Martinique Batral Francis Garnier
Basé à Fort-de-France depuis 2004, le Bâtiment de transport léger (BATRAL) Francis Garnier va quitter dans moins de deux mois les Antilles.
Le navire est attendu le 18 mai, à Brest, après une ultime traversée de l'Atlantique. Selon le bulletin officiel des armées, cette date correspond au « retrait du service actif et (à la) mise en complément », du navire, qui rejoint la Bretagne « afin d'y être désarmé ».
Lancé à l'arsenal brestois en 1973, le Francis Garnier avait remplacé en 2004, à la Martinique, le Champlain, premier navire de la série, désarmé prématurément. Au printemps dernier, l'annonce du retrait prochain du Francis Garnier avait provoqué l'émoi aux Antilles, aucun programme de remplacement n'ayant encore été lancé pour succéder aux BATRAL.
« Une solution de substitution est à l'étude », explique-t-on à l'état-major de la marine, sans plus de précision. Affrètement ou constructions neuves ? La question se pose. Dans le cadre du projet BIS (Bâtiments d'Intervention et de Souveraineté), les industriels ont déjà proposé des successeurs possibles aux BATRAL. DCNS, les CMN et Rolls-Royce ont, notamment, fait des propositions.
Longs de 80 mètres pour un déplacement de 1330 tonnes en charge, les quatre BATRAL actuellement en service peuvent débarquer des moyens mécanisés sur une plage, grâce à une porte située à la proue. Chaque bateau peut transporter une compagnie d'intervention de l'armée de Terre, soit 138 hommes et 12 véhicules, y compris des blindés légers.
Ces navires rendent également de grands service pour le ravitaillement des populations isolées et interviennent régulièrement dans des opérations humanitaires, suite à des catastrophes naturelles. Le Dumont d'Urville est basé en Polynésie, le Jacques Cartier en Nouvelle Calédonie, le La Grandière à la Réunion et le Francis Garnier dans les Antilles.
sources : mer et marine
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