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28 mars 2021

aviso Savorgnan de Brazza 1940 Dakar Sénégal Libreville Gabon Bougainville

Aviso Savorgnan de Brazza guerre fratricide




VICHY, 23 septembre. 
L'ex-général de Gaulle s'est présenté devant Dakar à bord d'une escadre anglaise transportant des troupes britanniques.

II a adressé aux autorités françaises un ultimatum leur enjoignant de rendre la ville. Cet ultimatum a été repoussé et l'escadre anglaise a ouvert le feu sur Dakar.


L'escadre anglaise était composée de deux cuirassés, quatre croiseurs, un certain nombre de torpilleurs et six navires auxiliaires.



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A Vichy, une réunion s'est tenue aussitôt que la nouvelles est parvenue sous la présidence du maréchal Pétain. Y assistaient M. Pierre Laval, vice-président du Conseil Paul Baudouin, ministre, secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères général Huntzinger, ministre secrétaire d'Etat à la Défense Nationale l'amiral Darlan, ministre secrétaire d'Etat à la Marine l'amiral Platon, secrétaire 'd'Etat aux Colonies. II fut décidé de riposter à l'agression et des ordres furent donnés en conséquence.


Aviso Savorgnan de Brazza
On pouvait penser que l'ex-général de Gaulle n'était passé à la solde de l'Angleterre que pour continuer la lutte contre nos anciens ennemis. Les faits montrent qu'il n'en est rien. L'ex-général conduit, à la tête des forces étrangères, l'attaque contre ses compatriotes. Ceux des Français qui hésitaient encore à le considérer comme un traître, ont désormais les yeux ouverts. Telle est la dépêche do source française qui nous parvient.

Elle navrera tous les Français. Ce n'est, évidemment, pas en contribuant à la division de nos colonies sous la protection de canons


Avec son sister-ship l'Amiral Charner, il fit partie des forces navales en Extrême-Orient jusqu’en février 1940. Ayant participé à l’évacuation de la poche de Dunkerque, il se trouve au Royaume-Uni lors de la saisie britannique sur les navires français, le 3 juillet 1940 (opération Catapult). Il est réarmé pour faire partie des Forces navales françaises libres (FNFL) et commandé par le capitaine de corvette André Roux (qui deviendra amiral). Au sein des FNFL il participe notamment à la bataille de Dakar puis à celle de Libreville où lors d’un combat fratricide, il met hors de combat un de ses sister-ship, le Bougainville appartenant à la marine du régime de Vichy. Il continue ensuite la guerre dans la mer Rouge en participant au blocus de Djibouti entre juin 1941 et avril 1942. Il est ensuite affecté à l’escorte de convoi transatlantique. En juin 1943 on le retrouve du côté de Madagascar avant de passer le reste de la guerre avec l’Eastern Fleet britannique dans le Pacifique sud.


Ses dernières missions seront elles aussi dans le Pacifique puisqu’il participera à la guerre d'Indochine, notamment au bombardement de Haïphong le 23 novembre 1946, avant d’être désarmé en 1957.



Les commentaires mensongers du rebelle de Gaulle minimisent l'héroïque résistance de Libreville 
Le sous-marin français « Poncelet qui s'est sabordé au large de Libreville, après avoir courageusement attaqué les forces navales anglaises qui soutenaient les troupes du rebelle de Gaulle.

Aviso Bougainville

Vichy, 13 novembre. Le poste radiophonique de Léopoldville vient de donner une nouvelle preuve de la capacité de mensonge de de Gaulle et de ses partisans. En annonçant la prise de Libreville, ce poste déclarait que la chute du chef-lieu du Gabon n'avait entrainé, de part et d'autre, que des pertes insignifiantes.

Sans doute, pour ce chef vaniteux, passé à la solde d'un pays étranger, les pertes de vies françaises sont-elles insignifiantes. D'après le même communiqué, la population aurait accueilli les troupes rebelles avec enthousiasme. Comment croire à ce soi-disant enthousiasme d'une population pendant plusieurs jours sauvagement bombardée et qui, quelques jours auparavant, envoyait une somme de 146.000 francs au Secours National, fondé par la volonté du Maréchal Pétain.

L'amirauté britannique, enfin, avoue qu'un engagement naval a eu lieu entre le sous-marin Poncelet et les unités britanniques. Que faisaient donc les unités





Comment le « Bougainville » aviso français fut lâchement attaqué par l'aviso « Savorgnan-de-Brazza » au service du traître de Gaulle 


Vichy, le 18 novembre. Les auditeurs français ont pu entendre hier, à 21 h. 30, au poste de Brazzaville, la nouvelle suivante

Le 9 novembre dernier, le Bougainville a été sommé par l'aviso Savorgnan-de-Brazza, de se rendre. Le Bougainville ayant refusè, le Savorgnan-de-Brazza ouvrit le feu et le commandant du Bougainville fut légèrement blessé. C'est dans ces conditions que le Bougainville fut mis hors de combat ».

Les auditeurs français savent que le poste de Brazzaville est aux mains des rebelles. Ainsi. c'est la radio de de Gaulle qui reconnaît qu'un aviso français, le Bougainville. a été détruit par le feu des forces rebelles après une sommation qu'aucun marin ayant le sens de l'honneur ne pouvait accepter.

Sources

Ouest-Eclair 19-11-1940

28 février 2021

Commandant Dominé aviso France Libre chantier Dubigeon Nantes Tuyên Quang

Commandant Dominé


Au lendemain de la demande d’armistice, la situation de la Marine française est tout à fait particulière: les théâtres d’opérations ont permis à la flotte française de sortir pratiquement indemne des combats de 1940 auxquels elle a activement participé, notamment lors de la campagne de Norvège et de l’évacuation de Dunkerque. Bien que le gouvernement ne songe pas à livrer la flotte, une partie de celle-ci se met néanmoins à l’abri en Angleterre et Afrique du Nord.

BREST, 17 août (de notre Rédaction). Un matelot réserviste embarqué sur un navire de guerre qui se trouve actuellement dans un port anglais vient d'être rapatrié et de rejoindre son domicile, près de Brest, où sa femme attendait vainement des nouvelles de lui depuis deux mois.


Nous avons pu parler longuement avec lui et ses déclarations nous ont été confirmées par un autre marin qui, lui aussi, vient de rentrer chez lui.

Son bâtiment se trouvait depuis le 21 juin à Plymouth où 47 autres bâtiments de guerre et navires auxiliaires français étalent également mouillés ou à quai dans le port.


Parmi ceux-ci, nous pouvons citer notamment le cuirassé Paris; les torpilleurs Mistral et Ouragan; le contre torpilleur Le Triomphant, 
 l'aviso Commandant-Dominé; le baliseur Georges- de Joly; les remorqueurs Mastodonte et Mammouth: l'aviso colonial Savorgnan-de-Brazza, le sous-marin Surcouf, le torpilleur Bouclier; la citerne Ruisseau; l'aviso La Moqueuse, et de nombreux patrouilleurs, remorqueurs et chalutiers armés provenant des ports de Lorient, Brest, Cherbourg, Boulogne et Le Havre.

Beaucoup d'autres bâtiments français se trouvaient dans d'autres ports anglais.



La capture des navires français en Angleterre

Le 3 Juillet, c'est-à-dire le Jour de l'attaque de Mers-el-Kébir, vers 4 heures du matin, poursuivit notre Interlocuteur, l'équipage de mon bâtiment dormait à poings fermés, lorsqu'une vedette s'approcha et un officier anglais déclara au second-maitre de service sur la plage arrière qu'il avait un pli à remettre au commandant. L'officier marinier lui dit alors de monter à bord. Mais à peine l'officier anglais avait-il mis le pied sur le pont qu'il braqua un revolver sur le second-maitre et l'homme de garde, leur ordonnant de ne pas dire un mot.


De nombreuses embarcations accostèrent alors le navire français et de nombreux matelots anglais, baïonnette au canon, conduits par des officiers et sous-officiers armés de revolvers, envahirent le bord et enfermèrent les membres de l'équipage dans chacun des postes en fermant tous les panneaux. Ainsi réduits à l'impuissance, l'état-major et l'équipage, surpris en plein sommeil, durent se rendre.



Sans avoir eu le temps d'emporter leurs effets militaires et leurs affaires personnelles. tous furent débarqués et conduits dans un camp. à proximité de Plymouth où ils demeurèrent 24 heures. Là, des marins anglais leur remirent des tracts les invitant à continuer à combattre avec la marine britannique. Ces tracts comportaient également un questionnaire auquel chaque marin devait répondre. Tous les officiers, officiers-mariniers et marins de ce bâtiment, soit environ 200 hommes, refusèrent l'offre qui leur avait été ainsi faite et répondirent "non ". Un matelot maitre d'hôtel devait seulement, par la suite, accepter de se ranger sous les ordres du vice-amiral Muselier.

Propagande de Vichy 


La prise de tous les bâtiments se trouvant à Plymouth et dans les autres ports anglais s'était effectuée de la même façon et à la même heure. L'effet produit fut le même et, à une très grosse majorité, les équipages refusèrent l'offre britannique.

En mai 1943, Jean des Moutis prend le commandement de l'aviso Commandant Dominé qui effectue de nombreuses escortes de convois dans l'Océan Indien, en Mer Rouge et en Méditerranée, notamment lors des opérations du Dodécanèse Italien en novembre 1943. 

Jean des Moutis quitte le Commandant Dominé en juillet 1944 pour servir à Madagascar jusqu'en octobre 1945.

L'aviso Commandant Dominé est lancé le 2 mai 1939 et entre en service en avril 1940. Il est capturé par les Britanniques le 3 juillet 1940 et transféré aux Forces navales françaises libres. Réarmé en 1946 avec un canon de 105/45 SK C/32, un canon de 40/60 Bofors Mk 3, quatre canon de 20/70 Oerlikon Mk 4, deux lanceurs de grenade anti-sous-marine DPT (Depth charge thrower) et un DCR (40), il est retiré du service le 18 août 1960.



Saint-cyrien (1868). - Capitaine (1874). - Lieutenant-colonel (1888). -
 
Il est connu par sa résistance lors du siège de Tuyên Quang, au Tonkin en 1885. Alors chef de bataillon, il est à la tête d'une garnison de 600 légionnaires qui l'emportent face à des milliers de Pavillons noirs venus les assiéger.

En 1939 la Société des anciens chantiers Dubigeon de Nantes procède au lancement de l'aviso le "Commandant-Dominé"

sources

Musée de l’Ordre de la Libération

BnF Gallica

L'Ouest-Eclair

23 février 2021

Commandant Duboc dragueur aviso capitaine Frégate Emile Indochine Ogoué Gabon Tonkin Chine Pont-de-Papier




Aviso-dragueur

Commandant Duboc

Des noms sur la mer

L'Ouest-Eclair 6-05-1936



L'Ouest-Eclair 15-01-1938


Nous figurons ci-dessus l'aviso dragueur de mines "Commandant-Duboc" lancé à Nantes le 16 janvier dernier, où il se trouve en achèvement.
Il sera suivi de 18 unités à peu près analogues construites par l'industrie et la Marine
Le Commandant-Duboc délace 630 tonnes et filera dix-huit noeuds, avec une puissance de 4.000 C.V.
Son armement n'est pas encore officiel bien qu'on ait parlé de deux 100/60 m/m. contre avions.

Lorient, 10 Juin L'aviso dragueur Commandant Duboc. réalisé par les chantiers Dubigeon. de Nantes, qui avait quitté la Loire samedi matin, a fait route sur Lorient. où Il était attendu dans la soirée.
Ce bâtiment fait partie de la série des
dragueurs dont le port de Lorient a plusieurs échantillons en essais ou en cours d'achèvements l'un d'eux, le Chamois, affecté à l'Ecole de Pllotage navigue depuis  plusieurs semaines. 

INAUGURATION D'UNE STELE AU COMMANDANT DUBOC


Paris, 18 février. Sous la présidence d'honneur du vice-amiral Lacaze, de l'Académie Française, ancien ministre. a eu lieu cet après-midi l'inauguration d'une stèle commémorative élevée par souscription. publique, au nouveau cimetière de Neuilly, en souvenir du capitaine de frégate Emile Duboc. ancien compagnon d'armes de Rivière et de Courbet, au Tonkin et dans les mers de Chine.

Œuvre du statuaire Robert Delandre, la stèle reproduit les traits du commandant Duboc, dont la Marine conserve fidèlement le souvenir, et dont le nom a été donné à un de nos plus récents avisos mouilleur de mines. Les ministres de la Marine et des Colonies s'étaient fait représenter à la cérémonie. Le général Duboc. fils du commandant Duboc, a pris la parole au nom de la Ville et des anciens élèves du collège de Dieppe où son père s'était préparé à l'Ecole Navale. Le vice-amiral Mornet, président du comité des amis du commandant Duboc, a déclaré que le héros de SheiPoo incarnait les plus belles traditions de dévouement et d'héroïsme de la Marine. 


Il a évoqué la carrière diverse et féconde du commandant Duboc. qui fut choisi par de Lesseps pour collaborer aux travaux hydrographiques du canal de Panama. Il fut par ses explorations dans le bassin de l'Ogoué le précurseur de Brazza avant d'aller participer. aux côtés du commandant Rivière, du général Bouet, puis de l'amiral Courbet, aux opérations des campagnes du Tonkin et de Chine. Le commandant Duboc fut un héros maritime de bravoure légendaire. N'avait-il pas. en effet, réussi le merveilleux exploit d'aller, dans un petit canot de nuit mètres de long, faire exploser une torpille au contact d'une frégate chinoise, et cela malgré le feu intense de l'ennemi.




Brillant élève au collège impérial de Dieppe, entré à l'École navale en 1869, il est nommé enseigne de vaisseau en . Promu lieutenant de vaisseau en 1883, il est blessé en Indochine au combat du Pont-de-Papier où le commandant Rivière trouve la mort.



 Il exerce ensuite les fonctions d'aide de camp du général de brigade Alexandre-Eugène Bouët en Cochinchine, avant de devenir second du croiseur Chateaurenault. Il participe au combat de Shipu en 1885 sur le cuirassé Bayard et s'y distingue en coulant la frégate chinoise Yuyuan. Il est membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.







Sources 
Bnf Gallica
L'Ouest-Eclair
Quinzaine Impériale -  Mer et Colonies - avril-mai 1942 Revue de la Ligue Maritime et coloniale

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