01 avril 2019

Un aéroport pour la principauté ?

Un aéroport pour la principauté?


La principauté de Monaco de par son exiguïté est dans l'impossibilité d'accueillir une piste d'aviation et un aéroport.

SAS le Prince très attaché à la Marine suite à sa formation à bord du PH Jeanne d'Arc souhaite associer Marine et Aviation : l'aéronavale. 


Pour pallier cette absence aéroportuaire, le rocher envisage d'acheter un porte-avions mis à la retraite par les Etats-Unis le Nimitz (CVN 68) et de l'ancrer devant le musée océanographique. 

La piste de 333 mètres sera rallongée d'une centaine de mètres pour permettre le décollage et l'atterrissage des avions à décollage court (STOL) et l'intérieur du bâtiment accueillera hôtels, restaurants et une annexe du casino. 


La configuration pourrait être celle-ci :


Salle des machines : Salle des machines et réacteurs pour pourvoir assurer l'autonomie énergétique du rocher, Banques et salles des coffres.
Pont no 4 : Cuisines Buanderie Entrepôts Stockage  et une pisciculture.
Pont no 3 : cuisines, salles de détente, centre médical, cinéma.
Pont no 2 : Restaurants, Pizzerias, Hôtels, Brasseries.
Pont no 1 : Hôtels, Casino, salles de spectacles, chapiteau de cirque.L
'îlot servira de tour de contrôle et d'aérogare et de poste de douane.
Un stade pourrait même être installé sur le pont d'envol.




L'aérogare pourrait porter le nom de Louise-Hippolyte. Nul ne sait qui en serait la marraine.



La principauté envisage même de créer une compagnie aérienne pour assurer les liaisons entre le nouvel aéroport et Nice-Côte d'Azur.

31 mars 2019

Marion Dufresne LD AUSTRAL SEAS Mission Crotale MD 218 Carotte 2019

Marion Dufresne LD AUSTRAL SEAS Mission Crotale MD 218 Carotte 2019


Le Marion Dufresne est un navire polyvalent. Lancé en 1995, il assure deux fonctions principales :


La recherche océanographique : sur la majeure partie des océans, elle était sous la responsabilité de l’IPEV jusqu’en janvier 2018 et est désormais sous celle de l’Ifremer.
La logistique des îles subantarctiques françaises : Crozet, Kerguelen, Amsterdam/Saint-Paul, sous la responsabilité des TAAF

Le carottage (en anglais diamond drilling, ou core drilling) est un type de forage d'exploration, visant à prélever un échantillon du sous-sol terrestre ou marin obtenu à l'aide d'un tube appelé carottier que l'on fait pénétrer dans le sous-sol. L'échantillon ainsi obtenu s'appelle une carotte (par analogie avec la racine de la plante du même nom, la carotte). Celle-ci est qualifiée d'échantillon stratigraphiquement représentatif, donc non perturbé.


 Crotale MD 2018

TAAF. Le 5 mars dernier au nord de l’archipel Crozet, par une météo plutôt mauvaise, le carottier Calypso a été déployé par plus de 2 300 mètres de fond au départ du Marion Dufresne, avec un tube de 70,2 m de long. Après 9h d’opération, celui-ci est revenu parfaitement droit et complètement rempli, avec un taux de récupération de 99,3%. Le dernier record de longueur de carottage était une carotte de 64 mètres, dans un tube de 65 mètres dans le golfe de Californie, record détenu également par le Marion Dufresne depuis 2002.



Cette carotte a été obtenue lors de la campagne Crotale, coordonnée par le CNRS, portant sur l’étude de la variabilité du courant circumpolaire antarctique, son évolution à l’échelle géologique, et son rôle dans les variations du CO2atmosphérique. Un tube a donc été déployé pour carotter au nord de l’archipel de Crozet, site localisé sous le front subantarctique par 2 300 mètres de fond. L’énorme épaisseur de sédiments (plus de 150 mètres), ainsi que la clarté des réflecteurs mis en évidence par le sondeur de sédiments du navire, a encouragé à déployer une carotte d’une telle longueur – 70,2 mètres de long.





La carotte a été ouverte, décrite et photographiée, puis passée au banc de mesure. Elle ne présente aucune déformation et est essentiellement composée de boues à diatomées. Des mesures préliminaires à bord suggèrent que la carotte couvre le dernier million d’années et permettrait donc d’effectuer des études à très haute résolution sur les derniers cycles climatiques.




Depuis le programme Cinema initié par l'Ifremer, puis mené conjointement avec le CNRS et l’Institut polaire français) jusqu’au projet EQUIPEX-CLIMCOR, mené par le département océanographie de l’Institut polaire français, des travaux n’ont cessé d’améliorer le système de carottage du navire et de l’équiper des outils indispensables à ces opérations « géantes ». La jouvence du navire en 2015 a permis de mettre en œuvre un nouveau portique de carottage plus ergonomique, mieux équipé et d’une capacité 45 tonnes, pour assurer la continuité avec le nouveau treuil grand fond. Les tangons ont été intégralement changés et la structure du navire modifiée pour dégager de l’espace de coursive extérieure tribord afin de permettre le passage de tubes plus longs. Le navire a été équipé de sondeurs parmi les plus performants existants et l’instrumentation globale a été complètement revue



Sources :


https://wwz.ifremer.fr/Espace-Presse/Communiques-de-presse/Record-de-longueur-de-carotte-sedimentaire-encore-battu

https://www.flotteoceanographique.fr

https://www.clicanoo.re/Societe/Article/2019/03/26/Une-carotte-record-pour-le-Marion-Dufresne_571568


https://www.lemarin.fr/secteurs-activites/environnement/24962-marion-dufresne-des-carottes-geantes-4-000-m-de-profondeur


https://wwz.ifremer.fr/Espace-Presse/Communiques-de-presse/Record-de-longueur-de-carotte-sedimentaire-encore-battu

29 mars 2019

Mission Jeanne d'Arc GEAOM 2019

Mission Jeanne d'Arc GEAOM 2019
la réalité dépasse la fiction Mozambique IDAI

Cachet TRODAT 25 février 2019 V SPID 10909 PHA Tonnerre
A la suite du passage du cyclone IDAI qui a dévasté le Mozambique, le Zimbabwe et le Malawi le 14 mars 2019, des forces armées sont engagées pour venir en aide aux populations sinistrées.Le Mozambique a demandé l'aide de la communauté internationale le 20 mars 2019.

La France et l'Union Européenne ont décidé d'y répondre. La décision d'envoyer le PHA Tonnerre et la FS Nivôse a été actée le 23 mars par les autorités politiques françaises.
Tàd V  SPID 10486 FLF  LA FAYETTE 3 mars 2029
Les forces armées de la zone sud de l’océan indien (FAZSOI) se mobilisent pour venir en aide à la population du Mozambique, qui a été durement touchée par le passage du cyclone Idai, dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 mars 2019.

Les moyens militaires des forces de souveraineté des FAZSOI, ainsi que la présence du porte-hélicoptères amphibie « Tonnerre » dans cette zone permettent d’apporter une réponse rapide et adaptée à la demande d’assistance du Mozambique. Près de 700 soldats, marins et aviateurs sont mobilisés dans cette opération, baptisée « Caouanne ».
Dès le vendredi 22 mars, un Transall a effectué un premier transport aérien de matériel logistique humanitaire d’urgence (tentes entrepôts, générateurs, kits d’éclairage, outillage…) entre la Réunion et la ville de Beira, particulièrement sinistrée.
Le samedi 23 mars 2019, la frégate de surveillance Nivôse, de la base navale « Port des Galets » des FAZSOI ainsi que le Porte-Hélicoptères Amphibie (PHA) Tonnerre, en mission Jeanne d’Arc, ont été mobilisés pour le chargement et le transport de fret humanitaire.
La cale à Dzaoudzi avec l'e-dar et la barge 



De son côté, à Mayotte, le Tonnerre a embarqué plus de 90 palettes de matériel, l’ensemble de l'équipage et les 130 élèves officiers.
L’armée de Terre compte à bord une section du 1er régiment étranger de génie (1er REG) dotée de moyens lourds EGAME/EGRAP (tractopelles), présente sur le Tonnerre depuis le début de la mission Jeanne d’Arc. Un détachement du régiment d’infanterie chars de marine (RICM) a également embarqué avec ses 2 GBC (véhicule cargo tout terrain militaire) et ses 7 MASSTECH (véhicules 4×4 de nouvelle génération) à Djibouti alors qu’il participait à l’exercice Wakri. Deux hélicoptères Gazelle du 3e régiment d'hélicoptères de combat sont disponibles sur le bâtiment.
Cachet TRODAT 6 mars 2019 V SPID 10909 PHA Tonnerre

PHA TONNERRE le pont d'envol

Le groupe Jeanne d’Arc, qui comporte le Tonnerre et la frégate La Fayette a été scindé à cette occasion pour répondre à une double mission : si le PHA Tonnerre, renforcé de moyens dPHA Tes Forces Françaises de Djibouti, est réorienté pour contribuer à cette mission d’assistance humanitaire, la frégate légère furtive La Fayette maintient quant à elle sa participation aux missions de souveraineté dans le canal du Mozambique, dans laquelle était engagé le groupe Jeanne d’Arc. Le Tonnerre a appareillé le 25 mars.
en relisant le dossier de presse, on se rend compte que la réalité dépasse la fiction

MISSION « JEANNE D’ARC » 2019  Dossier de presse



LA MISSION « JEANNE D’ARC » 2019 EN QUELQUES MOTS Partir loin, longtemps, en équipage La mission « Jeanne d’Arc » est un déploiement opérationnel de longue durée (5 mois) d’un groupe amphibie permettant aux officiers élèves de la Marine nationale d’apprendre leur métier à la mer, appréhendant ainsi au mieux la complexité des missions et des théâtres d’opérations. Cette année, ce groupe est articulé autour du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la frégate de type La Fayette (FLF) La Fayette.





La mission « Jeanne d’Arc » illustre la polyvalence, l’endurance et l’expertise nécessaires aux marins de la Marine nationale pour remplir leurs missions dans un cadre interarmées et interalliés, sur toutes les mers du globe. Ce sont 130 jeunes officiers de marine français et étrangers qui embarqueront pour une formation pratique au sein d’un déploiement opérationnel de cinq mois. Il s’agit d’officiers issus de l’École navale (de carrière ou sous contrat), de l’École du Commissariat des armées ou encore d’officiers stagiaires de marines partenaires présents seulement pour la mission.



1 mission, 4 objectifs 


 Formation à la mer des officiers élèves Ce déploiement en équipage pour une durée de cinq mois constitue une première mise en situation opérationnelle, au terme d’un cycle d’études académiques. La participation des officiers en formation au déploiement du groupe amphibie est l’occasion d’acquérir la connaissance des systèmes navals modernes par la pratique du métier. Ils seront ainsi prêts à l’exercice de leurs fonctions à l’issue de la mission « Jeanne d’Arc » qui constitue l’aboutissement de leur formation de marin. 

 Un déploiement opérationnel dans des zones d’intérêt stratégique La France est la seule nation européenne présente en permanence sur les océans Indien, Atlantique et Pacifique. La Marine nationale déploie régulièrement ses unités dans des zones d’intérêt stratégique, conformément à la revue stratégique de défense et de sécurité nationale. Le pré-positionnement du groupe « Jeanne d’Arc » permet de maintenir une connaissance approfondie de ces zones, d’en étudier les évolutions, mais aussi d’anticiper l’apparition des crises en conservant une capacité autonome d’appréciation de la situation. Comme tous les équipages de bâtiments de combat en mer, les marins déployés en mission « Jeanne d’Arc » peuvent être engagés dans une opération sur ordre du chef d’état-major des armées.




La mission Jeanne d’Arc est un déploiement opérationnel illustrant le large spectre de missions assurées par la Marine nationale, en interarmées : 

- Participation en soutien à des opérations internationales : Le groupe passera plusieurs semaines à la mer dans les zones d’opérations et sera capable d’apporter une capacité opérationnelle de circonstance, en fournissant sa contribution (notamment amphibie avec son groupe tactique embarqué jusqu’à Djibouti), sous faible préavis, à une opération militaire. 

Il prendra part, en soutien associé, à : - l’opération Sea Guardian (opération de sûreté maritime de l’OTAN en Méditerranée, lancée en juillet 2016),


Boutre indien controlé en mission ATALANTE

- l’opération Enduring Freedom (opération de lutte contre le terrorisme et les trafics illicites en océan Indien et en mer d’Arabie), Le groupe participera en outre à l’opération ATALANTE, opération européenne de lutte contre la piraterie en océan Indien au moment où la France met en place à Brest une structure de partage de l’information maritime (Maritime Shipping Center Horn of Africa – MSC-HOA) dans le cadre du transfert à Rota (Espagne) de l’Operational Head Quarter ATALANTE. 


- Missions de souveraineté Le groupe Jeanne d’Arc conduira des missions de souveraineté pendant lesquelles il contribuera par sa présence à la protection de nos espaces maritimes. Ces missions seront menées en particulier lors : 

 de la patrouille dans le canal du Mozambique qui permettra une présence renforcée autour de Mayotte et qui pourra donner lieu à des opérations d’opportunité contre la pêche illégale, De manière générale, sa présence permettra d’assurer des missions de souveraineté maritime en intégrant d’autres moyens navals (des FAZSOI) et de l’aéronautique navale (F50 Marine). 

 du passage au large de la Guyane,


  du passage dans la zone Antilles (Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy) où le groupe s’associera aux opérations menées par les Forces armées aux Antilles (FAA), dans le domaine de l’action de l’Etat en mer et de la lutte contre le narcotrafic en mer. 


- Missions d’assistance humanitaire (secours aux populations sinistrées en cas de crise) Outre la capacité permanente de contribution, sous faible préavis, à une opération militaire inopinée, le groupe sera capable, à tout moment, de répondre à une demande d’assistance humanitaire en cas de catastrophe naturelle. 



Le groupe se préparera à cette éventualité par : 


- un exercice d’assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle à Mayotte en avril, - un exercice bilatéral du même type, avec les forces armées néerlandaises, en Martinique en mai, afin d’entretenir le savoir-faire et de prendre en compte le retour d’expérience lié aux actions réalisées conjointement après l’ouragan Irma.Pour mémoire, en septembre 2017, les armées néerlandaises et françaises, à bord, entre autres, du PHA Tonnerre, avaient porté secours aux sinistrés de St Martin et St Barthélémy, suite au passage des ouragans Irma et José. 


L’interopérabilité et la coopération régionale, socle de nombreuses opérations Lors du déploiement du groupe « Jeanne d’Arc », de nombreuses actions de coopération sont programmées entre la Marine nationale et les marines des grands partenaires de la France (Égypte, Brésil, États-Unis). Elles témoignent de la volonté de maintenir un très haut niveau d’interopérabilité avec nos alliés, nécessaire à la conduite d’opérations dans une coalition internationale. En effet, nombreux sont les engagements dans lesquels nous n’agissons pas seuls mais dans le cadre d’une coalition : contre Daech, contre la piraterie maritime ou les trafics en océan Indien, aux Antilles ou en Méditerranée, dans la sécurisation des voies maritimes et la contribution au respect du droit maritime. La France contribue à la stabilité de ces régions aux côtés de ses grands partenaires. Grâce à ses forces de souveraineté pré-positionnées, ses implantations militaires permanentes en océan Atlantique et Indien, et grâce aux déploiements réguliers de ses bâtiments sur toutes les mers du globe, la France assure une présence unique parmi les pays européens. 





Au-delà de la coopération internationale, le déploiement du groupe « Jeanne d’Arc » dans les zones des territoires ultra-marins de la France contribue à l’exercice de notre souveraineté nationale, en plus des Forces armées aux Antilles (FAA) et Forces armées en Guyane (FAG). Principal point d’appui du théâtre « Caraïbes », ces forces sont engagées dans la lutte contre la pêche illicite et le narcotrafic en mer, et sont pré-positionnées pour venir en aide aux populations en cas de catastrophe naturelle ou pour agir dans le cadre de coopérations internationales.





 Soutien naval à la diplomatie Le déploiement du groupe « Jeanne d’Arc » contribue à renforcer le rayonnement de la France à l’étranger. Sa seule présence est un signal fort de notre pays et un appui incontestable à notre diplomatie. Comme pour tous les bâtiments de la Marine nationale à l’étranger, les escales permettent d’entretenir et consolider les relations que la France entretient avec le pays d’accueil. Elles sont une opportunité pour des actions à forte valeur ajoutée, en soutien de l’influence française.





Carte du déploiement de la mission « Jeanne d’Arc » 2019 Au départ de Toulon le 25 février, le groupe « Jeanne d’Arc » 2019 effectuera un déploiement de 5 mois qui le verra transiter par les mers, pays et régions suivants : - la mer Méditerranée et le canal de Suez (Egypte), - la mer Rouge (Djibouti), l’océan Indien via le détroit de Bab-el-Mandeb et le canal du Mozambique (Mayotte, Madagascar), - le cap de Bonne-Espérance (Afrique du Sud), puis l’océan Atlantique (Brésil), - les approches de la Guyane, la mer des Antilles (Martinique, Colombie), le golfe du Mexique (Mexique), - la mer des Sargasses et l’océan Atlantique (Etats-Unis, Açores), - enfin, le détroit de Gibraltar et la Méditerranée, pour un retour à Toulon en juillet


Le groupe « Jeanne d’Arc » 2019 est articulé autour du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et de la frégate de type La Fayette La Fayette. Les officiers en formation embarqués sont pleinement intégrés aux équipages de ces deux bâtiments. Le groupe sera ponctuellement renforcé par un état-major embarqué et un groupe tactique embarqué de l’armée de Terre, ainsi que de détachements hélicoptères de l’Aviation légère de l’Armée de Terre (ALAT)





Les officiers en formation prennent une part active au sein du groupe « Jeanne d’Arc ». Pendant ce déploiement de longue durée, ils sont continuellement placés en situation de responsabilité dans des conditions opérationnelles. Cette mission les prépare à l’exercice de leurs futures responsabilités à bord des unités de la Marine nationale en mettant en pratique les connaissances acquises à l’École navale.



Cette pédagogie s’appuie sur un rythme de navigation soutenu et le « compagnonnage » avec les marins des deux bâtiments du groupe « Jeanne d’Arc » lors d’une mission opérationnelle. Lors de la mission « Jeanne d’Arc » 2019, 130 officiers élèves embarqueront : 

- 79 enseignes de vaisseau dont 8 officiers étrangers intégrés à la promotion 2016 de l’École navale (74 hommes et 5 femmes) ; - 36 officiers sous contrat long dits « OM/SC » (32 hommes et 4 femmes) ; - 8 commissaires-élèves des armées d’ancrage Marine (6 hommes et 2 femmes) ; - 7 jeunes officiers invités en cursus « extérieur » originaires d’Australie, du Brésil, de République démocratique du Congo, d’Egypte, du Maroc (2) et du Royaume-Uni. 
Ils seront rejoints pour de courtes périodes par une cinquantaine de stagiaires : - 8 administrateurs des affaires maritimes ; - 5 médecins des armées appelés à débuter leur carrière dans la Marine nationale ; - 10 sous-lieutenants de l’Ecole de Saint-Cyr Coëtquidan ; - 13 stagiaires-ingénieurs de la Direction générale de l’armement ; - 15 stagiaires de l’EDHEC issus de l’Advanced Management Program. Le détachement de l’armée de Terre 

L’armée de Terre participe avec un groupe tactique embarqué (GTE) de 150 militaires appartenant à la 6 ème brigade légère blindée (6ème BLB) issus du 21ème régiment d’infanterie de marine (21ème RIMa)


et du 1er régiment étranger du génie (1 er REG). Ces troupes seront appuyées par un détachement de deux hélicoptères Gazelle, l’ensemble étant présent jusqu’à Djibouti. Enfin, une dizaine de sous-lieutenants de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan embarqueront en stage de formation en début de mission.


merci à Joël et à la section Ile de France

https://www.mediatheque.marine.defense.gouv.fr/search.do?q=GEAOM%202019


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Photos :

Médiathèque de la marine 


Copyright :

©Simon Ghesquiere/Marine Nationale/Défense

Amers et Azimut Où sont nos navires ? 26 mars 2019

Amers et azimut
Situation des principaux bâtiments déployés au 26 mars 2019
56 bâtiments    38 aéronefs    6 089 marins
Mission Clemenceau
PA Charles de Gaulle (mer Méditerranée) + 20 Rafale Marine + 2 Hawkeye + 2 Dauphin + 1 Caïman Marine
FREMM Provence (mer Méditerranée) + Caïman Marine
FREMM Languedoc (mer Méditerranée) + Caïman Marine
FDA Forbin (mer Méditerranée) + Panther
BCR Marne (mer Méditerranée)

Opération Chammal
Atlantique 2

Opération Corymbe
PHM LV Le Hénaff (océan Atlantique)

CTF 150
FASM Latouche-Tréville (océan Indien) + 2 Lynx

Opération Caouanne (assistance humanitaire au Mozambique)
PHA Tonnerre (océan Indien) + Alouette III
FS Nivôse (océan Indien) + Panther

Mission Jeanne d'Arc
FLF La Fayette (océan Indien)

Surveillance maritime
BCR Var (mer Méditerranée)
FS Ventôse (océan Atlantique) + Alouette III
FS Vendémiaire (océan Pacifique) + Alouette III
FS Prairial (océan Pacifique) + Alouette III
Patrouilleur La Glorieuse (océan Pacifique)
Patrouilleur Arago (océan Pacifique)
B2M D'Entrecasteaux (océan Pacifique)
B2M Bougainville (océan Pacifique)
PAG La Résolue (océan Atlantique)
BSAM Rhône (océan Atlantique)
CMT Capricorne (mer Méditerranée)
CMT Lyre (mer Méditerranée)
BEGM Thétis (mer Méditerranée)
Falcon 50 (Dakar)
Falcon 200 Gardian (Japon)

Défense maritime du territoire
PHM Cdt Ducuing (mer Méditerranée)
PSP Flamant (océan Atlantique)

Déploiement de longue durée
BSAM Seine (mer Méditerranée)

Mission hydrographique
BHO Beautemps-Beaupré (océan Indien)
BH Laplace (océan Atlantique)

Opérations de guerre des mines 
CMT L'Aigle (océan Indien)
CMT Sagittaire (océan Indien)
CMT Cassiopée (océan Atlantique)
CMT Céphée (océan Atlantique)
CMT Andromède (océan Atlantique)
CMT Pégase (océan Atlantique)
CMT Orion (mer Méditerranée)
BRS Altaïr (océan Atlantique)

Opérations de police des pêches
PSP Pluvier (océan Atlantique)


365 jours par an, 24h sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, 1 sous-marin nucléaire lanceur d'engins en patrouille, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des Français. 

Frégate LANGUEDOC MEDOR janvier à avril 2019 Méditerranée Orientale escale Haïfa Israël

Frégate LANGUEDOC MEDOR 

 janvier à avril 2019 Méditerranée Orientale 

En patrouillant dans le canal de Syrie, l’objectif de son déploiement était de participer à l’appréciation autonome de situation de la France dans le cadre de son engagement au Levant, et de poursuivre les efforts de coopération bilatérale avec les partenaires régionaux.



28 mars 2019


L’ambassade de France rappelle que la France et Israël « entretiennent un dialogue étroit sur les questions internationales d’intérêt commun ». Ainsi, cette coopération de défense « s’inscrit dans le cadre de ce dialogue stratégique ».

« Dans le domaine maritime, elle s’exprime plus particulièrement à l’occasion d’escales des bâtiments de la Marine française en Israël, qui donnent lieu à des échanges et des interactions. Les escales en Israël sont en outre assez fréquentes en raison du positionnement stratégique et des facilités logistiques offertes par Israël », affirme l’institution.


La frégate multi-missions Languedoc, actuellement en escale à Haïfa. (Crédit photo : Nathan Cahn/Ambassade de France en Israël)

La frégate multi-missions Languedoc, actuellement en escale à Haïfa. (Crédit photo : Nathan Cahn/Ambassade de France en Israël)

Le porte-avions Charles de Gaulle est actuellement lui aussi déployé dans la région. Les navires ont ainsi pour tâche de « fournir un appui à l’opération Chammal en renforçant son pilier aérien.
Etiquette de collier de sac postal en provenance de l'opération Chammal
et ayant transité par Royal Jordanian
L’opération Chammal, qui mobilise plus de 1 000 militaires, est le nom donné au volet français de l’opération interalliée Inherent Resolve (OIR) visant à apporter un soutien militaire aux forces locales engagées dans le combat contre Daech en Irak et en Syrie ».

https://www.youtube.com/watch?v=AGTNVa0rwfU&feature=youtu.be

Sources :

Ambassade de France en Israël

The Times of Israël

28 mars 2019

FASM PRIMAUGUET escale au Maroc 19-3-2019

FASM PRIMAUGUET escale au Maroc 19-3-2019 

Pour son dernier retour de mission, le bâtiment a été accueilli par le contre-amiral Catard, ALFAN Brest, accompagné des commandants de différentes unités brestoises et du bagad de Lann-Bihoué, présent à Brest pour l'occasion. Une fois le bateau accosté, les marins ont retrouvé leurs familles qui les attendaient impatiemment sur le quai et qui ont pu ensuite monter à bord.



Parti de Brest le 7 janvier 2019, le Primauguet a réalisé sa dernière mission opérationnelle, baptisée « La Cordelière » du nom du navire d’Hervé de Portzmoguer, dit « Primauguet », à qui la frégate doit son nom. Au cours de ces deux mois et demi de déploiement, les 231 marins de la frégate ont participé à divers entrainemenents avec les marines alliées. Le Primauguet a notamment mené un entraînement de tir conjoint avec l’US Navy ainsi que des exercices dans différents domaines de lutte avec la Marine marocaine, illustrant l’interopérabilité et la polyvalence des bâtiments de la Marine nationale. L’équipage a également contribué aux missions de « connaissance et anticipation » en naviguant en mer Baltique et dans les eaux de l’Atlantique nord, zone d’intérêt stratégique croissant.

FASM PRIMAUGUET photo Ouest-France
Construite par la DCN de Brest, le D644 Primauguet fait partie d’une série de sept frégates type F70 ASM ( Georges Leygues et Dupleix désarmés en 2013 et 2014). 5e du type, mis sur cale en novembre 1981, le Primauguet est admis au service actif le 5 novembre 1986. Long de 139 m, déplaçant 4 910 tonnes, le Primauguet peut emporter deux hélicoptères Lynx. Ouest-France 
L’équipage n’est d’ailleurs pas d’oublier le spectacle des aurores boréales. Comme l’écrit le commandant « Naviguer en plein hiver au nord du cercle polaire, c’est effectivement s’exposer à des conditions difficiles mais c’est aussi l’opportunité de profiter d’un spectacle parfois grandiose. Nous avons eu la chance d’observer plusieurs aurores boréales dont une magnifique avant d’arriver à Tromsø. Le spectacle était extraordinaire et je crois bien, que malgré la nuit, les -15°C et le vent glacial, tout l’équipage était dehors à scruter le ciel… »

Cette mission vient marquer la fin de la carrière opérationnelle du Primauguet appelé à être prochainement retiré du service actif et remplacé par des unités de nouvelle génération que sont les frégates multimissions. Le Primauguet aura opéré tout au long de sa carrière sur la façade atlantique, contribuant inlassablement à la permanence de la dissuasion nucléaire. Sur les 33 ans de participation aux missions de la marine, dix-neuf commandants se sont succédé, et le bâtiment a passé un tiers de son temps absent de son port base, parcourant plus de 900 000 nautiques (soit plus de 40 fois le tour de la Terre).


https://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/dernier-deploiement-pour-la-fregate-anti-sous-marine-primauguet


SMYRNE 1904 MEDOR avant la lettre Service à la Mer

SMYRNE bureau de poste français dans l'Empire Ottoman 1904

Les Bureaux de poste français dans l'Empire ottoman sont connus sous l'appellation Bureaux de poste du Levant. Ils désignent un ensemble de services postaux opérés par la France dans diverses villes de l'Empire ottoman entre 1812 et 1923. Le bureau de Smyrne (Izmir) est ouvert en 1835.



Cet carte est envoyée à Cannes le 11 juin 1904. Elle représente les ruines d'Ephèse, le prytanée et les ruines de la prison de St Paul.

Saint-Paul prêche à Ephése d'abord dans la synagogue puis en ville mais les commerçants et les disciples d'Artémis s'élèvent contre les prêches qui vont à l'encontre de leur commerce et provoquent manifestations et émeutes.
Le personnel employé au service du temple d'Artémis, les prêtres de la déesse et toute cette foule d'eunuques, de prostituées, de magiciens, de comédiens, de joueurs de flûte, de diseurs de bonne aventure et d'astrologues, étaient affectés par la prédication de Paul. Pour lui sauver la vie, il est emprisonné.

«Mes amis, c’est à cette industrie, vous le savez, que nous devons notre bien-être. Or, vous le voyez et entendez dire, non seulement à Éphèse, mais dans presque toute l’Asie, ce Paul, par ses raisons, a entraîné à sa suite une foule considérable, en affirmant qu’ils ne sont pas dieux, ceux qui sont sortis de la main des hommes. Cela risque non seulement de jeter le discrédit sur notre profession, mais encore de faire compter pour rien le sanctuaire même de la grande déesse Artémis, pour finir par dépouiller de son prestige celle que révèrent toute l’Asie et le monde entier.» (Actes 19, 25-27)
La carte est affranchie par un 10c Mouchon LEVANT. L'expéditeur n'a pas mentionné le nom du navire. 
Il cite les escales faites et à venir : La Canée, Beyrouth, Alexandrette, Smyrne puis Salonique et Le Pirée pour un retour à Toulon le 5 juillet.



le TàD est SMYRNE TURQUIE D'ASIE en date du 11 JUIN 04







Entre 1902 et 1931, le type Mouchon retouché est adapté pour imprimer des timbres qui servent dans les bureaux français à l'étranger, dans le mandat en Syrie (avec la légende « LEVANT ») et le protectorat du Maroc français1.

Ce sont les inscriptions qui sont modifiées : « POSTE FRANÇAISE » en haut et le nom du pays en bas.

Plusieurs de ces séries sont surchargées d'une valeur en monnaie locale.





PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

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