03 juillet 2021

Dépôt des équipages de la Flotte Arsenal Cherbourg phare Gatteville Barfleur









Dépôt des équipages de la Flotte Arsenal Cherbourg 1918



Cherbourg la porte de l'arsenal  photo JM Bergougniou

Pendant la Première guerre mondiale l'arsenal de Cherbourg doit faire face à un manque de main d'œuvre, en quantité et en qualification. Entre 1910 et 1914  il y a environ 3 060 personnes à l'arsenal. L'entrée en guerre de la France provoque un doublement des effectifs, qui atteignent alors 6 000 personnes.


La caserne de l'Abbaye, dite caserne des équipages de la Flotte à partir du XIXe siècle, est le premier corps de caserne monumental construit à Cherbourg à la fin du XVIIIe siècle lorsque débutent les travaux du port militaire. Dressé le 1er février 1785 par l'inspecteur général des ponts et chaussées Louis-Alexandre De Cessart, ingénieur chargé de l'aménagement de la Digue du Large, le devis prévoit la construction, en bordure de la nouvelle route qui mène au chantier des cônes et au fort de Querqueville, d'une caserne principale, bordée au nord et au sud par deux cours, encadrée, à l'est et à l'ouest, par deux pavillons d'officiers et une boulangerie. Intégrée dans un périmètre de forme trapézoïdale délimité par un mur d'enceinte, la caserne est prévue pour loger 600 hommes, installés au rez-de-chaussée et au premier étage, dans des chambres rectangulaires desservies par un long corridor. 




Les différents bâtiments, élevés à l'aide de pierres provenant de la carrière des Fourches, tant pour le gros-oeuvre que pour les finitions, sont achevés en 1786, comme l'indique le Certificat de réception d'ouvrages ordonné par le roi en date du 17 août rédigé par les ingénieur Humbert et Pitrou. Réservés aux soldats de la marine affectés aux travaux du port puis transformés, à partir de la Restauration, en caserne des équipages de la Flotte, ils abritent aujourd'hui le Service Historique de la Marine dont les locaux conservent les archives du port de Cherbourg et de la première région maritime, ainsi que plus de 20000 volumes provenant en partie de l'ancien dépôt des livres, cartes et plans établi autrefois dans l'hôtel de la Majorité à l'intérieur de l'arsenal.
Phare et sémaphore de Gatteville-Barfleur photo JM Bergougniou


Phare et sémaphore de Gatteville-Barfleur photo JM Bergougniou

sémaphore de Gatteville-Barfleur photo JM Bergougniou
En 1774, sous le règne de Louis XVI, la Chambre de commerce de Rouen décide de faire construire un premier phare en granite, de 25 mètres. À son sommet, un feu de bois et de charbon brûlait continuellement. Le charbon (issu des houillères de Littry) était approvisionné à dos d'homme et laissait peu de repos aux gardiens. En 1780 le feu à charbon fut remplacé par un système de réverbères constitué de 16 lampes à huile dans une lanterne vitrée.

Ce phare étant trop petit pour recevoir les lentilles modernes, et trop faible pour pouvoir être exhaussé de 32 mètres, on décide en 1825 d'ériger une nouvelle tour . 


le Cotentin sémaphore de Gatteville-Barfleur photo JM Bergougniou
L'architecte et ingénieur des ponts et chaussées Charles-Félix Morice de la Rue, sous le règne de Charles X, qui dessinera ensuite le phare de la Hague, conçoit les plans du plus haut phare de l'époque (dépassé depuis par le phare de l'Île Vierge). La pose de la pierre centrale a lieu le 14 juin 1828  et les travaux s'étaleront jusqu'en 1835. C'est en effet le 1er avril1835 qu'il fut allumé pour la première fois.

L'ancien phare devient sémaphore.



Phare et sémaphore de Gatteville-Barfleur photo JM Bergougniou


DE LA POINTE DE BARFLEUR A LA RADE DE LA HOUGUE.



Eviter la grosse mer du raz de Barfleur ne traverser le prolongement du raz que dans l'Est de l'alignement des deux feux du port de Barfleur vus l'un par l'autre.
Direction à suivre pour passer par la Brèche-du-Ras. 
le clocher de la Pernelle par l'extrémité Ouest de la grande grève de sable blanc qui est au Nord du port de Barfleur.

 

Passer dans le Sud-Est du Riden de Quénanville ... tenir le clocher de la Pernelle par celui de Monfarville
Direction au large de la-quelle il faut se maintenir :
entre la pointe et le port de Barfleur le clocher de la Pernelle ouvert à gauche de celui de Monfarville. 
entre le port de Barfleur et le rocher Moulard, afin d éviter ce rocher.... le moulin Crabet ouvert à droite de la pointe Nord de l'ilet de Barfleur.
Phare et sémaphore de Gatteville-Barfleur photo JM Bergougniou 
il partir du travers de la pointe du Moulard, afin d'éviter les Rident det Ecraoulettes  le clocher de Gatteville ouvert à droite du rocher Moulard...


Phare et sémaphore de Gatteville-Barfleur photo JM Bergougniou

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situé dans la Manche au nord du Cotentin.

Phare et sémaphore de Gatteville-Barfleur photo JM Bergougniou
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Phare et sémaphore de Gatteville-Barfleur photo JM Bergougniou

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Merci à Daniel

02 juillet 2021

Frégate La Découverte Lucifer II HMS Windrush Class River

Frégate La Découverte Lucifer II HMS Windrush Class River

Flamme TOULON S/MER Toulon CÔTE D'AZUR SA RADE INCOMPARABLE
5 II 1950

Le jour J, quatre frégates participent au débarquement sur les plages normandes : L'Escarmouche et L'Aventure à Omaha Beach, La Surprise à Gold Beach et La Découverte à Juno Beach.


La Découverte -Lucifer II-  Querqueville -
photo © JM Bergougniou
La frégate Windrush fait partie d'une série de 151 frégates de la classe River (La windrush est un affluent de la Tamise) construites entre 1941 et 1944. Elle est lancée par la Royal Navy le 18 juin 1943 à Leith (Écosse).


Lucifer II-  Querqueville - photo JM Bergougniou
Les Britanniques la cèdent aux Forces navales françaises libres en octobre 1943 qui lui donne le nom de Découverte le 10 février 1944. La Découverte a embarqué l'enseigne de vaisseau Philippe de Gaulle promu enseigne de vaisseau de 1ere classe en février il embarque sur la Frégate La découverte de septembre 1943 à mai 1944.
La frégate anti-sous-marine escorte les convois dans l'Atlantique avant de participer au Débarquement en Normandie. Elle mouille au large de Courseulles-sur-Mer (Calvados).







Dans la nuit du 5 au 6 juin, le journal de bord précise :

2 h 00 gouverné dans le chenal balisé ouvert dans le champ de mines.

2 h 04 des croiseurs doublent le convoi par bâbord.

2 h 45 obus éclairants dans le 260.

3 h 18 tirs dans le 210.

 3 h 32 bombardement de la côte, fusées vertes en chenilles.

6 h 05 la côte française est aperçue.

La Découverte croise devant la côte puis mouille 3 maillons de chaîne (90 m) à 7 h 15 et rappelle l’équipage aux postes de combat jusqu’à 9 h 15. De 12 h 30 à 12 h 45 nouveau rappel aux postes de combat.

Puis le retour vers l’Angleterre, La Découverte est chargée de conduire le convoi constitué par la 15e flotille comprenant 4 LCT, 5 LCI(L), et le motor launch ML 347 du chef de groupe. 

Le convoi appareille à 14 h, la Découverte en tête vers Calshot dans le Solent. Mission accomplie, la frégate quitte ses protégés à 1 h 30, le 7 juin pour s’en aller à Yarmouth où elle mouille à 3 h 42. 

Lucifer II-  Querqueville - photo © JM Bergougniou

Elle mouille régulièrement au large du Cotentin - notamment Saint-Vaast-la-Hougue - durant la bataille de Normandie.

Le 29 juillet 1944, elle mouille à Cherbourg lors de la visite de l'amiral Thierry d'Argenlieu, ministre de la Marine.

Elle participe à la reconquête de l'estuaire de la Gironde en avril 1945.


Lucifer II-  Querqueville - photo ©JM Bergougniou


La 
Découverte est basée à Brest. En 1959, elle est doit rejoindre le cimetière de bateaux de Landévennec. Mais estimée encore en bon état, elle part pour Querqueville. Rebaptisée Lucifer II en 1967, elle sert comme école de sécurité incendie et est détruite en 2009

Lucifer II-  Querqueville - photo ©JM Bergougniou

Désarmé en 1959, échoué sur la plage Dixmude, au fond de l'anse Sainte-Anne à Querqueville, le navire sert entre 1967 et 2002 de terrain d'exercices à l'École des marins électriciens et de sécurité (EMES), devenant sous le nom de Lucifer II un symbole de la rade de Cherbourg par ses fréquentes volutes de fumées noires.

Sa déconstruction et la dépollution de la plage, longuement repoussées, sont mises en œuvre en 2009, laissant ensuite la plage vide


sources 

https://academiedecherbourg.wordpress.com/2014/02/15/la-fregate-la-decouverte-devenue-lucifer-ii/

Merci à Daniel A.


01 juillet 2021

PA FOCH Norfolk Crusaders 1965 6 février aéronautique navale

PA FOCH Norfolk Crusaders 1965 6 février

PA FOCH Norfolk Killer U.S.S Jonas Ingram (DD938) 6 février 1965
TàD porte-avions Foch 6-2-1965

USS Jonas Ingram (DD-938) est un destroyer de la classe Forest Sherman construit par Bethlehem steel corporation à Quincy Massachusetts le 15 juin 1955, lancé le 7 août 1956. Il est désarmé le 4 mars 1983 et coulé comme cible le 23 juillet 1988

 Le Foch quitte Brest le 24 janvier à destination de Norfolk afin d’y embarquer les 28 derniers Crusader achetés par la France. Il met à terre à Brest une partie de son chargement le 14 février, le reste à Saint-Nazaire le 16. Le Foch est indisponible pour travaux à Brest à compter du 22 février.


Les porte-avions modernes sont armés de trois séries d'avions embarqués, avions de lutte anti-sous-marins, avions d'attaque assaut, avions de chasse d'interception. Les avions de lutte anti-sous-marins sont constitués par les avions Breguet « Alizé », approvisionnés récemment, et qui sont spécialisés dans la détection et la destruction des sous-marins ; ils sont de vitesse relativement réduite et armés d'engins A. S. M. , de torpilles et de matériel adapté à la lutte sous-marine. 

Crusader  photo JM Bergougniou
Les avions d'attaque assaut sont représentés par les « Etendard-IV », en cours de sortie d'usine ; ces avions, doués d'une grande vitesse, sont destinés à des missions d'attaque ou de bombardement, soit conventionnel, soit même, après adaptation, nucléaire. En fin 1963 , les porte-avions auront leur dotation complète de ces appareils, soit l'armement de trois flottilles d' « Alizé » et de trois flottilles d' « Etendard-IV ».






La nécessité de doter rapidement les porte-avions de nouveaux appareils d'interception embarquables fit admettre le principe de l'achat, aux Etats-Unis, d'avions « Crusader », embarqués à bord des porte-avions de l'U. S. Navy. Cet appareil est en service dans la marine américaine depuis juillet 1961 ; mille exemplaires sont déjà sortis d'usine, et l'U. S. Navy acceptait de lier une commande française à une nouvelle série demandée à l'industrie. L'intérêt de cet achat, qui porterait sur 46 appareils, dont 6 pour l'entraînement, offre donc l'intérêt de pouvoir doter, en 1964, les porte-avions d'un excellent appareil de chasse moderne, ayant fait ses preuves sur le plan des performances, pour un prix de série, soit 330 millions de francs




Les États-Unis sont prêts à cé­der des F-8 Crusader neufs à des conditions avantageuses. Mais le ministre de la Défense Pierre Messmer ne veut pas remettre en cause des répartitions budgé­taires très délicates, l’armée de l'air est naturellement hostile, Charles Ailleret, le chef d'état-major des armées, n’est pas convaincu de l’utilité des porte-avions, les Finances sont opposées à un achat qui entraînerait une sortie massive de devises, au sein même de la marine beaucoup préfèrent assurer la continuation du programme de frégates lance-engins et Marcel Dassault, qui n’a pourtant aucune solution de rechange à proposer, déploie son influence contre un achat qui mettrait en péril l’industrie aéronautique française. Coincé entre les avia­teurs et les surfaciers, l’amiral Georges Cabanier, chef d'état-major de la marine, hésite. L’affaire remonte jusqu’à l’Élysée, où le général de Gaulle consulte le marin dans lequel il a le plus confiance... son fils! Parallèlement à ces négociations, quelques pilotes de l’aéronautique navale effectuent en 1963 une formation sur l'appareil à la Naval Air Station Cecil Field (Floride).

Crusader  photo JM Bergougniou


En 1964, les crédits de la troisième frégate lance-engins sont annulés et affectés à l’achat de Crusader, dont les 42 exemplaires d'une version spéciale désignée F-8E(FN) est livrée à partir de la même année. Les 13 premiers sont transportés par l'Arromanches qui les débarque à Saint-Nazaire le 4 novembre 1964 ; les 29 autres transitent depuis Norfolk avec le Foch en janvier-février 1965. Les 2 porte-avions de la Marine nationale étant plus petits que ceux de l'US Navy, la version livrée subit une augmentation de l'incidence de l'aile (braquage des volets et ailerons, augmentation de la superficie de la gouverne de profondeur, etc) et une modification du dispositif hypersustentateur afin de pouvoir apponter à une vitesse de 17 nœuds. Ils vont alors équiper les flottilles 12F et 14F.

Merci à Daniel Allançon

30 juin 2021

BALTOPS mai juin 2021 V SPID 10153

BALTOPS mai juin 2021 V SPID 10153


Du 6 au 18 juin, l’important exercice naval annuel, baptisé BALTOPS 50, s’est tenu en mer Baltique. Ainsi, seize nations de l’OTAN ainsi que deux nations partenaires, quatre-vingts navires et quatre mille personnes se sont ainsi donné rendez-vous pour conduire cet entraînement multi-domaines.


L'exercice de cette année a démontré la capacité de l'OTAN à garantir la liberté de navigation dans les détroits danois et continue de développer l'intégration de la guerre aérienne et maritime, tout en menant l'éventail complet de la guerre navale. L'exercice s'est étendu à un espace de combat multi-domaines comprenant la puissance aérienne, le cyber et l'espace.

Le Centre d'opérations aériennes combinées nord de l'OTAN à Uedem, en Allemagne, a de nouveau contrôlé les activités de vol pendant BALTOPS 50, garantissant la sécurité et le professionnalisme dans un espace aérien très fréquenté. BALTOPS50 a intégré l'événement de formation du groupe aérien multinational dirigé par l'Allemagne, a démontré la capacité de liaison du F-35 italien avec les unités maritimes de l'OTAN et a continué à exercer les capacités conjointes de l'US Air Force en fournissant un soutien au ravitaillement en vol KC-135 et l'intégration du B-52H Stratofortress, une fois de plus .

https://sfn.nato.int/newsroom/2021/baltops-50-comes-to-a-close-2

À cette occasion, trois bâtiments ont été engagés sous le contrôle opérationnel de l’autorité opérationnelle de la marine pour la façade atlantique (CECLANT) pour porter haut les couleurs de la France. Il s’agissait du Chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède, du Bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Vulcain et du Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison.  Retour sur leur participation.

Du franchissement des détroits danois sous menace asymétrique aux manœuvres anti-sous-marines au large de la Lituanie, l’équipage du PHM Commandant Blaison a su trouver sa place auprès de frégates américaines, danoises et canadiennes pour conduire l’exercice BALTOPS 50. Au rendez-vous sur toute la ligne, l’équipage a notamment servi d’escorte pour les unités amphibies britanniques et américaines, et il a également engagé plusieurs unités adverses.

De son côté, l’Andromède a intégré un groupe de huit autres chasseurs de mines sous le commandement tactique du bâtiment belge Godetia. Le groupe a participé à la sécurisation du canal danois puis des approches de la plage polonaise d’Ustka, sur laquelle un débarquement amphibie des forces de l’OTAN se préparait. Dans un contexte complexe de menace mines et de menace asymétrique, l’équipage de l’Andromède a démontré son savoir-faire en détectant puis en identifiant toutes les mines mouillées dans ses zones de chasse.

Enfin, le BBPD Vulcain, avec à son bord un détachement de plongeurs démineurs du Groupe de plongeurs démineurs (GPD) Manche, a été intégré dans un groupe de guerre de mines en zone proche littorale. Ayant pour objectif la reprise d’une zone terrestre via un débarquement amphibie, les unités se sont coordonnées pour éliminer les munitions en mer comme à terre. Les plongeurs démineurs français ont participé à la reprise de certaines zones terrestres. Cet exercice s’est par ailleurs déroulé au sein d’un important terrain d’entraînement de l’armée allemande. Il a finalement permis de mettre en œuvre de nombreux moyens de neutralisation pyrotechnique ainsi qu’un micro-drone de reconnaissance. Le réalisme a ainsi été poussé au maximum.

Évoluant dans un environnement particulièrement complexe et hostile où différents types de menaces se croisent et se coordonnent, les bâtiments français ont su démontrer leur savoir-faire tout au long de l’exercice en jouant avec brio leurs partitions respectives. Les bâtiments alliés ont ainsi renforcé leur capacité à opérer ensemble dans la perspective d’assurer la liberté de navigation dans des zones enclavées, comme notamment dans la mer Baltique.


https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/mer-baltique-bilan-de-l-exercice-baltops-50-pour-les-equipages-francaisbilan-de-l-exercice-baltops-50-pour-les-equipages-francais

29 juin 2021

BEM Monge Cercle polaire 11 mai 2021

BEM Monge Cercle polaire 11 mai 2021

V SPID10684 11-05-2021
et il n'y a pas de manchots dans l'hémisphère nord!
Le BEM Monge est un élément fondamental du dispositif d’essais dimensionné pour recueillir et exploiter tous les paramètres des tirs de missiles en vol. Il est adapté aux programmes balistiques futurs qui mettront en œuvre de plus en plus d’objets avec une furtivité accrue. C’est un centre d’essais mobile unique en Europe.

BEM Monge Photo JM Bergougniou

Rappelez-vous votre cours de sciences physiques. Exercice : calculez la trajectoire d’un objet lancé en l’air avec une certaine vitesse. Quelle fonction hyperbolique décrit sa courbe ? Mesurez sa décélération et trouvez son point d’impact. Et n’oubliez pas la rotation de la Terre !


BEM Monge Photo JM Bergougniou

Pour faire (très) simple, le Monge étudie deux types de trajectoires. Certaines correspondent à des tirs tendus, presque à l’horizontal. Le missile est rapide (plusieurs kilomètres par seconde), mais parcourt une courte distance. Par contre, les tirs à énergie minimale peuvent atteindre une cible à grande distance, en montant à très haute altitude. 

V SPID10684 11-05-2021 
et il n'y a pas de manchots dans l'hémisphère nord!

BEM Monge Photo JM Bergougniou

L’incidence (l’angle entre le plan de l’océan et le missile qui retombe) est alors très forte. Les radars de trajectographie et de mesures du Monge, qui mesurent ces mouvements, sont parmi les plus performants du monde.

BEM Monge Photo JM Bergougniou

 « À la différence du radar d’une frégate antiaérienne, qui transmet et capte des ondes électromagnétiques selon une fréquence et une polarisation données, les radars du Monge ont la particularité d’être programmables ». 


BEM Monge Photo JM Bergougniou
Les antennes de mesures, elles, reçoivent les signaux (température, pression, vitesse), émis chaque fraction de seconde par les objets instrumentés.


Le 28 avril 2021, le ministère des Armées a annoncé le succès d’un tir d’essai de missile M51 [évidemment sans charge militaire], depuis le site de la DGA EM à Biscarrosse



« Le missile a été suivi tout au long de sa phase de vol par les moyens de DGA Essais de missiles. La zone de retombées se situe en Atlantique Nord à plusieurs centaines de kilomètres de toute côte », précise le ministère des Armées. Et d’ajouter : « Ce tir, réalisé dans le cadre du programme M51, démontre à nouveau l’excellence de la haute technologie que les industries françaises mettent en œuvre dans ce domaine. »

La dernière fois qu’un tir de missile M51 a été effectué depuis Biscarrosse remonte au 30 septembre 2015. La version de l’engin testé à l’époque n’avait pas été précisée par la DGA. Mais il y avait tout lieu de penser qu’il s’était agi d’un M51.2.

Par rapport aux précédents modèles, le missile M51.3 aura une portée plus longue de plusieurs centaines de kilomètres grâce à un troisième étage amélioré. Il devra être en mesure de déjouter les capacités futures en matière de défense anti-missile.

Depuis novembre 2006, et avec celui qui vient d’être effectué ce 28 avril, le programme M51 a donné lieu à dix tirs d’essais, dont un réalisé en juin 2020 depuis le sous-marin nucléaire lanceurs d’engins [SNLE] Le Téméraire.

https://www.espace-sciences.org/sciences-ouest/322/dossier/un-bateau-tourne-vers-le-ciel


http://www.opex360.com/2021/04/28/la-direction-generale-de-larmement-annonce-le-tir-reussi-dun-missile-balistique-m51/


28 juin 2021

Iles Glorieuses Iles Eparses TAAF 28 avril 2021

Iles Glorieuses Iles Eparses TAAF 28 avril 2021

L’archipel de l’océan Indien, situé dans le canal du Mozambique, au nord-ouest de Madagascar, troque son titre de simple parc marin, acquis en 2012, pour un statut plus protecteur.

Bonne nouvelle pour les tortues vertes (Chelonia mydas) et imbriquées (Eretmochelys imbricata) qui viennent y faire leurs nids, les requins et les raies qui passent dans les parages et quelques autres : dauphins à long bec, baleines, poissons de récif… La réserve naturelle nationale des Glorieuses est officiellement créée. Elle est la 170e de France. Le décret, daté du 8 juin, a été publié au Journal officiel jeudi 10 juin. L’archipel de l’océan Indien, situé dans le canal du Mozambique, au nord-ouest de Madagascar, troque donc son titre de simple parc marin acquis en 2012, pour un statut plus protecteur.

Le classement de ces atolls et de ces îles, qui représentent des oasis de vie en plein océan, a été un peu laborieux. Les premiers arrêtés préfectoraux visant à limiter les impacts sur ces écosystèmes remontent à 1975. L’objectif du décret paru jeudi 10 juin est de conserver la biodiversité sur ses 4,3 km² de terres et dans ses eaux sous juridiction française qui s’étendent sur 43 700 km² alentour.



SOURCES 


LE MONDE  

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/10/les-glorieuses-deviennent-une-reserve-naturelle-nationale_6083590_3244.html

Juan de Nova 26 avril 2021

Juan de Nova 26 avril 2021 

Toujours des timbres magnifiques 



Le Scinque espèce largement distribuée en Afrique. La sous espèce Trachylepis maculilabris infralineata est endémique de l’île d’Europa.

Reconnaissable à sa queue prolongée de deux longues plumes blanches, cet oiseau marin est présent dans toutes les zones océaniques tropicales et subtropicales. Il se nourrit généralement en pleine mer de petits poissons, de calmars et parfois de crustacés.

https://envelopmer.blogspot.com/search?q=europa+phaeton

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...