16 avril 2010

La frégate COURBET à Clipperton 2010 Sichem Osprey déséchouement

Frégate Courbet Escale à CLIPPERTON

Durant l'escale du GEAOM à Callao (Pérou) nous avons appris l'échouement d'un vraquier danois sur l'îlot Clipperton, îlot corallien au large du Mexique. Les navires le plus proche étaient La Jeanne d'Arc et le Courbet.


la frégate Courbet à quai Callao  Pérou
photo JM Bergougniou

le 19 février 2010, la frégate Courbet appareille de Callao Pérou pour rejoindre l'îlot de Clipperton au large du Mexique.


la frégate Courbet à quai Callao  Pérou
photo JM Bergougniou


Un chimiquier danois de 170 m et plus de 30 000 tonnes de déplacement en charge, le Sichem Osprey, s’est échoué à pleine vitesse (32 km/h) le 10 février dernier sur l’atoll corallien français inhabité de Clipperton, dans le Pacifique, à 1 300 km du Mexique. Ce spectaculaire échouage, qui s’est produit en pleine nuit, était resté relativement confidentiel depuis deux semaines. Un bâtiment de la Marine Nationale, la frégate Courbet, partie de Papeete (1) (Clipperton est placé sous l’autorité du Haut Commissaire de la République de Polynésie Française), était attendu sur place hier. Un gendarme maritime se trouve à bord pour enquêter sur les circonstances de cet échouage qui s’est produit alors que le monstre des mers, parti de Panama, faisait route vers la Corée du Sud.
A bord du Sichem Osprey, qui appartient à la compagnie norvégienne Eitzen, se trouvent 19 hommes d’équipage. La cargaison du chimiquier est composée notamment de 10 000 tonnes de xylène, un solvant toxique très volatil et hautement inflammable. Le navire transporte aussi des graisses animales et de l’huile végétale. «  C’est un navire récent, équipé d’une double coque et aucune fuite n’a pour le moment été constatée », a précisé le Secrétariat général de la mer. «  Mais les opérations de remise à flot vont être très difficiles, compte tenu de l’éloignement de Clipperton et de la très faible profondeur d’eau où le chimiquier est encastré. » Trésor naturel, l’îlot abrite la plus importante colonie de « Fous masqués » du monde (plus de 100 000 oiseaux) et une douzaine de millions de crabes de terre.

(1) Le Courbet est parti de Callao au Pérou et non de Tahiti


la frégate Courbet quitte Callao  Pérou photo JM Bergougniou




la frégate Courbet quitte Callao  Pérou
photo JM Bergougniou

7 mars - Clipperton - Déséchouement du « Sichem Osprey »
Le chimiquier « Sichem Osprey » qui s'était échoué sur l'ile de Clipperton le 10 février 2010 a été déséchoué ce samedi à 19H00 (heure de Papeete).
Depuis le 13 février, plusieurs tentatives de déséchouement avaient été tentées par les moyens acheminés sur zone (remorqueurs, barges) par la société d'assistance mandatée par l'armateur du navire, sans succès jusque-là.
Hier, le navire échoué a été allégé de 3 500 tonnes de xylène (6 000 tonnes d'huile de soja ayant déjà été pompées quelques jours auparavant) qui ont été transférées sur une barge d'assistance.
Le navire ainsi allégé de prés de 40 % du poids de la cargaison transportée a pu, à la faveur de la marée et assisté par deux remorqueurs, être remis à flots.
Cette délicate opération de déséchouement connaît donc un dénouement heureux : elle s'achève avant l'expiration de la mise en demeure de l'Etat à l'armateur, fixée au 15 mars, et sans qu'aucune trace de pollution ne soit à déplorer. Le navire fait actuellement route vers le Mexique, qu'il devrait atteindre mardi, avec à son bord l'équipe d'évaluation française, mandatée par le haut-commissariat, qui a suivi toute l'opération sur place.

HAUT-COMMISSARIAT DE LA REPUBLIQUEEN POLYNESIE FRANÇAISE
http://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/sections/actualites/archives/7_mars_-_information/view

la frégate Courbet quitte Callao  Pérou
photo JM Bergougniou
 

PH JEANNE D'ARC R97 Rugby Team

Porte-hélicoptère 

Jeanne d'Arc  : 

Entrée en mêlée Rugby



Enveloppe en date du 5 avril 2010



C'est sur le quai de Callao que se constitue l'équipe... Appel pour connaître les absents retenus dans les services par le quart


L'ambiance est bonne enfant et festive parfois

Les matchs se déroulent parfois en nocturne... les éclairages sont faibles 
L'équipe de rugby de la Jeanne aura disputé un match à presque toutes les escales Lima stade de Dan Isidro

A l'université de technologie Bolivar de Carthagène, un entraînement spécifique aux avants s'est déroulé avant le match. Les 3/4 faisaient de même sur une autre partie du terrain.



photos souvenirs
















l'après-match



















Sans compter les troisièmes mi-temps....


photos J M Bergougniou

15 avril 2010

La Jeanne d'Arc à QUEBEC

La Jeanne d'Arc à QUEBEC







Québec) Les amateurs de bâtiments navals seront choyés cette semaine avec la visite au port de Québec du porte-hélicoptères (PH) Jeanne D'Arc, véritable fleuron de la Marine nationale française.

L'imposant navire de guerre de 193,8 mètres doit accoster lundi matin vers 6h au quai situé devant le Musée de la civilisation. Il sera accompagné de la frégate Courbet, qui totalise 123 mètres.
Mis en service en 1964, le PH Jeanne D'Arc a pour mission en temps de paix de former les officiers de marine. À ce jour, plus de 6000 officiers français et étrangers sont passés sur ses ponts.
En temps de guerre, il est équipé pour mener des missions de combat. L'une de ses dernières remonte à avril 2008 alors qu'il a pris part à une opération de libération de 30 marins pris en otages par des pirates à bord du voilier français Ponant au large des côtes somaliennes. Il a aussi mené plusieurs missions humanitaires.



Le bâtiment possède des installations impressionnantes. En effet, jusqu'à trois hélicoptères peuvent décoller simultanément sur son pont d'envol arrière de 60 par 20 mètres. Au total, huit engins peuvent être parqués dans le hangar du navire. Les hélicoptères sont manipulés et déplacés à l'aide d'un ascenseur et d'une grue d'une capacité de 12 tonnes.
Outre les hélicos, le bateau peut compter sur six missiles Exocet mer-mer et deux tourelles de tir pour mener le combat.
700 marins à bord
Pour entretenir et utiliser cet arsenal, le Jeanne D'Arc doit compter sur un imposant équipage. À son bord prennent place quelque 700 marins : officiers, quartiers-maîtres et matelots dont environ 150 officiers-élèves. À titre de comparaison, la frégate Courbet a 150 membres d'équipage.
Le PH Jeanne D'Arc a appareillé de Brest en France le 2 décembre pour un périple qui l'a mené en Afrique, en Amérique du Sud et en Amérique du Nord. De retour de New York, l'équipage a fait escale samedi à Gaspé. Le capitaine de vaisseau, Patrick
Augier, a participé à une cérémonie rappelant le passage à cet endroit de Jacques Cartier le 24 juillet 1534 où il a planté une croix de 30 pieds pour prendre possession de ces terres au nom du roi de France.
À leur départ le 19 avril, les deux navires, Jeanne D'Arc et Courbet, feront une escale dans trois villes européennes avant de rentrer à leur port d'attache
Jean-François Néron
Le Soleil




Mission économique et scientifique de la Jeanne d'Arc au Québec

Du 12 au 17 avril prochains, le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, navire-école de la marine nationale française basé à Brest, fera escale à Québec, à l’occasion de son dernier périple autour du monde.

L'arrivée de ce navire à Québec coïncide avec la tenue d'une mission économique et scientifique organisée par la Ville de Brest, le Technopôle Brest Iroise, la Technopole maritime du Québec, ainsi que différents partenaires du milieu brestois.
Chaque année, le Technopôle Brest Iroise organise le volet scientifique et le volet enseignement supérieur de cette mission, laquelle comprend des actions individuelles (visites, rendez-vous chez des partenaires) et des actions collectives (séminaires thématiques, visites).
Le Technopôle Brest Iroise vise à développer les échanges scientifiques et universitaires entre Brest et le pays d’escale par des échanges d’étudiants et de professeurs, la mise au point de programmes communs de recherche et de coopération, des conventions de coopération et la recherche de nouveaux clients pour les entreprises brestoises. Il profite de cette mission pour présenter les pôles de compétences de Brest et de sa région en vue de renforcer ses échanges à l'international.
Cette année, le Technopôle Brest Iroise et la Technopole maritime du Québec, en collaboration avec le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, ont organisé les rencontres sur les thèmes suivants : biotechnologies marines et aquaculture; sécurité et sûreté maritimes et portuaires; énergies renouvelables marines et changements climatiques. La programmation complète des activités est disponible sur le site Web de la Mission de la Jeanne d'Arc.
Soulignons que la délégation brestoise complétera son séjour au Québec par des visites à l'Université du Québec à Montréal, à l'Université McGill, à l'Université de Montréal et à l'École Polytechnique.
Cette activité s'inscrit dans le plan d'action du créneau ACCORD – Ressources, sciences et technologies marines des trois régions du Québec maritime. À cet effet, une délégation importante de scientifiques et de chercheurs de ce créneau d’excellence prendra part à l'événement.




Avis aux medias - "La Jeanne" à Québec du 12 au 19 avril

MONTRÉAL, le 8 avr. /CNW Telbec/ - Le Groupe Ecole d'Application des Officiers de Marine française composé du porte-hélicoptères "Jeanne d'Arc" et de la frégate "Courbet" feront escale à Québec du 12 au 19 avril 2010.
Construit à Brest entre 1959 et 1961, la "Jeanne d'Arc" est un bateau-école emblématique de la Marine nationale. Au total, 6.400 aspirants ont été formés à son bord. Ce bâtiment est connu dans le monde entier, notamment pour son porte-hélicoptère de 182 m de long et les nombreuses missions humanitaires où il s'est illustré.
La "Jeanne d'Arc" a ainsi parcouru les mers du globe durant près de 45 ans parcourant l'équivalent de 79 tours du monde. Le navire a quitté Brest en décembre 2009 pour sa dernière campagne qui s'achèvera par son retour en France à la fin du mois de mai 2010.
Depuis presque un demi-siècle, des générations d'officiers sont formées à bord. Les officiers élèves sont embarqués pour une longue durée essentiellement pour y apprendre leur vie de marins, d'officiers, et pour devenir apte à commander. Ils vont tenir la mer en équipage et s'ouvrir sur le monde.
Cette escale est une nouvelle manifestation de la qualité des relations franco-québécoises alors que nous fêtons le 150e anniversaire de la présence du Consulat général de France à Québec.
La Jeanne ouvrira "ses portes" à la population le samedi 17 avril de 09h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00. Un circuit de visite fera passer les visiteurs par les coursives, la plage avant et le pont d'envol, avec des marins présents sur le trajet pour répondre aux questions. Cette visite est déconseillée aux personnes âgées et aux enfants de moins de 7 ans en raison des obstacles sur le circuit.
Une conférence de presse sera organisée le 12 avril à 15h00 à bord de "la Jeanne". L'inscription est obligatoire pour accéder au navire.
Dossier de presse téléchargeable à cette adresse :

    http://www.consulfrance-quebec.org/spip.php?article14831
Renseignements: Jean Beaudoin, Attaché de presse, Consulat Général de France à Québec, (418) 266-2528, cel: (418) 951-7777, 

jean.beaudoin@diplomatie.gouv.fr

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BRILLIANT MARINER OTAN

La force de réaction de l’OTAN organise un exercice maritime



             Le 12 avril 2010, de nombreux navires de guerre, sous-marins et bâtiments auxiliaires, qui font partie de la force de réaction de l’OTAN (NRF), ont quitté différents ports européens pour participer au grand exercice maritime « Brilliant Mariner » en mer du Nord et en mer Baltique.
Les navires et les sous-marins participeront à un entraînement à l’intégration des forces qui leur permettra d’intervenir dans des opérations ou des situations de crise partout dans le monde en réponse aux besoins. Cet exercice, qui s’achèvera le 22 avril 2010, se déroule dans les eaux et l’espace aérien de l’Europe du Nord.
Six mille cinq cents hommes de dix pays de l’OTAN (la France, qui assure le commandement, la Belgique, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis) et d’un pays partenaire (la Suède) participent à l’exercice. Cet exercice mobilise 31 navires de guerre (y compris un porte-avions, des frégates, des pétroliers ravitailleurs et des chasseurs de mines), quatre sous-marins et 28 aéronefs.
Les forces maritimes sont parties lundi en début de matinée de Wilhelmshaven, d’Eckernförde et de Cuxhaven en Allemagne. Dans le cadre de l’exercice, le groupe OTAN de lutte contre les mines, qui comprend une douzaine de navires, a remonté le canal de Kiel jusqu’au sud du détroit de Cattégat, où il va mener des opérations de déminage et de neutralisation de munitions.
C’est le commandement maritime allié, établi à Northwood, près de Londres, qui assure la coordination de l’exercice « Brilliant Mariner ». Le scénario réaliste dans le cadre duquel opère la force de réaction présente un certain nombre de difficultés pour les commandants en mer, notamment des menaces asymétriques ou terroristes, des opérations de sécurité maritime et des embargos.
« Grâce à l’exercice « Brilliant Mariner », les forces de l’OTAN vont pouvoir être vraiment mises à l’épreuve, » a déclaré l’amiral Trevor Soar, commandant maritime de l’OTAN. « En plus de l’entraînement opérationnel, cet exercice comporte un important volet de formation à l’aide humanitaire. Cela signifie que, si elles sont envoyées en mission, les forces de l’OTAN pourront se révéler particulièrement utiles dans une situation de crise. »
Le contre-amiral Jean-Louis Kérignard, qui commande la force maritime française, dirigera l’exercice depuis le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral. « En tant que commandant de la composante maritime pendant l’exercice « Brilliant Mariner », je dirigerai l’entraînement à l’intégration des forces et je travaillerai en étroite coopération avec les pays participants afin de certifier notre état de préparation pour la NRF 15, » a-t-il déclaré.



site de l'OTAN

http://www.nato.int/cps/en/SID-CCF380C4-D5634022/natolive/news_62556.htm


Forces françaises :
Bâtiment de projection et de commandement Mistral
Porte-avions Charles de Gaulle
Frégate Forbin (type Horizon)
Frégate Cassard
Frégate Latouche-Treville
Chasseur de mines Aigle
Chasseur de mines Andromède
Bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne
Sous-marin nucléaire d’attaque Emeraude
12 Super Etendard Modernisé
7 Rafale
2 Hawkeye
1 avion de patrouille maritime Atlantique 2
2 Dauphin
2 Alouette III
1 Puma
2 Gazelle
1 Panther
1 Lynx



http://www.defense.gouv.fr/marine/base/articles/exercice_otan_brilliant_mariner_en_direct_sur_notre_site

dossier de presse au format PDF

http://www.defense.gouv.fr/content/download/181247/1548334/version/1/file/DP+BRMR+FR.pdf

COGNAC Section Marine Ecole

Prêt à Poster COGNAC 

Section Marine Ecole





référence du PAP Agrément N° 959 lot 243/943

L'idée d'organiser la formation des pilotes de la Marine prend corps dès la montée en puissance de l'aviation militaire, à l'issue de la Première Guerre mondiale. Dès 1922, les pilotes de la Marine sont formés à Rochefort, puis en 1929 à Versailles en interarmées dans les "écoles de l'armée", puis au sein de l'armée de l'Air, toujours à Versailles.



Avec la construction de l'école de l'Air, une structure marine au sein de cette école devient incontournable. Cette structure s'implante sur la base école de Salon-de-Provence en 1941. Elle s’appelle successivement, "détachement marine du centre-école de l'armée de l'Air", "section marine école", ou encore, "école des officiers brevetés d'aéronautique". Depuis 1994, elle se nomme école de l'aéronautique navale, ou EAN. En 2009, l'EAN est transférée sur la base aérienne 709 de Cognac




http://www.defense.gouv.fr/marine/votre_espace/formation_et_carriere/ecoles/ecoles_a_vocation_aeronautique/section_ecole_de_l_aeronautique_navale/ecole_de_l_aeronautique_navale






le bulletin de la Marcophilie Navale

Numéro 94 AVRIL 2010



La couverture du dernier bulletin




Le sommaire

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14 avril 2010

Granville Sémaphore de la Pointe du Roc

Pointe du ROC
Guetteur sémaphoriste Granville




Lettre een date du 12 avril 2010 TAD manuel Granville 50




Le sémaphore
Pointe du Roc
Construit en 1860 à l'extrémité de la pointe du Roc, juste sous le phare. Entièrement détruit durant la 2ème guerre mondiale. Nouvelle construction en 1952 puis 1996 : construction moderne, véritable passerelle de bateau surplombant la mer à 40 mètres d'altitude.







le phare

L'ingénieur Augustin Fresnel visite le site le 9 octobre 1825. Le cahier des charges de la construction du phare a été établi le 14 mars 1826. Le détail estimatif chiffrait les travaux à 24 292,60F.


La construction de cette petite tour du Roc de Granville, érigée pour recevoir un feu fixe de troisième ordre, fut adjugée au Sieur VIDAL, entrepreneur au Mont-Saint-Michel, qui se chargeait de la réalisation de l' ouvrage moyennant une augmentation de 10% sur la somme proposée.




Situation déjà exceptionnelle pour l' époque car seules les soumissions inférieures aux montants estimés par l' Administration étaient prises en compte. Dans le cas présent aucun entrepreneur n' estimait ce total suffisant et la Commission des Phares reconnut que les dépenses prévues par l' ingénieur ordinaire de l' arrondissement de Granville semblaient trop timides. Le 1O août 1827 la première pierre était posée en présence de Monsieur le comte d' Estournel, gentilhomme de la Chambre du Roi Charles X.





Le feu est allumé le premier novembre 1828 mais dès cette date le constructeur réclamait une indemnité pour les pertes éprouvées lors de l' exécution des travaux. Il résultait de ses calculs que la dépense finale s' élevait à plus de 39 000 francs alors que le compte arrêté par les Ponts et Chaussées, selon les prix de l' adjudication, n' atteignait que 22 988,58 francs; il estimait sa perte à plus de 16 000 francs. L' ingénieur ordinaire Borgognon qui supervisa le chantier reconnut qu' effectivement le prix de la taille des pierres et du volume nécessaire était trop faible mais que "l' entrepreneur n' en a pas moins continué l' exécution du phare jusqu' à son entier achèvement". Compte tenu de ce zèle, de "l' application et de la perfection apportées à la construction" l' ingénieur proposait une indemnité de 4367 francs que l' ingénieur en chef, chose extraordinaire, non seulement accepta mais porta à 6 000 francs. En définitive, et pour ne pas inciter les futures entreprises à reprendre ce genre de demande, le préfet accorda, non pas une indemnité, qui reconnaissait la faute de l' État, mais une gratification de 4000 francs.






Le phare fut peu abîmé lors de la seconde guerre mondiale. Les allemands allèrent jusqu' à le camoufler par une peinture verte. L' appareil est modifié en 1963 pour être alimenté à l' électricité et le bâtiment annexe est construit pour abriter la salle des machines et le logement.

description : - Description architecturale :
Hauteur au dessus de la mer : 62,60 m.
Taille générale : 18 m.
Hauteur de focale : 13,25 m.
Description : Tour cylindrique en granit gris formant groupe avec un sémaphore de la Marine et un pavillon servant de logement. Fût terminé par un congé. Passerelle protégée par une rambarde métallique. A l' intérieur du phare : différentes salles dont une chambre à coucher avec lit et placards en chêne, cheminées, marqueterie
- Description technique :
1ère optique : 01 novembre 1828 : feu fixe blanc. Optique de 0,50 m. de focale.
Autres optiques : 08 janvier 1893 : feu à 4 éclats réguliers 15 secondes. Optique de 0,30 m.de focale de 4 panneaux au 1/4. 20 juillet 1903 : feu à 4 éclats groupés 15 secondes. Optique de 4 panneaux au 1/6 de 0,30 m. de focale (actuelle).
Cuve à mercure : 1893.
Combustibles :
Huile végétale : 1828.
Huile minérale : vers 1875.
Vapeur pétrole : 1893.
Signal sonore : 1894.
Electrification : 1937.
Automatisation : 1997.
- Etat actuel : Optique à 4 panneaux au 1/6 et un réflecteur (idem Batz) marque BBT de focale 0,30 m sur cuve à mercure Ebor 2400 Ø 0,985 m. Feu blanc à 4 éclats 15 secondes. Portée 23 milles. Lampe halo 250W. Lanterne Ø 2 m à 10 pans à vitrage Ø de deux niveaux. Coupole cuivre à boule et girouette de 1882. Décoration avec lions et feuilles. Ancienne lanterne à vitres planes. Murette pierre. Ancien habitacle de machine de rotation comme support de la nouvelle cuve. Intérieur boiserie et coffrages.






Granville est une commune française située à deux cent quatre-vingt huit kilomètres à l’ouest deParis dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie. C’est le chef-lieu du canton de Granville, le siège de la communauté de communes du Pays granvillais, une station balnéaire et climatique de la Baie du Mont-Saint-Michelà l’extrémité de la côte des havres, un ancien port morutier et le premier port coquillier de France. Elle est parfois surnommée la « Monaco du Nord » du fait de sa situation sur un promontoire rocheux.

Sur un terrain occupé par les Vikings, la ville fondée par un vassal de Guillaume le Conquérant au xie siècle, ancienne citécorsaire et forteresse de défense du Mont Saint-Michel, devint dès le xixe siècle une station balnéaire pour de nombreuxartistes, équipée d’un golf et d’un hippodrome. Patrie de la famille Dior, commune importante qui absorbe en 1962 levillage de Saint-Nicolas-près-Granville, port et aéroport du sud-Manche, c’est aussi depuis 1991 la ville du « Douzelage »,jumelée avec vingt villes européennes et l’une des rares communes de France à disposer d’un quartier insulaire, les îles Chausey.


Musée et jardins Christian Dior Villa Les Rhums


photos JMB 

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...