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02 mars 2023

FREMM AQUITAINE équipage B 

Grand Nord 23.1



Côte norvégienne Kristiansand  photo JM Bergougniou

Le théâtre Atlantique (82 millions de km²) se caractérise par 2 zones d’opérations permanentes : l’Atlantique nord qui nécessite une présence accrue afin de protéger les approches maritimes françaises et les sanctuaires de la Force océanique stratégique, et le golfe de Guinée où la mission Corymbe vise à préserver les intérêts français dans la région et participe au soutien du processus de Yaoundé.


Bergen le quartier de Bryggen
photo JM Bergougniou
La frégate multimissions Aquitaine - qui avait quitté Brest le 4 janvier 2023 - a rallié son port base, ce vendredi 24 février, à 16 h. 




Côte norvégienne Kristiansand - photo JM Bergougniou
La Fremm avait, dans un premier temps, rejoint, aux Pays-Bas, à Den Helder, la Force navale multinationale de l’Otan (Organisation du traité de l’Atlantique nord) pour des briefings interalliés. Une visite du nouvel État-major avait s’était tenue et des rencontres avaient été organisées afin de renforcer les liens entre la France et ses partenaires de la mer du Nord et de la Baltique, en particulier la Suède et la Norvège. 

Ensuite, la frégate a participé, en mer du Nord et en Baltique, au déploiement Brilliant Shield visant à renforcer la posture défensive et dissuasive de l’Otan en Europe. L’escale, du 20 au 25 janvier, à Stockholm avait été l’occasion de diverses visites, avant une reprise de la mission en Baltique. 

Un fjord  photo JM Bergougniou
Elle a ensuite rallié, en mer du Nord, la Force navale multinationale pour prendre part à l’exercice Arctic Dolphin, organisé par le Norvège.

un fjord - photo JM Bergougniou
ARCTIC DOLPHIN est un exercice annuel permettant aux unités de surface et aux sous-marins de s'entraîner ensemble dans le domaine de la lutte anti-sous-marine et d'aiguiser leurs compétences opérationnelles.
 


L'exercice offre la riche opportunité de s'entraîner dans les conditions les plus exigeantes le long de la côte norvégienne et dans les fjords.

un fjord - photo JM Bergougniou
Il n'y a guère de plus grand défi et d'opportunité pour les commandants de sous-marins ou les commandants des unités de surface participantes de pratiquer la guerre anti-sous-marine
L'exercice impliquait une série de séries individuelles dont la difficulté et la complexité augmentaient au fur et à mesure que l'exercice progressait, poussant les opérateurs à la limite au-dessus et au-dessous de l'eau pour tester et développer leurs compétences.

Le Télégramme 



01 février 2023

Dupuy de Lôme 2022-2 Cercle Polaire programme CERES équipage B renseignement électromagnétique


Dupuy de Lôme 2022-2  Cercle Polaire 

Le programme CERES (capacité de renseignement électromagnétique spatiale) vient compléter les moyens nationaux terrestres, maritimes et aéroportés de recherche et d'interception des émissions électromagnétiques

Mardi 16 novembre 2022, la France a lancé avec succès la constellation CERES, composée de trois satellites militaires dédiés au renseignement d’origine électromagnétique. 


Dans le monde secret des espions, les principales armes utilisées pour lutter contre l'ennemi sont silencieuses, voire invisibles. De quoi ont principalement besoin les services de renseignements ? De satellites de télécoms sécurisés et d'écoute, de drones, de systèmes de cryptologies et enfin de systèmes d'informations sécurisés. Car, outre le renseignement d'origine humaine (dit ROHUM) indispensable à la réussite de la collecte d'information et à leur compréhension, les services travaillent sur des renseignements d'origine électronique (dit ROEM), provenant d'images (dit ROIM) et, dans une moindre mesure, d'origine informatique.


Le programme, entré en phase de réalisation en janvier 2015, prend en compte le retour d’expérience des démonstrateurs spatiaux Essaim et Elisa (constellation lancée en 2011)

 Les services possèdent de moyens embarqués, notamment ISR (pour intelligence surveillance and reconnaissance) par les avions Atlantic et Rafale, équipés du système de reconnaissance de nouvelle génération (dit pod reco NG). Ils ont également des capteurs spatiaux d'interception des signaux électromagnétiques, dont Elisa, à l'origine un démonstrateur qui est devenu opérationnel et qui sera bientôt hors service. Elisa doit être remplacé par Ceres. Ils peuvent travailler avec les capteurs maritimes sur le navire Dupuy de Lôme. La Tribune




Il comprend des fonctions d’interception, de caractérisation et de localisation des signaux électromagnétiques par des moyens satellitaires, leur programmation ainsi que les moyens sols de contrôle des satellites.

Le système CERES est basé sur une constellation de 3 satellites. Il permettra de recueillir régulièrement sur l’ensemble du globe les informations permettant de cartographier et d’analyser le fonctionnement des émetteurs électromagnétiques dans les bandes de fréquences d’intérêt radar et télécommunication. Le système CERES comprend également un segment sol utilisateur et un segment sol de contrôle

Passage du cercle polaire 06-10-2022
Trois industriels français sont regroupés au sein d’un consortium pour répondre au besoin CERES : Airbus Defence and Space, Thales Systèmes Aéroportés (TSA) et Thales Alenia Space (TAS).

Le Centre national d’études spatiales (CNES) intervient en délégation de maîtrise d’ouvrage sur les parties segment sol de contrôle et lancement.

Passage du cercle polaire 06-10-2022

La «gamme de fréquences» traitée est très large: elle permettra d’identifier des communications et des émissions de signaux radar.


26 septembre 2022

Dupuy de Lôme équipage B Reyjkjavik 19-9-2022

Dupuy de Lôme équipage B Reyjkjavik 19-9-2022


Le Dupuy-de-Lôme « A759 » est un navire collecteur de renseignements travaillant au profit de la direction du renseignement militaire (DRM) et de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE)


Mardi 16 novembre 2022, la France a lancé avec succès la constellation CERES, composée de trois satellites militaires dédiés au renseignement d’origine électromagnétique. Un système unique en Europe qui place notre pays dans le club très fermé des nations maîtrisant cette technologie.





Avec CERES, le renseignement français effectue en effet un bond technologique. Assurant une couverture géographique mondiale, les trois satellites pourront surveiller des zones inaccessibles aux capteurs actuels de ROEM (Renseignement d’origine électromagnétique), et ce par tout temps, de jour comme de nuit. Autrement dit, les armées seront en mesure de cartographier et caractériser les émissions radar ou de télécommunications dans toutes les zones d’intérêt et de conflit. L’objectif : apporter aux autorités des connaissances sur l’organisation, les ressources et les capacités adverses, et contribuer ainsi à détecter toute activité pouvant présenter un danger dans une zone spécifique ou à l’échelon d’une force déployée.


Les informations fournies par CERES offriront donc une connaissance approfondie et régulièrement actualisée des zones d’engagement actuelles ou probables, ce qui consolidera la souveraineté française en matière de défense. La Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 traduit pleinement cet engagement en faveur du renseignement, avec un budget porté à 4,6 milliards d’euros sur la période, afin de renforcer les effectifs et se doter de moyens à la pointe de la technologie.

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