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27 novembre 2021

George Vancouver île Rapa colombie britannique île ville océan pacifique

George Vancouver île Rapa

George Vancouver, arrive à Rapa en 1791 : elle s’appelle à l’époque Oparo, l’« île aux pare », sortes de forts (du maori « pā ») dont les ruines parsèment encore l’île, particulièrement sur les crêtes et les endroits escarpés ; de telles ruines peuvent également être aperçues sur les plus gros îlots de Marotiri.



George Vancouver, né le  22 juin 1757 à King's Lynn dans le comté de Norfolk et mort le 10 mai 1798  à Petersham (Surrey), est un navigateur britannique, officier de marine de la Royal Navy, qui est plus particulièrement renommé pour son exploration de la côte Pacifique le long de ce qui est aujourd'hui la province canadienne de la Colombie-Britannique et des États américains de l'Oregon, de Washington et de l'Alaska. Il explore également l'archipel d'Hawaï et la côte sud de l'Australie.



La ville de Vancouver vue de l'océan photo JM Bergougniou
En 1772, à quinze ans, il s'embarque comme midshipman à bord du HMS Resolution lors du deuxième voyage (1772-1775) du captain James Cook à la recherche de la Terra Australis.

Il accompagne également Cook lors de son troisième voyage (1776-1780), cette fois à bord du sister-ship du Resolution, le HMS Discovery et participe à la première reconnaissance et exploration, par des Européens de l'archipel d'Hawaï.



L'île de Vancouver vue de l'océan photo JM Bergougniou

À la fin des années 1780, l'empire espagnol envoie une expédition dans le Nord-Ouest Pacifique. Cependant, la Controverse de Nootka intervient en 1789. L'Espagne et la Grande-Bretagne sont prêtes à se déclarer la guerre à propos de la souveraineté sur la baie de Nootka sur l'actuelle île de Vancouver et, plus important encore, à propos du droit de coloniser et de s'établir sur la côte Nord-Ouest du Pacifique. 




La plage côte ouest  Pacific Rim
photo JM Bergougniou
Henry Roberts et Vancouver rejoignent les vaisseaux de guerre que la Grande-Bretagne arme en vue du conflit. Vancouver est sous les ordres de Joseph Whidbey sur le HMS Courageux. Lorsque la première Convention de Nootka met fin à la crise en 1790, Vancouver reçoit le commandement du HMS Discovery pour prendre possession de la baie de Nootka et pour en cartographier les côtes




Totem à Vancouver - photo JM Bergougniou
George Vancouver passe une dizaine d'années sur des navires de guerre avant d'être chargé d'une expédition de cartographie des côtes américaines de 1791 à 1794. À l'époque les spéculations sur l'existence d'un passage maritime qui relierait les océans Atlantique et Pacifique à travers l'Amérique du Nord (le fameux passage du nord-ouest), reprennent de la vigueur. Au cours de ce voyage, il rencontre le commerçant américain Robert Gray de Boston en avril 1792. Gray faisait lui-même des explorations dans la région avec son navire le Columbia, pour des raisons liées au commerce de fourrures de loutres de mer. 



Entre USA et Colombie Britannique  photo JM Bergougniou
Gray informe Vancouver qu'il a découvert l'embouchure d'un grand fleuve qu'il a nommé la Columbia d'après son vaisseau, mais Vancouver décide de ne pas pousser ses investigations sur ce fleuve, n'ayant pas suffisamment de confiance dans les rapports de Gray.


La ville de Vancouver photo JM Bergougniou

Vancouver passe l'été en naviguant autour de la grande île au nord du détroit de Juan de Fuca qui porte aujourd'hui son nom. Il baptise plusieurs éléments géographiques pour les hommes de ses vaisseaux, tels que Puget Sound, Mount Baker et Burrard Inlet.



 Vancouver musée d'anthropologie  photo JM Bergougniou


05 août 2021

Croiseur Dupetit-Thouars Tahiti Reine Pomaré Pasteur Pritchard Polynésie

Croiseur Dupetit-Thouars













PROPOS DU COUP DE FORCE ANGLAIS CONTRE TAHITI

Comment, voici un siècle, le Saumurois Dupetit-Thouars prit possession de la Perle du Pacifique

L'AMIRAL ABEL AUBERT DUPETIT-THOUARS

Tahiti, l'Ile de l'éternel été. c l'enchanteresse et la preneuse de cœurs comme l'appelait Loti, qui rapporta de là-bas ce nom de fleur dont l'avait paré les suivantes de la reine Pomaré. Tahiti, la perle du Pacifique n'est plus une terre française. 
Deux croiseurs anglais sont venus cet été nous ravir par ruse. dit-on, notre souveraineté sur cet archipel lointain, où flottait depuis cent ans le pavillon français.



C'est en effet en 1841 que le contre-amiral Abel-Aubert Dupetit-Thouars, Saumurois de vieille souche et neveu du héros d'Aboukir, réussit à convaincre le gouvernement de Louis-Philippe de la nécessité pour la France de s'établir en Océanie, où l'Angleterre venait de s'installer en NouvelleZélande.

Parti de Brest le 29 décembre 1841. son pavillon flottant au mât de la frégate Reine-Blanche, Dupetit-Thouars en route vers les iles Marquises dont il s'empara le 25 juin 1842. A son arrivée à Tahiti, il y rencontra un adversaire opiniâtre en la personne du pasteur anglican Pritchard qui usant de sa toute-puissance sur l'influençable reine Pomaré, avait obtenu l'expulsion de l'ile de deux missionnaires français les pères Laval et Carey. Agissant d'ailleurs de sa propre Initiative puisque le gouvernement de Londres avait considéré comme une charge plus onéreuse qu'avantageuse l'accession de Tahiti à la couronne d'Angleterre. Pritchard résolut d'empêcher toute intrusion des Français dans les affaires de l'archipel.



Mais entre temps. intimidée par les représentations de l'amiral, la reine profitant d'une absence momentanée de son mauvais génie demanda la protection de la France, ce que Dupetlt-Thouars s'empressa de lui accorder par un traité signé en septembre 1842 Le drapeau français fut hissé sur les principaux édifices, sur la demeure de la reine et sur cène des chefs de l'Ile un conseil compose de trois membres, dont deux officiers français, centralisa le pouvoir administratif.

Croyant sa mission terminée, Dupetit-Thouars entreprit un long voyage sur les côtes d'Amérique et ne revint à Tahiti que quatorze mois plus tard. 
Quelle ne fut pas son indignation de voir, en mouillant a Papeete. le 1er novembre 1843. que le pavillon français ne flottait plus sur l'Ile, mais était bel et bien remplace par le pavillon britannique.

C'était là l'oeuvre de Pritchard qui avait repris son ascendant sur le reine.

C'en est assez, fit Dupetit-Thouars. Ce pavillon de fantaisie va être remplacé non plus par le drapeau du protectorat, mais par le drapeau tricolore français. A 1a Reine-Blanche étaient venues se joindre trois corvettes, l'Uranie, la Danaé et L'Embuscade, et l'ordre fut transmis a la petite escadre d'armer en guerre chaloupes et canots et de tenir prêtes pour descendre à terre le lendemain matin les compagnies de débarquement.

Le lendemain matin donc, grand branle-bas sur les navires pavoisés pour la circonstance. Le canon tonne tandis que les équipages débarquent. Apeurée. Pomaré fuit son palais et Pritchard se cache on ne sait où. La ville et la résidence royale sont occupées sans coup férir, cependant que sur tous les points de la baie le pavillon tricolore est hissé.


Mais cet acte de vigueur n'eut pas l'heur de plaire à l'Angleterre qui parla haut des outrages commis envers elle dans la personne du pasteur Pritchard » si bien que Louis-Philippe, désireux de maintenir la paix a tout prix dut exprimer des regrets désavouer Dupetit-Thouars et accorder une indemnité pour dommages à celui qui depuis dix ans. avait fomenté la discorde dans l'Ile la plus exquise du monde. Et qui plus est, il refusa d'approuver la prise de possession et se bornas à ratifier l'établissement du protectorat signé en 1842.
Cependant. Dupetit-Thouars rappelé en France, apparaît comme un héros. Il a pour lui toute l'opinion publique. Le "National" ouvre une souscription et recueille 30.000 francs pour lui offrir une épée d'honneur. Cette épée, l'amiral la refusera par discipline. A la Chambre, "l'affaire de Tahiti" déchaîne les passions et il s'en faut de peu qu'elle n'entraîne la chute du ministère Guizot.

Et puis. tout rentre dans l'ordre Jusqu'en 1880, année où l'abdication volontaire de Pomaré V fit de Tahiti une possession française et consacra enfin la clairvoyance de l'amiral Dupetlt-Thouars qui mort en 1864. n'avait pas eu la joie de voir se réaliser le grand rêve de sa vie.

Jean TROGOFF

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