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02 décembre 2022

Chasseur Dewoitine D1 porte-avions Béarn constructions aéronautiques Toulouse Emile aéronautique navale

 Chasseur Dewoitine D1


La Poste émet un timbre et une mini-feuille de la série Poste-aérienne illustrés par un chasseur Dewoitine D1.


En novembre 1923, la Marine nationale passe commande de 44 exemplaires et le gouvernement garantit une série de 150 D.1ter. Le premier D.1 de série fit son premier vol le 18 janvier 1925. Une trentaine furent destinés à être utilisés sur le porte-avions Béarn. Rencontrant un certain succès à l'export, 44 furent commandés par la Serbie et plus d'une centaine d'exemplaires furent construits sous licence par Ansaldo  sous le nom d’Ansaldo AC.2.

Plus de 230 exemplaires auront été fabriqués au total.



 Le chasseur monoplace monoplan Dewoitine D1 est le premier avion créé par Émile Dewoitine (1892-1979) dans sa jeune Société anonyme des avions Dewoitine (SAD) installée à Toulouse en 1920. Formé chez Louis Breguet, Blériot et Latécoère, Émile Dewoitine a dans l’idée la fabrication d’un avion de chasse moderne pour l’aéronautique française. Lancé sur ses fonds propres, le « Dewoitine 1 » voit le jour en octobre 1922. Le premier vol a lieu le 18 novembre 1922. 



L'Ouest-Eclair 11-11-1937



La fabrication est alors engagée, inscrite dans le programme national C1 (chasseur monoplace) proposé par le Service technique de l’aéronautique. Le Dewoitine D1 à une longueur de 7,50 m, une envergure de 11,50 m et une hauteur de 2,75 m. Son poids à vide est de 820 kg. Il est équipé d’un moteur V8 Hispano-Suiza de 300 ch, lui donnant une vitesse maximale de 247 km/h et une autonomie de 400 kilomètres. Il est armé de deux mitrailleuses Vickers de calibre 7,7 mm synchronisées.




En 1923, l’Aéronautique navale française passe commande. Une trentaine de Dewoitine D1 sont mis en service sur le porte-avions Béarn, comme chasseurs embarqués. Initialement, les appareils portent l’insigne de l’aviation d’escadre – la mouette sur la tortue. Afin de distinguer les différentes escadrilles du Béarn – chasse, bombardement et reconnaissance –, l’hippocampe ailé est choisi pour la chasse, devenant l’insigne officiel de la 7C1. 


Le succès du Dewoitine D1 se construit surtout à l’international. Porté par le chef pilote d’essai Marcel Doret, l’appareil fait sensation en Europe. Il est vendu en Yougoslavie (Serbie), en Suisse et en Italie – qui le construit localement sous licence. 230 exemplaires du Dewoitine D1 seront fabriqués en France et en Italie, ouvrant la voie et le succès des appareils Dewoitine. 
© La Poste – Laurent Albaret - 

Durant la guerre d'Espagne


L'Ouest-Eclair 05-08-1936

L'Ouest-Eclair 05-08-1936


Il est dû à l'ingénieur Émile Dewoitine. 

Né le 26 septembre 1892 à Crépy en Laonnois, il fait ses études à Reims avant d'entrer à l'école Breguet à Paris. Son service militaire se déroule à l'école Blériot d'Etampes et il passe la guerre dans la construction aéronautique où, appuyé par G. Latécoère, il participe, pour cette firme, à la production d'un millier d'avions de combat entre 1917 et novembre 1918. Après la guerre, en 1920, il crée sa propre entreprise et sort en 1922 son premier avion de chasse : le Di, monoplan à ailes hautes au fuselage entièrement métallique qui sera construit à 234 exemplaires dont 29 pour la France et les autres pour l'exportation. 

L'Ouest-Eclair 01-01-1937



Cet appareil est fabriqué sous licence en Italie par Ansaldo et il faut remarquer que c'est à cette firme que la Marine Nationale française achètera 30 exemplaires du Di ter .




23 février 2021

Commandant Duboc dragueur aviso capitaine Frégate Emile Indochine Ogoué Gabon Tonkin Chine Pont-de-Papier




Aviso-dragueur

Commandant Duboc

Des noms sur la mer

L'Ouest-Eclair 6-05-1936



L'Ouest-Eclair 15-01-1938


Nous figurons ci-dessus l'aviso dragueur de mines "Commandant-Duboc" lancé à Nantes le 16 janvier dernier, où il se trouve en achèvement.
Il sera suivi de 18 unités à peu près analogues construites par l'industrie et la Marine
Le Commandant-Duboc délace 630 tonnes et filera dix-huit noeuds, avec une puissance de 4.000 C.V.
Son armement n'est pas encore officiel bien qu'on ait parlé de deux 100/60 m/m. contre avions.

Lorient, 10 Juin L'aviso dragueur Commandant Duboc. réalisé par les chantiers Dubigeon. de Nantes, qui avait quitté la Loire samedi matin, a fait route sur Lorient. où Il était attendu dans la soirée.
Ce bâtiment fait partie de la série des
dragueurs dont le port de Lorient a plusieurs échantillons en essais ou en cours d'achèvements l'un d'eux, le Chamois, affecté à l'Ecole de Pllotage navigue depuis  plusieurs semaines. 

INAUGURATION D'UNE STELE AU COMMANDANT DUBOC


Paris, 18 février. Sous la présidence d'honneur du vice-amiral Lacaze, de l'Académie Française, ancien ministre. a eu lieu cet après-midi l'inauguration d'une stèle commémorative élevée par souscription. publique, au nouveau cimetière de Neuilly, en souvenir du capitaine de frégate Emile Duboc. ancien compagnon d'armes de Rivière et de Courbet, au Tonkin et dans les mers de Chine.

Œuvre du statuaire Robert Delandre, la stèle reproduit les traits du commandant Duboc, dont la Marine conserve fidèlement le souvenir, et dont le nom a été donné à un de nos plus récents avisos mouilleur de mines. Les ministres de la Marine et des Colonies s'étaient fait représenter à la cérémonie. Le général Duboc. fils du commandant Duboc, a pris la parole au nom de la Ville et des anciens élèves du collège de Dieppe où son père s'était préparé à l'Ecole Navale. Le vice-amiral Mornet, président du comité des amis du commandant Duboc, a déclaré que le héros de SheiPoo incarnait les plus belles traditions de dévouement et d'héroïsme de la Marine. 


Il a évoqué la carrière diverse et féconde du commandant Duboc. qui fut choisi par de Lesseps pour collaborer aux travaux hydrographiques du canal de Panama. Il fut par ses explorations dans le bassin de l'Ogoué le précurseur de Brazza avant d'aller participer. aux côtés du commandant Rivière, du général Bouet, puis de l'amiral Courbet, aux opérations des campagnes du Tonkin et de Chine. Le commandant Duboc fut un héros maritime de bravoure légendaire. N'avait-il pas. en effet, réussi le merveilleux exploit d'aller, dans un petit canot de nuit mètres de long, faire exploser une torpille au contact d'une frégate chinoise, et cela malgré le feu intense de l'ennemi.




Brillant élève au collège impérial de Dieppe, entré à l'École navale en 1869, il est nommé enseigne de vaisseau en . Promu lieutenant de vaisseau en 1883, il est blessé en Indochine au combat du Pont-de-Papier où le commandant Rivière trouve la mort.



 Il exerce ensuite les fonctions d'aide de camp du général de brigade Alexandre-Eugène Bouët en Cochinchine, avant de devenir second du croiseur Chateaurenault. Il participe au combat de Shipu en 1885 sur le cuirassé Bayard et s'y distingue en coulant la frégate chinoise Yuyuan. Il est membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.







Sources 
Bnf Gallica
L'Ouest-Eclair
Quinzaine Impériale -  Mer et Colonies - avril-mai 1942 Revue de la Ligue Maritime et coloniale

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