30 août 2025

L'ASTROLABE Commandant Equipage B Juan de Nova Iles Eparses TAAF

 L'ASTROLABE Commandant Equipage B


25 juillet – Patrouilleur polaire l’Astrolabe – équipage B

Le général de brigade Jean-Marc Giraud, commandant supérieur des forces armées dans la zone sur de l’océan Indien, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Antoine Collin comme commandant de l’équipage B du Patrouilleur polaire L’Astrolabe. Il succède au capitaine de frégate Nicolas Mousseau.

Il semblerait que selon le tampon du commandant sur ce pli en provenance de Juan de Nova (Iles Eparses) le commandant ait pris du gallon et soit devenu capitaine de frégate. Première mission vers les Eparses.



22 août 2025

TROMELIN 22-6-2025 L'ASTROLABE TAAF Iles Eparses

TROMELIN 22-6-2025 L'ASTROLABE

Tromelin, petite île corallienne plate d’un kilomètre carré, entourée de fonds de 4 000 mètres de profondeur, est la seule des îles Eparses à ne pas être localisée dans le canal du Mozambique. Elle se situe à environ 600 km au  nord-est de Tamatave (Madagascar) et 560 km au nord de La Réunion. Ses dimensions sont d’environ 1 600 m de long sur 700 m de large et sa forme rappelle une amande.


Très isolée géographiquement des autres, l’île serait un ancien banc récifal, aujourd’hui émergé, qui s’est probablement développé sur un haut-fond d’origine volcanique.





Les résidents, qui vivent isolés du reste du monde, sont relevés tous les trois mois dans une opération délicate nécessitant l'intervention des bâtiments de la Marine Nationale ou du navire français Marion Dufresne. 


 https://taaf.fr/ressources-pedagogiques/tromelin-lile-aux-esclaves-oublies/

Depuis sa création, la station s’est avérée d’un intérêt capital pour la détection des formations cycloniques dans le sud-ouest de l’océan Indien. En effet, la plupart des perturbations menaçant Madagascar ou les Mascareignes (île de La Réunion – île Maurice) se forment ou passent au voisinage de cette île. L’île n’accueille plus de personnels de Météo France depuis 2011, remplacés par une station météo automatisée. Toutefois une équipe de 3 personnels TAAF ont pris la relève pour assurer la présence française, l’entretien de la piste et mettre en œuvre des programmes d’étude et de conservation.

TAAF
Marine Nationale

21 août 2025

Marion Dufresne le retour Mission WHIRLS 2025

Marion Dufresne le retour

Enveloppes dont les timbres n'ont pas été annulés, il n'est pas possible de les affecter à une mission. On peut supposer que c'est la mission campagne WHIRLS? ou le retour après l'arrêt technique et avant le départ en rotation OP2?

Les timbres ne sont pas annulés : est-ce parce que ce sont des timbres TAAF et que le bateau était resté à la Réunion? 

Le navire français Marion Dufresnes II a été assigné pour la campagne WHIRLS qui aura lieu en juin-juillet 2025 au large de l’Afrique du sud. Ce navire compte parmi les plus longs navires scientifiques du monde (120 m de long) et couvre tous les domaines de l’océanographie. De la physique océanique à la biologie marine en passant par la géologie, ce navire suréquipé sera un atout considérable pour récupérer de précieuses données.

https://www.flotteoceanographique.fr/Nos-moyens/Navires-engins-et-equipements-mobiles/Navires-hauturiers/Marion-Dufresne

08 août 2025

Appareillage du Patrouilleur outre-mer (POM) Teriieroo a Teriierooiterai du port de Mata’Utu Wallis et Futuna juillet 2025

Appareillage du Patrouilleur outre-mer (POM) Teriieroo a Teriierooiterai du port de Mata’Utu

Pas d'enveloppe et de tampon mais une gentille carte postale de Wallis et Futuna où le Tio  est en escale. Quelques détails sur l'activité.

Un grand merci à Marie et une grosse bise.


Appareillage du Patrouilleur outre-mer (POM) Teriieroo a Teriierooiterai du port de Mata’Utu Après une escale de cinq jours, le Patrouilleur outre-mer (POM)Teriieroo a Teriierooiterai retourne en Polynésie française.



   
Dimanche 6 juillet, à l'occasion de l'ouverture au public du bâtiment, 200 visiteurs sont montés à bord.
Mardi 8 juillet, plusieurs marins ont participé à la cérémonie en hommage aux policiers morts dans l'exercice de leurs fonctions.

Mercredi 9 juillet, le patrouilleur a largué les amarres aux alentours de 9h00 pour quitter le port de Mata’utu et les eaux wallisiennes.
          
Merci au Commandant et à son équipage pour cette escale !
Bon vent et bonne mer !  

Mission AQUARIUS


Pour la première fois, le POM Teriieroo a Teriierooiterai a réalisé des opérations de "boarding", consistant à monter à bord de navires de pêche dans le cadre de missions de police des pêches et en application d’accords régionaux entre États du Pacifique Sud. Le drone SMD-M a été utilisé en environnement opérationnel pour localiser des bâtiments ciblés, en amont d’éventuelles inspections. Ces opérations ont été menées aussi bien en haute mer que dans les zones économiques exclusives de la Polynésie française, de Wallis-et-Futuna, ou dans des ZEE étrangères. Le POM Teriieroo a Teriierooiterai assure ainsi la surveillance dans la zone.

Autre objectif majeur de cette mission, le POM a eu l’occasion d’effectuer une reconnaissance des atolls des Tokelau, territoire isolé de la Nouvelle-Zélande et très concerné par les problématiques de montée des eaux (point culminant des atolls à seulement 3m au-dessus du niveau de l’océan) et de dérèglement climatique. Ces reconnaissances d’atolls ont permis de mieux comprendre leur fonctionnement et leurs besoins, rétablir des liens avec la France et étudier leur géographie et leurs infrastructures (pour d’éventuelles missions d’Humanitarian Assistance and Disaster Relief (HADR) si une catastrophe naturelle venait à les toucher).

Enfin, que ce soit sous le contrôle opérationnel des Forces armées en Polynésie française (FAPF), des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ou d’ALPACI (Commandant la zone Asie-Pacifique), le POM Teriieroo a Teriierooiterai a conclu sa première année sur le territoire polynésien avec une mission réussie. Il s’inscrit définitivement dans le paysage des FAPF comme étant un moyen incontournable pour assurer des missions de souveraineté et de protection des intérêts nationaux dans les espaces maritimes du Pacifique.

Merci Marie

05 août 2025

POM Auguste Techer en route vers la Réunion Escale à Dakar 21 juillet 2025

POM Auguste Techer en route vers la Réunion Escale à Dakar 21 juillet 2025

Question de M. FOLLIOT Philippe (Tarn - UC) publiée le 03/10/2024

M. Philippe Folliot souhaite attirer l'attention de M. le ministre des armées et des anciens combattants sur les retards dans la livraison des patrouilleurs d'outre-mer de la Marine nationale.



Alors qu'il a été annoncé que le troisième navire de la série des patrouilleurs d'outre-mer (POM) destiné à être affecté à La Réunion avait pris du retard dans sa livraison, il apparaît nécessaire d'établir à nouveau un calendrier clair et ambitieux. Initialement prévus pour être livrés entre 2022 en ce qui concerne la tête de série et 2025 pour le dernier patrouilleur, le retard n'apparaît pour l'instant pas excessif mais fait peser un doute sur la livraison des unités suivantes. Les moyens déjà bien limités de la Marine nationale dans nos outre-mer sont en effet en tension, et la priorité donnée aux bases hexagonales de Brest et de Toulon n'arrangent pas cette situation. Alors que des arbitrages sont en train d'être effectués pour le projet de loi de finances pour 2025 dans un contexte de nécessaire assainissement des finances publiques, M. Philippe Folliot souhaite rappeler l'importance pour le Ministère des Armées de défendre la cible et les calendriers prévus par la représentation nationale dans la loi de programmation militaire.

Publiée dans le JO Sénat du 03/10/2024 - page 3387

Transmise au Ministère des armées

Réponse du Ministère des armées publiée le 03/07/2025

Le marché des patrouilleurs d'outre-mer (POM) a été notifié en décembre 2019. Les navires, en sortie de chantier, doivent être aboutis afin d'être opérationnels le plus rapidement possible une fois arrivés à leur port d'attache. C'est pourquoi la livraison du troisième POM, l'Auguste Techer, a connu un retard de quelques mois.

Bureau de poste Dakar Ponty


 Compte tenu des enjeux opérationnels, la cible de six navires pour les trois ports-base de Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et La Réunion n'est pas remise en cause, et le maintien d'un calendrier de livraison ambitieux reste un objectif prioritaire pour l'Etat comme pour son partenaire industriel.

Publiée dans le JO Sénat du 03/07/2025 - page 3822

Rolex Fastnet RACE Cowes Cherbourg

 Rolex Fastnet RACE Cowes Cherbourg 2025

Fondée en 1925, la Rolex Fastnet Race est une course de voile hauturière biennale organisée par le Royal Ocean Racing Club du Royaume-Uni avec le soutien du Royal Yacht Squadron de Cowes et de la ville de Cherbourg-en-Cotentin en France.




La course débute à la ligne de départ du Royal Yacht Squadron à Cowes sur l'île de Wight, sur la côte sud de l'Angleterre. Après avoir quitté le Solent par le canal des Needles, elle suit la côte sud de l'Angleterre vers l'ouest, en longeant la Manche, puis contourne Land's End. Après avoir traversé la mer Celtique, la course passe autour du rocher Fastnet, situé au large de la côte sud-ouest de l'Irlande. Sur le retour, suivant un parcours en grande partie réciproque, la course passe par les îles Scilly avant de se terminer à Cherbourg.



Le skipper cherbourgeois Alexis Loison (Leon) vient de franchir la ligne d’arrivée de la Rolex Fastnet Race. Il est actuellement en tête du classement général de cette 51ème édition ainsi que des classements IRC 2 et IRC Double. Le classement définitif sera connu ultérieurement. Il sera présent au ponton vers 13h00.

Temps de course : 3 jours, 22 heures, 42 min et 15 secondes

Heure d’arrivée : 30 juillet à 12h22 et 15 secondes

Merci à Auguste M.

04 août 2025

BSAOM Champlain Europa Iles Eparses TAAF Juin 2025 plancton Juan de Nova

BSAOM Champlain Europa Juan de Nova  Iles Eparses TAAF Juin 2025


Depuis près de trois ans, la mission Bougainville s’intéresse au plancton et étudie cet organisme essentiel sur Terre, mais encore trop peu connu. Avec ses jeunes scientifiques embarqués sur des navires de la Marine nationale française, le projet cherche à cartographier les populations planctoniques de l’Indo-Pacifique, mais également de comprendre l’influence des îles sur le développement des écosystèmes.

Juin 2025, le « Champlain », Bâtiment de soutien et d’assistance Outre-Mer (BSAOM), met le cap sur les îles Éparses, territoires français situés autour de Madagascar et régulièrement ravitaillés par la Marine française. C’est d'ailleurs l’une des missions de ce navire, en plus de la lutte contre le narcotrafic ou la pêche illégale. Mais depuis près de deux ans, il accueille aussi à son bord un binôme de jeunes scientifiques, tout juste diplômés de l’Université de la Sorbonne et intégrés en tant que volontaires officiers aspirants biodiversité (VOA).





Laurine, l'une des jeunes scientifiques lors d'un prélèvement de plancton à bord du BSAOM Champlain. 
© RFI / Titouan Allain
Leur objectif est de prélever du plancton et de l'étudier pour mieux comprendre cet organisme, primordial à la vie sur notre planète : base de la chaîne alimentaire, capteur de CO2 et producteur de la moitié de l’oxygène sur Terre.

La mission Bougainville a aussi déployé quatre autres scientifiques répartis sur des BSAOM entre la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie. Des territoires hautement intéressants, car ils permettront peut-être de répondre à plusieurs questionnements sur le plancton.

Il y a au sein des ZEE, où sont réalisés ces prélèvements, des centaines d’îles et de monts sous-marins. Un univers idyllique pour la mission Bougainville, car il permet d’étudier ce que les scientifiques appellent « l’effet d’île ». Dans l’immensité du bassin Indo-Pacifique, les eaux sont généralement pauvres en nutriments. Mais les terres émergées, de par leur composition, apportent ces « aliments » qui permettent un développement massif de phytoplancton nécessaire à la chaîne alimentaire. Ce phénomène peut même être observé par satellite.


« Les îles changent la composition du plancton sur des dizaines, des centaines de kilomètres. Elles créent un écosystème qui se déplace dans l’océan pendant des semaines avant de disparaître, puis d’être à nouveau créé. Ce sont des sortes de forêts qui bougent », détaille Colomban de Vargas. La question pour les scientifiques est donc de savoir comment ces écosystèmes se forment, s’ils sont toujours de la même nature, et comment ils évoluent.

En étant sans cesse baladé par les courants, le plancton subit son environnement, il est impossible pour lui de le choisir : « Chacun de ces îles est un tube à essai, un terrain idéal pour la science. Avec des mesures répétées, c’est aussi un ensemble de données intéressant pour comprendre l’adaptation du plancton au changement climatique », poursuit le chercheur, avant d’ajouter : « Des différences de composition du plancton joueront sur tout l’écosystème, par conséquence sur l’économie des différents territoires et donc sur la géopolitique mondiale. » 

 Aujourd’hui, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions sur les questions que se posent ces scientifiques et comme le rappelle Colomban de Vargas, « il faut déjà comprendre la base fonctionnelle du plancton avant de parler de son évolution ou de son adaptation ». Il faudra donc attendre au minimum la fin de notre décennie pour obtenir une base de données suffisamment grande pour percer les secrets de ces micro-organismes dont nous dépendons tant.

RFI Titouan Allain

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

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