Gendarmerie Maritime Brest
VCSM ABER WRACH
Landéda Aber Wach photo JM Bergougniou
Depuis son redéploiement en brigades nautiques (1990), la gendarmerie maritimepossèdait un ensemble disparate de vedettes réparties sur les côtes métropolitaines et outre-mer. Mais cette flotte était vieillissante et inadaptée à l'évolution des missions.
La marine nationale lance alors, en 2000, un programme de construction de 24 vedettes côtières de surveillance maritime (VCSM). Le marché est notifié en décembre 2001 au concepteur Raidco Marine. Les vedettes seront construites aux Chantiers Navals Bordelais (CNB), de L’Herbaudière, un petit port de pêche situé au nord de l’île de Noirmoutier.
C'est le 11 juin 2003, qu'à lieu la livraison de la première vedette, la VCSM P601 Elorn. Le calendrier de livraison s'échelonne jusqu'au 6 mars 2007, date à laquelle la vedette Estéron, 24ème et dernière unité du programme est livrée, avec plus de quatre mois d’avance sur le calendrier prévisionnel ! Ce programme est un véritable succès, et les VCSM sont encore aujourd'hui unanimement reconnues pour leur qualités manoeuvrières, leur tenue à la mer, leur autonomie et leur habitabilité.
sortie du nouveau cachet de la vedette ABER WRACH agréé par le bord et réalisé par la section de Brest.
Ci-dessous cachet réalisé par le commandant pour répondre aux demandes des marcophiles.
Pétrolier Ravitailleur Aber Wrach
le nom d'Aber Wrach a été porté par un pétrolier ravitailleur
Mis sur cale à l'arsenal de Cherbourg le 26 novembre 1962, mis à flot le 26 novembre 1963, l'Aber Wrac'h, est un pétrolier spécifiquement dédié au ravitaillement en "produits blancs", à savoir carburéacteur, gazole et essence, au profit des porte-avions Foch et Clemenceau. Le bâtiment est admis au service actif le 27 mars 1966 et basé à Cherbourg.
Après deux campagnes dans le Pacifique en 1966 et 1968 avec la Force Alfa, il est affecté à Brest en 1969 au sein de la flottille de l'Atlantique. C'est dans le grand port du Ponant que le pétrolier caboteur va effectuer l'essentiel de sa carrière, alternant travail en solitaire et accompagnement du groupe aéronaval. Il participe notamment à la mission Saphir au large de Djibouti en 1974. Le reste de son activité est essentiellement consacré au transport de produits pétroliers entre les différents ports Français et accessoirement aux corvettes d'instruction au profit de l'Ecole Navale.
En septembre 1983, l'état-major de la marine décide de redéployer le pétrolier à Toulon, rejoignant logiquement les grandes unités qu'il ravitaille.
Ses premières années dans le port varois sont principalement orientées vers le soutien de la force navale présente au large du Liban. Par la suite, les exercices avec les navires de l'escadre alternent avec les transports pétroliers classiques et les missions de surveillance de la Méditerranée (SURMED). Le dernier grand déploiement opérationnel est réalisé en 1987/1988 lors de l'opération Prométhée destinée à protéger le trafic commercial dans le Golfe Arabo-Persique. Le pétrolier caboteur est utilisé pour ravitailler en eau douce le Clemenceau et son escorte.
L'activité au sein de la flottille de la Méditerranée s'achève le 7 octobre 1988, jour de la dernière cérémonie des couleurs. Le pétrolier est condamné le 21 mars 1989 et débaptisé (n° de condamnation Q671). Après avoir été utilisé commme brise-lames à l'Ecole de Plongée implantée dans la prequ'île de Saint-Mandrier, il est coulé comme cible de tir en Méditerranée le 14 mai 1996.
En septembre 1983, l'état-major de la marine décide de redéployer le pétrolier à Toulon, rejoignant logiquement les grandes unités qu'il ravitaille.
Ses premières années dans le port varois sont principalement orientées vers le soutien de la force navale présente au large du Liban. Par la suite, les exercices avec les navires de l'escadre alternent avec les transports pétroliers classiques et les missions de surveillance de la Méditerranée (SURMED). Le dernier grand déploiement opérationnel est réalisé en 1987/1988 lors de l'opération Prométhée destinée à protéger le trafic commercial dans le Golfe Arabo-Persique. Le pétrolier caboteur est utilisé pour ravitailler en eau douce le Clemenceau et son escorte. L'activité au sein de la flottille de la Méditerranée s'achève le 7 octobre 1988, jour de la dernière cérémonie des couleurs. Le pétrolier est condamné le 21 mars 1989 et débaptisé (n° de condamnation Q671). Après avoir été utilisé commme brise-lames à l'Ecole de Plongée implantée dans la prequ'île de Saint-Mandrier, il est coulé comme cible de tir en Méditerranée le 14 mai 1996.
