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30 décembre 2019

Félix Faure Ministre de la Marine Clemenceau Marguerite Steinheil décès Elysée

"Il se voulait César, mais ne fut que Pompée ». Georges Clemenceau

Ce n'est certainement pas en oeuvrant comme Ministre de la Marine que Félix Faure est entré dans l'Histoire... ni par son passage à l'Elysée ... quoi que ?
Renouvelant le cas du baron Portai, hissé sous la Restauration de l'Administration des Colonies à l'éminente gestion du Département de la Marine, c'est à ce Département même et en raison précisément de son heureuse gestion du Sous Secrétariat qu'accédera Félix Faure (1894-1895). Or c'est bien la rue Royale qui devait être pour lui l'antichambre de l'Elysée.


Ministère de la Marine et des Colonies 

Cabinet du Ministre 5 mars 1884. 
Mon cher M. Faure, 

Ne trouvez-vous pas que nous pourrions compléter ainsi la dépêche à « l' Infernet » : « Croyez-vous utile la prise possession immédiate d'Obock ? Faites-moi propositions sur mesures à prendre pour installation d'un résident et d'un détachement soldats ». Si nous devons créer ce nouvel établissement, je crois qu'il n'y a pas de temps à perdre. Les Affaires Étrangères paraissent très décidées. Notre ministre l'est moins parce qu'il y a là une nouvelle source de dépenses assez considérables dont on n'a pas l'air de se préoccuper du tout au quai d'Orsay ; de toute façon, il y a urgence à prendre une décision ferme. Les Anglais veulent tenir toute la côte et si nous n'agissons vite, nous risquons de trouver la place prise. Mon avis personnel serait de prendre possession et oiïiciellement sans attendre que la question des limites soit vidée, cela viendrait ensuite. J'attends le retour du Ministre pour lui soumettre le télégramme avant de l'expédier. Respectueux dévouement Illisible




au ministère de la Marine 

Projet de loi tendant à autoriser les jeunes gens originaires de l'île de la Réunion et domiciliés dans les possessions françaises de la côte orientale d'Afrique à contracter des engagements pendant la durée de l'expédition de Madagascar,... Présenté... Par M. Felix Faure, Ministre de la Marine,

Projet de loi portant ouverture de crédits supplémentaires au titre des budgets des départements de la Marine et de la Guerre, pour les dépenses résultant de la fabrication et de la distribution de la médaille coloniale

Projet de loi sur le permis de navigation maritime et sur l'évaluation des services donnant droit à la pension dite demi-solde

Elégant de mise et de mine, le chef de l'Etat aime les fastes et les honneurs, ce qui lui vaudra force caricatures, mais il exerce sous cet aspect un peu voyant une véritable influence, et pas seulement en politique étrangère comme le montrent les notes prises dans son Journal. Au Conseil des ministres, il laisse le gouvernement délibérer librement, mais sait d'un mot, d'une suggestion ou d'une précision, infléchir les débats et modifier les résolutions dans le sens qu'il estime souhaitable. En bon républicain progressiste, il exerce toujours cette influence dans un sens modérateur et ennemi des extrêmes et il appréciera peu le ministère Bourgeois, tout en rendant un hommage appuyé à son chef. Dans les relations avec les souverains étrangers, il revendique et joue pleinement son rôle de garant des grands intérêts de la France et dSteinheile représentant d'une continuité diplomatique dépassant la succession des cabinets : on le voit lors de la venue du tzar à Paris en 1896 et quand Félix Faure lui rend sa visite l'année suivante à Saint-Petersbourg.

Madame Marguerite Steinheil



En 1897, lors d'un séjour à Chamonix, elle est présentée au président Félix Faure, qui confie une commande officielle à son époux. Cette commande donne souvent l'occasion au président de se rendre impasse Ronsin à Paris, dans la villa du couple Steinheil. Bientôt, Marguerite Steinheil devient la maîtresse du chef de l'État et le rejoint régulièrement dans le « Salon bleu », pièce discrète et intime située au rez-de-chaussée de l'Élysée.

Félix Faure entretient alors le projet de divorcer de son épouse Berthe, afin d'épouser en secondes noces Marguerite.

Le 16 février 1899, le Président l'appelle au téléphone pour qu'elle passe le voir en fin d’après-midi. Quelques instants après son arrivée, les domestiques entendent des coups de sonnette et accourent dans le Salon bleu : allongé sur un divan, pantalon et caleçon descendus sur les chevilles, Félix Faure râle tandis que Marguerite Steinheil rajuste avec précipitation ses vêtements en désordre. Le chef de l'État meurt quelques heures plus tard.

Officiellement, sa mort est due à une hémorragie cérébrale, une « attaque » comme on dit alors. Bien que les services de l’Élysée tentent de dissimuler que cet accident vasculaire cérébral est survenu lors d'une fellation, les circonstances exactes de la mort sont vite connues des gens « bien informés ». Un journal parisien titre « Félix Faure a trop sacrifié à Vénus » mais sans en dire plus pour ne pas choquer ses lecteurs. Quant aux beaux esprits, ils y vont tous de leurs jeux de mots pour brocarder cet évènement peu commun. On connaît cet échange supposé entre le majordome de Félix Faure et le prêtre appelé à l’Élysée en catastrophe pour administrer les derniers sacrements : « Le président a-t-il encore sa connaissance ? — Non, monsieur l’abbé, elle est sortie par l'escalier de service. »



 Ce dialogue a probablement été inventé de toutes pièces pour faire un bon jeu de mots et il en existe une variante où ce n'est plus le prêtre mais le médecin qui pose la question au maître d'hôtel... 

On attribue aussi un autre mot d'esprit à Clemenceau : « Il se voulait César, mais ne fut que Pompée »

Les circonstances de la mort de Félix Faure valent à sa maîtresse le sobriquet de « la pompe funèbre ».

Concernant les causes de la mort de Félix Faure, les médecins de l'époque parlent officiellement d'apoplexie, mais il est possible qu'elle résulte de l'absorption d'une trop forte dose de cantharide officinale, puissant aphrodisiaque mais aux effets secondaires importants (à moins qu'il ne s'agît de l'aphrodisiaque à base de quinine qu'il se faisait apporter par son huissier comme à son habitude)

sources :

07 mai 2013

Clemenceau ou Dunkerque histoire d'un timbre cuirassé Marine nationale

Le Cuirassé CLEMENCEAU le cuirassé qui n'a ja ja jamais navigué ohé ohé


Georges Benjamin Clemenceau, né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 24 novembre 1929 à Paris
Élu sénateur en 1902, bien qu'il ait critiqué dans sa jeunesse l'institution anti-républicaine du Sénat et de la présidence de la République, il est nommé ministre de l'Intérieur en 1906, se désignant lui-même comme le « premier flic de France ».



Surnommé « le Tigre », il réprime alors les grèves et met fin à la querelle des inventaires, devenant président du Conseil de 1906 à 1909. Retournant au Sénat, il fonde le journal L'Homme libre, rebaptiséL'Homme enchaîné après avoir essuyé la censure au début de la Première Guerre mondiale.





En novembre 1917, il est de nouveau nommé président du Conseil et forme un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Négociateur lors de la Conférence de Versailles, le « Père la Victoire », après avoir promulgué la loi des huit heures, échoue à l'élection présidentielle de janvier 1920, étant critiqué à gauche et à droite, et se retire de la vie politique.


Hommage postume

La mise en chantier du Clemenceau fut décidée le 24 août 1938, et la mise sur cale dans le bassin du Salou intervint le jour même où la coque, incomplète, du Richelieu y avait été mise en eau, le 17 janvier 1939. 



Les travaux avancèrent lentement, car la construction n'a pas reçu la même priorité, à partir de septembre 1939, que la construction de Richelieu et du Jean Bart. 

Au moment de l'occupation allemande, un tronçon de coque de 130 m avait été construit. Il fut déclaré butin de guerre par les Allemands, et enregistré par la Kriegsmarine comme cuirassé R. 

Decaris dessine le timbre du cuirassé CLEMENCEAU à l'occasion de sa mise sur cale en 1939

En 1941, il fut mis en état de flotter, et remorqué hors du bassin, pour être amarré près de la base de sous-marins ou à Landevenec. Il fut coulé, le 27 août 1944 lors des bombardements alliés qui précédèrent la libération de Brest. Relevée, l'épave fut ferraillée après la guerre. Une partie du matériel prévu pour la construction des canons de 380 mm aurait finalement servi pour la construction des canons installés sur le Jean Bart après guerre


Essai de timbre en vert Epreuve d'artiste 



Albert Decaris en 1939 représente le cuirassé «Clemenceau» en pleine mer...
Il n'existe aucune photo du CLEMENCEAU en mer...

Comme dit plus haut, il n'a jamais été terminé et n'a donc jamais navigué. 

la légende portant le nom du navire est rognée


Par ailleurs le cuirassé représenté sur le timbre serait en fait le Cuirassé Dunkerque! Ce que semble confirmer la comparaison ci-dessous.



Sur ces 2 profils de navires on voit 3 points qui militent en faveur du Dunkerque:



1°) La proue du Dunkerque, comme sur le timbre, présente un décrochement.
2°) Il y a une cheminée visible seulement sur Le Dunkerque
3°) Le canon de poupe est plus proche de celui du Dunkerque.


Le Clemenceau est coulé depuis le 27 août 1944 ce serait donc le Montcalm sur cette carte

Pour le salon de la Marine, voulant utilisé le timbre Clemenceau et voulant faire des cartes "maximum" on a pris une carte qui ressemblait le plus au timbre. Il semblerait que ce soit le Montcalm,  la légende portant le nom du navire a été rognée...

Quant au Dunkerque 

Le Dunkerque a été la première unité d'une classe de bâtiments de ligne français mise en service à la fin des années 1930, la classe Dunkerque. 



Remarquable par la disposition de son artillerie principale de 330 mm , en deux tourelles quadruples à l'avant, sa vitesse d'environ 30 nœuds, et sa silhouette comportant une grande plage avant, il avait été conçu au début des années 1930 en réponse au Panzerschiffe (navire blindé) allemand de classe Deutschland.




La course aux armements navals ayant repris de plus belle, avant même sa mise en service, en 1937, le Dunkerque et son similaire, le Strasbourg, se sont retrouvés les derniers cuirassés français de moins de 35 000 tonnes.

Pendant l'hiver 1939-1940, le Dunkerque n'eut pas la chance d'intercepter les « cuirassés de poche » allemands, alors qu'il avait été conçu pour les affronter. À Mers el-Kebir, en juillet 1940 il fut gravement endommagé par la Royal Navy. Lorsque les Allemands, ayant envahi la zone libre, tentèrent de saisir les navires contrôlés par les autorités de Vichy, il fut sabordé à Toulon, le 27 novembre 1942.


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Mission Jean d'Arc PHA MISTRAL FLF Surcouf  Brésil Fortaleza Colombie Carthagène Après sa traversée de l’Atlantique, le groupe  Jeanne d...