).  
Le commandant, le Comte d'Harcourt, s'égara, et ne trouvant pas lui-même l'anse pour abriter son navire, ordonna de l'échouer sur une plage.

La mer démontée se brisait sur la côte, et l'échouement se termine en tragédie; douze marins de son équipage se noient et un bon nombre d'autres sont sérieusement blessés. Lorqu'ils furent sur la côte, des Français se savaient pas dans quelle direction aller et ils ignoraient dans combien de temps ils seraient recueillis; ils décidèrent aussitôt de construire quelques abris sommaires avec des madriers pris sur l'épave. Une bonne quantité d'approvisionnements fut aussi récupérée dans l'épave et les naufragés n'étaient pas en danger immédiat de famine. Lorsque le campement provisoire fut installé, un détachement eut l'ordre d'aller chercher de l'aide.


Cheminant le long de la côte, ce détachement arriva à la pointe Nord, et alors remontant le cours de la rivière et arriva en vue du village d'Okaro, qui était sur l'autre rive et abritait une centaine de Maoris. Le jour où les naufragés arrivèrent au village était un samedi et le lendemain étant le "Ra Tapu" ou "jour sacré", les Maoris ne désirèrent pas organiser immédiatement une expédition de sauvetage.

Ils proposèrent cependant d'envoyer une estafette à cheval qui les avisera par écrit du lieu du naufrage, et ce projet fut accepté. Tôt le lundi matin, une équipe de secours partit du village. Deux jours plus tard, les naufragés et leurs sauveteurs Maoris revinrent au village, les blessés et une femme étant transportés sur des brancards. Du village, les Français furent conduits à Auckland par bateaux et canoës et furent pris en charge par le gouvernement. Plus tard, les Maoris reçurent paiement et remerciements pour tout ce qu'ils avaient fait pour ces marins, de la part du gouvernement français.


Le capitaine de l'Alcmene affreta le navire américain "Alexander" pour rapatrier les rescapés à Tahiti puis pour la France. L'Alexander quitta Auckland le 1er août 1851 avec 192 survivants de la corvette (dont Pierre LE FRANC). L'Alcmene était un navire à trois mâts armé de 36 canons. Une grosse mer et de grandes marées sur les plages de la côte ouest de l'île du Nord, durant plusieurs jours, au début de 1934, mirent à jour les restes de l'épave de l'Alcmene à Baylys Bay, lieu de l'échouage.

Né à Trégunc en 1828, Yves Le Marrec, à peine âgé de 20 ans, sert dans la Marine. Son périple le conduit à bord du majestueux trois-mâts, L’Alcmène, pour une campagne en Nouvelle-Calédonie. En novembre 1850, l’expédition menée avec 248 hommes d’équipage longe les côtes nord, avant de débarquer le 1er décembre sur une plage reculée.

Ex-Voto de l'Alcmène © Ouest-France


Le destin du navire prend un tournant dramatique lorsque quinze membres de l’équipage du canot sont faits prisonniers par les Kanaks, peuple autochtone mélanésien. Yves Le Marrec se retrouve captif, confronté à une situation aussi effroyable que surréaliste : un repas cannibale. Dans un élan de courage et de détermination, il parvient miraculeusement à s’échapper, seul.


Trégunc - chapelle Saint-Philibert 


Naufrage de L’Alcmène

 Yves Le Marrec, rescapé de ce naufrage tragique, se sent profondément redevable. Reconnaissant d’avoir échappé à une mort certaine, il décide alors de faire une promesse à Saint-Philibert, le saint Patron de la chapelle : construire de ses propres mains une réplique de L’ Alcmène, en signe de gratitude et d’hommage.

Sources 

Cols bleus n°2655

 05 avril 2003

Ouest-France

- L’ALCMENE 

En mer de Chine de Anne Bolloré Locus Solus

L’ Exploration de la Nouvelle Camédonie  par georges KLING-(Société  Historique de la Nouvelle Calédonie 1989  N° 80.)

- La Nouvelle Calédonie-Un paradis dans la tourmente de Alban Bensa-découvertes Gallimard

- Les bâtiments de la flotte Française de 1700 à 2001 (Franck le Calvé et J.Michel Roche.

- Les voiliers du Nickel-voyages en Nouvelle Calédonie (Marc Métayer/Editions parcours et labeurs.2003)

- Musée de la Marine Paris

- Archives de la Marine Lorient

- Mairie de Trégunc-Service Etat civil

-Corvette page de garde-collection J.M.R

D'après les recherches documentaires et iconographiques de Jean-Michel Robert 2003/2011

https://4sardines.canalblog.com/archives/2011/10/05/22244468.html

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