08 avril 2009

La Marcophilie Navale n° 90



Au courrier aujourd'hui
La Marcophilie Navale N°90 avril 2009





Le BPC Tonnerre au Togo Marine nationale afrique corymbe

Le BPC Tonnerre au Togo Corymbe 96

Vue de Lomé dans les années 1900 enveloppe postée à Lomé Nykonakpoé (lève la tête pour regarder au loin) tri n°1 le 1er avril 2009 En ce temps là, pas de port en eau profonde, un simple wharf où courrait une voie decauville le panier était de rigueur... et quand il y avait un peu de mer... C'est au TOGO que j'ai découvert la Marcophilie Navale et les bateaux de la Marine Nationale et que j'ai commencé ma collection de tapes de bouche... et oui bien loin de Brest et de la Bretagne. les notables Il est une habitude à Lomé, c'est que les expatriés reçoivent les équipages des bateaux en escale. Le port de pêche Particuliers, restaurants ouvrent largement leurs portes pour un repas familial mais c'est l'occasion aussi de faire découvrir la vie africaine à nos marins en oubliant "l'abreuvoir" et autres boîtes de nuit. la pirogue ou le "boat" au pied du wharf
J'ai pour ma part, à la fin des années 80, reçu systématiquement à chaque escale 3 matelots, QM, OM, OMS ou officiers. Et le temps d'un week-end nous leur faisions découvrir le monde rural africain, la cuisine, le foufou, le gari et l'agouti.
le Togo a été colonie allemande de 1884 à 1914. C'était la colonie modèle. Les premiers timbres surchargés représentaient la Moewe
En partant de Lomé, nous allions sur le Mono, ou sur Kpalimé à la découverte du Mont Agou, des ananas de Notse, du centre artisanal de Kpalimé. Peut-être certains s'en souviennent-ils?
Nous étions en retour reçus à bord, nous assistions à la messe de minuit dans le radier ou le hangar hélico.
J'ai vu la TLD d'Aviso, les TCD..., le début des missions Corymbe
A l'occasion d'événement plus graves lors de la tentatives de coup d'état en novembre 1986, nous avons été heureux de voir arriver le(s) bateau(x) gris et de coopérer aux plans d'évacuation des ressortissants français avec le consulat et l'ambassade. Les savoir au large était pour nous une sécurité.
Et puis naturellement lors de mon départ du Togo pour le Bénin, nous avons conservé cette habitude. Que de souvenirs... mais malheureusement je n'ai pas conservé de photos..
au verso de l'enveloppe, le TAD LOME CNTP porte la date du 2 avril, lendemain du TAD annulant le timbre.
Venant du cameroun, le Tonnerre est descendu un peu pour franchir la ligne avant de remonter sur Lomé.


"Prairial" met le cap sur l'Amérique latine pour trois mois de mission

La frégate de surveillance "Prairial" commandée par le capitaine de vaisseau Luc Pagès a appareillé mardi pour une mission de trois mois en Amérique latine. Elle effectuera une mission de présence, de coopération et de sauvegarde maritime le long de la côte ouest d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, ainsi que de lutte contre le narcotrafic et apportera une aide humanitaire au Nicaragua sous forme d'une distribution d'affaires scolaires.


"Il s'agit d'une mission de présence, mais également de coopération avec les pays que l'on visite c'est-à-dire Mexique, Nicaragua, Panama Équateur Pérou, Chili à travers d'échanges directs avec les marines locales lors d'exercices avec les bâtiments des pays", explique le commandant du Prairial Luc Pagès qui poursuit : "Cela nous permet de partager un savoir-faire français avec les pays riverains du Pacifique".







Effectif constant



Dans les années à venir, il n'y aura pas de réduction de personnel dans la Marine nationale en Polynésie française, comme l'a confirmé le commandant Luc Pagès : "L'organisation de la marine restera la même. Pour l'instant, et s'est un sujet que nous avons abordé, la zone économique exclusive polynésienne est importante et nécessite des moyens nautiques importants.








Pour l'instant, la marine reste à effectif globalement constant". Le Prairial touchera successivement les ports de Puerto Vallarta (Mexique), Corinto (Nicaragua), Balboa (Panama), Guayaquil (Équateur), Callao (Pérou), Valparaiso, Mejillones, Antofagasta, Iquique et Ile de Pâques (Chili).L'équipage du bâtiment est composé de 61 militaires, dont onze femmes. Le "Prairial" sera de retour à Papeete le 21 juillet prochain.


07 avril 2009

Au courrier aujourd'hui

ADOSM BREST
4 et 5 juin 2009
Journées d'entraide

Les journées d’entraide régionales de Brest ont lieu, chaque année, au mois de mai, au Foyer du Marin, rue Yves Collet.
Elles se déroulent sur 3 jours, le jeudi après-midi, le vendredi et le samedi matin
Vous y trouverez un nombre important de stands allant de la bijouterie aux souvenirs maritimes en passant par la maroquinerie, la librairie, les produits de nos régions, la philatélie, etc…
Les invitations peuvent être retirées :

- au Siège local de l’ADOSM, - au Cercle Naval, - au Cercle Officiers-mariniers- au Foyer du marin.
Le parking des véhicules est assuré.

Dans le cadre de ces journées, une pièce de théâtre est organisée dans la salle de spectacle du Foyer du Marin.

Sont organisés par ailleurs :

- Un loto-
Un concert donné par la musique des équipages de la Flotte



Aider ceux qui restent en chemin

ADOSM Paris anniversaire 70 ans

70 ans de l'ADOSM


L’Association pour le Développement des Œuvres Sociales de la Marine

Association loi 1901 reconnue d’utilité publique Prix Georges Leygues 2001 de l’Académie de Marine





  • C’est en 1939, peu avant le dernier conflit mondial, qu’une femme généreuse, Madame Campinchi, épouse du ministre de la Marine de l’époque, sentit le besoin de créer l’association pour le développement des oeuvres sociales de la Marine, plus connue sous le sigle "ADOSM"
  • Son but était de fournir une assistance matérielle et morale aux personnes militaires et civils de la Marine d’active ou de réserve et à leurs familles, frappés par la maladie ou par le malheur, à une époque où n’existaient ni sécurité sociale ni action sociale des armées. L’ADOSM prit un grand essor pendant la guerre et comptait, en 1945, environ 25 000 familles aidées et 5 000 enfants en colonies de vacances.
  • Après la guerre, l’ADOSM a continué à s’adapter aux situations de l’époque, laissant petit à petit la charge de ses orphelinats et colonies de vacances à l’action sociale des armées (ASA) et a orienté son action principalement vers les veuves et les orphelins puis vers le personnel en difficulté ne ressortissant plus de l’ASA.Les bourses scolaires " Marine" furent crées. Elles sont à l’heure actuelle la partie la plus importante du budget de l’ADOSM. C’est à la demande de la Marine elle-même que l’ADOSM poursuit son action.
  • Le 22 avril 1958 l’ADOSM reçut le Mérite Civique (Médaille d’Or) de la Ligue Française d’Entraide Sociale et Philanthropique







L'ADOSM est présidée par un officier général de la Marine, assisté d'un vice-président et d'une Secrétaire Générale.Les questions sociales sont instruites et suivies par une assistante sociale à Paris. Dans les ports de Brest, Toulon et Cherbourg, un officier général est délégué régional.Pour Brest et Toulon, cet officier général est assisté d'une assistante sociale.Seules la secrétaire générale, les assistante sociales et la trésorière-comptable sont rémunérées par l'ADOSM, le reste du personnel permanent ou servant à temps partiel est bénévole.La Marine détache un adjoint administratif et une secrétaire



Vous pouvez :

  • adhérer à l’Association en payant une cotisation annuelle fixée actuellement à 8 euros.
  • adresser des dons : Il est recommandé d’utiliser le bulletin proposé sur la page suivante en y joignant votre chèque.
  • Dans ces cas vous recevrez un reçu fiscal ouvrant droit à réduction d’impôt de 66% de la somme envoyée.
  • faire un legs à l’ADOSM.
  • Le conseil d’un notaire peut alors se révéler utile.
  • faire acte de bénévolat pour une des activités de l’ADOSM.
  • Toutes les épouses d’officiers, d’officiers-mariniers et de marins ainsi que toutes les bonnes volontés (retraités, réservistes etc…) sont très chaleureusement accueillies.
BULLETIN D’ADHÉSION OU DE DON A L’ADOSMJe soussigné(e),Nom : ................................................................................................Prénom : ...........................................................................................Domicile : ..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Tel/email: .................................................Je choisis la formule ci-dessous:Adhésion à l’ADOSM : 8 € / an(pas de déduction fiscale)Don de ………………€(déduction fiscale de 66%)Ci-joint un chèque de ..........................€ADOSM15, rue de LabordeBP 13 – 00300 ARMEESCCP PARIS 2413 – 61 E

Sources : ©Marine nationale

http://www.adosm.org/

http://www.defense.gouv.fr/marine/base/dossiers/dossier_adosm/organisation

Caserne La Pépinière Marine Nationale Paris Ile de France cercle

Caserne de La Pépinière 15 rue Laborde Paris le Cercle








Le Cercle national des armées de terre, de mer et de l'air, situé au 8, place Saint Augustin accueille les officiers de l'armée française et leur offre les services d'un grand hôtel.






Il s'élève à l'emplacement de la caserne de la Pépinière, bâtie au XVIIIe siècle pour recevoir deux compagnies de gardes-françaises.
Le bâtiment d'inspiration néo-classique est l'œuvre de Lemaresquier, architecte en chef des palais nationaux.





Il a été érigé dans l'Entre-deux-guerres et inauguré en 1928 par le Président de la République Gaston Doumergue.
Des symboles militaires se retrouvent sur les décors sculptés et peints. 

Sur le fronton, les quatre statues allégoriques sont signées de quatre artistes différents : Antoine Injalbert pour le Turco, François Sicard pour le Poilu ; Jean Boucher pour le Marin et Paul Landowski pour le Cuirassier.
Sa décoration intérieure de style Art déco.





Rue de la Pépinière


La rue de la Pépinière est une voie du 8e arrondissement de Paris. Elle commence rue de Rome et n° 139, rue Saint-Lazare et se termine place Saint-Augustin.










À partir de 1640, l'espace compris aujourd'hui entre les rues du Colisée et de Berri, l'avenue des Champs-Élysées et la rue du Faubourg-Saint-Honoré fut occupé par la pépinière royale, qui fournissait les résidences royales en arbres, arbustes et fleurs. Elle fut désaffectée sous la Régence avec l'idée d'y construire le nouvel hôtel des Monnaies.



Une nouvelle pépinière, dite pépinière du Roule, fut créée en 1720 au nord du Grand Égoût, dans un rectangle délimité par les actuelles rues de Courcelles à l'ouest et La Boétie à l'est, l'angle nord-est de ce rectangle se situant à peu près au niveau de l'actuelle place Saint-Augustin. Cette seconde pépinière fut désaffectée sous la Révolution française et supprimée en 1826.






Le directeur des Pépinières du Roi avait son logement dans une maison reconstruite en 1763 et qui était séparée de la pépinière par l'actuelle rue de Courcelles. Son premier occupant fut l'abbé Nolin, chanoine de Saint-Marcel. À partir de 1806, elle était habitée par Louis Marie Aubert Du Petit-Thouars (1758-1831), frère de l'amiral Du Petit-Thouars.
Le chemin des Pépinières, indiqué dès 1555, qui permettait de se rendre aux pépinières royales, allait à l'origine jusqu'à l'église Saint-Philippe-du-Roule. On l'appela ensuite chemin de la Pépinière à la Pologne. Il fut élargi et transformé en rue en 1782. En 1868, la partie située entre la place Saint-Augustin et la place Chassaigne-Goyon fut rebaptisée rue Abbatucci (aujourd'hui rue La Boétie).






Bâtiments remarquables et lieux de mémoire n° 1 : L'actrice Blanche Toutain habitait à cette adresse en 1910.
n° 6 : Habité par Georges Grand, sociétaire de la 

Comédie-Française (en 1910).






n°s 7-11 : Durant la Seconde Guerre mondiale, siège de la Banque de l'Indochine, dirigée par Jean Laurent, dont l'intervention, conjointement avec celle du consul général de Suède Raoul Nordling (1881-1962), permis d'y conclure le 20 août 1944, au moment de la libération de Paris, une trêve entre les résistants et les troupes allemandes.


n°s 24 à 28 (et n° 8, place Saint-Augustin) : Cercle national des armées, plus connu comme le Cercle militaire interarmes : Il occupe l'emplacement de l'ancienne caserne de la Pépinière, appelée jadis caserne de la Pologne. Elle avait été construite, à l'origine, par Claude-Martin Goupy en 1763 pour servir de casernement aux Gardes-Françaises, puis largement reconstruite au XIXe siècle. 

La brigade du général Canrobert stationnait dans cette caserne en 1852. Le général Joffre, commandant la 6e division d'infanterie, y eut son état-major de 1906 à 1908 (plaque commémorative au n° 8 place Saint-Augustin). Elle fut démolie de 1925 à 1927 et l'immeuble actuel a été construit en 1927 par l'architecte Charles Lemaresquier. Il est orné de sculptures par Antoine Injalbert, François-Léon Sicard, Jean Boucher et Paul Landowski. Il offre aux officiers des armées de terre, de mer et de l'air tous les services d'un grand hôtel.
n° 25 : À cette adresse, en 1908, M. Remy, agent de change retraité, fut poignardé pendant son sommeil avec un couteau de cuisine par ses domestiques Renard et Courtois. 

L'enquête révéla que le laquais Renard était devenu le maître absolu de la maison mais que, menacé d'être renvoyé, il avait résolu de se débarrasser de son employeur et en avait profité pour lui dérober une importante quantité de bijoux et une forte somme d'argent. Renard fut arrêté par la police le 26 juin 1908.
En 1910, l'immeuble abrita le siège du journal d'extrême-droite Le Nouveau Siècle.





merci à JP Lecouvey pour les photos de la rue Laborde

Immobilier Marine


L'Hotel de la Marine, place de la Concorde à Paris, sera finalement "concédé" au privé dans le cadre des restructurations immobilières du ministère de la Défense. Concédé pour une durée de vingt ou trente ans, mais non vendu. Il restera donc, de jure, dans le domaine public. L'Hotel de la Marine, qui abrite l'état-major de la Marine, est l'une des plus belles adresses du monde. Le bâtiment qui lui fait face n'est autre que l'hotel Crillon. C'est dire si le bâtiment, classé monument historique mais qui a besoin de sérieux travaux de réaménagement, pourrait séduire des investisseurs internationaux. Le ministère de la Défense n'exclut pas de le "concéder" à des fonds souverains, pour une exploitation commerciale. 

Les armées vont se séparer de la plus grande partie de leur patrimoine immobilier à Paris, dans la perspective d'un regroupement au sein d'un "Pentagone à la française" à Balard (XVème arr.) Une procédure particulière va être mise en place, a expliqué aujourd'hui le secrétaire général de l'administration (SGA) du ministère de la Défense, Christian Piotre.


En 2009, une société de portage et d'aménagement de droit privé mais à capitaux publics sera créée : elle achetera d'un bloc les biens immobiliers mis en vente, apportant de l'argent frais à la Défense. Dans l'attente de son déménagement à Balard, la Défense louera ses locaux à cette nouvelle société. Après le déménagement, la société de portage mettra en vente ces bâtiments.
Seront vendus en 2009, les sites de Bellechasse (anciens combattants) et les casernes Gley, de la Pépinière (Marine), Lourcine et Reuilly. 


En 2010-11, Saint-Thomas d'Aquin et l'îlot Saint-Germain. Ces transactions porteront sur des sommes "au delà du milliard d'euros" assure Christian Piotre. Pour construire le nouveau site de la Défense à Balard, le ministre souhaite la mise en place d'un partenariat public privé, à la suite d'un appel d'offres. L'immeuble doit être livré en 2014.
Quelques sites parisiens resteront dans le domaine public : l'Ecole militaire, les Invalides, le Cercle Saint-Augustin et l'Hotel de Brienne.

Sources

lartnouveau.com

Marine nationale

Mer et Marine

Frégate Aconit Marine nationale golfe persique


Frégate ACONIT ZMOI 2009






pli de la frégate Aconit en ZMOI
de mars à août 2009






Quatrième bâtiment d'une série qui compte cinq unités, intégrant de nombreuses innovations technologiques, l'Aconit a été conçu pour intervenir en zone de crise. Bénéficiant d'une grande furtivité et d'une signature acoustique réduite, la frégate l'Aconit met en œuvre l'hélicoptère embarqué Panther, qui lui permet d'étendre de façon considérable la portée de ses senseurs. La survivabilité a été grandement améliorée afin de permettre au navire d'opérer de façon solitaire. Des capacités de stockage de matériel et de vivres ont été spécialement aménagées pour lui donner une grande autonomie à la mer.

La frégate l'Aconit est faite pour être déployée en précurseur afin de collecter des renseignements qui permettront l'intervention d'une force navale. Elle peut être facilement intégrée au sein d'une force multinationale de maintien de la paix, en charge, par exemple, de missions de contrôle d'embargo.
L'importance accordée à la réduction de sa signature radar et acoustique, sa conception modulaire et son degré élevé d'automatisation la désignent comme un bâtiment du 21ème siècle, innovant à plus d'un titre.
La frégate l'Aconit appartient à la Force d'action navale (Fan), commandement organique des bâtiments de surface de la Marine nationale
Mis sur cale le 1er août 1996
Lancé le 8 juin 1997
Admis au service actif le 3 juin 1999
Son port d'attache, comme celui des 4 autres frégates du même type, est Toulon.



Escale de Djibouti du 27 au 30 mars 2009. La Brigade de Protection de l’Aconit en entraînement chez les légionnaires d’Arta.

C’est au petit matin de ce deuxième jour d’escale à Djibouti que les membres de la Brigade de protection de l’Aconit se préparent pour une journée dédiée à l’entraînement au tir d’armes légères d’infanterie, sur le site des légionnaires d’Arta situé à plusieurs kilomètres de Djibouti.

Pour la majorité de ces marins, l’Afrique est une découverte, et les deux heures de trajet pour se rendre sur les lieux sont une succession de paysages aussi surprenants que contrastés : bidonvilles de Balbala, aux portes de la capitale, puis désert de pierre majestueux avant d’arriver sur une piste de sable chaotique. Une fois arrivés sur zone, une plaine surplombée de deux montagnes en bord de mer, le matériel est déchargé et chacun s’active pour installer les cibles, et gréer les chargeurs.
Au programme : entraînement renforcé au tir avec les armes de poing et d’assaut dont disposent la frégate (pistolet, fusil mitrailleur, fusil à pompe, mitrailleuse), simulation d’assaut sur objectif, et progression en binôme sous couverture « appui-feu », le tout sous une chaleur djiboutienne accablante.
Très vite, et après chaque briefing, les binômes se mettent en place et les exercices s’enchaînent. Chacun retiendra de cette journée l’écho puissant des coups de feu dans les montagnes isolées au bord de la mer ainsi que le fort sentiment de camaraderie suscité par la couverture mutuelle.

06 avril 2009

Des bateaux à la ferraille

La marine prévoit de démanteler 20 coques dans les cinq prochaines années





en reprenant cet article de mer et marine, nous nous sommes amusés à mettre quelques cachets sur les noms des bateaux à démanteler. Très bon exercice pour reprendre ses collections, et se rendre compte de ce qui manque...






Le 8 janvier dernier, Tecnitas, filiale du Bureau Veritas, s'est vue notifié un marché d'expertise portant sur une vingtaine de navires désarmés (*), a-t-on appris auprès de la Marine nationale. A l'issue d'un appel d'offres lancé en 2008, la société a été chargée d'expertiser et de faire l'inventaire de tous les matériaux polluants contenus dans les coques (comme l'amiante et les PCB). 




Ce travail aboutira à cartographier les zones où les produits dangereux sont contenus, documents qui seront remis plus tard aux entreprises chargées du démantèlement de ces bateaux. Dans le même temps, Tecnitas assure l'analyse générale des coques, notamment pour savoir si elles sont sécurisées et peuvent être remorquées. 

« Au fur et à mesure que les expertises seront terminées, les coques feront l'objet de marchés publics pour être déconstruites. Les marchés seront notifiés par types de navires, par exemple un groupe d'avisos, de frégates ou de transport de chalands de débarquement. On ne trouvera pas dans le même marché une frégate et une vedette. 



L'idée est d'avoir une cohérence industrielle, qui permettra par exemple à des chantiers ne disposant pas d'infrastructures pour traiter de grands bâtiments de répondre aux marchés concernant les petites unités », explique-t-on à l'état-major de la Marine nationale. 



L'objectif, pour l'EMM, est d'envoyer à la déconstruction, d'ici cinq ans, ces 20 premières coques, qui représentent 58.000 tonnes.

 

Le dossier du « Clemenceau » comme référenceAlors que la marine compte actuellement une trentaine de navires désarmés, auxquels s'ajouteront cette année une dizaine d'autres bâtiments, le dossier de l'ex-porte-avions Clemenceau sert de référence pour les futurs marchés de démolition.


 

C'est, en effet, avec le Q790 que la marine a eu à gérer son premier contrat de démantèlement. Avant de faire appel aux sociétés extérieures, les militaires se chargent de sécuriser les coques après leur retrait du service actif. 


Comme pour le « Clem », une cartographie des matériaux dangereux est alors réalisée par une entreprise privée. Une fois cette analyse achevée, un appel d'offres est lancé pour la déconstruction, les chantiers retenus se basant sur les expertises pour mener à bien la destruction. 

« Le dossier de référence reste celui de l'ancien porte-avions, qui a vu la mise en place d'une méthodologie très stricte. La marine a d'ailleurs été félicitée par la Commission européenne pour la manière dont ont été conduites les différentes étapes et l'élaboration d'un cahier des charges complet pour la déconstruction, avec des objectifs de protection des travailleurs et de l'environnement », rappelle-t-on Rue Royale. 





Qu'il s'agisse des vedettes ou des bâtiments de premier rang, la marine souhaite aujourd'hui déconstruire l'ensemble de ses navires désarmés, y compris ceux servant de brise-lames. Qu'ils soient positionnés à Lanvéoc, Lorient ou encore Saint-Mandrier, les actuels brise-lames seront, à terme, remplacés par des ouvrages.






(*) Notamment les Bougainville, D'Entrecasteaux, Duquesne, Suffren, Orage, Ouragan, Elfe, Rari, Saône, Dives, Bouvet, La Galissonnière, Duperré, Détroyat, Jean Moulin, Enseigne de Vaisseau Henry et Commandant Rivière. 




PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

PHA Mistral à New-York 07 mai 2O25 Le 7 mai, une réception s’est tenue à bord du porte-hélicoptère amphibie de la Marine nationale, le « Mis...