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09 octobre 2024

Premier maître L'Her dernière cérémonie des couleurs 4 octobre 2024 aviso PHM

Premier maître L'Her dernière cérémonie des couleurs  4 octobre 2024 aviso PHM



Le 24 juin 2024, le premier maître L’Her a pris la mer une dernière fois avant son retrait du service actif. 


Douzième d’une série de 17 avisos de la classe d’Estienne d’Orves, il a été mis à l’eau en juin 1980 et admis au service actif le 5 décembre 1981. Durant 43 années, le bâtiment a parcouru près de 800 000 nautiques, soit l’équivalent de 40 circumnavigations et 29 officiers ont eu l’honneur de le commander.







Il a connu de nombreux succès opérationnels, notamment dans l’opération Olifant au large de Beyrouth en 1982, durant la guerre en Yougoslavie et la guerre du Golfe en 1991 ou encore en mer Rouge dans l’opération Condor au cours de la crise entre l’Erythrée et le Yémen en 1996. Depuis le début des années 2000, le PM L’Her a participé à plusieurs reprises aux opérations Enduring Freedom, Atalanta et Heracles dans le golfe Persique et en océan Indien, ainsi qu’à l’opération Corymbe dans le golfe de Guinée. Affecté au port de Brest en 2000, il a également mené de nombreuses missions en Atlantique.

Au travers des décennies, ses équipages successifs ont fait vivre l’état d’esprit « aviso », marin et guerrier, si caractéristique de ce type d’unité. Dix anciens commandants en ont témoigné lors de la dernière sortie à la mer. Le nom du PM L’Her est relevé par le centre de transmission (CTM) Kerlouan – PM Jean-François L’Her, en hommage au marin affecté à la base d’aéronautique navale de Berck en 1940, mort au combat durant la Seconde Guerre mondiale.

03 juillet 2024

PM L'HER Retrait du service actif Aviso PHM Brest 1er juillet 2024

PM L'HER Retrait du service actif Aviso PHM Brest



Le 24 juin 2024, le premier maître L’Her a pris la mer une dernière fois avant son retrait du service actif. Douzième d’une série de 17 avisos de la classe d’Estienne d’Orves, il a été mis à l’eau en juin 1980 et admis au service actif le 5 décembre 1981. Durant 43 années, le bâtiment a parcouru près de 800 000 nautiques, soit l’équivalent de 40 circumnavigations et 29 officiers ont eu l’honneur de le commander.



Il a connu de nombreux succès opérationnels, notamment dans l’opération Olifant au large de Beyrouth en 1982, durant la guerre en Yougoslavie et la guerre du Golfe en 1991 ou encore en mer Rouge dans l’opération Condor au cours de la crise entre l’Erythrée et le Yémen en 1996. Depuis le début des années 2000, le PM L’Her a participé à plusieurs reprises aux opérations Enduring Freedom, Atalanta et Heracles dans le golfe Persique et en océan Indien, ainsi qu’à l’opération Corymbe dans le golfe de Guinée. Affecté au port de Brest en 2000, il a également mené de nombreuses missions en Atlantique.

Au travers des décennies, ses équipages successifs ont fait vivre l’état d’esprit « aviso », marin et guerrier, si caractéristique de ce type d’unité. Dix anciens commandants en ont témoigné lors de la dernière sortie à la mer. Le nom du PM L’Her est relevé par le centre de transmission (CTM) Kerlouan – PM Jean-François L’Her, en hommage au marin affecté à la base d’aéronautique navale de Berck en 1940, mort au combat durant la Seconde Guerre mondiale.

Photo B. Hily

Le 31 mars 1992, le Premier maître L'Her appareillait de Toulon pour l'Adriatique. Sa mission : protéger les forces françaises de l'ONU qui transitaient vers la Yougoslavie à bord du TCD Orage et des cargos ou ferries affrêtés pour l'occasion. 
La protection des convois Amarante et Balsamine n'était pas la première intervention du Premier maître L'Her dans l'Adriatique.
Déjà lors de la mission humanitaire Chamade, il avait assuré la protection de la Rance et du Bélier. 

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/laviso-pm-lher-tire-sa-reverence-43-annees-navigation


En enveloppes quelques une des missions du PM L'HER


Le 2 juin 1981 à Lorient, l'aviso Premier maître L'Her prend la mer pour la première fois, tiré par des remorqueurs. Après ses essais, sa traversée de longue durée le conduit pour sa première escale à l'étranger, à Rio de Janeiro, quoi rêver de mieux, n'est-ce pas déjà un bon présage ? Puis ce sont Natal, Caracas, Fort-de-France.

Admis (bon pour le service) au service actif, il reçoit son affectation pour Toulon et commence à rayonner en Méditerranée, à Annaba (ex-Bone, Algérie) à Palma et à Gênes. Il suit ensuite le chemin de ses aînés toulonnais, vers l'océan Indien où il fête, en mer dans le détroit de Bab el-Mandeb, son premier anniversaire d'existence le 18 avril, et son premier anniversaire de navigation le 2 juin.


En résumé, sa première année de navigation se traduit par 38 000 milles parcourus (presque deux fois le tour de la terre), une navigation du 65° Est au 65° Ouest et du 48° Nord au 24° Sud qui lui fait sillonner deux océans (Atlantique, Indien), sept mers (Antilles, Sargasses, Méditerranée, Rouge, Alboran, Iroise, Arabie), huit golfes (Gascogne, Lion, Gènes, Suez, Aden, Oman, Persique, Tadjourah), quatre détroits (Gibraltar, Jubal, Bal el-Mandeb, Ormuz), et emprunter le canal de Suez, tout cela en deux cent trois jours d'absence d'un port de métropole et cent soixante-et-un jours de mer — dont bon nombre de ces jours heureux accompagnés de roulis.
Il a en outre tiré un Mer-Mer 40, 207 coups de 100 mm, 300 coups de 20 mm, 12 roquettes, 6 torpilles et 33 valises Dagaie. 



1998 - Merci au Liban et à la ville de Tripoli dont le souvenir restera ancré en chaque marin du Premier Maître L'Her après l'escale effectuée fin 1997. Escale phare d'une mission qui nous aura fait découvrir les hauts lieux du bassin méditerranéen oriental, reflets des civilisations antique, grecque, romaine, phénicienne ou arabe (Antalya en Turquie, Alexandrie en Égypte), elle marquait le retour de la France au Liban Nord par la voie maritime pour une véritable escale, du jamais vu de mémoire de Tripolitain depuis 1923. L'émotion était donc grande quand sous la protection du sommet enneigé du mont Liban, se découvrit la triple cité, Tripoli ou Trablos, ville à l'hospitalité légendaire, capitale du Liban Nord. Le Premier Maître L'Her était donc attendu avec impatience, curiosité, complicité aussi. Le quai pavoisé aux couleurs libanaises et françaises plaçait l'escale sous le signe d'une amitié indéfectible entre les deux pays, amitié qui ne demandait qu'à se renforcer par la rencontre et l'émotion partagée.
















28 mars 2021

aviso Savorgnan de Brazza 1940 Dakar Sénégal Libreville Gabon Bougainville

Aviso Savorgnan de Brazza guerre fratricide




VICHY, 23 septembre. 
L'ex-général de Gaulle s'est présenté devant Dakar à bord d'une escadre anglaise transportant des troupes britanniques.

II a adressé aux autorités françaises un ultimatum leur enjoignant de rendre la ville. Cet ultimatum a été repoussé et l'escadre anglaise a ouvert le feu sur Dakar.


L'escadre anglaise était composée de deux cuirassés, quatre croiseurs, un certain nombre de torpilleurs et six navires auxiliaires.



c
A Vichy, une réunion s'est tenue aussitôt que la nouvelles est parvenue sous la présidence du maréchal Pétain. Y assistaient M. Pierre Laval, vice-président du Conseil Paul Baudouin, ministre, secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères général Huntzinger, ministre secrétaire d'Etat à la Défense Nationale l'amiral Darlan, ministre secrétaire d'Etat à la Marine l'amiral Platon, secrétaire 'd'Etat aux Colonies. II fut décidé de riposter à l'agression et des ordres furent donnés en conséquence.


Aviso Savorgnan de Brazza
On pouvait penser que l'ex-général de Gaulle n'était passé à la solde de l'Angleterre que pour continuer la lutte contre nos anciens ennemis. Les faits montrent qu'il n'en est rien. L'ex-général conduit, à la tête des forces étrangères, l'attaque contre ses compatriotes. Ceux des Français qui hésitaient encore à le considérer comme un traître, ont désormais les yeux ouverts. Telle est la dépêche do source française qui nous parvient.

Elle navrera tous les Français. Ce n'est, évidemment, pas en contribuant à la division de nos colonies sous la protection de canons


Avec son sister-ship l'Amiral Charner, il fit partie des forces navales en Extrême-Orient jusqu’en février 1940. Ayant participé à l’évacuation de la poche de Dunkerque, il se trouve au Royaume-Uni lors de la saisie britannique sur les navires français, le 3 juillet 1940 (opération Catapult). Il est réarmé pour faire partie des Forces navales françaises libres (FNFL) et commandé par le capitaine de corvette André Roux (qui deviendra amiral). Au sein des FNFL il participe notamment à la bataille de Dakar puis à celle de Libreville où lors d’un combat fratricide, il met hors de combat un de ses sister-ship, le Bougainville appartenant à la marine du régime de Vichy. Il continue ensuite la guerre dans la mer Rouge en participant au blocus de Djibouti entre juin 1941 et avril 1942. Il est ensuite affecté à l’escorte de convoi transatlantique. En juin 1943 on le retrouve du côté de Madagascar avant de passer le reste de la guerre avec l’Eastern Fleet britannique dans le Pacifique sud.


Ses dernières missions seront elles aussi dans le Pacifique puisqu’il participera à la guerre d'Indochine, notamment au bombardement de Haïphong le 23 novembre 1946, avant d’être désarmé en 1957.



Les commentaires mensongers du rebelle de Gaulle minimisent l'héroïque résistance de Libreville 
Le sous-marin français « Poncelet qui s'est sabordé au large de Libreville, après avoir courageusement attaqué les forces navales anglaises qui soutenaient les troupes du rebelle de Gaulle.

Aviso Bougainville

Vichy, 13 novembre. Le poste radiophonique de Léopoldville vient de donner une nouvelle preuve de la capacité de mensonge de de Gaulle et de ses partisans. En annonçant la prise de Libreville, ce poste déclarait que la chute du chef-lieu du Gabon n'avait entrainé, de part et d'autre, que des pertes insignifiantes.

Sans doute, pour ce chef vaniteux, passé à la solde d'un pays étranger, les pertes de vies françaises sont-elles insignifiantes. D'après le même communiqué, la population aurait accueilli les troupes rebelles avec enthousiasme. Comment croire à ce soi-disant enthousiasme d'une population pendant plusieurs jours sauvagement bombardée et qui, quelques jours auparavant, envoyait une somme de 146.000 francs au Secours National, fondé par la volonté du Maréchal Pétain.

L'amirauté britannique, enfin, avoue qu'un engagement naval a eu lieu entre le sous-marin Poncelet et les unités britanniques. Que faisaient donc les unités





Comment le « Bougainville » aviso français fut lâchement attaqué par l'aviso « Savorgnan-de-Brazza » au service du traître de Gaulle 


Vichy, le 18 novembre. Les auditeurs français ont pu entendre hier, à 21 h. 30, au poste de Brazzaville, la nouvelle suivante

Le 9 novembre dernier, le Bougainville a été sommé par l'aviso Savorgnan-de-Brazza, de se rendre. Le Bougainville ayant refusè, le Savorgnan-de-Brazza ouvrit le feu et le commandant du Bougainville fut légèrement blessé. C'est dans ces conditions que le Bougainville fut mis hors de combat ».

Les auditeurs français savent que le poste de Brazzaville est aux mains des rebelles. Ainsi. c'est la radio de de Gaulle qui reconnaît qu'un aviso français, le Bougainville. a été détruit par le feu des forces rebelles après une sommation qu'aucun marin ayant le sens de l'honneur ne pouvait accepter.

Sources

Ouest-Eclair 19-11-1940

28 février 2021

Commandant Dominé aviso France Libre chantier Dubigeon Nantes Tuyên Quang

Commandant Dominé


Au lendemain de la demande d’armistice, la situation de la Marine française est tout à fait particulière: les théâtres d’opérations ont permis à la flotte française de sortir pratiquement indemne des combats de 1940 auxquels elle a activement participé, notamment lors de la campagne de Norvège et de l’évacuation de Dunkerque. Bien que le gouvernement ne songe pas à livrer la flotte, une partie de celle-ci se met néanmoins à l’abri en Angleterre et Afrique du Nord.

BREST, 17 août (de notre Rédaction). Un matelot réserviste embarqué sur un navire de guerre qui se trouve actuellement dans un port anglais vient d'être rapatrié et de rejoindre son domicile, près de Brest, où sa femme attendait vainement des nouvelles de lui depuis deux mois.


Nous avons pu parler longuement avec lui et ses déclarations nous ont été confirmées par un autre marin qui, lui aussi, vient de rentrer chez lui.

Son bâtiment se trouvait depuis le 21 juin à Plymouth où 47 autres bâtiments de guerre et navires auxiliaires français étalent également mouillés ou à quai dans le port.


Parmi ceux-ci, nous pouvons citer notamment le cuirassé Paris; les torpilleurs Mistral et Ouragan; le contre torpilleur Le Triomphant, 
 l'aviso Commandant-Dominé; le baliseur Georges- de Joly; les remorqueurs Mastodonte et Mammouth: l'aviso colonial Savorgnan-de-Brazza, le sous-marin Surcouf, le torpilleur Bouclier; la citerne Ruisseau; l'aviso La Moqueuse, et de nombreux patrouilleurs, remorqueurs et chalutiers armés provenant des ports de Lorient, Brest, Cherbourg, Boulogne et Le Havre.

Beaucoup d'autres bâtiments français se trouvaient dans d'autres ports anglais.



La capture des navires français en Angleterre

Le 3 Juillet, c'est-à-dire le Jour de l'attaque de Mers-el-Kébir, vers 4 heures du matin, poursuivit notre Interlocuteur, l'équipage de mon bâtiment dormait à poings fermés, lorsqu'une vedette s'approcha et un officier anglais déclara au second-maitre de service sur la plage arrière qu'il avait un pli à remettre au commandant. L'officier marinier lui dit alors de monter à bord. Mais à peine l'officier anglais avait-il mis le pied sur le pont qu'il braqua un revolver sur le second-maitre et l'homme de garde, leur ordonnant de ne pas dire un mot.


De nombreuses embarcations accostèrent alors le navire français et de nombreux matelots anglais, baïonnette au canon, conduits par des officiers et sous-officiers armés de revolvers, envahirent le bord et enfermèrent les membres de l'équipage dans chacun des postes en fermant tous les panneaux. Ainsi réduits à l'impuissance, l'état-major et l'équipage, surpris en plein sommeil, durent se rendre.



Sans avoir eu le temps d'emporter leurs effets militaires et leurs affaires personnelles. tous furent débarqués et conduits dans un camp. à proximité de Plymouth où ils demeurèrent 24 heures. Là, des marins anglais leur remirent des tracts les invitant à continuer à combattre avec la marine britannique. Ces tracts comportaient également un questionnaire auquel chaque marin devait répondre. Tous les officiers, officiers-mariniers et marins de ce bâtiment, soit environ 200 hommes, refusèrent l'offre qui leur avait été ainsi faite et répondirent "non ". Un matelot maitre d'hôtel devait seulement, par la suite, accepter de se ranger sous les ordres du vice-amiral Muselier.

Propagande de Vichy 


La prise de tous les bâtiments se trouvant à Plymouth et dans les autres ports anglais s'était effectuée de la même façon et à la même heure. L'effet produit fut le même et, à une très grosse majorité, les équipages refusèrent l'offre britannique.

En mai 1943, Jean des Moutis prend le commandement de l'aviso Commandant Dominé qui effectue de nombreuses escortes de convois dans l'Océan Indien, en Mer Rouge et en Méditerranée, notamment lors des opérations du Dodécanèse Italien en novembre 1943. 

Jean des Moutis quitte le Commandant Dominé en juillet 1944 pour servir à Madagascar jusqu'en octobre 1945.

L'aviso Commandant Dominé est lancé le 2 mai 1939 et entre en service en avril 1940. Il est capturé par les Britanniques le 3 juillet 1940 et transféré aux Forces navales françaises libres. Réarmé en 1946 avec un canon de 105/45 SK C/32, un canon de 40/60 Bofors Mk 3, quatre canon de 20/70 Oerlikon Mk 4, deux lanceurs de grenade anti-sous-marine DPT (Depth charge thrower) et un DCR (40), il est retiré du service le 18 août 1960.



Saint-cyrien (1868). - Capitaine (1874). - Lieutenant-colonel (1888). -
 
Il est connu par sa résistance lors du siège de Tuyên Quang, au Tonkin en 1885. Alors chef de bataillon, il est à la tête d'une garnison de 600 légionnaires qui l'emportent face à des milliers de Pavillons noirs venus les assiéger.

En 1939 la Société des anciens chantiers Dubigeon de Nantes procède au lancement de l'aviso le "Commandant-Dominé"

sources

Musée de l’Ordre de la Libération

BnF Gallica

L'Ouest-Eclair

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