Colonies par Saint-Malo 1822
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La grande pêche Saint-Malo © JM Bergougniou |
Saint-Malo doit sa fortune à trois activités : la pêche à Terre-Neuve, la course et ses corsaires et enfin le commerce avec ses armateurs. Les courriers étaient nombreux avec des papiers de commerce venant du monde entier : Amérique et Antilles, Asie et Inde, l'Océan Indien, l'île de France, l'île Bourbon, Afrique...
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Lettre de Montévidéo pour Saint-Malo - 6 avril 1822 Colonies par St-Malo |
Si avec 1.800 expéditions, Nantes est le principal port de traite, il convient de ne pas oublié le passé de Saint-Malo dans cet exercice. On compte 230 bateaux partis de la Cité-Corsaire pour pratiquer la traite, ces esclaves seront utilisés comme main d'oeuvre aux Antilles pour travailler dans les champs de canne à sucre, de café ou de coton.
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La grande pêche - Saint-Malo © JM Bergougniou |
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Jacques Cartier - Saint-Malo © JM Bergougniou |
La pêche à Terre-Neuve ou les échanges avec l'Amérique espagnole s'essoufflant, Saint-Malo s'est tournée vers ce nouveau commerce plus rentable, au début du 18ème siècle. Une bonne vingtaine d'armateurs malouins ont alors profité de la traite négrière, de 1713 à 1830. Parmi eux, de vieilles familles négociantes comme les Magon, ou des nouveaux venus comme Meslé de Grand Clos, Chateaubriand (le père) et Surcouf.
Saint-Malo avaient des créneaux qui rapportaient beaucoup. La course, mais aussi tout le commerce dans les mers du sud et vers l'Arabie, l'Inde, la Chine. Les Malouins gagnent beaucoup d'argent. Ils ont été, par exemple, les premiers à ramener du café de Moka. D'où le nom de l'avenue près de la gare, d'ailleurs !
Figure de proue |
- Saint-Malo © JM Bergougniou |
le dernier voyage de traite a lieu en 1824, alors que Nantes continue la traite illégale jusqu'en 1840.
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Figure de proue - Saint-Malo © JM Bergougniou |
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Robert Surcouf - Saint-Malo © JM Bergougniou |
Une soixantaine de Malouins sont répertoriés, dont une dizaine avec des chiffres importants. Le premier est Meslé de Grand Clos. L'armateur armera à lui seul 36 bateaux. Robert Surcouf, le grand-père du corsaire, en a fait partir 11.
Le père de Chateaubriand est également sur la liste.
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