Pointe du ROC
Guetteur sémaphoriste Granville
Lettre een date du 12 avril 2010 TAD manuel Granville 50
Le sémaphore
Pointe du Roc
Construit en 1860 à l'extrémité de la pointe du Roc, juste sous le phare. Entièrement détruit durant la 2ème guerre mondiale. Nouvelle construction en 1952 puis 1996 : construction moderne, véritable passerelle de bateau surplombant la mer à 40 mètres d'altitude.
le phare
L'ingénieur Augustin Fresnel visite le site le 9 octobre 1825. Le cahier des charges de la construction du phare a été établi le 14 mars 1826. Le détail estimatif chiffrait les travaux à 24 292,60F.
La construction de cette petite tour du Roc de Granville, érigée pour recevoir un feu fixe de troisième ordre, fut adjugée au Sieur VIDAL, entrepreneur au Mont-Saint-Michel, qui se chargeait de la réalisation de l' ouvrage moyennant une augmentation de 10% sur la somme proposée.
Situation déjà exceptionnelle pour l' époque car seules les soumissions inférieures aux montants estimés par l' Administration étaient prises en compte. Dans le cas présent aucun entrepreneur n' estimait ce total suffisant et la Commission des Phares reconnut que les dépenses prévues par l' ingénieur ordinaire de l' arrondissement de Granville semblaient trop timides. Le 1O août 1827 la première pierre était posée en présence de Monsieur le comte d' Estournel, gentilhomme de la Chambre du Roi Charles X.
Le feu est allumé le premier novembre 1828 mais dès cette date le constructeur réclamait une indemnité pour les pertes éprouvées lors de l' exécution des travaux. Il résultait de ses calculs que la dépense finale s' élevait à plus de 39 000 francs alors que le compte arrêté par les Ponts et Chaussées, selon les prix de l' adjudication, n' atteignait que 22 988,58 francs; il estimait sa perte à plus de 16 000 francs. L' ingénieur ordinaire Borgognon qui supervisa le chantier reconnut qu' effectivement le prix de la taille des pierres et du volume nécessaire était trop faible mais que "l' entrepreneur n' en a pas moins continué l' exécution du phare jusqu' à son entier achèvement". Compte tenu de ce zèle, de "l' application et de la perfection apportées à la construction" l' ingénieur proposait une indemnité de 4367 francs que l' ingénieur en chef, chose extraordinaire, non seulement accepta mais porta à 6 000 francs. En définitive, et pour ne pas inciter les futures entreprises à reprendre ce genre de demande, le préfet accorda, non pas une indemnité, qui reconnaissait la faute de l' État, mais une gratification de 4000 francs.
Le phare fut peu abîmé lors de la seconde guerre mondiale. Les allemands allèrent jusqu' à le camoufler par une peinture verte. L' appareil est modifié en 1963 pour être alimenté à l' électricité et le bâtiment annexe est construit pour abriter la salle des machines et le logement.
description : - Description architecturale :
Hauteur au dessus de la mer : 62,60 m.
Taille générale : 18 m.
Hauteur de focale : 13,25 m.
Description : Tour cylindrique en granit gris formant groupe avec un sémaphore de la Marine et un pavillon servant de logement. Fût terminé par un congé. Passerelle protégée par une rambarde métallique. A l' intérieur du phare : différentes salles dont une chambre à coucher avec lit et placards en chêne, cheminées, marqueterie
- Description technique :
1ère optique : 01 novembre 1828 : feu fixe blanc. Optique de 0,50 m. de focale.
Autres optiques : 08 janvier 1893 : feu à 4 éclats réguliers 15 secondes. Optique de 0,30 m.de focale de 4 panneaux au 1/4. 20 juillet 1903 : feu à 4 éclats groupés 15 secondes. Optique de 4 panneaux au 1/6 de 0,30 m. de focale (actuelle).
Cuve à mercure : 1893.
Combustibles :
Huile végétale : 1828.
Huile minérale : vers 1875.
Vapeur pétrole : 1893.
Signal sonore : 1894.
Electrification : 1937.
Automatisation : 1997.
- Etat actuel : Optique à 4 panneaux au 1/6 et un réflecteur (idem Batz) marque BBT de focale 0,30 m sur cuve à mercure Ebor 2400 Ø 0,985 m. Feu blanc à 4 éclats 15 secondes. Portée 23 milles. Lampe halo 250W. Lanterne Ø 2 m à 10 pans à vitrage Ø de deux niveaux. Coupole cuivre à boule et girouette de 1882. Décoration avec lions et feuilles. Ancienne lanterne à vitres planes. Murette pierre. Ancien habitacle de machine de rotation comme support de la nouvelle cuve. Intérieur boiserie et coffrages.
Granville est une commune française située à deux cent quatre-vingt huit kilomètres à l’ouest deParis dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie. C’est le chef-lieu du canton de Granville, le siège de la communauté de communes du Pays granvillais, une station balnéaire et climatique de la Baie du Mont-Saint-Michelà l’extrémité de la côte des havres, un ancien port morutier et le premier port coquillier de France. Elle est parfois surnommée la « Monaco du Nord » du fait de sa situation sur un promontoire rocheux.
Sur un terrain occupé par les Vikings, la ville fondée par un vassal de Guillaume le Conquérant au xie siècle, ancienne citécorsaire et forteresse de défense du Mont Saint-Michel, devint dès le xixe siècle une station balnéaire pour de nombreuxartistes, équipée d’un golf et d’un hippodrome. Patrie de la famille Dior, commune importante qui absorbe en 1962 levillage de Saint-Nicolas-près-Granville, port et aéroport du sud-Manche, c’est aussi depuis 1991 la ville du « Douzelage »,jumelée avec vingt villes européennes et l’une des rares communes de France à disposer d’un quartier insulaire, les îles Chausey.
L'ingénieur Augustin Fresnel visite le site le 9 octobre 1825. Le cahier des charges de la construction du phare a été établi le 14 mars 1826. Le détail estimatif chiffrait les travaux à 24 292,60F.
La construction de cette petite tour du Roc de Granville, érigée pour recevoir un feu fixe de troisième ordre, fut adjugée au Sieur VIDAL, entrepreneur au Mont-Saint-Michel, qui se chargeait de la réalisation de l' ouvrage moyennant une augmentation de 10% sur la somme proposée.
Le feu est allumé le premier novembre 1828 mais dès cette date le constructeur réclamait une indemnité pour les pertes éprouvées lors de l' exécution des travaux. Il résultait de ses calculs que la dépense finale s' élevait à plus de 39 000 francs alors que le compte arrêté par les Ponts et Chaussées, selon les prix de l' adjudication, n' atteignait que 22 988,58 francs; il estimait sa perte à plus de 16 000 francs. L' ingénieur ordinaire Borgognon qui supervisa le chantier reconnut qu' effectivement le prix de la taille des pierres et du volume nécessaire était trop faible mais que "l' entrepreneur n' en a pas moins continué l' exécution du phare jusqu' à son entier achèvement". Compte tenu de ce zèle, de "l' application et de la perfection apportées à la construction" l' ingénieur proposait une indemnité de 4367 francs que l' ingénieur en chef, chose extraordinaire, non seulement accepta mais porta à 6 000 francs. En définitive, et pour ne pas inciter les futures entreprises à reprendre ce genre de demande, le préfet accorda, non pas une indemnité, qui reconnaissait la faute de l' État, mais une gratification de 4000 francs.
Le phare fut peu abîmé lors de la seconde guerre mondiale. Les allemands allèrent jusqu' à le camoufler par une peinture verte. L' appareil est modifié en 1963 pour être alimenté à l' électricité et le bâtiment annexe est construit pour abriter la salle des machines et le logement.
description : - Description architecturale :
Hauteur au dessus de la mer : 62,60 m.
Taille générale : 18 m.
Hauteur de focale : 13,25 m.
Description : Tour cylindrique en granit gris formant groupe avec un sémaphore de la Marine et un pavillon servant de logement. Fût terminé par un congé. Passerelle protégée par une rambarde métallique. A l' intérieur du phare : différentes salles dont une chambre à coucher avec lit et placards en chêne, cheminées, marqueterie
- Description technique :
1ère optique : 01 novembre 1828 : feu fixe blanc. Optique de 0,50 m. de focale.
Autres optiques : 08 janvier 1893 : feu à 4 éclats réguliers 15 secondes. Optique de 0,30 m.de focale de 4 panneaux au 1/4. 20 juillet 1903 : feu à 4 éclats groupés 15 secondes. Optique de 4 panneaux au 1/6 de 0,30 m. de focale (actuelle).
Cuve à mercure : 1893.
Combustibles :
Huile végétale : 1828.
Huile minérale : vers 1875.
Vapeur pétrole : 1893.
Signal sonore : 1894.
Electrification : 1937.
Automatisation : 1997.
- Etat actuel : Optique à 4 panneaux au 1/6 et un réflecteur (idem Batz) marque BBT de focale 0,30 m sur cuve à mercure Ebor 2400 Ø 0,985 m. Feu blanc à 4 éclats 15 secondes. Portée 23 milles. Lampe halo 250W. Lanterne Ø 2 m à 10 pans à vitrage Ø de deux niveaux. Coupole cuivre à boule et girouette de 1882. Décoration avec lions et feuilles. Ancienne lanterne à vitres planes. Murette pierre. Ancien habitacle de machine de rotation comme support de la nouvelle cuve. Intérieur boiserie et coffrages.
Granville est une commune française située à deux cent quatre-vingt huit kilomètres à l’ouest deParis dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie. C’est le chef-lieu du canton de Granville, le siège de la communauté de communes du Pays granvillais, une station balnéaire et climatique de la Baie du Mont-Saint-Michelà l’extrémité de la côte des havres, un ancien port morutier et le premier port coquillier de France. Elle est parfois surnommée la « Monaco du Nord » du fait de sa situation sur un promontoire rocheux.
Sur un terrain occupé par les Vikings, la ville fondée par un vassal de Guillaume le Conquérant au xie siècle, ancienne citécorsaire et forteresse de défense du Mont Saint-Michel, devint dès le xixe siècle une station balnéaire pour de nombreuxartistes, équipée d’un golf et d’un hippodrome. Patrie de la famille Dior, commune importante qui absorbe en 1962 levillage de Saint-Nicolas-près-Granville, port et aéroport du sud-Manche, c’est aussi depuis 1991 la ville du « Douzelage »,jumelée avec vingt villes européennes et l’une des rares communes de France à disposer d’un quartier insulaire, les îles Chausey.
Musée et jardins Christian Dior Villa Les Rhums
photos JMB
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