18 septembre 2025

Torpilleur TRAMONTANE Typhon Oran Royal Navy operation Reservist 8 novembre 1942 débarquement Afrique du nord

Torpilleur TRAMONTANE






LE LANCEMENT DU « TRAMONTANE»

La route passant devant les Chantiers de la Gironde, Quai de Brazza, sera coupée du 28 novembre, 7 heures du matin, au 29 novembre, 21 heures, pour le lancement du torpilleur «Tramontane » qui doit avoir lieu le 29 novembre vers 7 heures 30. La circulation sera assurée comme d’habitude par l’intérieur des Chantiers et le Chemin de Banlin. Le lancement du « Tramontane » devant avoir lieu sans cérémonie en raison de l'heure matinale, il n’a pas été lancé d’invitation pour cette opération.











L'opération « Torch »

initialement prévue pour le 30 octobre a été reportée au 8 novembre. Sous le commandement du général Eisenhower, les forces anglo-américaines se composent de quelque 200 bâtiments de guerre, 110 navires de transport, 107 000 hommes et d'une importante couverture aérienne. La Western Task Force, venant des États-Unis, doit débarquer au Maroc. La Center Task Force et la Eastern Task Force, parties d'Angleterre, doivent attaquer Oran et Alger.




À Oran, ce même jour, l'armée d'Afrique se tient prête à repousser toute attaque, conformément aux ordres reçus de Vichy. Les Alliés débarquent à 2h30 à Arzew, aux Andalouses et à Marsa bou-Zedjhar d'où ils doivent converger vers Oran. La résistance, dont le chef est arrêté avant même le début des opérations, est désorganisée et ne peut agir. La défense est âpre. Le port d'Oran ne peut être pris, pas plus que la base de La Senia.



Le but de l'opération Reservist était de capturer les précieuses installations et navires du port français vichyste d'Oran avant qu'ils ne puissent être détruits. Le débarquement de troupes directement depuis les navires était extrêmement risqué ; cependant les forces alliées espéraient prendre les défenseurs français par surprise, ou espéraient une coopération de leur part en laissant débarquer les forces de débarquement. Deux sloops de la classe Banff, les HMS Walney et HMS Hartland, furent déployés pour cette opération.


 Le 9 novembre, celui-ci rencontre le général Clark pour régler les modalités d'un cessez-le-feu général. Le lendemain, en fin de matinée, il donne l'ordre de cesser le combat. Oran vient de tomber après une lutte acharnée mais, à Casablanca, les combats se poursuivent jusque tard dans la soirée.

 

Perte de la Tramontane - 8 novembre 1942.




Il est 4 heures lorsque la Tramontane (C.F. de Feraupy, chef de division) quitte son poste pour éviter le Walney en feu. Elle va s’amarrer, non loin de là, à des chalands mouillés le long de la jetée. C’est à ce poste provisoire que le commandant de la 7ème D.T. reçoit l’ordre d’appareiller avec mission de signaler et d’attaquer des forces adverses repérées en baie d’Arzew. 



La Tramontane largue donc les chalands et manœuvre à petite allure au travers du port en compagnie de la Tornade (C.C. Pares) qui vient de la rallier. Le Typhon est alerté au passage. La Tornade franchit la passe en premier, mais prise dans une épaisse fumée provenant du Hartland, heurte les enrochements de la digue. La Tramontane sort donc seule. Le Typhon suivra dans quelques minutes...



Il est près de 5 heures lorsque la Tramontane met cap au nord . Seulement trois pièces de 130 mm sont battantes, la pièce n°4 n’ayant put être armée faute de personnel . A 5 heures 42, un bâtiment est aperçu par bâbord. C’est le croiseur britannique Aurora. Il répond au signal de reconnaissance en ouvrant un feu très bien ajusté. Immédiatement, on compte plusieurs blessés à la pièce n°3 ; puis la pièce n°1 est atteinte d’un coup direct alors qu’elle venait à peine de commencer le tir ; la pièce n°2 continue un instant à riposter avant d’être à son tour muselée, tout le personnel tué sauf le chef de pièce. Des éclats ont atteint les passerelles tuant le commandant et l’officier de manœuvre, blessant l’officier canonnier et l’officier torpilleur ainsi que quatre ou cinq hommes. 

Commandant de Féraudy
Le second, qui se trouvait sur la passerelle arrière se porte alors sur l’avant et prend le commandement. Entre-temps, l’officier de manœuvre, bien que grièvement blessé, avait fait poursuivre les évolutions en zigzag et fait noyer les soutes à munitions avant où un incendie venait de se déclarer. La pièce n°3 est remise en service sans télémétrie ni télépointage, mais doit rapidement interrompre le tir car les blessés et les corps des tués engagent les parcs et les norias, empêchant tout ravitaillement. Le croiseur anglais est maintenant suffisamment proche pour utiliser son affût quadruple de 40 mm qui mitraille les superstructures. Les 152 continuent leur ravage... La Tramontane flambe du rouf avant à la passerelle.



Maintenant sans artillerie, le torpilleur met à tribord sur la pointe de l’Aiguille, mais l’avant s’enfonce rapidement et atteint bientôt l’écubier, à un mètre du pont. Dans une telle position, le navire ne peut plus tenir la moindre vitesse. Le second se résout donc à stopper et fait prendre les dispositions d’évacuation. Malheureusement, la baleinière qui avait servi à démailler la chaîne, est restée à Oran et la vedette ne pourra être mise à l’eau par suite de la gîte trop forte ou d’une déformation du chantier. Les blessés les plus graves sont alors embarqués dans le canot à moteur, mais les garants, à cause de la forte gîte, se révèlent trop courts. Il faudra les couper au couteau. Malheureusement, l’avant ayant largué trop tôt, le canot s’évite vers l’arrière et va heurter l’hélice bâbord qui affleure l’eau en tournant encore lentement. Le canot est crevé et coule en quelques instants...

Torpilleur Typhon
Une partie de l’équipage s'est déjà jetée à la mer lorsque le Typhon accoste la Tramontane et met son canot à l’eau. Il embarque au moyen d’une planche le reste de l’équipage puis tente de passer une remorque pour aller échouer le torpilleur à la côte. Cependant, engagé à son tour par des bâtiments britanniques, il ne peut poursuive l’opération. Le sémaphore du cap de l’Aiguille avait entre-temps dépêché une embarcation au secours des naufragés.


Avant d’accoster la Tramontane, le Typhon avait pris une route plus directe vers le cap de l’Aiguille et avait reconnu dans le Nord le croiseur Aurora accompagné de deux destroyers. A 6 heures 10, il lançait deux torpilles en direction du croiseur - distance 9000 mètres - sans résultat.

Epave du torpilleur Tramontane à Oran


Sources

BnF Gallica

L'Ouest-Eclair

La Dépêche de Brest

La Liberté du Sud-Ouest

Ecole navale

http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_deferaudy_adrien.htm



17 septembre 2025

AGASM Blois Le Glorieux 71e congrès des sous-mariniers sous-marin Le Glorieux Le Terrible

AGASM - Le Glorieux  71e congrès des sous-mariniers Blois 5 au 7 septembre 2025




Ronan Pérennès, président et ancien capitaine de navire plonge instantanément dans l’ambiance : « Un équipage qui part à 110, revient à 110 ou ne revient pas. » L’association veut entretenir la cohésion qui s’impose et prévaut à bord d’un navire.


Ce 71e congrès national est l’occasion de réunir chacune des amicales présentes sur tout le territoire français. Joël Piersiela, président de l’amicale locale, souligne que « les sous-mariniers viennent des quatre coins de la France. 


Blois a été choisie comme ville car notre amicale est bien implantée et le département est parrain du sous-marin nucléaire “ le Terrible ” armé de missiles balistiques ».

les festivités seront lancées par un dîner au château et le spectacle son et lumière. Le week-end sera marqué par une messe à la cathédrale portée par la musique des cors de chasse, le gala du passage du totem au futur président et la visite de Chaumont-sur-Loire le dimanche.




Le silence, un leitmotiv

« Un week-end royal qui permettra à tout le monde de se retrouver et même, chanter et danser », pour Joël Piersiela. Les langues ne se délieront pas pour autant. Comme sous l’eau, le silence est une pierre angulaire du milieu. Les sous-mariniers échangeront sur leurs expériences en prenant soin de dissimuler les informations sensibles et secrètes.





sous-marin Le Glorieux




« Quand on plonge, on se dilue dans l’océan. C’est notre don d’ambiguïté. On ne sait pas où le sous-marin part, ni pour quelle menace mais on sait où il n’est pas : sur le quai », témoigne Ronan Pérennès. Sur terre, les informations ne fuitent pas plus.



230 participants au 71ème congrès à Blois 

L’Agasm se donne tout de même pour mission de sortir des abysses cette profession trop méconnue selon Ronan Pérennès. 230 participants au 71ème congrès à Blois organisé de main de maître par l’amicale Le Glorieux.


Sources

https://www.lanouvellerepublique.fr/blois/l-association-de-sous-mariniers-en-congres-a-blois-1757087921

Merci à Joël Moreau réalisateur des souvenirs 
et à l'AGAsM

14 septembre 2025

SNA SUFFREN Mission grand nord 2025 Mai sous-marin

SNA SUFFREN Mission grand nord 2025

6 000 tonnes, 1 million de composants, 8 millions d’heures de production par sous-marin nucléaire d'attaque (SNA). Des chiffres qui donnent le tournis et qui nécessitent un programme lourd de maintien en condition opérationnelle (MCO) des SNA de type Suffren.




Le 6 mai, via le réseau social LinkedIn, chargé du MCO naval sous l’autorité du chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], le Service de soutien de la flotte [SSF] a fait savoir que, à Toulon, le Suffren venait de terminer son quatrième arrêt technique avec une semaine d’avance par rapport au calendrier prévu. 

Chargement de matériel à bord d'un SNA Barracuda à Cherbourg en 2024 - © Technicatome / JC. Moschetti


« Le sous-marin nucléaire d’attaque Suffren vient de terminer son quatrième arrêt technique avec une semaine d’avance sur le planning initial. Bien que l’expérience en matière de MCO des SNA de nouvelle génération soit encore récente, avec seulement 6 arrêts techniques réalisés sur les 240 prévus durant la vie du programme, ce résultat confirme l’efficacité et la coordination des équipes », s’est félicité le SSF.

Départ en mission le 26 mai 2025



Conduit sous sa maîtrise d’ouvrage, le SSF a fait valoir que cet arrêt a été une « réelle prouesse technique », rendue possible par « le travail coordonné des maîtres d’œuvre [Naval Group, le Service logistique de la Marine et l’équipage du Suffren] dans un environnement souvent contraint où la co-activité doit être finement pilotée pour maximiser l’efficacité de tous […] les nombreux sous-traitants ». Et de citer, parmi ces derniers, TechnicAtome, MacTaggart Scott et Schneider Electric. 



Durant ces dix semaines d’arrêt technique, des « milliers de lignes de travaux » ont été effectuées, dont la visite périodique réglementaire de la chaufferie nucléaire. Une trentaine de modifications ont consisté à « fiabiliser les installations, à maintenir leur potentiel offensif et à répondre aux besoins identifiés par les équipages », explique le SSF. La maintenance de « l’appareil propulsif » et du « propulseur de manœuvre » a également été réalisée, avec l’appui de la Direction générale de l’armement [DGA].

Cela étant, par rapport à leurs prédécesseurs de la classe Rubis, les SNA de type Suffren ont été conçus pour que leur MCO soit justement optimisé, notamment grâce à des capteurs permettant de surveiller leurs différents systèmes afin de pouvoir, le cas échéant, effectuer des opérations de maintenance préventive.

https://www.defense.gouv.fr/operations/europe/grand-nord/deploiements-maritimes-zone-grand-nord

https://www.defense.gouv.fr/marine/cols-bleus/cols-bleus-magazine/passion-marine/soutiens/marins-nucleaire-dattaque#:~:text=Le%20SNA%20reste%20un%20des,en%20toute%20discrétion%20et%20autonomie.

https://www.opex360.com/2025/05/09/le-dernier-arret-du-sous-marin-nucleaire-dattaque-suffren-a-ete-une-prouesse-technique-selon-le-ssf/



13 septembre 2025

L'Astrolabe Europa Iles Eparses TAAF Monde diplomatique 8 août 2025 Canal Mozambique

Patrouilleur L'Astrolabe Europa Iles Eparses TAAF Monde diplomatique 08-08-25

Une importance de plus en plus grande et un rôle stratégique pour les Îles Eparses et le canal de Mozambique 

Europa Îles Eparses TAAF 8-8-2025


Ce couloir de 1600 kilomètres le long de la côte africaine et malgache a retrouvé son importance stratégique depuis la multiplication des attaques des Houthis du Yémen sur les navires occidentaux en mer Rouge, en appui au Hamas palestinien, dans la guerre qui l’oppose à Israël. 


Bien que ce soit au prix d’une douzaine de jours supplémentaires de navigation, et d’une hausse du carburant et des taxes des transporteurs, le trafic a doublé en un an sur la « route du Cap », qui passe par le canal du Mozambique et contourne le continent africain : une centaine de navires l’empruntent chaque jour. 




Elle n’est plus en marge de l’espace indo-pacifique. Parallèlement, le canal de Suez — la route la plus directe entre l’Asie et l’Europe — a perdu en 2024 la moitié de sa fréquentation, et coûté 6 milliards de dollars au budget de l’État égyptien, qui le contrôle. Un retour à la normale, qui est à peine amorcé, ne sera que très lent.

https://blog.mondediplo.net/derisoires-sentinelles


12 septembre 2025

L'Astrolabe Iles Eparses Europa août 2025

L'Astrolabe Iles Eparses Europa 8-8-2025



Affirmation de la présence françaises par la présentation du timbre sur la gendarmerie française en particulier à Europa.

Position : longitude 40° 21 Est, latitude 22° 21 Sud.




Europa est rattachée au gouvernement de la République française, en 1960. Tout comme Juan de Nova et les Glorieuses, Europa accueille un détachement militaire chargé d’assurer la souveraineté de la France depuis la crise politique régionale de 1973. Ce détachement est composé d’un groupe de 14 hommes du 2e RPIMa et d’un gendarme, relevés tous les 45 jours.


Le cachet du vaguemestre assuré par le gendarme représente le plan de l'île, la présence des tortues vertes et imbriquées et des frégates noires qui ravagent la sortie des minuscules tortues se précipitant vers l'océan.


Au XVIème siècle, l’intense navigation dans le canal du Mozambique, sur la route des Indes, laisse supposer une probable découverte d’Europa à cette époque. En décembre 1774, les membres de l’équipage du navire britannique Europa lui donnèrent le nom de leur vaisseau. Le Français Brué tenta de la faire appeler « Ile d’Europe » en 1828, mais il échoua.

C’est seulement en 1860 que des colons français, les Rosiers, s’installent sur l’île avec quelques animaux (cabris, lapins et poules). On ne sait pas quand ils décidèrent de quitter l’île, mais les animaux qu’ils y furent abandonnés sont retournés à l’état sauvage.

Tout comme pour Juan de Nova et Bassas da India, l’acte du 31 octobre 1897 (en exécution de la loi du 6 août 1896), a déclaré Europa dépendance française. L’île a été successivement rattachée à la province de Tananarive (1921), à la province de Maintirano (1930), puis au district de Nosy Be (1932), et enfin au district de Tuléar en 1949. Dès 1903, une petite concession fut accordée à des particuliers qui vivaient de la pêche et du ramassage des œufs d’oiseaux et de tortues.

La suite de l’histoire des différents colons demeure floue. Il semblerait que des pêcheurs et des chasseurs aient été présents en 1910. Ceux-ci seraient probablement à l’origine des anciennes constructions de l’île (cases, citernes, séchoirs, fours, cimetière…).



Plus tard, il semble que de nouveaux colons furent à l’origine de la plantation de sisal de l’île. Lorsqu’en 1923, le docteur Poisson fit une escale sur l’île, il n’y avait plus personne. Mais il fallut attendre 1949 et la construction de la station météorologique, pour que des habitants s’y installent définitivement. L’année suivante, une piste d’atterrissage de 60 mètres de long fut édifiée dans le sud de l’île. Deux autres pistes lui succédèrent, en raison du caractère inondable des lieux où avaient été implantées les précédentes. La dernière a été inaugurée le 18 avril 1973 et se trouve dans le nord de l’île. En 1981, une nouvelle station, la « Station des Rosiers », fut construite sous la direction de Marc Gérard, ingénieur des travaux météorologiques.

11 septembre 2025

POM Auguste TECHER escale au Cap Afrique du sud août 2025 passage de la ligne SPID Libreville

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POM Auguste TECHER escale au Cap Afrique du sud août 2025




Le mardi 12 août, la communauté française a eu l’occasion de découvrir les coulisses du patrouilleur outre-mer (POM) Auguste-Techer en escale au Cap. Il est le troisième d’une série de six bâtiments construits par Socarenam, société française de construction navale implantée à Saint-Malo et Boulogne-sur-Mer.

Long de 80 mètres, pesant près de 1300 tonnes et armé par un équipage de 30 hommes et femmes, ce navire moderne, dont le premier de série est entré en service en 2023, passe chaque année environ 100 jours en mer, avec une surveillance permanente de ses équipements.



Nommé en hommage au sergent Auguste Techer, Compagnon de la Libération et natif de La Réunion, ce patrouilleur est destiné à rejoindre la base navale de Port-des-Galets à la Réunion. Il est dédié aux missions de souveraineté, de surveillance et de protection des intérêts nationaux sur les 7 millions de km² de la zone économique exclusive française au large des départements et territoires outre-mer. Il est également capable d’intervenir en cas de pollution maritime et de lutter contre tout type d’activités illicites. Pour remplir ces objectifs, le patrouilleur est doté d’une rampe arrière pour la mise à l’eau d’embarcations, ainsi que d’un hangar et d’une plateforme pour le déploiement de drones aériens.

Nous adressons nos remerciements à toutes les personnes ayant participé à la visite, ainsi qu’à l’équipage du POM Auguste Techer pour leur accueil et leurs échanges.

Le 25 août 2025, le patrouilleur outre-mer (POM) Auguste Techer a rejoint les Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) à La Réunion, marquant ainsi la fin de son premier long déploiement. 

https://lecap.consulfrance.org/Visite-du-Patrouilleur-Outre-Mer-Auguste-Techer

https://lecap.consulfrance.org/Cocktail-de-la-delegation-des-FAZSOI-au-Cap


Enveloppes de l'escale au Gabon SPID Libreville avec une incertitude sur la date du cachet SPID


Zone de la ligne
 AP SPID 266  Libreville
L'équateur traverse sept pays africains  dont en Afrique de l'Ouest
Sao Tomé-et-Principe
Gabon ;
République du Congo ;
République démocratique du Congo




Arrivée à la Réunion Flamme 28-08-25


10 septembre 2025

SNA SUFFREN équipage bleu COURCO 2025

SNA SUFFREN équipage bleu CourCO 2025

Une enveloppe qui a mis près de six mois (6) pour venir de Toulon. avec un petit logo COURCO. Des cours pour les futurs commandants? Retard du courrier volontaire?



bateau noir © JM Bergougniou

Le COURCO 2025, débuté mi-avril dans la zone d’exercice méditerranéenne, doit durer quatre semaines, avec pour objectif premier de valider le cursus de formation des futurs commandants de sous-marins.

Rassemblant sous-marins, bâtiments de surface et aéronefs de la Marine nationale, cet exercice offre de nombreuses opportunités d’entraînement avancé pour les équipages de patrouille maritime des Flottilles 21F et 23F.


la Rascasse © JM Bergougniou
 En effet, les Atlantique 2 interviennent à tour de rôle en opposition ou en soutien des sous-marins engagés, notamment lors de deux des trois phases de l’exercice : la phase de lutte anti-sous-marine (phase 1) et la phase de lutte antinavire (phase 3).



ATL2 à Lann-Bihoué © JM Bergougniou

Durant la première phase, sur une semaine complète, l’effort des techniciens des flottilles, de la BAN Lann-Bihoué et de l’AIA Bretagne ont permis de réaliser 9 des 10 vols initialement programmés, permettant d’exercer une pression forte sur le sous-marin adverse, ou d’appuyer l’action du sous-marin ami dans sa mission.

Au-delà du concours apporté aux camarades œuvrant « sous le dioptre », les équipages d’ATL2 au cours de cet exercice ont pu s’exercer et améliorer leur préparation opérationnelle, dans des conditions de difficulté croissante, qui se poursuivent avec les phases suivantes de l’exercice.




en rade © JM Bergougniou
L'exercice Courco/Squale 2025 est un entraînement avancé dans le domaine de lutte sous la mer qui oppose, dans cette édition, une Task Force interalliée, composée de frégates et d’aéronefs, à un sous-marin nucléaire d’attaque. Conçu pour simuler un conflit de haute intensité, l'exercice a mis à l'épreuve les capacités de détection, de coordination et d'engagement des unités participantes.


le caudataire Phaéton © JM Bergougniou
Parallèlement à Squale, l'exercice Courco 2025 est un stage crucial pour qualifier les futurs commandants de sous-marins. Le Courco (cours de commandement) est l'ultime étape de sélection avant d'accéder au commandement d'un sous-marin nucléaire d'attaque.



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...