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06 avril 2009

Des bateaux à la ferraille

La marine prévoit de démanteler 20 coques dans les cinq prochaines années





en reprenant cet article de mer et marine, nous nous sommes amusés à mettre quelques cachets sur les noms des bateaux à démanteler. Très bon exercice pour reprendre ses collections, et se rendre compte de ce qui manque...






Le 8 janvier dernier, Tecnitas, filiale du Bureau Veritas, s'est vue notifié un marché d'expertise portant sur une vingtaine de navires désarmés (*), a-t-on appris auprès de la Marine nationale. A l'issue d'un appel d'offres lancé en 2008, la société a été chargée d'expertiser et de faire l'inventaire de tous les matériaux polluants contenus dans les coques (comme l'amiante et les PCB). 




Ce travail aboutira à cartographier les zones où les produits dangereux sont contenus, documents qui seront remis plus tard aux entreprises chargées du démantèlement de ces bateaux. Dans le même temps, Tecnitas assure l'analyse générale des coques, notamment pour savoir si elles sont sécurisées et peuvent être remorquées. 

« Au fur et à mesure que les expertises seront terminées, les coques feront l'objet de marchés publics pour être déconstruites. Les marchés seront notifiés par types de navires, par exemple un groupe d'avisos, de frégates ou de transport de chalands de débarquement. On ne trouvera pas dans le même marché une frégate et une vedette. 



L'idée est d'avoir une cohérence industrielle, qui permettra par exemple à des chantiers ne disposant pas d'infrastructures pour traiter de grands bâtiments de répondre aux marchés concernant les petites unités », explique-t-on à l'état-major de la Marine nationale. 



L'objectif, pour l'EMM, est d'envoyer à la déconstruction, d'ici cinq ans, ces 20 premières coques, qui représentent 58.000 tonnes.

 

Le dossier du « Clemenceau » comme référenceAlors que la marine compte actuellement une trentaine de navires désarmés, auxquels s'ajouteront cette année une dizaine d'autres bâtiments, le dossier de l'ex-porte-avions Clemenceau sert de référence pour les futurs marchés de démolition.


 

C'est, en effet, avec le Q790 que la marine a eu à gérer son premier contrat de démantèlement. Avant de faire appel aux sociétés extérieures, les militaires se chargent de sécuriser les coques après leur retrait du service actif. 


Comme pour le « Clem », une cartographie des matériaux dangereux est alors réalisée par une entreprise privée. Une fois cette analyse achevée, un appel d'offres est lancé pour la déconstruction, les chantiers retenus se basant sur les expertises pour mener à bien la destruction. 

« Le dossier de référence reste celui de l'ancien porte-avions, qui a vu la mise en place d'une méthodologie très stricte. La marine a d'ailleurs été félicitée par la Commission européenne pour la manière dont ont été conduites les différentes étapes et l'élaboration d'un cahier des charges complet pour la déconstruction, avec des objectifs de protection des travailleurs et de l'environnement », rappelle-t-on Rue Royale. 





Qu'il s'agisse des vedettes ou des bâtiments de premier rang, la marine souhaite aujourd'hui déconstruire l'ensemble de ses navires désarmés, y compris ceux servant de brise-lames. Qu'ils soient positionnés à Lanvéoc, Lorient ou encore Saint-Mandrier, les actuels brise-lames seront, à terme, remplacés par des ouvrages.






(*) Notamment les Bougainville, D'Entrecasteaux, Duquesne, Suffren, Orage, Ouragan, Elfe, Rari, Saône, Dives, Bouvet, La Galissonnière, Duperré, Détroyat, Jean Moulin, Enseigne de Vaisseau Henry et Commandant Rivière. 




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