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10 mai 2025

La Marine et les ballons guerre de 1870 guerre Prusse ballons montés

 La Marine et les ballons guerre de 1870

La Marine, depuis la déclaration de guerre jusqu’au 16 février 1871, mit à la disposition de la défense nationale : 563 officiers, 20 ingénieurs hydrographes, 20.157 marins, 5.087 hommes d’artillerie de marine, 23.000 hommes d’infanterie de marine, plus de 1.000 canons de marine, ainsi qu’une grande quantité d’armements, de munitions et d’équipements divers.


Paris seul, reçut 10.000 matelots et 170 pièces de gros calibres servis par les canonniers marins.


Tout au long du siège de Paris, la Marine a joué un rôle considérable, elle a armé plusieurs forts, notamment celui de Montrouge.

Les canonniers marins qui armaient les forts furent rapidement les favoris des Parisiens.


Lorsque, sur la proposition de M. Rampont, directeur général des Postes, le gouverneur décida 
l'envoi de ballons montés, le nombre des aéronautes se trouvant insuffisant, M. Godard organisa à la gare d'Orléans une école composée de marins de bonne volonté qui fournirent pendant tout le siège aux besoins du service des ballons expédiés par cet aéronaute. 

Un de ces ballons, monté par le matelot Prince, parti le 30 novembre de la gare d'Orléans, n'a pas reparu.

Un certain nombre de marins furent également mis à la disposition de MM. Yon et Dartois, chargés semblablement d'expédier des ballons en province. Le lieutenant-colonel de génie Usquin fut chargé de centraliser le service des ballons.

C’est à un officier du Génie, président de la commission scientifique de défense du territoire, que revient l’idée de réclamer plusieurs marins pour manœuvrer le treuil du ballon captif) chargé de l’observation des mouvements allemands et d’en demander seize autres pour mettre en œuvre un autre ballon.


Il fallait en outre former des pilotes, les aéronautes étant à cette époque trop peu nombreux.

On fit appel à des marins, hommes d’équipage de la marine à voile, ils n’ignoraient rien des nœuds et savaient ravauder solidement une voilure. Gabiers habitués à grimper dans les huniers, pour carguer ou larguer les voiles, ils ne seraient pas effrayés par l’altitude, sauraient sentir le vent, apprécier leur position.




" Gabiers : Matelots de pont affectés à la manœuvre de la voilure, et à l’entretien du gréement. Les gabiers de jadis étaient agiles comme de véritables acrobates. Ils grimpaient, non seulement en se gambillant dans les enfléchures, mais à la force des poignets. Dans la mâture, leur loi était « une main pour soi, une main pour le bord »".

Ces apprentis aéronautes (navigateurs de l’air) vont participer à toutes les phases de la fabrication des ballons : de la coupe de l’étoffe pour la confection des fuseaux, à la couture de leur assemblage ; du maillage du filet qui enserre l’enveloppe, au tressage des brins d’osier de la nacelle.


Une fois l’enveloppe vernie pour assurer son étanchéité, le ballon est prêt à être gonflé et prendre l’air.

L'apprenti aéronaute (navigateur de l’air, futur pilote, reçoit alors une formation théorique et pratique sur l’aérostation. Dans la nacelle suspendue du « ballon-école », il apprend à utiliser la corde de soupape, à lâcher le lest, à laisser filer le guiderope, l’ancre et le câble. Quand tout cela est assimilé, il est déclaré apte.

Batterie d’artillerie de Marine sur la butte Montmartre
(Jules Héreau 1829-1879)


Vêtu d’une peau de mouton et coiffé de son bachi, voilà le marin, seul dans sa nacelle, devenu le « pacha » de son ballon.

Le temps pressant, il n’est pas question d’effectuer quelques essais d’ascensions captives et encore moins d’un vol libre avant la « mission ».

Pendant la durée du siège, soixante-huit ballons (dont trois non dénommés : N°5, 8 et 27) quittèrent la capitale et franchirent les lignes prussiennes.

peinture sur plaque de verre pour être projetée
Les 30 marins des forts détachés à cet aventureux service aérien s’en acquittèrent avec un dévouement et une intrépidité que le siège de Paris a rendu légendaire. Déjà habitués aux périls de la navigation sur mer ils ne faisaient que changer d’élément. Il y avait là, pourtant, un danger réel à affronter les éléments encore indomptés, sous le feu du fameux mousquet à ballons Krupp, des troupes prussiennes. Certains ballons, qui décollais par nuit noire pour éviter les tirs ennemis, furent entraînés vers la mer ou se posèrent en pays occupé par l’ennemi.

Pendant la durée du siège, soixante-huit ballons quittèrent la capitale et franchirent les lignes prussiennes.

En se portant au-delà des lignes prussiennes pour acheminer en province les nouvelles de Paris, les sinistres aériens furent nombreux. Un grand nombre de messagers risquèrent leur vie, et quelques-uns la perdirent :

Ville d'Orléans 


Tous ces ballons-poste n’atterrirent pas en France, loin s’en faut : cinq se posèrent en Belgique, trois en Hollande, un en Norvège après un vol de 1.250 km, un tomba en Prusse et un autre en Bavière, où les équipages furent faits prisonniers et internés.

Cinq autres ballons tombèrent dans les lignes ennemies et les équipages emmenés en captivité. Deux s’égarèrent en mer : le Jacquard, (N°35) monté par le matelot Alexandre Prince en mer du Nord et celui du soldat Émile Lacaze avec le Richard Wallace (N°67), qui se perdit dans l’immensité des flots de l’Atlantique.



Ballons-poste lancés pendant lê siège de Paris sous la conduite de marins



Le 16 octobre, le Jean-Bart, LABADIE, quartier maître de Bicêtre descendu à Évrechelles (Belgique).

Le 19 octobre, le Lafayette, JOSSEc, matelot de Bicêtre; descendu à Laugentre (Ardennes).

Le 25 octobre, le Montgolfier, HERVÉ, matelot de Bicêtre; descendu à Heclegenbert (Bas-Rhin).

Le 27 octobre, le Vauban, GUILLAUME, matelot de Bicêtre; descendu à Vignolle, près de Metz. s'est sauvé par la Belgique, emportant les dépêches.

Le 2 novembre, le Fulton, LE CLOARNEC, matelot de Bicêtre; descendu à Nort(Loire-înfërieure), mort de la petite vérole à son arrivée à Tours.

Le 4 novembre, le Galilée, HUSSON, matelot de Noisy; descendu près de Chartres, occupé par les Prussiens. Le voyageur seul s'est sauvé.

Le 8 novembre, la Gironde, GALLEY, timonier de Romainville; descendu à Granville (Eure).

Le 12 novembre, le Niepce, PAGANO, matelot de Romainville, porteur de l'appareil photo-microscopique. Tombe à Coolus (Marne), s'échappe; est accompagné du matelot Herbault, de Bicêtre, envoyé en mission spéciale~

Le 12 novembre, le Daguerre, JUDERT, matelot de Montrouge; descendu à Ferrières.

Le 20 novembre, L'archimède, BUFFET, matelot de Bicêtre; descendu à Castelzée, eh Hollande.

Le 28 novembre, le Jacquart, PRINCE, matelot de Montrouge; n'a jamais reparu..

Le 2 décembre, le Volta, CHAPELAtN, matelot de Montrouge; à 5 heures du matin, descendu à Beuvron (Loire-Inférieure).

Le 5 décembre, le Franklin MARCIA, matelot de Montrouge; parti à 1 heure.du matin. Tombé à Saint Aignan, près de Nantes.

Le 7 décembre, le Denis-Papin, DAUMALIN, matelot d'Ivry; descendu à la Ferté-Bernard (Sarthe).

Le 17 décembre, le Gutenberg, PERDUCHON, matetot de Rosny, emportant trois voyageurs; descendu à Montepreux (Marne), occupé par les Prussiens, se sauve emportant toutes les dépêches et les pigeons.

Le 17 décembre, le Parmentier, PAUL, matelot de Rosny; descendu près de Vitry-le-François, occupé par les Prussiens, se sauve, emportant toutes les dépêches officielles.

Le 18 décembre, le Davy, CHAUMONT, matelot de Rosny; descendu à Beaune (Yonne).

Le 22 décembre, le Lavoisier, LEDRET, matelot d'Ivry; tombé à Beaufort-en-Vallée (Maine-et-Loire).

Le 24 décembre, le Rouget de l'Isle, IHAN, matelot de Montrouge ballon particulier, parti à 2 heures 15 minutes du matin, emportant M. Garnier, son propriétaire; descendu à la Ferté-Macé (Orne).

Le 27 décembre, le Tourville, MOUTTET, matelot de Noisy; parti à 3 heures 45 du matin, descendu à Eymoutiers (Haute-Vienne); plié son ballon sur une rivière gelée.

Le 29 décembre, le Bayard, REGINENSI, matelot de Montrouge; parti à 4 heures du matin, arrivé à 10 heures 45 minutes du matin, descendu Lamotte-Achard (Vendée).

Les deux matelots Mouttet et Réginensi sont revenus à Paris en traversant les lignes prussiennes, porteurs de dépêches du gouvernement de Bordeaux.

Le 4 janvier 1871, le Newton, OURS, quartier maître de Noisy; parti à 4 heures du matin, descendu à Digny (Eure-etLoir), a sauvé les dépêches.

Le. 9 janvier, le Duquesne, ballon à hélice, système du vice-amiral Labrousse; parti, à 2 heures 58 minutes du

matin, conduit par RICHARD, matelot de Romainville, aidé par les trois matelots Aymond, Chemin et. Lallemagne, du fort d'Ivry; descendu à Lude (Marne).

Le 11 janvier, le Kepler, Roux, matelot de Rosny; parti à 3 heures 30 du matin; descendu à Laval (Mayenne).

Le 13 janvier, le Monge, RAOUL, matelot de Bicêtre; descendu à Arpheuil (Indre).

Le 15 janvier, le Vaucanson, CLARIOT, matelot de Montrouge; descendu à Erquinghen (Nord).

Le 22 janvier, le Général Daumesnil, ROBIN~ matelot de Bicêtre; 3 heures 50 du matin; descendu à Marchienne (Belgique).

Le 24 janvier, le Toricelli,  BELY, matelot d'Ivry; 3 heures du matin; descendu à Fumechon (Oise), dépêches sauvées.

Le 28 janvier, le Général Cambronne  TRISTAN, matelot d'Ivry; 5 heures 45 du matin; descendu dans la Sarthe,p rès de Mayenne..

67 ballons furent lancés pendant le siège, soit par M. Godard, soit par MM. Yon et Dartois.

Le nombre retenu est 67 mais, le non-dénommé no 1 est en fait un ballon libre. Il est retenu par les philatélistes car son courrier récupéré (donc oblitéré et daté) est renvoyé par un des ballons-montés suivants. Il s'agit donc indirectement du premier courrier accidenté de l'Aéropostale et parvenu ensuite aux destinataires.


On peut être étonné par la réussite des missions, compte tenu des conditions (ville assiégée, pilotes inexpérimentés, vols de nuit, transport de dynamite, etc.).

En effet, aucun des ballons lancés n'a connu de défaillance ni provoqué directement la mort des aéronautes.

Les deux disparitions en mer ont été provoquées par l'absence de moyen efficace de navigation, le pilote n'ayant pas estimé correctement la distance parcourue pour entamer sa descente.

Les accidents d'atterrissage ont été provoqués surtout par l'inexpérience des pilotes et par la présence des uhlans proches du point de chute.

Des records ont été battus (de vitesse et de distance). Certains vols ont atteint une grande altitude (peut-être 5 à 7 000 m).

Des tentatives d'améliorations techniques (direction par hélice et gouvernail) ont été faites, sans résultat.


Sources


vice-amiral Baron DE LA RONCIÈRE-LE NOURY

La Marine au siège de Paris par le vice amiral Baron DE LA RONCIÈRE-LE NOURY


Aux Marins

Ecole navale

http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/1870_rieunier.pdf

https://www.military-photos.com/

https://www.image-est.fr/fiche-documentaire-siege-de-paris-1870-1442-26191-2-0.html

14 octobre 2021

Guerre 1870 Ballons montés - la Marine et ses aérostiers siège de Paris Aéronavale

Guerre 1870 Ballons montés - la Marine et ses aérostiers


La Marine, depuis la déclaration de guerre jusqu’au 16 février 1871, met à la disposition de la défense nationale : 

563 officiers, 

20 ingénieurs hydrographes, 
20.157 marins, 
5.087 hommes d’artillerie de marine, 
23.000 hommes d’infanterie de marine, 
plus de 1.000 canons de marine, 
ainsi qu’une grande quantité d’armements, de munitions et d’équipements divers.

Paris seul, reçoit 10.000 matelots et 170 pièces de gros calibres servis par les canonniers marins.








Tout au long du siège de Paris, la Marine joue un rôle considérable, elle arme plusieurs forts, notamment celui de Montrouge.

Les canonniers marins qui armaient les forts deviennent rapidement les favoris des Parisiens.

C’est à un officier du Génie, président de la commission scientifique de défense du territoire, que revient l’idée de réclamer plusieurs marins pour manœuvrer le treuil du ballon captif chargé de l’observation des mouvements allemands et d’en demander seize autres pour mettre en œuvre un autre ballon.




Il fallait en outre former des pilotes, les aéronautes étant à cette époque trop peu nombreux.

On fit appel à des marins, hommes d’équipage de la marine à voile, ils n’ignoraient rien des nœuds et savaient ravauder solidement une voilure. Gabiers habitués à grimper dans les huniers, pour carguer ou larguer les voiles, ils ne seraient pas effrayés par l’altitude, sauraient sentir le vent, apprécier leur position.

" Gabiers : Matelots de pont affectés à la manœuvre de la voilure, et à l’entretien du gréement. Les gabiers de jadis étaient agiles comme de véritables acrobates. Ils grimpaient, non seulement en se gambillant dans les enfléchures, mais à la force des poignets. Dans la mâture, leur loi était « une main pour soi, une main pour le bord »".



Ces apprentis aéronautes (navigateurs de l’air) vont participer à toutes les phases de la fabrication des ballons : de la coupe de l’étoffe pour la confection des fuseaux, à la couture de leur assemblage ; du maillage du filet qui enserre l’enveloppe, au tressage des brins d’osier de la nacelle.

Une fois l’enveloppe vernie pour assurer son étanchéité, le ballon est prêt à être gonflé et prendre l’air.


L'apprenti aéronaute (navigateur de l’air, futur pilote, reçoit alors une formation théorique et pratique sur l’aérostation. Dans la nacelle suspendue du « ballon-école », il apprend à utiliser la corde de soupape, à lâcher le lest, à laisser filer le guiderope, l’ancre et le câble. Quand tout cela est assimilé, il est déclaré apte.


Vêtu d’une peau de mouton et coiffé de son bachi, voilà le marin, seul dans sa nacelle, devenu le « pacha » de son ballon.

Le temps pressant, il n’est pas question d’effectuer quelques essais d’ascensions captives et encore moins d’un vol libre avant la « mission ».

Pendant la durée du siège, soixante-huit ballons* (dont trois non dénommés : N°5, 8 et 27) quittèrent la capitale et franchirent les lignes prussiennes.

Ballon Ville d'Orléans
Les 30 marins des forts détachés à cet aventureux service aérien s’en acquittèrent avec un dévouement et une intrépidité que le siège de Paris a rendu légendaire. Déjà habitués aux périls de la navigation sur mer ils ne faisaient que changer d’élément. Il y avait là, pourtant, un danger réel à affronter les éléments encore indomptés, sous le feu du fameux mousquet à ballons Krupp, des troupes prussiennes. Certains ballons, qui décollais par nuit noire pour éviter les tirs ennemis, furent entraînés vers la mer ou se posèrent en pays occupé par l’ennemi.


Ballon Ville de Paris
Pendant la durée du siège, soixante-huit ballons quittèrent la capitale et franchirent les lignes prussiennes.



En se portant au-delà des lignes prussiennes pour acheminer en province les nouvelles de Paris, les sinistres aériens furent nombreux. Un grand nombre de messagers risquèrent leur vie, et quelques-uns la perdirent :

Tous ces ballons-poste n’atterrirent pas en France, loin s’en faut : 
cinq se posèrent en Belgique, 
trois en Hollande, 
un en Norvège après un vol de 1.250 km,
un tomba en Prusse et 
un autre en Bavière, 
où les équipages furent faits prisonniers et internés.

Cinq autres ballons tombèrent dans les lignes ennemies et les équipages emmenés en captivité. 

Deux s’égarèrent en mer : 
le Jacquard, (N°35) monté par le matelot Alexandre Prince en mer du Nord et 
celui du soldat Émile Lacaze avec le Richard Wallace (N°67), qui se perdit dans l’immensité des flots de l’Atlantique.

sources 



BnF Gallica



Liste des Ballons montés

 

Nom du ballon

Cachet de départ

Localisation du décollage 

de Paris

Le Neptune

19 au 22-9-1870

Place St Pierre à 7h45

La ville de Florence

23 et 24-9-1870

Boulevard d'Italie à 11h

Les Etats Unis

25 au 28-9-1870

Usine de la Vilette à10 h30

Le céleste

28 et 29-9-1870

Usine à gaz de Vaugirad à 9h 30

Le sans nom N° 1

27 au 29-9-1870

.

L'Armand Barbès

30-9 au 6-10-1870

Place St Pierre à 11h

Le sans nom N° 2

30-9 au 8-10-1870

Usine de la Vilette à14h

Le Washington

7 au 11-10-1870

Gare d'Orléans à 8h 30

Le Louis Blanc

7 au 11-10-1870

Place St Pierre à 11h30

Le Godefroy Cavaignac

12 et 13-10-1870

Gare d'Orléans à 9h 45

Le Jean bart N° 1

11 au 14-10-1870

Gare d'Orléans à 13h 15

Le Jules Favre N° 1

14 et 15-10-1870

Gare d'Orléans à 7h 20

Le Jean Bart N° 2

14 et 15-10-1870

Gare d'Orléans à 21h 50

Le victore Hugo

16 au 18-10-1870

Jardin de Tuilleries à 11h 45

Le Lafayette

18-10-1870

Gare d'Orléans à 9h 10

Le Garibaldi

1 au 21-10-1870

Jardin des Tuilleries à 11h 30

Le Montgolfier

22 et 23-10-1870

Gare d'Orléans à 8h 30

Le Vauban

24 au 26-10-1870

Gare d'Orléans à 9h

Le Normandie

.

Usine de la Vilette à 12h

Le Colonnel Charras

17 au 29-10-1870

Gare du Nord à 12h

Le Fulton

29-10 au 1-11-1870

Gare d'Orléans à 8h 45

Le Ferdinand Flocon

2 et 3-11-1870

Gare du Nord à 9h

Le Galilée

2 au 4-11-1870

Gare d'Orléans à 14h 15

Le Ville de Châteaudun

4 au 6-11-1870

Gare du Nord à 9h 45

Sans nom N° 3

.

Usine de la Villette à 10h

Le Gironde

6 au 8-11-1870

Gare d'Orléans à 8h 30

Le Daguerre

8 au 11-11-1870

Gare d'Orléans à 9h 15

Le Niepce

.

Gare d'Orléans à 9h 20

Le Général Uhrich

12 au 18-11-1870

Gare du Nord à 23h 15

L'Archimède

19 et 20-11-1870

Gare d'Orléans à 1h

L'Egalité

25 au 26-11-1870

Usine à gaz de Vaugirard à 11h

La Ville d'Orléans

12 au 24-11-1870

Gare du Nord à 23h 40

Le Jacquard

24 au 28-11-1870

Gare d'Orléans à 23h 15

Le Jules Favre N° 2

28 au 30-11-1870

Gare du Nord à 23h 30

Bataille de Paris

1-12-1870

Gare du Nord à 5h 15

Le Volta

2-12-1870

Gare d'Orléans à 6h

Le Franklin

1 au 4-12-1870

Gare d'Orléans à 1h

Le Denis-Papin

5 et 6-12-1870

Gare d'Orléans à 1h

L'Armée de Bretagne

5 et 6-12-1870

Gare du Nord à 6h

Le Général Renault

7 au 10-12-1870

Gare du Nord à 2h 15

La Ville de Paris

10 au 13-12-1870

Gare d'Orléans à 4h 45

Le Parmentier

14, 15 et 16-12-1870

Gare d'Orléans à 1h 20

Le Davy

17-12-1870

Gare d'Orléans à 5h

Le Général Chanzy

18-12-1870

Gare du Nord à 2h 30

Le Lavoisier

18 au 21-12-1870

Gare d'Orléans à 2h

La Délivrance

22-12-1870

Gare du Nord à 4h 45

Le Rouget de l'Isle

24-12-1870

Gare d'Orléans à 3h

Le Tourville

23 au 26-12-1870

Gare d'Orléans à 3h45

Le Bayard

27 et 28-12-1870

Gare d'Orléans à 4h

L'Armée de la Loire

29 au 30-12-1870

Gare du Nord à 5h

Le Merlin de Douai

3-1-1871

Gare du Nord à 6h 45

Le Newton

31-12-1870 au 3-1-1871

Gare d'Orléans à 4h

Le Duquesne

4 au 8-1-1871

Gare d'Orléans à 3h 50

Le Gambetta

9-1-1871

Gare du Nord à 3h 30

Le Kepler

10-1-1871

Gare d'Orléans à 3h 30

Le Général Faidherbe

11 et 12-1-1871

Gare du Nord à 3h 30

Le Vaucanson

13 et 14-1-1871

Gare d'Orléans à 3h

La Poste de Paris

15 au 17-1-1871

Gare du Nord à 3h 30

Le Général Bourbaki

18 et 19-1-1871

Gare du Nord à 5h 15

Le Général Daumesnil

20 et 21-1-1871

Gare de l'Est à 3h 15

Le Torricelli

22 et 23-1-1871

Gare de l'Est à 3h

Le Richard Wallace

24 au 26-1-1871

Gare de l'Est à 3h 30

Le général Cambronne

27-1-1871

Gare du Nord à 5h 45


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