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31 août 2021

Mission Artimon Irak Marine nationale 1990 1991

Mission Artimon Irak Marine nationale


L’opération Artimon est le nom donné à la participation de la Marine nationale, dans les missions de contrôle des navires suite aux sanctions économiques infligées à l'Irak par la résolution 661 de l'ONU.

En 1990, l'Irak accuse officiellement le Koweït d'avoir volé du pétrole irakien par forage oblique, bien que certaines sources irakiennes indiquent que la décision de Saddam Hussein d'attaquer le Koweït avait été mise au point de nombreux mois avant l'invasion. Plusieurs raisons officieuses ont été avancées afin de justifier l'invasion irakienne : l'incapacité de l'Irak à rembourser les 80 milliards de dollars qui avaient été empruntés au Koweït pour financer la guerre Iran-Irak et la surproduction koweïtienne de pétrole qui a provoqué des baisses de revenus pour l'Irak.


Le Koweït est envahi du 2 au  par l'armée irakienne. Le , le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 660 condamnant l'invasion irakienne du Koweït et exigeant que l'Irak retire inconditionnellement toutes les forces déployées au Koweït, mais en vain.

Le chef d'état-major de la Marine a adressé à l'amiral commandant les forces maritimes de l'océan Indien le message suivant :

« Les hostilités sont déclenchées au Moyen-Orient.

Je sais combien vous êtes, avec votre état-major, vos bâtiments et vos aéronefs, préparés à faire face et à remplir avec détermination et succès votre mission et toutes les tâches qui vous seront confiées. Je vous renouvelle toute ma confiance. Toute la Marine est avec vous».— Depuis vendredi 18 janvier, le CA Bonnot, commandant les Forces maritimes de l'océan Indien, est désigné comme autorité de coordination des forces navales des pays de l'Union de l'Europe occidentale (UEO). A ce titre, il prend sous son contrôle opérationnel, outre les bâtiments français sur zone — à l'exclusion d'un bâtiment placé sous contrôle àméricain —, quatre navires belges (une frégate, deux chasseurs de mines et un bâtiment de soutien), une frégate espagnole et une frégate italienne.

Les autres bâtiments européens présents dans la zone sont placés sous contrôle national ou américain. A terme et suivant l'évolution de la situation, certains pourront être amenés à changer de contrôleur.

 MISSIONS — Les missions des bâtiments de la Marine nationale en opérations au Moyen-Orient, qu'ils soient placés sous contrôle opérationnel national, de l'Union de l'Europe occidentale ou américain, sont les suivantes :

— mission de contrôle de zone en mer Rouge, golfe d'Aden, mer d'Oman, abords est et ouest du détroit d'Ormuz ;

— mission de contrôle de l'embargo avec, comme point fort d'application, la navigation dans le détroit de Tiran à l'ouvert du golfe d'Aqaba menant en Jordanie ;

— mission de protection et de surveillance du flux logistique constitué par les bâtiments civils et militaires alimentant la bataille aéro-terrestre des nations alliées ;

— mission éventuelle de protection des forces amphibies américaines ;

— mission de soutien sanitaire dans le port de Yanbu.

Pour l'heure le bâtiment de combat sous contrôle opérationnel américain assure depuis le 17 janvier des missions de protection des pétroliers ravitailleurs alliés entre la zone d'attente des bâtiments de soutien située dans le sud du golfe Arabo-Persique et les secteurs de déploiement des trois groupes de porte-avions américains.

Un autre bâtiment de combat participe avec la frégate italienne et la frégate espagnole, placées sous contrôle opérationnel du CA Bonnot, à la protection de la zone d'attente des bâtiments de soutien dans le golfe Arabo-Persique et fournit des escortes UEO aux pétroliers et navires de soutien alliés. Le contrôle tactique étant localement assuré par le commandant de la frégate italienne.

Les équipages des deux bâtiments français précédemment cités ne comprennent pas d'appelés du contingent.

Les autres bâtiments de combat français participent dans les autres zones (mer d'Oman, golfe d'Aden et mer Rouge) aux missions de contrôle de zone, de surveillance et protection du trafic commercial et contrôle de l'embargo.

Le batral La Grandière en provenance de la Réunion vient d'arriver à Djibouti. 

Sources 

Cols bleus n° 2110 du 26-01-1991


23 août 2017

RHM Centaure aux TAAF 1990 1991

 RHM Centaure aux TAAF

Flamme Le Port Réunion 20-9-1990


Mis à flot le 8 janvier 1974, le remorqueur de haute mer Centaure a été admis au service actif le 15 novembre de la même année. A la différence de ses sistership Malabar et Tenace qui sont nés aux chantiers Oelkers de Hambourg, le Centaure a été construit aux A.C. de la Rochelle à La Pallice.

Au cours de sa carrière, le Centaure aura parcouru plus de 450000 nautiques et effectué 150 remorquages. Le remorqueur Centaure avait pour ville marraine Carnac depuis le 5 septembre 1987.

Désarmé le 15 janvier 1999, au terme de 24 années de bons et loyaux services, il a été vendu à la Turquie le 16 mars 1999 qui l'a rebaptisé Degirmendere.

Le remorqueur, qui se trouvait en réparation à l'arsenal Alaybey, à Izmir, a chaviré au moment de sa remise à flot, causant la mort de dix personnes et faisant dix-sept blessés.



le remorqueur de haute mer CENTAURE va remplacer l'ALBATROS pour la troisième campagne de 1990. En effet l'ALBATROS est remonté à Lorient pour son grand carénage. Il sera le 2 octobre à Crozet, à Kerguelen le 10 et à Amsterdam le 31.



Le RHM CENTAURE effectuera aussi la première campagne de 1991 avec courrier à Crozet le 11 janvier puis à Kerguelen le 15 et Amsterdam le 23.






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