Le marin Jean-Marc TANGUY.Publié le 25/04/2024 à 11h45
Pour que la parade du Belem se déroule dans des conditions sécuritaires satisfaisantes, une organisation spécifique est nécessaire. Dans cette optique, la préfecture maritime de la Méditerranée réglementera temporairement les usages dans les rades Nord et Sud de Marseille en journée tout en proposant des solutions alternatives limitant les contraintes sur les différentes activités nautiques.Pour remplir ses missions de sécurité et de sûreté en mer lors de cet évènement, le préfet maritime s’appuiera sur l’ensemble des administrations concourant à l’action de l’État en mer (AEM). Ces différents moyens seront mis en œuvre au sein d’un dispositif particulier de sûreté maritime (DPSM) inter-administrations. Ils répondront aux différentes urgences, accident, pollution, incendie, ils assureront la sécurité et feront face aux diverses menaces à l’égard de la population et des participants à la parade nautique. Enfin ils garantiront le bon déroulement de l’évènement en réglementant les pratiques sur le plan d’eau, dans un esprit de conciliation de tous les usages.
La mise en place de dispositifs de sécurisation maritime de grands évènements en mer est une des prérogatives de la préfecture maritime, qui a déployé 33 dispositifs de cette nature sur la façade méditerranéenne en 2023. L’expertise de la préfecture maritime et des unités des différentes administrations concourant à l’action de l’État en mer est réelle et reconnue.
Des moyens nautiques de la Marine nationale, dont la Gendarmerie maritime, seront déployés sur le plan d’eau au plus près du Belem pour assurer la sûreté et la sécurité du dispositif.
Des informations sur la réglementation applicable à la rade de Marseille pendant la parade nautique du 8 mai sont disponibles ici :
Deux militaires de la Marine nationale se rendront en Grèce et embarqueront à bord du Belem pour contribuer à la sécurisation de la flamme Olympique pendant sa traversée de la Méditerranée :
Le second maître François, moniteur d’entrainement physique militaire et sportif (EPMS) sur la frégate Chevalier Paul est monté plusieurs fois sur les podiums aux championnats de France Marine de cross et a participé aux championnats de France interarmées de cross.
Le premier maître Erwan, moniteur d’entrainement physique militaire et sportif (EPMS) au sein de la force d’action navale, est entraîneur de l'équipe de France militaire de badminton et conseiller technique de cette discipline au sein de la Marine nationale.
La Marine nationale accompagnera la flamme Olympique jusqu’à son arrivée à Marseille le 8 mai 2024.








La mission Akila (du latin aquila qui signifie «aigle») réunit en tout quinze États et est placée sous l’autorité de l'état-major maritime StrikforNato (Naval Striking and Support Forces NATO, Forces navales de frappe et de soutien de l'OTAN, en français), un commandement naval de l'Otan actif depuis 2004. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, Akila s'inscrit dans une logique de réassurance du mandat de l’Otan, qui assure ici la sécurité des États membres par une politique de dissuasion. Elle reflète donc l’«engagement commun (des membres, NDLR) à renforcer la coopération et à assurer l'interopérabilité», d’après Farah Dakhlallah, porte-parole de l'Otan, qui précisait le 11 avril dernier à l’AFP que l’opération s’inscrit dans un «environnement de sécurité difficile».





















