24 septembre 2021

Lettre Ministère de la Marine et des colonies amiral Olry

Lettre Ministère de la Marine et des Colonies

Jean-Baptiste Olry est contre-amiral depuis 1884. Nommé directeur du personnel au ministère de la Marine de janvier 1886 à avril 1887 il écrit pour promouvoir un officier qu'il a eu sous ses ordres :
Joseph Alphonse PHILIBERT (1848 - 1926). Cet officier nous est connu car il commandait la Marine lors de l'affaire de Casablanca.


En 1710, le bureau des colonies est rattaché au secrétariat d'Etat à la Marine qui est renommé le 26 octobre 1790 par l'Assemblée constituante "Ministère de la Marine et des Colonies".

Ministère de la Marine et des ColoniesCabinet du Contre-Amiral

Directeur du Personnel

Paris le 12 oct. 1886

Mon cher amiral

Vous me ferez grand plaisir en proposant Philibert et j'apprécierai très chaudement sa candidature au tableau. Il a commandé très bien deux petits bâtiments en Calédonie et au Tonkin.

Je l'ai eu fois comme officier de manoeuvre à bord du Forbin et de l'Alma. J'en fais grand cas.

Comme vous le pensez bien je me suis absolument mis en travers des devoirs de M Philibert et il en sera de même toutes les fois que quelqu'un voudra se mettre entre vous et vos officiers


Sentiments respectueux et bien dévoués

Olry



Jean-Baptiste OLRY est né le 8 février 1832 à NANCY (Meurthe & Moselle) - est écédé le 10 novembre 1890 à PARIS


Il entre dans la Marine en octobre1848 - Aspirant de 2ème classe le 1er août 1850

Campagne sur le "PSYCHE" en Tunisie,Aspirant de 1ère classe en septembre 1852

Embarque sur le "MONTEBELLO"  Enseigne de vaisseau le 9 juillet 1854; port BREST.

Participe sur le "FRIEDLAND" à la campagne de Crimée

Sur le bâtiment "ALGESIRAS" en 1856

Sur le "FAON" en 1858

Officier en second sur la "SAINTE BARBE" en 1859

Lieutenant de vaisseau le 3 octobre 1860

Embarque sur la "FORTE" dans l'escadre de l'amiral CHARNER en Chine

Commande la canonnière N°13, en 1863

Chevalier de la Légion d'Honneur le 16 mars 1863

Commande la "MITRAILLE" en Cochinchine de 1863 à 1864

Chef d'Etat-major du gouverneur de Cochinchine en 1868

Chef d'état-major du contre-amiral Ohier, Gouverneur de Cochinchine et Commandant en chef de la Division navale d'Extrême-Orient. en 1870

Capitaine de frégate le 22 mai 1869

1er aide de camp de l'amiral BOUET-WILLAUMEZ

Officier en second du "JEAN BART", vaisseau école d'application en 1872

Commande le "FORBIN" en 1874

Capitaine de vaisseau le 29 février 1876.

Membre de la commission supérieure des défenses sous-marines

Commande le "THETIS" en 1877

Officier de la Légion d'Honneur, le 25 octobre 1877



Gouverneur de Nouvelle Calédonie et commandant de la division navale, du 11 avril 1878 au 8 aout 1880


1880

Commandeur de la Légion d'honneur, le 11 juillet 1880

Membre adjoint du conseil d'amirauté en 1881

Membre du Comité hydrographique en 1882, sur le "TALISMAN"

Commande le cuirassé "ALMA"

Contre amiral en avril 1884

Major général de Toulon

Membre du Conseil des travaux en novembre 1885

Directeur du personnel au ministère de la Marine de janvier 1886 à avril 1887

En mai 1887, commandant en chef de la division du Levant avec pavillon sur le "VAUBAN"   Inspecteur général de la Marine

Vice amiral en aout 1890




http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_olry_jean.htm


Frégate Nivôse escale à Kerguelen - 1-12-2020

Frégate Nivôse escale à Kerguelen - 1-12-2020

Retour en arrière avec un pli du Nivôse en escale à Kerguelen quand...

Le mercredi 2 décembre, la frégate de surveillance Nivôse se trouve au mouillage devant Port-aux-Français, aux îles Kerguelen, lorsqu’elle reçoit l’ordre de tenter de recueillir à son bord le coureur au large Kévin Escoffier, participant du Vendée Globe 2020, un tour du monde en solitaire sans assistance.





Ce dernier, rescapé du naufrage de son voilier IMOCA quelques jours plus tôt, avait été secouru par son concurrent et ami Jean Le Cam, aiguillé par le dispositif déployé au CROSS Gris-Nez, responsable des missions d’assistance et de sauvetage en mer.

Placée sous le contrôle opérationnel du commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien en liaison avec le préfet de La Réunion, délégué du gouvernement pour l’Action de l’Etat en mer et le Commandant de la zone maritime, en coordination avec le comité de course du Vendée Globe 2020, la mission implique de faire route au nord-ouest sur plus de 1000 nautiques, face aux éléments 4 jours durant, pour se porter au-devant du monocoque de Yes, we Cam.

Aussitôt, le bâtiment de combat stationné à la Réunion appareille, et affronte bientôt les creux supérieurs à 6 mètres caractéristiques des redoutables « 40èmes rugissants ». Au fil des heures, les prévisions météorologiques s’affinent, comme les informations sur le trajet de Jean Le Cam, et un rendez-vous est fixé sur une fenêtre d’état de mer favorable.



« Je suis très heureux du dénouement de cette opération. Son succès n’était absolument pas garanti dans l’environnement capricieux des 40èmes rugissants. C’est avant tout la réussite collective d’un équipage qui a su se mobiliser : affronter pendant 3 jours des conditions de navigation très rugueuses, réparer le système de stabilisation du bâtiment en plein tempête hier, et enfin réussir une manœuvre nautique audacieuse ce matin. La confiance, la fluidité des rapports entre les acteurs (direction de la course, états-majors, MRCC, préfecture de La Réunion ont grandement facilité l’action de l’équipage du Nivôse. » Capitaine de Vaisseau Frédéric Barbe, commandant de la FS Nivôse

Cette opération réussie, preuve s’il en est de la solidarité des gens de mer, témoigne de la capacité de la Marine nationale à opérer, à assister et soutenir les ressortissants français où qu’ils soient, y compris dans les océans les plus reculés. Elle vient également clore le déploiement du Nivôse. Après plusieurs semaines de patrouille visant à affirmer la souveraineté de la France dans ses zones économiques exclusives, et à lutter contre la pêche illicite, les marins du Nivôse

regagneront en effet leur port-base réunionnais dans quelques jours.

sources 
Cols bleus

23 septembre 2021

Donec Humour dans le carré pages noires de la résistance

Donec Humour dans le carré pages noires de la résistanc


Bonjour la compagnie,

Notre histoire comporte quelques pages sombres à oublier bien vite.

De l’année 1944 nous nous rappelons des héros, cachés dans les forêts depuis 1941, en guenilles, armés de bric et de broc qui guettaient l’envahisseur au coin d’un bois et réglaient leur compte aux « collaborateurs ».
Cette image est vraie si nous parlons des colonels Georges GUINGOUIN ou Henri ROMAN-PETIT mais il en est d’autres de moins reluisantes.

Mon grand-père était pétainiste et patriote, il déménagea de Nice vers la Dordogne en mars 1944 au prétexte que le ravitaillement ne posait pas de problème là-bas. Mauvaise pioche, on le retrouvera assassiné sur un chemin forestier au mois de juillet. En effet une proportion importante de la résistance armée était communiste et envisageait très sérieusement une prise de pouvoir conforme aux idéaux moscoutaires pour construire (enfin) un monde où le prolétaire goûterait à la joie de vivre.

Pour atteindre ce but il convenait d’éliminer tout collaborateur, milicien véritable ou bourgeois supposé qui ne manquerait pas le jour venu d’être un suppôt de la réaction.

En ce qui concerne le Limousin le communiste Georges GUINGOIN, le futur « préfet du maquis » avait transformé son territoire en « petite Russie ». De Saint Gilles la Forêt à Treignac et Eymoutiers l’ordre régnait et les exactions inutiles n’avaient pas cours. Il faisait à son idée sans suivre les directives du « Parti » ce qui le mettra dans une situation très pénible après la guerre. Il n’en était pas de même au nord de Limoges, du côté de Magnac-Laval où les exécutions sommaires de traîtres supposés ne manquaient pas.

Il reste peu de traces de cette justice expéditive néanmoins après la guerre. Dans les années cinquante il fut demandé aux membres de certaines associations de rédiger leurs souvenirs sur des cahiers d’écolier. Ceux-ci furent collectés, mis en lieu sûr et disparurent de la circulation. Xavier Laroudie dans son livre « UN SEUL CHÂTIMENT pour les traitres » en a retrouvé un dont il cite les « bonnes pages ». L’auteur est un militant communiste de Saint-Junien, communiste comme il se doit ( gilet jaune avant l’heure). Il nous conte par le menu l’exécution de quelques traîtres.

« Un Alsacien marié à une Française et engagé dans la Wehrmacht finissait sa permission le 21 mars 1944. Le 20 nous décidons de l’attaquer et de le descendre. Nous partons à trois et pendant que le camarade et moi montions la garde, l’autre de deux balles dans la tête exécute le traître ».

En fait ce soldat était engagé dans la L.V.F. lui était un vrai traître. En juin 1944 notre maquisard rejoint le groupe « Rolland » cantonné au hameau des Ramades.

« Le lendemain le groupe auquel j’étais rattaché parti à côté du Chêne-Plantier faire un barrage. Les 15, 16 et 17 juin 1944 nous restons là-bas. Le 16 un milicien passe avec toute sa famille ne pensant pas être reconnu. Mais le malheur pour lui est qu’il y avait un camarade qui le connaissait et nous l’arrêtons. A la tombée de la nuit, il s’évade et pendant deux heures nous le cherchons mais nous ne le trouvons pas. Bien qu’il soit blessé, il nous échappe. Nous allons arrêter sa femme, son associée plutôt en représailles et nous la gardons.
J’avais allumé un peu de feu malgré la nuit et nous nous chauffions pendant que les camarades faisaient leur tour de garde ou se reposaient. Avec deux autres, nous interrogions la gonzesse. Nous avions les mains un peu lestes pendant qu’elle se défendait mollement, après un autre attaquait par ailleurs. Enfin le sergent donna l’ordre de la ramener chez elle, elle n’était pas celle que nous voulions. Nous la ramenons à deux et en arrivant à la maison, nous avons rigolé un bon coup et nous sommes revenus au barrage reprendre notre poste.»
« Le 18 un milicien est amené au camp et je suis chargé de l’interroger et c’est moi qui le soir l’ai abattu comme un animal malfaisant. Je l’ai tellement bien interrogé que je conserve encore la marque de mon poing et qu’il a avoué »

Il est alors affecté à la 2 414èmecompagnie mais il ne perd pas la main.

« Comme je me suis bien conduit au combat on me donne un milicien à exécuter, je lui fais creuser son trou et sauter dedans se coucher, après quoi, soigneusement je le descends. C’était le 30 juin. C’était mon deuxième milicien.»

Et le 3 et 4 juillet :

« Nous sommes allés chercher le milicien qui nous avait été désigné. Une garce de gonzesse nous tire dessus et blesse un copain, ce fut le bouquet. Nous l’arrêtons et revenons au camp avec 3 prisonniers : 2 miliciens et une milicienne et avec 10 fusils e 10 revolvers. Nous allons déménager une fois de plus et quand nous sommes arrivés je demande et obtiens d’exécuter la milicienne. Elle avait 48 ans, j’ai gardé son anneau de mariage en souvenir.»

« Avant que je l’exécute, elle m’a dit textuellement : « Ce n’est pas bien ce que vous faites là, celui qui est la-haut vous jugera et vous irez en enfer.»
« Comme je suis beaucoup croyant je m’ennuie follement »

Plus tard dans la nuit.

« Et à un kilomètre de là, il y a une maison où habitait un milicien. Nous nous arrêtons chez lui et le faisons prisonnier et moi-même je l’exécute, ça faisait 4 boches, 3 miliciens et une milicienne que j’avais sur la conscience ».

« Le 20 juillet, occupation de Saint Sulpice les feuilles, 31 miliciens arrêtés et exécutés, parmi lesquels 6 femmes dont 4 de moins de 20 ans. Le 21, occupation du Dorat 14 miliciens arrêtés et exécutés. »

Comme vous le voyez il ne fallait sans doute pas grand-chose pour être déclaré milicien quant aux jeunes filles de moins de 20 ans on se doute bien qu’elles ne devaient pas être très dangereuses ni engagées dans la collaboration.

D’ailleurs un certain nombre de ces exécutés ont été déclarés « mort pour la France »

Mais nous n’y pouvons rien c’est la justice du peuple.

A bientôt pour la suite de nos aventures

Donec

Sur la peau de bouc (motif de punitions dans la Marine de grand père)
40 jours de prison (ordre du Préfet Maritime) « Avoir été l’objet d’une ordonnance de non-lieu. »

Les mots du Général

Du maréchal Montgomery : « Ce n’est pas un soldat, c’est un acteur. Mais il joue tellement bien la comédie du chef qu’il arrive à s’identifier à son personnage. »

BSAM Rhône mission Grand Nord 2021

BSAM Rhône Mission Grand Nord 2021

Au moins les timbres pourront resservir...

L’équipage « B » du Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a appareillé de Brest le lundi 23 août pour un déploiement dans le Grand Nord. Ce déploiement du Rhône répond à un objectif de maintenir et développer les savoir-faire de la Marine nationale à opérer loin et dans un environnement spécifique, notamment en eaux froides. Les BSAM sont des bâtiments dotés d’une grande autonomie à la mer, propice aux déploiements lointains.


Armés par un effectif optimisé de 17 marins, l’équipage habituel a été renforcé par un médecin, une infirmière et un météorologue (METOC). Ce dernier participe notamment au renforcement des connaissances environnementales grâce à l’acquisition de données météorologiques et océanographiques.

Après son appareillage de Brest, le Rhône a mis à profit sa patrouille pour s’entraîner, intégrer et former les nouveaux embarqués à leur nouvel outil. Différents exercices tels que des hommes à la mer, des avaries de barre et des entraînements de lutte contre des sinistres ont rythmé la remontée en puissance de l’équipage.

Après avoir accosté à Reykjavik, en Islande. Le samedi 28 août, il a effectué une relâche opérationnelle quatre jours.

https://www.colsbleus.fr/articles/13294

22 septembre 2021

L'ASTROLABE à Kerguelen TAAF 1-07-2021

 L'ASTROLABE à Kerguelen TAAF

Trop fort n'a jamais manqué...

Pas moins de 24 plis du passage de l'Astrolabe à Kerguelen (1-7-2021) me sont revenus. Des envois accumulés depuis quelques mois.


L’Astrolabe est un navire brise-glace construit dans le cadre d’un partenariat entre, d’une part la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ainsi que l' Institut Paul-Emile Victor (IPEV), et d’autre part le Ministère de la défense  Marine nationale (MN)).

Rappel

Les TAAF ont financé la construction du navire par l’emprunt et ont assuré la maîtrise d’ouvrage du projet. L’Institut polaire français verse quant à lui aux TAAF un loyer annuel équivalent à la moitié du remboursement de l’emprunt. 

L’armement, la conduite et la maintenance, sont pris en charge par la Marine nationale. Cette mutualisation permet une optimisation des coûts et des ressources.


Armé en permanence par la Marine, le patrouilleur effectue deux types de missions :
MISSION DE SOUTIEN À LA LOGISTIQUE ANTARCTIQUE (MSLA) :


Au profit des TAAF et de l’Institut polaire français, la Marine nationale effectue des missions de transport de fret et de passagers entre Hobart en Tasmanie (Australie) et la base scientifique française en Antarctique Dumont-d’Urville (terre Adélie), soit une distance d’environ 2700 km à raison de 4 à 5 rotations pendant les 120 jours que dur l’été austral, de novembre à février.

Dans le cadre de la coopération scientifique internationale entre la France et l’Australie, des missions de ravitaillement sont également susceptibles d’être effectuées au profit de l’Australian Antarctic Division (AAD).


MISSIONS DE DÉFENSE DE L’ASTROLABE :

L’Astrolabe, basé à La Réunion, réalise des missions de souveraineté et des missions d’action de l’Etat en mer (AEM) en océan Indien et notamment dans les TAAF. L’Astrolabe contribue donc à asseoir la présence de la France dans sa zone économique exclusive (ZEE TAAF : plus de 2 300 000 km2). Sa présence outre-mer est un intérêt majeur par la connaissance et la maîtrise de cette zone éloignée.


Le bâtiment participe à la défense maritime du territoire puisqu’il permet de surveiller et de faire respecter le droit dans les espaces maritimes sous souveraineté et juridiction françaises. Outil mis à disposition des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien, il participe par exemple aux missions de lutte contre la pêche illégale, en remplacement du patrouilleur austral L’Albatros.


Sources 

TAAF


DLD FREMM DA-R ALSACE Dynamic mangoose 21 juin juillet

DLD FREMM DA-R ALSACE Dynamic Mangoose

Les plis de la DLD de la FREMM Alsace reviennent... avec un peu moins de 4 mois après la pose du TàD V SPID 11404
... Bon ils sont revenus


avec une double oblitération et une date au 26 juin 2031. Prendre dix ans d'un coup ça peut faire mal... Ka date a été corrigée au 36 juin 2021



Plusieurs unités de la Marine nationale participent à DYNAMIC MONGOOSE 21, tant sur les seaux que dans les airs avec des avions de patrouille maritime. 


Ainsi, le 3 juillet, le BCR Marne a réalisé un RAM au profit de la frégate multi-missions Alsace. Dans le cadre de son déploiement de longue durée, la frégate Alsace vient de débuter sa participation à DYNAMIC MONGOOSE 21. Les exercices menés sont l'occasion pour l’équipage du BCR de conduire ses premières interactions en contexte OTAN et de continuer à éprouver les capacités militaires du bâtiment.



Sources




20 septembre 2021

Frégate ACONIT Mission MEDOR 2021 30 août 2021

Frégate ACONIT Mission MEDOR 2

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération CHAMMAL représente le volet français de l’opération internationale INHERENT RESOLVE (OIR) rassemblant 80 pays et organisations. En coordination avec le gouvernement irakien et les alliés de la France présents dans la zone, l’opération CHAMMAL apporte un soutien militaire aux forces locales engagées dans la lutte contre Daech sur leur territoire. La Coalition internationale adapte en permanence son dispositif au Levant et la France poursuit son effort dans la région car le combat contre le terrorisme continue. L’opération CHAMMAL se concentre désormais sur son pilier « appui » et compte 600 soldats insérés au sein des états-majors d’OIR ou sur les déploiements aériens et maritimes.

Le TàD V SPID 10009 ( FLF ACONIT) est apposé le 30-08-2021 sur l'enveloppe (pas sur le timbre)
Pour diverses raisons - absence de dépêches? Covid?
le pli n'est remis à SPID Roissy que le 14-09-2021


Le 5 août 2021, 
La Frégate de type La Fayette (FLF) Aconit a appareillé de son port base de Toulon en direction de la Méditerranée orientale (MEDOR) pour y conduire son second déploiement de l’année. Régénérée par un arrêt technique de trois mois, l’Aconit et son équipage ont rejoint pour la cinquième fois une zone d’opérations qu’ils connaissent bien, six mois à peine après l’avoir quittée. La FLF a succédé à la Frégate de défense aérienne (FDA) Forbin pour être placée en soutien direct de l’opération CHAMMAL, conduite par les armées françaises au Levant.


L’Aconit a ainsi mis le cap vers la Méditerranée orientale, pour remplir des objectifs dans de nombreux domaines : connaissance et maîtrise de l’espace aéromaritime, soutien à la lutte contre le terrorisme, coopération régionale ou encore affirmation de l’attachement de la France au respect du droit de la mer. La frégate Aconit patrouillera principalement dans le canal de Syrie. Elle restera, toutefois prête à répondre aux sollicitations du Commandant en chef pour la Méditerranée (CECMED), son contrôleur opérationnel, partout ailleurs en Mer Méditerranée.

Intervenant de manière autonome, la FLF participe, grâce à ses capteurs et à son détachement hélicoptère composé d’un Panther de la flottille 36F, à l’appréciation autonome de situation de la France dans une région sensible, fonction essentielle pour connaître et anticiper les évolutions des théâtres d’opérations et prévenir les atteintes au droit de la mer.

Durant sa patrouille, le bâtiment conduira plusieurs exercices de coopération avec les pays riverains afin de renforcer les liens et l’interopérabilité de la France avec ses alliés.


sources 


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...