21 avril 2021

MD 229 SWINGS 11 janvier 8 mars 2021 OISO hélène planquette Marion Dufresne

MD 229 SWINGS 11 janvier 8 mars 2021 OISO 

Hélène Planquette

Sciences dessus dessous. La chercheuse brestoise de 42 ans codirige la campagne océanographique Swings. Du 11 janvier au 8 mars 2021, elle va coordonner les travaux de 48 scientifiques dans l’océan Austral, sur le « Marion-Dufresne ».

Hélène Planquette.  Le 13 janvier, nous embarquons à bord du Marion Dufresne II pour diriger ensemble la campagne océanographique Swings (South West indian Geotraces Section). Notre débarquement est prévu le 8 mars 2021, après huit semaines de mer dans l’océan Indien Sud-Ouest austral.

 

https://www.youtube.com/watch?v=NySx9vnY2Do




Ses activités de recherche ont comme objectif très général de mieux comprendre la distribution et le rôle des métaux traces dans l’océan. Ces métaux, très peu abondants dans l’océan, et donc difficiles à mesurer, ont une importance capitale dans la régulation de l’écosystème marin et dans le fonctionnement de la pompe biologique de carbone. Je m’intéresse à la forme particulaire de certains de ces métaux traces, moins bien connue et nettement moins étudiée que la forme dissoute. 

Je mets en place une stratégie combinant des campagnes de terrain (Atlantique Nord, Océan Austral) à des études de processus en laboratoire permettant de mieux comprendre les processus régulant les échanges entre les compartiments dissous et particulaires. Je coordonne le projet ANR BIIM (2019-2023), et co-coordonne le projet ANR SWINGS (2020-2024).









En aval des îles, il peut y avoir un apport important de matières par l’érosion de ces îles : nous allons guetter d’éventuelles stimulations planctoniques et une biodiversité plus riche. Nous allons aussi comparer les zones nord, aux eaux plus chaudes, aux zones sud, plus froides. Entre l’Afrique du Sud et la première île que nous rencontrerons, l’île Marion, nous allons explorer pendant trois jours l’hydrothermalisme près d’une montagne sous-marine, dite ride médio-océanique. Au sud de Kerguelen et de Heard, on traverse une zone de fosse profonde où s’engouffre un courant circumpolaire, une circulation horizontale cette fois, qui transporte les éléments chimiques d’Ouest en Est.  
Catherine Jeandel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/portrait-helene-planquette-recherche-les-poussieres-de-fer-dans-l-ocean-7068388

https://twitter.com/cnrs/status/1351980436063444997

Hydravion Loire 210 aviation maritime aéronautique navale

Hydravion  Loire 210


Hydravion monoplace de chasse embarqué. Premier vol le 21 mars 1935. 24 exemplaires construits pour l'Aéronautique Navale française.
Monoplan aile basse. 

Flotteur central. Structure métallique.
Des essais de catapultages sont effectués à partir du Georges Leygues. Quand il arrive en service en 1939, il est largement dépassé et sa doctrine d'emploi tout à fait inadaptée.





Février : les escadres volantes de l’Atlantique et de la Méditerranée deviennent 1e et 2e escadres volantes. Le Dunkerque et le Strasbourg reçoivent chacun un Loire 210 appartenant au GHE HC2 (officiellement créé le 1er août).

Juillet : l’escadrille HC1, destinée à l’entraînement des pilotes sur le nouveau Loire 210, est créée à Saint-Mandrier.


En 1939 l'Aéronautique maritime reçoit le Loire 210, monoplan de chasse de construction métallique. Il vole à près de 300 km/h aux essais. Hélas, les Loire 210 seront retirés du service en 1940 à la suite de graves incidents en vol. Enfin certains bâtiments sont équipés du Potez 452.
L'ordre de bataille à la déclaration de guerre

L'Aéronautique navale possède une soixantaine d'hydravions : 46 Loire 130, 5 Gourdou Leseurre 811, 7 Gourdou Leseurre 832, quelques Loire 210 et Potez 452. Ils sont répartis entre l'escadre de l'Atlantique (1er escadre), l'escadre de la Méditerrannée (2e escadre), l'escadre d'Extrême-Orient et quelques unités d'instruction

Les bases de Lanvéoc, de Saint-Mandrier et de Karouba sont utilisées comme bases de rattachement au profit des formations de l'aviation embarquée des flottes métropolitaines.

sources
l'aéronautique navale à Fréjus-Saint-Raphaël contre amiral Jean Correr - ARDHAN

20 avril 2021

FS Nivôse F732 TAAF Kerguelen Saint-Paul Amsterdam février 2021

FS Nivôse F732 TAAF  Kerguelen Saint-Paul Amsterdam



Le 17 février 2021, la frégate de surveillance Nivôse a regagné son port base du Port des Galets, après 30 jours de déploiement dans le sud de l’océan Indien.

7200 nautiques parcourus en un mois, des étapes inoubliables, de Juan de Nova au cratère de l’île Saint-Paul, une amplitude des températures de 35°C, et pour temps fort un rude coup porté au trafic international de stupéfiants près du Mozambique : c’est une mission de tous les contrastes qui s’achève pour le bâtiment des Forces armées dans la zone sud océan Indien (FAZSOI).

La genèse de cette cinématique est la vulnérabilité sanitaire des districts des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Elle a imposé une première séquence de patrouille dans le canal du Mozambique, le temps de s’assurer de l’absence du virus à bord.


 C’est sur ce contretemps que le Nivôse a construit sa chance en conduisant une opération d’opportunité devant Nacala, au Mozambique, saisissant 444 kilogrammes de produits stupéfiants. Cette opération a confirmé que la « smack track », la route de l’héroïne en océan Indien, se déplace toujours plus au sud, délaissant désormais le Kenya et la Tanzanie au profit du Mozambique.


Dans le même temps, le Nivôse s’est assuré de l’absence de pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans les zones économiques exclusives des Îles Éparses, de Tromelin à Bassas da India.


La frégate Nivôse a ensuite mis le cap sur le district austral de Kerguelen. La présence de la frégate de surveillance a alors permis d’affirmer la souveraineté de la France, de dissuader et détecter toute pêche illicite. 
C’est dans cette perspective que le bâtiment des FAZSOI s’est ensuite dirigé vers le district de Saint-Paul et Amsterdam. Plus isolé, moins surveillé, des incursions de pêcheurs étrangers y sont jugées possibles par le Centre national de surveillance des pêches et l’administration des TAAF, garant de la protection de la riche biodiversité de ces îles volcaniques.

Le Nivôse a ensuite repris la route de son port-base de La Réunion à l’issue d’une patrouille en coopération avec les moyens aériens des garde-côtes mauriciens.



SPID B 466 TAKUBA Mali Gao Ménaka task Force Estonie

SPID B 466 TAKUBA

Vendredi 2 octobre, une délégation de responsables militaires européens se sont rendus sur les bases opérationnelles de Gao et de Ménaka, à la rencontre du détachement de Forces spéciales (FS) franco-estonien, qui arme la Task force (TF) TAKUBA. L’objectif de cette visite visait à présenter la mission, les matériels et échanger avec les futurs partenaires européens désireux d’intégrer la Task force dans les prochains mois.

V SPID B 466  2 avril 2021


Une journée d’échanges entre militaires européens

Venus des quatre coins de l’Union européenne, des représentants militaires danois, belges, portugais, italiens et hollandais sont allés à la rencontre des forces spéciales françaises et estoniennes qui arment actuellement TAKUBA. Au programme : rencontre avec le groupement aérocombat de BARKHANE, visite du camp de la TF TAKUBA à Gao, puis à Ménaka, présentation des capacités matérielles de la TF et point de situation de l’entraînement opérationnel effectué par le premier détachement franco-estonien. Les opérateurs des Task groups (TG) français et estoniens ont pu longuement échanger avec la délégation, tout en présentant l’équipement dont bénéficie la TF pour les entraînements et les opérations conjointes avec les Forces armées maliennes (FAMa). Le commandant Aurélien, commandant la TF, a présenté à la délégation européenne les contours de la mission, rappelant à cette occasion ses objectifs d’assistance, de conseil et d’accompagnement au combat au profit des forces armées maliennes.




La TF TAKUBA : au cœur de l’européanisation de BARKHANE


Déployée à la demande du Mali et du Niger, la TF TAKUBA constitue un jalon important de la montée en puissance de la Coalition pour le Sahel. Annoncée lors du sommet de Pau le 13 janvier 2020, la Coalition pour le Sahel vise à faciliter la coordination et les interactions entre les différents volets de l’action internationale venant en appui des États du Sahel. Placées sous le commandement de l’opération BARKHANE, les missions de la TF TAKUBA consistent à conseiller, à assister et à accompagner au combat des unités conventionnelles maliennes. Cette initiative est au cœur de la mission de BARKHANE de lutte contre les groupes armés terroristes et celle d’affirmation des capacités des forces armées des États du Sahel.


On m'a demandé plusieurs fois quel  est ce code sur le coté gauche de l'enveloppe. Les tournées sont préparées et les courriers classés par adresses. iI s'agit d'une indexation apposée lors du tri du courrier indiquant le numéro de la tournée dans un bureau  (TM0011) et le numéro du pli



Merci à Romu

TESSALIT V SPID B466 avril 2021 Barkhane Mali

TESSALIT 
V SPID B 466 avril 2021

V SPID B 466 Tessalit Le Vaguemestre  07 AVR. 2021

La plateforme désert relais de Tessalit est le site le plus au Nord de la force Barkhane, implanté dans une région qui est une zone refuge historique pour les groupes armés terroristes et une zone de trafics aux abords de la frontière Nord.  


L’environnement naturel de la région de Tessalit
est particulièrement contrasté et sauvage :
des landes sableuses avec de la végétation sont entrecoupées
de champs de roches abrasives et de collines désertiques.
 

« Ne quitte jamais le désert car le désert purifie l'âme. Loin de lui, tu es sourd et aveugle. Ainsi parlent les mères touarègues. » Mano Dayak

Dès janvier 2012 , le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), un groupe rebelle touareg, prend la ville le 11 mars   aux forces armées maliennes après avoir subi un premier échec en février, le contrôle d'un camp militaire. Cet assaut marque une étape importante dans la conquête du Nord par la rébellion touarègue de 2012.

En avril 2012, le MNLA Le mouvement est débordé par des mouvements islamiques radicaux, principalement Ansar Dine et AQMI, qui le chassent de Tessalit.

À la suite de l'engagement militaire de la France dans l'opération Serval lancée au centre du pays le 11 janvier 2013 , les troupes françaises et maliennes reconquièrent l'ensemble de la boucle du Niger à la fin janvier. 

V SPID B 466  Tessalit Le Vaguemestre  07 AVR. 2021

Le 29 janvier 2013 , le MNLA, déclarant désormais agir en coopération avec l'armée française, annonce que la ville de Tessalit serait repassée sous son contrôle. À partir du 3 février, d'importants bombardements aériens de l'armée de l'air française sont entrepris dans la région de Tessalit où se seraient repliés une partie des jihadistes, afin également de préparer la reprise totale de la ville et de la région qui constituent une position stratégique et militaire majeure dans le Sahara. Dans la nuit du 7 au 8 février 2013, des troupes françaises prennent, lors d'une opération aéro-terrestre, le contrôle de Tessalit et de son aéroport puis sont suivies par des éléments de l'armée tchadienne pour sécuriser la ville. L'aéroport de Tessalit et la base militaire voisine constituent alors une base arrière pour les opérations menées par l'armée française dans l'Adrar des Ifoghas au printemps 2013.


Jusqu'au mois de juillet 2013, les troupes tchadiennes sont chargées par la MINUSMA, avec des éléments français, de sécuriser la ville. Durant la période des élections présidentielles, en accord avec les autorités militaires françaises et l'ONU, une compagnie du premier bataillon de l'armée gouvernementale malienne (formée par les instructeurs de l'Union européenne) reprend position aux abords de la ville pour la première fois depuis 2012 et la prise de contrôle de la ville par la rébellion touareg.



https://www.defense.gouv.fr/operations/points-de-situation/point-de-situation-des-operations-du-9-au-15-avril

19 avril 2021

Fromagerie BEL La vache qui rit Lons le Saunier fromage fondu Lons le Saunier


 

Fromagerie BEL

La Vache qui rit


Le fromage fondu le plus célèbre de France rougit de plaisir depuis 100 ans et mène le troupeau de ses congénères à raison de 3, 94 milliards de portions consommées par an dans le monde. En avril 1921, la fromagerie Bel lançait laVache qui Rit avec un emblèmereconnaissable entre tous qui a fait depuis le tour du monde.


L'Ouest-Eclair 16-06-1929

Le nouveau dessin, adopté la même année que la création des Fromageries Bel en 1922, sera déposé deux ans plus tard par l'imprimeur Vercasson sous la dénomination de La Vache rouge, à l'insu de Léon Bel. Celui-ci sera même contraint de racheter le droit pour La vache qui rit d'être rouge ! Quant au produit, il tire ses origines de l'invention de trois Suisses, Emile, Otto et Gotfried Graf, en 1907 : le fromage fondu fabriqué à partir des excédents de comté ou d'emmenthal.
Le dessin et le produit se sont adaptés au fil des ans. Ainsi, dans la première boîte en métal, de 1921, le " fromage extra fin sans croûte " n'était pas encore commercialisé en portions. De la même façon, le slogan " Le Bel est bon " donnera plus tard le Bonbel !



De la "wachkyrie" à la "vache qui rit"
La réalité n'est pas éloignée. Durant la Grande Guerre, Léon Bel sert dans la même unité que Benjamin Rabier.


Officier d'une section de ravitaillement en viande pour la troupe, le caricaturiste, pour narguer les soldats allemands, dessine sur les camions et les wagons une tête de vache rougeâtre qu'il surnomme " la wachkyrie ". 


De la wachkyrie au calembour " la vache qui rit ", le pas est vite franchi par les poilus... et par Léon Bel.



C'est donc en souvenir du croquis de Benjamin Rabier que Léon Bel dessine une vache en pied au pelage de couleur claire avec une expression hilare, et que, le 16 avril 1921, il dépose la marque La vache qui rit avec l'appellation " fromage moderne " qu'il produit dans la première usine de fabrication de fromage fondu à Lons-le-Saunier. Défi de taille quand, à l'époque, les fromages ont pour labels : camembert, gruyère, comté, etc.


Peu satisfait de son esquisse, Léon Bel le confie à Benjamin Rabier qui, pour mille francs de l'époque, redessine la vache en la rendant plus humaine.





Le croquis dort quelque temps dans un carton avant que Léon Bel le remette à son imprimeur, Vercasson, avec la mission de donner à sa vache une couleur rouge, de la parer de boucles d'oreilles et d'un franc sourire qui laisse apparaître ses dents.

Sur l'étiquette on peut lire aussi " Il n'est rien de donner son lait lorsqu'on le sait bien employé. " Non seulement la vache rit mais elle parle ! Reste que sur l'emballage figure toujours la mention " maison française fondée en 1865 " par Jules Bel, maître affineur qui avait ouvert, à Orgelet Jura, dans les caves d'un ancien monastère de capucins, une entreprise d'affinage et de négoce de comté, fabriqué dans les fruitières, ces petites fromageries coopératives de la région.

Ses deux fils, Henri et Léon, lui succèdent et fondent, en 1897, la société Bel Frères. Seul Léon est mentionné sur l'emballage, son frère, après l'avoir remplacé quand il était sous les drapeaux, ayant quitté l'entreprise. La réclame vante alors ce nouveau fromage fondu en affirmant : " Il a les qualités des autres sans en avoir les inconvénients. "

Produit nomade avant l'heure, La vache qui rit se présente en portions à partir de 1924. Quand les quatre étoiles blanches apparaissent en 1955 sur fond bleu et liséré blanc avec la vache inscrite dans un écusson doré pour suggérer la noblesse du produit, certains n'hésitent pas à détourner le dessin pour croquer, de profil, le général de Gaulle ! Pourtant, au milieu des années 1980, La vache qui rit manque de disparaître des publicités ! Une idée " vachement " stupide et vite abandonnée. Innovation majeure en 1988 : une languette permet d'enlever le papier d'aluminium qui entoure chaque portion. Et, pour la promouvoir, les députés reçoivent, le jour de la rentrée parlementaire, une portion géante contenant une vraie boîte et un chronomètre. Il s'agit de leur prouver qu'il est plus rapide de déguster le fromage que de déclencher l'appareil !



Et le troupeau s'agrandit avec La vache qui rit " légère ", La vache qui rit en barquette, en mini-portions, une version aux noix et au chèvre, une autre au jambon.

La vache qui rit connaîtra deux échecs : la Petite Marmite, bouillon instantané à base de fromage fondu lancée dans les années 1930, et Tchise, La vache qui rit conditionnée en tube en 1983. Mais un vrai succès : les Apéricubes, lancés en 1960.

Enfin, une petite question : quel est le point commun entre les marques Chanel, Cartier et La vache qui rit ? Les contrefaçons ! 


On ne compte plus les " La vache rouge ", " La vache qui rue ", " La vache sérieuse " aujourd'hui Vache Grosjean, " La vache qui lit ", " La vache qui parle ", " Le veau qui pleure "... Sans oublier une vraie " Vacherie "... marque déposée par les Fromageries Bel en 1928 !
sources

18 avril 2021

LANN-BIHOUE 75e anniversaire de la Base Aéronavale

LANN-BIHOUE 75e anniversaire de la Base Aéronavale 


Pas encore de manifestation pour cause de Covid... mais un cachet pour rappeler l'événement



C'est en 1931 que la Chambre de Commerce et d'Industrie du Morbihan propose l'idée d'un terrain d'aviation sur les terres de Lann-Bihoué.




AOÛT 1932 :

Un représentant du Ministère de l'Air vient à LORIENT pour rechercher un emplacement pour construire un terrain d'aviation.

26 JUIN 1935 :

Le Président de l'aéroclub du MORBIHAN demande à la Chambre de Commerce de s'intéresser "moralement et pécuniairement" à la création d'un aérodrome et d'une école de pilotage dans le Morbihan.

21 OCTOBRE 1935 :

Le Ministère de l'Air retient l'emplacement du terrain au lieu dit " LANN-BIHOUÉ " environ 40 hectares.


12 NOVEMBRE 1936 :

Le Ministère de l'Air approuve l'avant projet présenté par la Chambre de Commerce de LORIENT (CCL).


George VI, la reine Elizabeth, Albert Lebrun

18 DÉCEMBRE 1937 :

Décret du Président de la République Albert LEBRUN qui donne le feu vert au projet classé d'utilité publique.

6 JUILLET 1938 :

La ferme de "KERVITTEL" (15 ha) est achetée par la Chambre de Commerce du Morbihan et va être l'embryon de ce qui sera l'une des plus grandes bases d'Europe.
EN 1939 :

Quelques expropriations et la superficie passe à ….. 43 ha !!!

Mais du fait de l'entrée en guerre ; la CCM doit renoncer à ses ambitions aéronautiques et ……

Le 22 DÉCEMBRE 1939 :

La Marine en devient propriétaire. La "Première BANN LANN-BIHOUÉ est née et l'appel d'offre est lancé pour débuter les travaux.

12 AVRIL 1940 :

Les travaux de construction d'un grand hangar et d'un poste de garde commencent ……..mais trop tard.

JU 88


Le 21 JUIN 1940 : LORIENT est occupé.

MARS 1941 :

Début de travaux gigantesques et naissance de "KERLIN-BASTARD".

L'expropriation est plus facile et la base s'étend sur 1200 ha.


En 41/42 la piste Est/Ouest est faite et en 42/43 la Nord/Sud est achevée ainsi qu'une centaine de hangars et bâtiments.

Lann-Bihoué  photo JM Bergougniou

A grand renfort de sable et de granit pour l’enrochement – extrait de la carrière de Kervinio –, la piste est/ouest est terminée en août 1941. Elle est légèrement plus « petite » que la piste nord/sud, conçue rapidement dans la foulée : 2 000 mètres de long et 80 m de large pour la première, 2 060 m pour la seconde. Routes, parkings et hangars complètent l’équipement, qui est pratiquement achevé en août 1942.

Bagad Lann-Bihoué  photo JM Bergougniou

Les Allemands le baptisent « Fliegerhorst Lorient » (base aérienne militaire de Lorient), et les autochtones base de « Kerlin-Bastard ». Le site, d’une superficie de 1 200 hectares, s’étend dans les communes de Plœmeur, Guidel et Quéven. Sa construction entraîne la destruction de plusieurs villages et fermes.


23 SEPTEMBRE 1943 : KERLIN - BASTARD est sévèrement bombardée.

AOUT 1944 :

Destruction par les Allemands en quelques jours des pistes et hangars et durant 9 mois bombardements pratiquement quotidiens de la part des alliés.


Les Allemands conçoivent la base aérienne comme soutien à  la base de sous-marins de Keroman. Décollant de Kerlin-Bastard, les appareils de la Luftwaffe ont en effet pour mission de protéger les U-Boot.





10 MAI 1945 :

La 19ème DI Américaine rentre sur une base en ruine.

L'Armée de terre s'y installe pour garder des prisonniers allemands.
L'Armée de l'Air y fonde dans la zone nord un centre d'instruction.

La Marine, momentanément, ne fait RIEN … malgré les efforts des TM (travaux maritimes) de Lorient.



1 JUIN 1945 : Création de la Base Aérienne BA 131.

3 OCTOBRE 1945

Arrivée à KERVAISE (PC) du CF SEPTANS , des Gendarmes maritimes et début des travaux de remise en état des baraques, des hangars et des différents réseaux (eau, électricité).

Bagad Lann-Bihoué  photo JM Bergougniou

1er AVRIL 1946 :

La BA 131 est dissoute et l'Armée de l'Air évacue définitivement LANN-BIHOUE.

Le 16 Avril 1947 :

La BAN reçoit son premier avion (un MS 501) en provenance de la LR 1 basée à LANVEOC POULMIC pour être utilisé en liaison et entraînement.

L'effectif de la BAN est de 15 marins.

Le 22 AOUT 1947 : La BAN LBH "passe" en gardiennage.


Lancaster, Lockheed, Neptune, Dakota, Breguet Atlantic, Atlantique 2, Falcon 50, Xingu, Hawkeye… Au fil du temps, les appareils, les flottilles, les personnels militaires et civils (plus de 2 000 aujourd’hui) se succèdent à la base qui assure également le contrôle de la zone aérienne.

Lann-Bihoué Crusader  photo JM Bergougniou

Lann-Bihoué Neptune P2V7 photo JM Bergougniou

Lann-Bihoué Alyzé photo JM Bergougniou





Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...