01 mars 2019

Toulon secteur Marine VAR

Toulon secteur Marine

La marine nationale est présente à Toulon depuis quatre siècles. Au fil du temps, elle a édifié autour de la rade un patrimoine portuaire et fortifié en rapport avec l’importance stratégique de son implantation méditerranéenne. Actuellement, une grande partie de ce patrimoine est toujours utilisée par la Marine. Une très faible partie est protégée au titre des Monuments historiques.




L'agence est ouverte le 2 février 1957 pour le centre administratif du secteur de Toulon. Elle assure le service postal du centre de dragage et la direction du port.  Elle était initialement rattachée à Toulon RP.


la rade de Toulon photo JM Bergougniou





la rade de Toulon photo Claude Arata




blason de Toulon photo JM Bergougniou

Le « Parc de marine », berceau du futur grand arsenal, est implanté en partie nord-ouest de la darse créée par l’ingénieur de Bonnefons au début du XVIIesiècle. Un chantier de construction navale occupe le terre-plein maritime. Des magasins et ateliers sont édifiés le long du rempart qui couvre la darse face à la petite rade. Aménagé au fil du temps et au gré des besoins, sans plan d’ensemble, le parc s’étend progressivement vers la ville, utilisant le rare espace disponible entre le rempart et le dense tissu urbain de Toulon. 


la mairie d'honneur de Toulon photo JM Bergougniou


C’est rapidement un ensemble disparate, qui se mélange à la ville et qui souffre d’une mauvaise fonctionnalité tout en étant exposé aux chapardages en tous genres. « Il n’y avait en ce temps-là aucun arsenal, mais seulement quelques petits magasins fermés, avec des ateliers qui ne l’étaient point du tout, en sorte que les particuliers y allaient prendre furtivement ce qui leur convenait … Mr Colbert, pour remédier à cet inconvénient, fit rassembler dans un même lieu tous ces différents magasins par une enceinte de murailles, qui fut appelé parc. Il n’y avait qu’une seule porte, gardée par des Suisses », écrira plus tard l’intendant de la marine Usson de Bonrepaus.


En 1670, l’intendant Matharel s’efforce de gagner en commodité, rationalité et sécurité. Il fait construire, hors les murs, un « petit parc », sorte d’annexe dotée de halles pour les bois de mâture et de construction et de divers ateliers et magasins. Ce n’est qu’un pis-aller, dans l’attente d’un projet d’agrandissement de l’arsenal digne de sa vocation. Colbert souhaite en effet tenir à Toulon une escadre de cinquante à soixante vaisseaux, pour marquer la place prépondérante que le royaume de France entend tenir en Méditerranée. Ce besoin d’extension est formulé par Colbert à une époque où Rochefort est le siège d’un des plus grands chantiers royaux dans le pays. 

La porte du musée de la Marine photo JM Bergougniou

Le concept d’arsenal étant encore du domaine du « vernaculaire », Colbert entend faire de Rochefort un champ d’études qui profitera aux autres ports de guerre. À mesure que l’arsenal de Rochefort s’édifie, Colbert échange effectivement avec ses intendants afin d’élaborer les règlements qui fixeront le fonctionnement des arsenaux maritimes. À Toulon, il faudra pratiquement dix années pour aboutir à un projet d’arsenal qui satisfasse Colbert. « Nous ne sommes pas en un règne de petites choses … il est impossible que vous puissiez imaginer rien de trop grand », déclare Colbert au chevalier de Clerville lorsqu’il est missionné pour arrêter le projet de grand arsenal toulonnais. Le rigoureux ministre précise toutefois que ceci « doit toutefois avoir sa proportion » …





Les projets succèdent aux projets. Les ingénieurs ou architectes Clerville, Puget, Gombert, en fournissent pratiquement dix. Seignelay emmène avec lui un ingénieur qui s’avère ne pas connaître grand-chose à la marine ! L’intendant Arnoul se prend lui-même pour un ingénieur et y va de ses projets. Rien n’y fait. Les projets semblent par trop confus à Colbert ; surtout, ils sont d’un coût qui lui paraît – comme souvent – exorbitant. Il faut qu’Arnoul en vienne à embrouiller la matière pour que Colbert décide d’appeler Vauban à la rescousse, en 1679. De fait, Vauban est désormais dans son rôle, puisqu’il a succédé à Clerville depuis un an comme Commissaire général des fortifications. Il s’est illico illustré en travaux maritimes à Dunkerque, qu’il a dotée du chenal qui lui faisait défaut. 

Entrée de la rade photo JM Bergougniou

Non seulement par manque d’envergure des ingénieurs, mais aussi et surtout en raison du sens trop poussé de Colbert pour les économies. En trois semaines, Vauban démêle l’écheveau toulonnais. Son puissant sens de la synthèse, joint à une grande force de persuasion, lui permet d’enlever la décision. Toulon entre alors dans une vague de grands travaux qui dureront quinze ans pour l’essentiel. Une nouvelle darse est creusée à l’ouest de la darse de Henri IV ; exclusivement affectée à la marine royale, elle est bordée des chantiers et édifices propres à la construction et au soutien d’une puissante flotte de guerre. 


la tour Royale photo JM Bergougniou

L’arsenal est doté des attributs propres à un grand port de guerre : une corderie longue de 400 m et accompagnée de ses magasins aux cordages et au goudron, ainsi qu’une étuve. Un élégant magasin général, un parc d’artillerie avec grande halle aux affûts et parcs aux canons et boulets participent au soutien logistique de la flotte. Halles aux mâts, forges et ateliers de toutes sortes jouxtent le chantier de construction navale, situé au cœur géographique et fonctionnel de l’arsenal. Les môles bastionnés qui ceinturent la nouvelle darse se couvrent de magasins pour les vaisseaux. À l’occasion de ces grands travaux d’aménagement, la ville s’agrandit aussi vers l’ouest, à l’abri d’une enceinte bastionnée qui protège la ville et l’arsenal. Car c’est une constante toulonnaise ; la ville vit au rythme de « son » arsenal et de « sa » marine.



Tant que dure la marine à voiles, l’arsenal se tient et se développe à l’intérieur du corset de pierre dont Vauban le dote. Toulon devient de fait un objectif stratégique pour les adversaires de la France en Méditerranée, au premier rang desquels les Anglais. Le littoral circonvoisin se couvre ainsi d’ouvrages de défense côtière destinés à interdire toute incursion navale dans la petite rade. La presqu’île de Saint-Mandrier n’échappe pas à cette « frénésie architecturale » : clef de la grande rade2, elle en contrôle les approches et offre des plages de descente ou de débarquement dont les défenseurs de Toulon doivent impérativement conserver la maîtrise

Musée de la Marine photo JM Bergougniou

. Des batteries et des forts côtiers se dressent à chaque pointe ou cap dont le rivage est abondamment garni. À la veille de l’attaque conduite en 1707 par le duc de Savoie, en pleine guerre de succession d’Espagne, 150 canons répartis dans 28 ouvrages côtiers veillent à la sécurité du port de guerre. Ce front de mer s’étend du cap Carqueiranne à Bandol, en passant par Saint-Mandrier et l’isthme des Sablettes. La frontière étant alors sur le Var, la défense terrestre de la place n’est pas à négliger. Manifestement insuffisante durant les événements de 1707, la protection de Toulon connaît un vaste programme d’améliorations au cours du XVIIIe siècle. 

Atlante par Puget  photo JM Bergougniou

Une ligne de forts et redoutes est tracée à l’est de la ville, entre la hauteur de Lamalgue et le bas du Mont Faron. À l’ouest, quelques redoutes sont construites de part et d’autre de la vallée du Las, pour empêcher un contournement du Faron par le nord, en vue de prendre les défenseurs à revers. Ainsi, à la fin du XVIIIe siècle, l’existence du port de guerre de Toulon se traduit par la présence d’ouvrages défensifs tant sur les hauteurs environnant la ville, que sur les proéminences du rivage. La vocation militaire de Toulon s’inscrit ainsi autant dans son urbanisme (enceinte urbaine bastionnée, arsenal juxtaposé à la ville) que dans son paysage côtier et rural. Au « visible » (ouvrages militaires) s’ajoute un « poids invisible », celui des servitudes imposées par les ouvrages militaires : servitudes non ædificandi autour des remparts et dans le champ de tir des pièces d’artillerie




Au cours du XVIIIe siècle, l’arsenal est pourvu des moyens qui lui faisaient défaut au terme du chantier, inachevé, lancé par Vauban. La première forme de radoub française en Méditerranée est mise en service en 1778. La boulangerie neuve, construite en 1700, voit ses capacités décuplées avec la création d’une aile complémentaire au début des années 1780.



système de fortification fort Balaguier photo JM Bergougniou

 À la fin du règne de la voile, l’arsenal est perçu comme étriqué face aux besoins grandissants de la marine. L’ère est aux expéditions lointaines, coloniales ou scientifiques. Les théories de construction navale militent pour une conservation des vaisseaux sur cale, inachevés et en attente de mise à flot au moment voulu. Un nouvel agrandissement de l’arsenal vient à l’ordre du jour en 1821. Comme au temps de Colbert, les réflexions vont durer de nombreuses années. Faut-il agrandir vers l’ouest, ce qui est logique mais se heurte aux contraintes techniques induites par la médiocrité du sous-sol ? Ou bien vers l’est, ce qui est antinomique avec la présence de la ville, mais techniquement plus simple ? Un pis-aller (une fois de plus !) est exploité, avec la construction, au Mourillon, d’un établissement autonome de construction navale.





À la même époque, la marine étend son implantation en presqu’île de Saint-Mandrier. La vieille infirmerie royale Saint-Louis, construite en 1669 pour soigner les marins et soldats de retour de campagne, est alors délabrée. Après avoir envisagé de la réhabiliter, la marine retient le parti d’une reconstruction complète. L’hôpital pavillonnaire qui la remplace est construit entre 1819 et 1830 par les forçats du bagne de Toulon ; il est un élément marquant du littoral à l’entrée de la rade toulonnaise



 photo JM Bergougniou



La véritable modernisation de l’arsenal prend corps dès les débuts de la révolution industrielle. Celle-ci bouleverse la marine de guerre, dont les vaisseaux seront désormais construits en fer, propulsés à la vapeur et dotés d’une puissance de feu inédite. Le temps n’est plus au remaniement des installations portuaires à périmètre constant. C’est vers l’ouest que l’arsenal doit s’agrandir. L’établissement maritime est contraint de se mécaniser pour construire et entretenir la marine moderne. 



  photo JM Bergougniou
Aux ouvriers « en bois » vont bientôt se superposer, puis se substituer les ouvriers « en fer ». Par ordonnance du 12 septembre 1841, Louis-Philippe entérine les propositions des ministres de la Marine et de la Guerre, en vue d’agrandir l’arsenal dans la plaine de Castigneau, et déclare d’utilité publique l’acquisition des terrains concernés.




Par une nouvelle ordonnance du 23 décembre 1843, Louis-Philippe amende le tracé et l’emprise de l’arsenal de Castigneau, qui doit offrir un agrandissement de 37 ha. La mise au point du projet s’avèrera laborieuse. Les exigences respectives de la marine et du génie sont en effet difficiles à concilier. Les fortificateurs sont animés par le souci permanent de conserver l’intégrité et l’efficacité de l’enceinte défensive. Les études du génie sont en outre conditionnées par l’éventuel agrandissement de la ville de Toulon vers le nord, demandé par le conseil général du Var et approuvé en principe par le ministère de la Guerre en décembre 1843. Le devis de l’arsenal de Castigneau monte à près de 13 millions, en y incluant les travaux de fortification. Après les remous de la révolution de 1848, les études concrètes reprennent en 1851, en butant sur les conditions d’aménagement du front de mer. Il est prévu d’aménager la limite sud de l’établissement de Castigneau en parc aux charbons et parc aux ancres, de façon à faciliter les mouvements entre la terre et les bords de mer.



fort de l'Eguillette photo JM Bergougniou
sources :



Ouest-France Chasse aux Mines 27 février 2019 OTAN

Ouest-France Chasse aux Mines 27 février 2019 OTAN 


Le journal Ouest-France du mercredi 27 février a publié en dernière page du quotidien, un article sur la chasse aux Mines dans la Manche. La journaliste a été embarquée à bord du CMT ANDROMEDE.




https://www.ouest-france.fr/normandie/seine-maritime/les-marins-de-l-otan-sillonnent-la-manche-pour-detruire-les-munitions-des-deux-guerres-mondiales-6239063





Les marins de l’Otan sillonnent la Manche pour détruire les munitions des deux guerres mondiales Manche 2012

CMT M923 NARCIS Belgique St-Malo 1-12-2012






 http://envelopmer.blogspot.com/search?q=narcis

PAP poisson auto propulsé BSM Loire 2006 photo JM Bergougniou

PAP poisson auto propulsé BSM Loire 2006 photo JM Bergougniou

Godetia  Belgique St-Malo 1-12-2012
 http://envelopmer.blogspot.com/2012/12/a960-godetia.html

M314 SAKALA  ESTONIE St-Malo 1-12-2012



http://envelopmer.blogspot.com/2012/12/eml-sakala-m314_1.html

28 février 2019

La Bretagne admise au service actif FREMM 2019 21 février

 La frégate Bretagne admise au service actif

Plutôt mourir que faillir ou Plutôt mourir que trahir Brest Recouvrance 27-2-2019

Cinquième d’une série de huit, la frégate multi-missions (FREMM) Bretagne  vient d’être admise au service actif par le chef d’état-major de la Marine (CEMM), l’amiral Prazuck. Cette décision marque l’entrée dans le cycle opérationnel de ce bâtiment ultra-moderne.




Le 30 août, la Bretagne a quitté Brest pour entamer son Déploiement Longue Durée (DLD). Il s’agit de la première mission du bâtiment qui, déployé pendant plusieurs mois, est testé en conditions extrêmes afin de le confronter à ses missions futures. Durant ce déploiement, la Bretagne a participé à de nombreux exercices avec les marines alliées : exercices de lutte anti-sous-marine au large des États-Unis ou encore participation à l’exercice OTAN Trident Juncture au large de la Norvège.
Après trois mois de navigation en Atlantique nord, la Bretagne a retrouvé son port-base de Brest à la fin de l’année 2018. Aujourd’hui admise au service actif, elle intègre la flotte de surface de la marine nationale et s’apprête à prendre pleinement part aux opérations. La Bretagne est la deuxième FREMM de la flotte du Ponant, après l’Aquitaine.

En 2030, la Marine nationale disposera de quinze frégates de premier rang dont 8 FREMM, 2 FDA et 5 FDI. La FREMM Bretagne est la cinquième d’une série de huit, après l’Aquitaine, la Provence, le Languedoc et l’Auvergne. Elle sera suivie entre 2019 et 2023 par la Normandie, l’Alsace et la Lorraine. Les deux dernières FREMM auront des capacités de défense aérienne renforcées (FREMM DA).



Navires furtifs de nouvelle génération, polyvalents, endurants et souples d’emploi, dotés d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé, les FREMM ont vocation à assurer des missions telles que la sureté de la force océanique stratégique, la frappe de précision dans la profondeur avec le missile de croisière naval (MdCN), les luttes antinavires, anti-sous-marine et anti-aérienne, la projection de commandos embarqués, la protection et l’escorte d’une force aéronavale, ou encore la participation aux missions de sauvegarde maritime.


Sources : Marine nationale
Droits : Ministère de la Défense




La classe Bretagne est une classe de trois cuirassés de type super-dreadnoughts construits pour la marine française durant la Première Guerre mondiale. Un quatrième sera commandé par la marine grecque, mais sa construction sera suspendue à la fin de la guerre. Les trois navires construits portent les noms de régions françaises





La Bretagne sera coulée par les Britanniques lors de la bataille de Mers el-Kébir. Elle sera ferraillée sur place en 1952.

CORYMBE 145 BPC MISTRAL janvier mars 2019 Afrique de l'Ouest Golfe de Guinée Dakar Lycée Mermoz

CORYMBE 145 BPC MISTRAL  janvier mars 2019 Afrique de l'Ouest Golfe de Guinée


Parti de Toulon le 21 janvier, le Task Group 451.04, composé du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et du patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot, est arrivé en escale à Dakar le 30 janvier.
La relève en mission Corymbe du patrouilleur de haute mer Commandant Blaison a été formalisée lors du « transfer of authority » (TOA) entre les commandants des bâtiments au cours duquel le capitaine de vaisseau Sébastien a reçu le totem de la mission.
TRODAT V SPID 10153 PHM Cdt BLAISON 30 jan 2019 DAKAR



Le programme de cette première escale était dense et a permis de régénérer les bâtiments tout en soutenant l’action diplomatique de la France au Sénégal. Après une première journée dédiée aux ravitaillements (gazole, vivres et matériels), plusieurs activités officielles ont été organisées à bord permettant de réunir des autorités civiles et militaires françaises et sénégalaises.

De nombreuses visites ont également été organisées à bord au profit du lycée Mermoz de Dakar et de la communauté française (agents de l’ambassade, réserve citoyenne et éléments français au Sénégal). Les marins du bord ont quant a eux eu l’opportunité de visiter le centre de coordination des opérations de Dakar et le détachement de la Flottille 24F, flottille de Falcon 50 stationnée à Lorient.


Le Mistral a profité de l’escale pour décharger du matériel destiné à l’association Casamasanté. Cette association apporte un soutien santé en Casamance par le biais notamment d’un dispensaire installé dans la région.


Le Task Group 451.04 a repris la mer le 2 février et conduit une patrouille avec le Sénégal consistant à progresser ensemble dans le domaine de la sécurité maritime. La patrouille a engagé trois unités à la mer, le PHA Mistral et son hélicoptère Alouette IIIembarqué, le PHM Commandant Birot, le patrouilleur sénégalais Kedougou, et un aéronef, le Falcon 50 français avec à son bord un inspecteur des pêches sénégalais.
Lycée Jean Mermoz Dakar Une classe de 2nde et de 3ème ont eu la chance de découvrir le Mistral


Cette patrouille a permis de contribuer au renforcement de la coopération franco-sénégalaise, notamment dans le domaine de la pêche illicite. Pendant plusieurs heures, les différents moyens engagés de part et d’autre et la coordination établie entre les parties sénégalaises et françaises ont permis d’élaborer la situation tactique et de repérer les zones de pêches potentiellement sujettes à effraction.

La patrouille s’est clôturée par des manœuvres tactiques coordonnées, dans le cadre d’un exercice « d’évolution tactique » (EVOLEX) à trois bâtiments.

Le patrouilleur sénégalais a ensuite quitté le task group. Le Mistral et le Commandant Birot ont repris le cours de leur mission Corymbe.


Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en mission Corymbe de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée. La mission a deux objectifs majeurs : participer à la protection des intérêts français dans la zone ainsi et contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant notamment au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe dans le domaine de sécurité maritime, dans le cadre du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en mission Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale (Gabon, Côte d’Ivoire, Sénégal) et participe au volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre régionalement par ces forces de présence.
Sources : 
État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense

Lycée Jean Mermoz Dakar 
Photos : Lycée Jean Mermoz Dakar
Facebook 

merci à Joël et à JEF

26 février 2019

FREMM NORMANDIE première sortie à la mer 25-02-2019

FREMM NORMANDIE première sortie à la mer 25-02-2019



Petit rappel 
13-02-2015 La vente par DCNS d’une frégate multimission (FREMM) à l’Egypte vient d’être officialisée. Pour répondre à la demande émise par l’Egypte, cette opération de vente s’est concrétisée dans un laps de temps très court, non compatible avec les procédures habituelles et la mise en chantier d’un bâtiment nouveau.



La seule solution pour assurer une livraison dans les temps a, dès lors, consisté à livrer à l’Egypte l’une des FREMM initialement destinées à la Marine nationale, actuellement en armement à Lorient et propriété de DCNS : la frégate Normandie 
https://www.defense.gouv.fr/english/marine/a-la-une/cession-de-la-fremm-normandie-a-l-egypte
Une nouvelle Normandie en 2019


Code Roc 46451A RENNES ARMOR à Noyal-Châtillon sur Seiche





Une nouvelle double oblitération Lorient quai des Indes - Rennes Armor

Code Roc 46451A RENNES ARMOR à Noyal-Châtillon sur Seiche

La FREMM Normandie est le sixième exemplaire d’une série de huit. Elle sera livrée à la Marine nationale à l’été 2019. Avant d’être admise au service actif, le bâtiment et son équipage seront ensuite éprouvés en situation réelle. Le triptyque, composé de la FREMM, de l’hélicoptère Caïman Marine et du missile de croisière naval (MdCN), est unique en Europe. Il fait d’elle notamment une référence mondiale dans le domaine de lutte anti-sous-marine. Ces frégates, épines dorsales de la marine de surface, permettent à la France de figurer parmi les grandes marines océaniques, déployées sur tous les océans. Les FREMM sont le programme phare du renouvellement de la flotte de surface de la Marine nationale.



Première sortie à la mer 25-02-19
Les principales missions des FREMM sont :
les opérations anti-sous-marines grâce à ses sonars et torpilles embarqués ;
la protection et l’escorte de force navale, type groupe aéronaval ;
les opérations de frappes dans la profondeur, avec le MdCN ;
la conduite d’opérations de forces spéciales, type commandos marine.



Première sortie à la mer 25-02-19
À l’horizon 2022, la Marine nationale disposera de 8 FREMM, dont 6 en version anti sous-marine. Les deux derniers bâtiments Alsace et Lorraine seront livrés en 2021 et 2022, avec des capacités de défense aérienne renforcées (FREMM-DA). Fortement armées, ces frégates de nouvelle génération mettent en œuvre des systèmes d’armes et des équipements conformes au référentiel d’une marine en pointe.


Première sortie à la mer 25-02-19
La première levée des couleurs et la prise de commandement aura été un événement majeur de la vie de cette frégate, notamment par la présence de M. Hervé Morin, président de la région Normandie, mais également pour Naval Group, leader européen du naval de défense qui conçoit et réalise des sous-marins et des navires de surface pour répondre aux besoins des marines françaises et internationales. Sur son site de Lorient, Naval Group assure notamment la conception - réalisation de FREMM

Sources : Marine nationale
Droits : Ministère de la Défense



Merci à Pierrot Le Galle , à Patrick le Pestipon 

Patrouilleur Polaire L'ASTROLABE P800 Terre-Adélie Dumont d'Urville Flamme 18-1-19

Patrouilleur Polaire L'ASTROLABE P800 Terre-Adélie Dumont d'Urville Flamme

Courrier de L'Astrolabe tampon Cet Trystram flamme DDU 18-1-19

Tout juste arrivé à Hobart après avoir conduit, du 21 janvier au 8 février 2019 la quatrième rotation de la saison, appelée « R3 », vers la station française Dumont d’Urville (DDU) en terre Adélie au profit de l’Institut polaire français IPEV et des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), L’Astrolabe a appareillé le 13 février dans la matinée, pour effectuer la dernière rotation de la saison.



Flamme DDU Terre-Adélie  18-01-19 


Retour sur la rotation R3…



Cette rotation particulière, a embarqué à son bord, la préfète administratrice supérieure des TAAF, Evelyne Decorps qui se rendait pour la première fois sur le district et de directeur de l’IPEV, Jérôme Chappellaz.

A la faveur d’une belle journée, l’équipage a pu mener à bien, pour le compte d'un projet de mesures acoustiques dans l'océan austral, porté par l'école d'ingénieur ENSTA Bretagne, l’opération de récupération d’une bouée acoustique dédiée à l’écoute des baleines, nombreuses en zone polaire. Après trois jours de violente tempête abrité derrière un berg de cinquante mètres de haut, le bâtiment a enfin pu accoster à DDU (située sur l’île des Pétrels) et profiter de cinq jours de grand beau pour atteindre tous les objectifs logistiques définis par l'IPEV et faire bénéficier l’équipage d’échanges avec le personnel de la station Robert Guillard, située sur le continent à Cap Prud’homme.



La rotation s’est achevée par l’acheminement retour de 38 passagers, techniciens et scientifiques, vers Hobart, où l’équipage a pu participer tout le week-end au « Wooden Boat Festival », événement majeur en Tasmanie, qui réunit la communauté des passionnés de la mer, la marine australienne et les touristes dans une série de compétitions nautiques.




La dernière rotation de la saison, « R4 », attend désormais l’équipage A avec comme principal enjeu d’embarquer les derniers quarante estivants avant le retour des glaces. L’Antarctique se refermera alors sur la vingtaine de courageux hivernants, coupés du monde et livrés à eux-mêmes pendant les neuf prochains mois.



©Jacques Bazin/Marine nationale/Défense

Jeudi 21 février, les hivernants de Dumont d'Urville ont dit au revoir à l'Astrolabe. Le navire reviendra en Terre Adélie, en novembre prochain.

sources :
photos :Photos : Gaëtan Heymes et Virgil Decourteil - Institut polaire français
Institut Polaire Français Paul-Emile Victor - IPEV

Cols bleus

https://www.colsbleus.fr/articles/11142

PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

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