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22 mai 2025

Meeting aérien - 100 ans de la BAN de Hyères VAR aéronautique navale aéro BAN 1er juin 2025

Meeting aérien - 100 ans de la BAN de Hyères



Implantée au cœur de la région varoise, la base d’aéronautique navale (BAN) d’Hyères est la seule base de l'Aéronautique navale située dans le sud de la France.
Pilier fondamental de notre dispositif de défense, elle accueille 3 flottilles d'hélicoptères : la 31F (Caïman Marine), la 35F (Dauphin) et la 36F (Panther), un détachement de la Flottille 32F (H160), le Centre d’Expertise Hélicoptères (CENTEX HELICO), l’École du personnel de pont d’envol (EPPE) ainsi
que le Centre d'Expérimentations Pratiques et de réception de l'Aéronautique navale (CEPA/10S).


Active 24h/365j, elle est le pivot des opérations aéromaritimes de la région et point d'appui pour les dispositifs interarmées.
S'étendant sur 270 hectares, la base abrite une communauté dynamique de plus de 1600 personnes dont 300 civils, ce qui en fait donc un acteur majeur de l'économie et de l'activité locale.
1er aéroport mixte de France avec plus 24 000 mouvements en moyenne par an, reflétant l'importance stratégique de cet emplacement, elle assure aussi le soutien de la plateforme militaire de Cuers-Pierrefeu, et du Centre de coordination et de contrôle marine de la Méditerrannée (CCMAR MED).
De plus, elle accueille un nombre significatif de voyageurs, avec pas moins de 350 000 passagers transitant par ses installations, renforçant ainsi son rôle central dans les déplacements aériens de la région.

Au programme


  •  Exposition statique d’aéronefs (Marine nationale, armée de l’Air et de l’Espace, armée de Terre, sécurité civile…)
  •  Présence du Bagad de Lann-Bihoué et de la Musique de la Marine nationale
  •  Tirages au sort pour des sessions de simulateur de vol en hélicoptère
  •  Gagnez la montre commémorative des 100 ans de la BAN de Hyères
  •  Foodtrucks & village exposants

 Démonstrations aériennes commentées dès 13h30 avec

  • B.A.N. HYERES 1985

    La Patrouille de France 
  • Le Rafale Marine, E-2C Hawkeye, Atlantique 2, Tigre + Caïman Terre et bien d’autres
  • Warbirds mythiques : Corsair, Spitfire, Dakota, Skyraider…
  • Présentations historiques avec Zephyr, Alizé, Noratlas…

 Infos pratiques

 Ouverture des portes : 10h | Début des présentations : 13h30 | Fin du meeting : 18h30

 Parking et navettes gratuits - Restauration sur place – repas tiré du panier autorisé

 Tous les bénéfices seront reversés à des œuvres caritatives pour les familles de militaires

 Partagez et invitez vos amis pour une journée de spectacle aérien unique

Le meeting aérien de la base d'aéronautique navale de Hyères vous donne rendez-vous pour une journée inoubliable entre histoire et modernité.


https://www.hyeres2025.fr/index.php/plateau-aerien/




Stands d’associations et de partenaires de l’Aéronautique navale

Bureau temporaire de poste avec une oblitération officielle, dédiée à la manifestation

Aéromodélisme et expositions photographiques

Vente de souvenirs exclusifs de la manifestation

Foodtrucks & rafraichissements disponibles sur site - Repas tiré du panier autorisé


MESURES DE SÉCURITÉ:

Afin d’éviter tout désagrément, nous avons établi une liste des objets qu’il est recommandé de ne pas apporter avec vous. Si les règles ci-dessous ne sont pas respectées, nous serons contraints de refuser votre accès à l’événement. Tout objet interdit dissimulé et découvert lors du contrôle de sécurité entraînera une exclusion définitive du meeting aérien sans remboursement possible de votre billet d’entrée.



12 décembre 2022

Adieu à l'Alouette III Marine nationale aéronavale 22S Lanvéoc-Poulmic décembre 2022

Adieu à l'Alouette III Marine nationale aéronavale


Alouette III 444 photo JM Bergougniou

Alouette III - photo JM Bergougniou

Aussi, ce 9 décembre, les derniers exemplaires de l’Alouette III que possédait encore la Flottille 34F/ESHE [formée à partir de l’ex-escadrille 22S] seront officiellement retirés du service, à l’issue d’une cérémonie présidée par l’amiral Pierre Vandier, l’actuel CEMM, à Lanvéoc-Poulmic. 

Lanvéoc-Poulmic - 22S  maintenance Alouette III
photo JM Bergougniou
Il s’agit du second type hélicoptère à connaître un tel sort en l’espace de quelques mois, les Lynx, dédiés à la lutte anti-sous-marine [ASM], ayant tiré leur révérence en septembre 2020.

Alouette III 444 -  photo JM Bergougniou

Au total, la Marine nationale a disposé de 37 Alouette III, selon deux versions : la SA316B [avec une déclinaison dédiée à la formation au vol sans visibilité, 

la SA316B VSV] et la SA319B, équipée pour le vol IMC [conditions météorologiques de vol aux instruments] ainsi que pour la lutte ASM depuis les frégates de la classe Tourville, grâce à l’emport de deux torpilles Mk-46.

 
Appontage vu depuis la passerelle avia JDA
Alouette III photo JM Bergougniou




Cette mission sera ensuite reprise par les Lynx, lesquels permirent un saut capacitaire et technologique pour l’époque.


JDA - Alouette III sur le pont d'envol - photo JM Bergougniou

Le résultat fut un appareil pouvant emporter sept personnes (un pilote et six passagers), de construction semi-monocoque et reposant sur un train tricycle Messier à roue avant orientable et dont le fuselage était entièrement caréné.


JDA - Alouette III photo JM Bergougniou

Les Alouette III de l’aéronautique navale ont effectué quasiment toutes les tâches que l’on peut demander de faire à un hélicoptère : recherche et sauvetage, rôle du « Pedro » à bord d’un porte-avions, transport, formation, lutte ASM, liaison, etc. Aussi, en soixante-ans, ces appareils ont effectué plus de 330’000 heures de vol.

Au 1er juillet 2021, neuf exemplaires étaient encore opérationnels. Qui plus est avec une disponibilité supérieure à celle des appareils plus modernes… D’après les derniers chiffres communiqués en 2019 par le ministère des Armées, les Alouette III affichaient un taux de disponibilité de 44,7%, soit l’un des plus élevés parmi l’ensemble des hélicoptères des forces françaises.


JDA - Alouette III n° 100 photo JM Bergougniou

JDA - Alouette III photo JM Bergougniou

JDA - Alouette III photo JM Bergougniou

Alouette III photo JM Bergougniou

JDA - Alouette III photo JM Bergougniou



22S- photo JM Bergougniou

Le treuil - photo JM Bergougniou

voilure tournante - photo JM Bergougniou

JDA Alouette saisie sur le pont - photo JM Bergougniou


Alouette III - Turbine - photo JM Bergougniou
Le nouvel appareil était surtout équipé d'une puissante turbine de 870 ch thermiques, l' ARTOUSTE III B de Turboméca, qui était limitée à 550 ch mécaniques, tant pour le réducteur de turbine que pour la boîte de transmission de l'hélicoptère.

La Quille B....L


22S - photo JM Bergougniou

Ce vendredi, les trois derniers hélicoptères Alouette III encore en fonction ont fait leurs adieux à la Marine nationale à l’occasion d’une cérémonie sur la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, au sud de Brest . 

L’appareil était devenu mythique dans les rangs de la Marine après soixante années de missions exercées au-dessus de tous les océans du globe.
 III rotor arrière -photo JM Bergougniou



22S - Alouette 806 - photo JM Bergougniou

22S - atelier -photo JM Bergougniou


22S - maintenance - photo JM Bergougniou
Avant d’équiper la Marine, ces hélicoptères capables de voler à 200 km/h ont été utilisés dans le civil, notamment pour du sauvetage et du transport de charges lourdes. Pour la Marine nationale, ils sont engagés dans des missions de lutte anti sous-marine en embarquant sur des frégates et porte-avions. A l’époque, ces capacités sont remarquables. 

22S poser - photo JM Bergougniou

22S maintenance - photo JM Bergougniou


L’Alouette est capable d’emporter 750 kg de marchandise à son bord, soit les deux tiers de sa charge à vide, et peut s’envoler à plus de 5.000 mètres d’altitude. 

Des capacités qui lui ont permis de participer à des missions de sauvetage en mer jusqu’à sa fin de carrière mais aussi d’être équipé de torpilles et de sonars pour localiser et atteindre les sous-marins ennemis.
22S Lanvéoc Poulmic Alouette 279  - photo JM Bergougniou

la trousse à outils de bord  - photo JM Bergougniou

Treuil - photo JM Bergougniou

La possibilité d'effectuer des évacuations au treuil (capacité 175 
kg), et la bonne adaptation de la cabine aux missions sanitaires, puisqu'on pouvait loger en cabine deux civières, un malade assis et un assistant médical, ont fait de l'Alouette III un appareil très prisé pour toutes les missions de sauvetage. 



Sonde Pitot - photo JM Bergougniou


En soixante ans de carrière, l’ensemble de la flotte aura accumulé 328.000 heures de vol et 100.000 appontages, précise la Marine nationale. 



L’hélicoptère était notamment présent en avril 2008 quand trente plaisanciers du voilier le Ponant avaient été pris en otage par des pirates au large de la Somalie. Sans aide au pilotage, l’appareil est utilisé pour former les futurs pilotes.

photo JM Bergougniou


En soixante ans de carrière, l’ensemble de la flotte aura accumulé 328.000 heures de vol et 100.000 appontages, précise la Marine nationale. L’hélicoptère était notamment présent en avril 2008 quand trente plaisanciers du voilier le Ponant avaient été pris en otage par des pirates au large de la Somalie. Sans aide au pilotage, l’appareil est utilisé pour former les futurs pilotes.


20 avril 2022

Mawson's huts Antarctique L'Astrolabe hélicoptère Canadian helicopters cabane Commonwealth bay Australie restauration bâtiment

Mawson's huts Antarctique L'Astrolabe hélicoptère Canadian helicopters


Le 3 décembre 2021, six membres d'une expédition australienne partent pour l'Antarctique à bord de L'Astrolabe. Destination Commonwealth bay pour restaurer les vestiges de la cabane Mawson. Les travaux doivent durer six semaines. Ils atteindront Mawson's huts par l'hélicoptère de L'Astrolabe le 8 décembre 2021 et en repartiront le 12 janvier 2022. Enveloppe marquant le souvenir de la dépose et de la récupération par C-GZIV. DDU 8-12-2021


Mawson's Huts est le principal camp de base de l'expédition antarctique australasienne dirigée par le géologue et explorateur Douglas Mawson.


L'expédition antarctique australienne eut lieu en Antarctique entre 1911 et 1914. Ce camp se situe au cap Denison, dans la baie du Commonwealth, dans l'est du Territoire antarctique australien. Mawson's Huts est l'un des rares sites encore existant de l'âge héroïque de l'exploration en Antarctique. Il est classé, ainsi que l'ensemble du cap Denison, comme site historique de l'Antarctique


En 1909 un jeune géologue sud-australien nommé Douglas Mawson revient d'une expédition antarctique mené par Ernest Shackleton, la Terre Adélie (comme Dumont d'Urville avait nommé la côte qu'il découvrit en 1840) était un territoire vierge - un vide que Mawson était déterminé à combler. 


 Il commence immédiatement à planifier sa propre expédition basée en Australie, une perspective peu probable pour une si jeune nation. Mais Mawson n'était pas du genre à abandonner. Il persuade les gouvernements et des intérêts privés en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Grande-Bretagne de payer pour un gros baleinier nommé Aurora, Toujours innovateur, Mawson installe une station de relais sans fil sur l'île Macquarie (qui transmettra plus tard les premiers signaux radio antarctiques) avant de se diriger vers des régions inconnues au sud. 

Au moment où il atteint le cap Denison le 8 janvier 1912, Mawson manque d'options - il doit être suffisamment proche de Macquarie pour ses signaux radio et le navire (qui doit encore installer une deuxième base ouest) commence à manquer de carburant. C'est donc le cap Denison, à l'extrémité ouest d'une grande baie que Mawson nomme Commonwealth Bay

TàD MAWSON AUST. ANTARTIC TERR 30-1-1962

Le site historique de Mawson's Huts se compose de quatre huttes et d'autres vestiges historiques : Le bâtiment principal comprend les quartiers d'habitation et un atelier et demeure entièrement intacte grâce aux efforts de la Mawson's Huts Foundation.


TàD MAWSON AUST. ANTARTIC TERR 15-2-1954


Trois autres cabanes ont été utilisées pour effectuer des observations scientifiques - deux d'entre elles, aujourd'hui en ruines ; et une croix commémorative, érigée à la mémoire des deux membres de l'AAE qui ont perdu la vie. Ces cabanes ont été utilisées comme base principale pendant deux ans par l'expédition antarctique australasienne (AAE) de 1911-14 dirigée par le Dr Douglas Mawson. 

Sources



Mission Jeanne d'Arc escales américaines Colombie Carthagène Brésil Fortaleza

Mission Jean d'Arc PHA MISTRAL FLF Surcouf  Brésil Fortaleza Colombie Carthagène Après sa traversée de l’Atlantique, le groupe  Jeanne d...