la FREMM LANGUEDOC accoste à Toulon 26 février 2016
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| TAD Philatélie Toulon Liberté 25-II 2016 |
17 février 2016, 12h30. La frégate multimission Languedoc franchit une nouvelle étape en quittant le site DCNS de Lorient, après quatre ans de construction en Bretagne.
Pour son départ vers la côte méditerranéenne, l’équipage a perpétué la tradition en tirant vingt-et-un coups de canon 15 minutes après son départ. Ce geste pacifique, dont l’origine remonte au Moyen-Age, est une marque de salut aux autorités et à la population, à laquelle les habitants de la région lorientaise sont très attachés : elle est appliquée à tous les navires sortant des chantiers navals de Lorient. En réponse au salut de la frégate, l'église de Larmor-Plage (une commune voisine de Lorient) a sonné les cloches à la volée et a envoyé le pavillon national. Ainsi, c’est toute une ville qui a souhaité un « bon vent » à la troisième FREMM. Les riverains étaient nombreux sur les rives de la rade de Lorient au moment du départ.
Pour les marins du Languedoc, le départ de Lorient marque la fin d'une phase entamée en octobre 2015, avec la 1ère sortie à la mer du bâtiment. Emus et heureux, ils ont été honorés par la présence à l'appareillage du capitaine de vaisseau Roy, chef d'antenne à l’état-major de la force d’action navale (FAN) à Brest. Il a transmis un message de l’amiral commandant la FAN à Brest, félicitant les marins du Languedoc pour leur implication ces derniers mois et témoignant sa confiance à l'équipage pour les défis qui l'attendent à Toulon. Le symbole est de taille : le Languedoc est la première FREMM à rejoindre Toulon.
Pendant son transit inter-théâtre, l’équipage sera à son poste, pour tester la mise en condition opérationnelle de son bâtiment : de nombreux entraînements seront menés à bord (exercices de sécurité, de maîtrise des capacités au combat, etc.).
A Toulon, la frégate subira les derniers essais de systèmes du navire, avant d’être réceptionnée par la Marine nationale. Elle assurera ensuite un déploiement de longue durée, avant d’être admise au service actif.
Retrouvez un diaporama complet sur l’appareillage ici
Sources : Marine nationale
Merci à Claude Arata
